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vous donner les clés du vivant pour apprendre à mieux le connaître…
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Une clé de détermination, c’est un peu comme un livre dont on est le héros ! Une succession de questions vous permet d’aboutir à la détermination d’un être vivant. Au fil des questions et de vos réponses, la liste des espèces possibles se réduit progressivement jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un seul candidat (ou une liste très réduite). Certaines questions font parfois appel à du vocabulaire spécialisé, pas de panique ! Une illustration et une définition sont systématiquement présentes pour vous guider.
À titre d’exemple, vous pouvez consulter cette clé de détermination des insectes pollinisateurs https://vigienature.openkeys.science/spipoll.
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une liste de questions qui a pour objectif d’identifier à quelle espèce appartient un animal ou un végétal que j’observe
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Sébastien Turpin : Je suis enseignant de Sciences de la Vie et de la Terre et je travaille au Muséum national d’Histoire naturelle où je coordonne un programme de sciences participatives pour les scolaires
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Grégoire Loïs : Je suis naturaliste depuis toujours et j’ai la chance de travailler dans ce même établissement avec Sébastien, mais depuis un peu plus de 25 ans en ce qui me concerne. Je m’occupe comme lui de programmes de sciences participatives et plus particulièrement de bases de données.
Thibaut Arribe : Je suis développeur dans une petite SCOP qui s’appelle Kelis. On édite des solutions documentaires open-source pour produire et diffuser des documents numériques (vous avez peut-être déjà entendu parler de Scenari ou Opale, deux logiciels édités par Kelis). Accessoirement, je suis accompagnateur en montagne. J’emmène des groupes et particuliers se balader dans la nature sauvage des Pyrénées et des Cévennes.
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OKS est un service en ligne qui permet de produire et diffuser des clés de détermination sous la forme de petit sites web autonomes.
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low tech
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Le laboratoire Vigie-Nature utilise la clé des insectes pollinisateurs dans son observatoire de sciences participatives SPIPOLL par exemple.
Un⋅e enseignant⋅e va produire une ressource éducative pour sa classe (par exemple ici).
Un⋅e médiateur⋅rice de l’environnement va produire des clés pour le grand public (comme le fait l’ONF ici http://www1.onf.fr/activites_nature/++oid++43f4/@@display_advise.html)
On voit aussi des naturalistes amateur⋅ices mettre leurs connaissances à disposition : le site Champ Yves en est un bon exemple.
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D’un côté, rencontrer des chercheurs pour discuter des difficultés technologiques dans leurs travaux. De l’autre, identifier des développeurs qui pourraient les aider. Je pense que ça intéresserait du monde, par exemple pour prendre le temps de découvrir une nouvelle techno en menant un projet sympa, ou une organisation qui cherche un sujet pour créer un démonstrateur de son savoir-faire, ou encore des étudiants et enseignants à la recherche de projets à mener dans un cadre universitaire…
Connu / https://twitter.com/framasoft/status/1352229660957036544
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Tweet de Communs/Anthropocène
Framasoft @framasoft · 17h
Quand le logiciel libre et les communs servent la biodiversité, on est content⋅e⋅s à Framasoft attention, #contributopia inside !
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Sibyle Veil, présidente-directrice générale de Radio France
Radio France, en finir avec une confiscation
Au bout de quatre semaines, la grève a été suspendue à Radio France. La direction n’a rien concédé sur son plan de 299 suppressions d’emplois. Pour la présidente de Radio France, Sibyle Veil, l’amie de promotion d’Emmanuel Macron lorsqu’ils étaient ensemble à l’ENA, cette agitation est vaine puisque il n’y a pas d’alternative. D’ailleurs, cette grève qui s’en soucie ? Dans le fracas social qui secoue le pays, cette mobilisation est passée au deuxième plan. Si les antennes furent silencieuses avec seulement quelques émissions assurées par des non-grévistes, tout cela aura eu peu d’échos. Quelques banderoles, une tribune dans Le Monde, une pétition en ligne. La routine en somme...
En écoutant d’un peu plus près, il se pourrait que cette grève ne ressemble pas aux autres et que la banquise commence à craquer sous les pieds des pingouins qui nous gouvernent.
Radio France ne cesse de pavoiser sur ses records d’audience et sur l’attachement de ses millions d’auditeurs quotidiens, dont plus de 6 millions chaque jour pour France Inter. On aurait pu en effet attendre un important soutien de leur part face à ce plan social qui s’accompagne d’une réduction de budget. Il ne s’agit pas là d’un simple ajustement comptable, mais bien de la même politique qui, depuis des années, démantèle systématiquement tout ce qui relève du secteur public afin de « baisser les impôts et assurer la relance ». Mais cette vieille entourloupe pour favoriser les privatisations trompe de moins en moins de monde. On connaît les résultats. Dans les récentes manifestations, on a vu fleurir une inscription : « on a compris ». Santé, éducation, transports, la détérioration des services publics est la préoccupation majeure du pays. Et même, pour la première fois, une majorité de Français disent préférer une amélioration des services publics quitte à payer davantage d’impôts.
Et c’est clairement contre ces mesures que le pays se dresse aujourd’hui. Au bout de plus de trente ans, la plaie est profonde. Fins de mois difficiles, précarité, inégalités, absence d’avenir, humiliations sociales face au mépris du pouvoir et de sa bourgeoisie. La pédagogie de la résignation a atteint ses limites, les palliatifs ne font plus d’effet. Pas besoin d’experts universitaires ni de savants économistes pour parler à la place de ceux qui encaissent quotidiennement. Ils le font eux-mêmes, à leur façon. Social et environnemental, le pourrissement du néolibéralisme s’étale sous nos fenêtres. Dos au mur le pouvoir n’a plus que la peur et le mensonge pour tenir. Matraquage et enfumage. Mais encore combien de temps ?
La résistance à la réforme des retraites mobilise jusque dans les replis de l’Hexagone, et d’autres secteurs sont liés à cette lutte, l’hôpital public, l’éducation nationale, les étudiants, les transports, les pompiers et d’autres encore dans une colère commune.
Or, tout se passe comme si jusque là, la grève de Radio France n’en faisait pas partie. Grève corporatiste ? Grève de nantis ? Les directions n’ont pas manqué de faire rappeler discrètement les avantages des journalistes en CDI avec leurs quatorze semaines de congés. Ce que les grévistes d’ailleurs reconnaissent : « Parmi nous, certains ont des rémunérations enviables », mais c’est sans évoquer la précarité organisée et les nombreux CDD parfaitement illégaux subis souvent pendant des années.
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Au Camp Climat, plus de militants et plus déterminés - 27 août 2019 / Laury-Anne Cholez (Reporterre)
Pendant douze jours, plus d’un millier de personnes ont participé au Camp Climat, une sorte d’université d’été pour se former aux méthodes de désobéissance civile. L’occasion également de réfléchir aux stratégies du mouvement écolo et de s’interroger sur la radicalité des actions.
Kingersheim (Haut-Rhin), reportage
...grande « simulaction » : le blocage du fictif One Planet Seum-it. ... La fiction dépassant parfois la réalité : l’un des participants a eu une côte fêlée lors d’une bousculade un peu trop mouvementée. « Tout n’a pas toujours été vraiment non violent. Des gens se sont débattus lors des interpellations alors qu’on leur avait appris à ne pas lutter », disait un formateur, un peu déçu. N’empêche : cette expérience grandeur nature a permis aux novices de se frotter à la réalité d’une action de désobéissance et de réaliser — pour certains — qu’ils n’auraient jamais la force d’affronter la « vraie » police. D’autres au contraire sont repartis plus galvanisés que jamais.
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Des militants d’autres organisations étaient également présents, notamment des membres de Youth for Climate et d’Extinction Rebellion. Ce jeune collectif qui s’est fait connaître par un discours très offensif et par un blocage du pont de Sully, violemment réprimé. « Le mouvement écolo dans son ensemble est en train de se questionner sur la radicalité. Cela ne sert à rien de se taper dessus entre nous. Il faut faire front commun », estimait Claire Lejeune, membre d’Extinction Rebellion. Pourtant, cette question de la radicalité demeure clivante, faute notamment de consensus autour de sa définition. « Il faut distinguer le discours, le niveau d’engagement et, surtout, le résultat d’une action. Par exemple, il y a des demandes au sein d’ANV-COP21 pour faire des blocages qui durent plus longtemps. Certes, c’est radical, mais est-ce vraiment transformateur de la société ? Alors qu’une monnaie locale, qui remet l’économie au service de l’humain, est une action qui ne semble pas radicale. Pourtant, elle l’est », analyse Jon Palais. Il estime d’ailleurs qu’il n’existe pas de radicalité possible sans une adhésion massive de la population : « Je demeure sceptique face à l’état actuel de notre rapport de force et je crois qu’un petit nombre de gens qui changent le système et imposent leur choix aux autres, cela s’appelle de la dictature. »
Des querelles de clocher pour Cécile, formatrice à l’action militante soutenable. Elle déplore les débats interminables pour savoir qui détient la meilleure méthode pour gagner : « Je pense qu’on reproduit les mécanismes de pensée du système capitaliste en hiérarchisant les façons de faire. Or, il ne faut pas voir cela de façon pyramidale mais plutôt par cercles connectés les uns aux autres. Je ne veux pas perdre mon temps ni mon énergie à convaincre un collectif qui a envie de faire des actions violentes. Il ne faut pas chercher à uniformiser la lutte. Mieux vaut mener la bataille de différentes façons et avancer au lieu de perdre du temps à savoir qui a raison. L’éparpillement collectif n’est pas grave car s’il n’y avait qu’une seule manière de résoudre la crise climatique, on l’aurait déjà trouvée. »
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Malgré l'appel de quelques porte-paroles auto-proclamés à ne pas manifester, malgré le froid glacial et la pluie, malgré les contrôles de police et les transports fermés, malgré l’instrumentalisation de l’attentat de Strasbourg par le gouvernement, les gilets jaunes étaient bien mobilisés pour l'acte V.
Reportage de Serge Faubert, samedi 15 décembre à Paris, au coeur des manifestations.
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Actualités et politique
552 commentaires
ZADixGCO @ZADixGCO 2 h il y a 2 heures
I added a video to a @YouTube playlist http://youtu.be/0S4ut9Prpf0?a ZAD-Zone Autonome Déterminée
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ndlr : surtout sur nddl avec en fond musical le chant belaciao / liberté