12 députés écologistes sur 22 étaient absents lors du vote du texte à l'Assemblée nationale proposant l'accés à un repas à 1 euro ...
Économie ; Emploi
Pendant plus de deux ans, Youssouf (24 ans) a travaillé en tant que livreur pour la plateforme de livraison de repas Deliveroo. Il était bien noté par l’application et pour lui c’était un travail à temps plein (bien plus que 35 h par semaine), ainsi que sa principale source de revenus.
Puis, un beau jour, il a reçu un mail : la plateforme n’avait plus besoin de lui. Dans quelques jours, lui a écrit Deliveroo, il serait viré. “Aujourd’hui je risque sérieusement de me retrouver à la rue,” dit-il.
...
Depuis le début de leur existence, les plateformes de livraisons de repas - telles que Deliveroo, Uber Eats ou Frichti - ne cessent de mettre en avant la supposée liberté dont jouiraient leurs livreurs. Également, depuis son ascension au Ministère de l’Economie, Emmanuel Macron n’a eu que des louanges pour ce modèle économique qui repose sur les micro-entrepreneurs et sur le “dépassement” du lien de salariat. Selon les plateformes et leurs soutiens, en effet, l’ubérisation serait une panacée pour une jeunesse qui peine à trouver du travail, et une manne pour les politiciens en quête de chiffres rassurantes sur le chômage.
L’histoire de Youssouf, comme celle d’autres centaines de livreurs en toute l’Europe, montre bien l’envers du décor de cette rhétorique : précarité absolue, zéro filets de sécurité, faiblesse complète des travailleurs face à leurs employeurs. A l’envers de toute indépendance, c’est bien là une dépendance extrême et sans aucun contre pouvoir qui est proposée par ces entreprises.
Elodie Ferra a partagé un post dans le groupe Agriculture, Élevage & Alimentation
Des impacts positifs en terme d'emploi, d'économie, de réduction de déchets, de découverte gustative...
4 likes - 0 commentaire
Tr.: ... 2 repas végétariens par semaine ...
Ndlr : commune française située dans le département des Alpes-Maritimes
->
vidéo à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?qT_NIA
GARE DE CALAIS VILLE
3 272 vues - 611 - 8 - 15,5 k abonnés
Vendredi 25 septembre, Ugo Bernalicis s'est rendu à Calais en compagnie de Mathilde Panot (députée, co-présidente du groupe LFI à l'Assemblée Nationale), Manon Aubry (eurodéputée LFI, co-présidente du groupe GUE/NGL au Parlement européen) et Anne-Sophie Pelletier (eurodéputée LFI) afin de braver l'arrêté "anti-repas", souhaité par Natacha Bouchart (LR), maire de Calais et appuyé par Gérald Darmanin (LREM), ministre de l'Intérieur.
Dès leur arrivée sur place les quatre député.es se sont retrouvés confrontés aux forces de police pour un contrôle d'identité, avant d'être suivis au pas tout au long de leur maraude et d'être enfin verbalisés par la commissaire de police en personne.
Une action de désobéissance forte et symbolique, marquée par une mobilisation exceptionnelle des forces de police, dans le but d'empêcher les élu.es insoumis.es de distribuer quelques repas froids aux exilé.es.
Une nouvelle démonstration du mépris total, de la déshumanisation et de l'incapacité de nos dirigeants d'accueillir dignement les réfugié.es dans la sixième puissance mondiale, aussi appelée "patrie des droits de l'Homme et du citoyen".
150 commentaires