Alors que la plateforme de livraison de repas vient d’être condamnée par le Conseil de prud’hommes de Paris pour travail dissimulé, le CLAP (Collectif des livreurs autonomes parisiens) annonce sa constitution en syndicat, et une journée de blocage pour la Saint-Valentin dans la foulée. ...
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Dans cette enquête inédite, Le Média révèle les mécanismes de surveillance des livreurs mis en place par les plateformes pour mieux les exploiter, et plus largement les conditions de travail scandaleuses auxquelles ils sont soumis : temps de travail excessif, mise en danger de mort...
Les coursiers à vélo, désormais, font partie de notre paysage urbain. Avec leurs sacs colorés, affichant les noms des plateformes numériques pour lesquelles ils travaillent, ils sillonnent les rues et les restaurants.
Seulement en France, Uber Eats, Deliveroo ou Frichti, emploient plus de 20 000 personnes. Enfin, emploient : du point de vue des plateformes, ce ne sont que des prestataires, au statut d'auto-entrepreneur.
Pour ces plateformes numériques, c'est là une grande vertue de ce modèle : on travaille quand on veut, on est libre et indépendant.
Invités :
Arthur Hay, coursier à vélo, fondateur et membre de la coopérative de livraison "Les Coursiers Bordelais", membre du syndicat CGT des coursiers à vélo de la Gironde, ancien candidat PCF aux dernières élections européennes.
Edouard Bernasse, coursier à vélo, syndicaliste, membre du Collectif des livreurs autonomes de Paris (CLAP).
Catégorie Actualités et politique 12 commentaires
valerie lemetayer il y a 24 minutes
Les mecs, ils travaillent 50 à 80 heures par semaine pour rien gagner. Ah, bon sang mais comment est-ce possible !
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Tania Sekiou il y a 59 minutes
Bravo pour cette enquête passionnante !
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Transcription :
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