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L’agence régionale de santé révèle une contamination généralisée aux dioxines avec des teneurs jusqu’à cinquante fois supérieures aux seuils réglementaires, et pas seulement à proximité des incinérateurs.
modifié le 20 avril 2023 à 05h24 - Temps de Lecture 2 min. - Photo SHOKRY HUSSIEN / REUTERS
Les Franciliens sont invités à ne plus consommer d’œufs issus de poulaillers domestiques situés en Ile-de-France, après la découverte d’une contamination généralisée et avec des teneurs parfois très élevées (jusqu’à cinquante fois supérieures aux seuils réglementaires européens appliqués aux œufs commercialisés) en dioxines, furanes et PCB, trois familles de polluants organiques persistants, aux effets potentiellement dangereux pour la santé. Dans un communiqué publié mercredi 19 avril, l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, recommande, « à titre conservatoire et prudentiel », la non-consommation des œufs et des produits animaux de provenance domestique non contrôlée, sur l’ensemble de la région francilienne. Cette recommandation s’applique tout particulièrement à Paris et à la petite couronne, ainsi qu’aux zones urbaines denses de la grande couronne, précise l’ARS.
Une première alerte avait été donnée en février 2022 avec la révélation par Le Monde de teneurs importantes de dioxines dans des œufs de poules élevées en plein air à proximité de l’incinérateur d’ordures ménagères d’Ivry-Paris XIII, le plus grand d’Europe. L’étude avait été réalisée par la fondation ToxicoWatch, spécialisée dans l’analyse toxicologique des polluants émis par les incinérateurs, à la demande du Collectif 3R (pour « réduire, réutiliser, recycler »).
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L’étude a porté sur vingt-cinq sites volontaires, dont quatorze situés à proximité des trois principaux incinérateurs de déchets autour de Paris (Ivry-sur-Seine, mais aussi Issy-les-Moulineaux et Saint-Ouen) et onze qui en sont éloignés. Les prélèvements ont été analysés par le laboratoire Laberca, référent national pour les polluants organiques persistants, en mars 2023. Cette étude ne concerne pas les productions d’œufs intégrés à une filière commerciale, qui font l’objet de contrôles prévus réglementairement, précise l’ARS.
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Connu / TG le 25/04/23 à 00:04
Sauve qui poule poitou se bat plus que jamais pour sauver son modèle agricole : l'élevage plein air, son bon sens paysan !
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4 élevages sont malheureusement touchés par la grippe aviaire (influenza aviaire) en Deux-Sèvres.
L'élevage de François et Marie-Jo SARDET, voisin de ces élevages contaminés, se voit dans l'obligation d'être abattu demain bien qu'il soit sain, il s'agit d'un abattage préventif comme il y en a eu des centaines cet hiver / printemps... pour soit disant endiguer le virus, mais nous avons constaté que cela n'avait pas fonctionné !
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RDV ce jeudi (demain !!) 10 Novembre à 10h au Rocher Branlant à Largeasse.79.
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A Menomblet en Vendée, un projet a été soumis pour l’agrandissement d’un élevage de poulettes (des poussins élevés pour devenir des poules pondeuses) qui, s’il est approuvé, condamnera 170 000 oiseaux à la fois à une vie de misère et à une mort précoce. Actuellement, les poulettes sont élevées au sol, mais l’exploitant souhaite réaménager ces bâtiments en prévoyant pas moins de 4 étages, et prétend faire cela pour le « bien-être des volailles » !
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rejeter le projet d’aménagement de bâtiments d’élevage avicole de l’EARL Gatineau afin d’accueillir 170 000 oiseaux. Nous sommes inquiets pour plusieurs raisons :
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L'ammoniac provenant des déchets des poulettes serait rejeté de l’élevage dans la zone environnante, ce qui aurait probablement un impact négatif sur la qualité de l'air et pourrait avoir un effet néfaste sur la santé humaine, la faune et l'environnement.
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Les activités de l’élevage produiraient probablement de fortes odeurs, notamment celles provenant des déchets et de la litière des poules, ce qui pourrait perturber les résidents locaux et avoir un impact négatif sur leur qualité de vie.
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De grandes quantités de fumier seraient produites sur l'exploitation et transportées hors du site pour être traitées, entraînant une augmentation de la circulation dans la région, notamment plusieurs mouvements de poids lourds en provenance et à destination du site chaque semaine.
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Il y aurait un risque de fuite ou de ruissellement des eaux de lavage et de contamination des terres environnantes et des habitats de la faune.
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Enfin, les exploitations intensives comme celle-ci causent d'immenses souffrances aux animaux. Si l’agrandissement se poursuit, 170 000 oiseaux sensibles et intelligents à la fois passeront leur courte vie entassés dans des hangars sans aménagements dont l'accès au monde extérieur est inexistant, et ils se verront refuser la possibilité de faire tout ce qui les est naturel, comme chercher de la nourriture, prendre des bains de poussière et se socialiser. Beaucoup perdront leurs plumes à cause du stress du confinement extrême, et l'ammoniac provenant de l'accumulation des déchets pourrait causer divers problèmes de santé, notamment des problèmes respiratoires et des conjonctivites. Lorsqu'ils auront atteint l’âge requis, ils seront entassés dans un camion et envoyés dans un autre élevage intensif afin de servir de poules pondeuses, avant d’être au bout d’un an envoyés à l'abattoir, où ils seront généralement asphyxiés par du dioxyde de carbone ou étourdis dans un bain électrifié avant d'être égorgés.
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C’est ici, en plein champ, que s’élèvera le poulailler de Kévin Pineau. La commune de Celles va verser plus de 25.000 euros d’aide pour l’acheminement de l’électricité sur le site.
© Photo NR
Des habitants du Cellois s’insurgent contre le projet de poulailler industriel qui pourra accueillir jusqu’à 39.600 poulets. Le jeune agriculteur garde le cap.
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Jusqu’à 22 poulets au m2
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Le collectif appelle à un rassemblement samedi 22 février, à 11 h, place des Epoux-Laurant à Celles, au moins pour distribuer des tracts et faire connaître ce projet dont, regrettent-ils, ils ont appris l’existence par hasard, « quelques heures seulement avant la fin de l’enquête publique »…
De son côté, Kévin Bonneau prendra acte, persuadé de faire le bon choix. Il espère juste ne pas être victime de sabotages ou d’intimidations…