Connu / TG le 17/11/23 à 20:34
Dans cette tribune, plus de 650 signataires, aux côtés du Collectif contre la ligne 18, appellent à la mobilisation les 13 et 14 mai contre les menaces contre Zaclay. Objectif : s’opposer à l’artificialisation de terres agricoles au sud de Paris et défendre une agriculture paysanne sur le plateau de Saclay.
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Le camp de Zaclay a été créé par des habitant·es, étudiant·es, scientifiques, agriculteur·trices ou paysan·nes, actif·ves ou retraité·es avant tout soucieux·ses du devenir des quelque 4 000 hectares d’espaces naturels, forestiers et agricoles du plateau de Saclay, dont 2 300 dédiés à l’agriculture.
Ces terres extrêmement fertiles font l’objet, avec celles de Gonesse, d’une demande de classement au patrimoine mondial de l’humanité par des personnalités du monde de la culture et de la recherche. Avec 20 % de surfaces déjà en agriculture biologique et de nombreuses installations agricoles récentes, ce territoire a le potentiel de développer aux portes de Paris une agriculture paysanne vivante et nourricière. Stockant le carbone atmosphérique, régulant les pics de chaleur et le cycle de l’eau, et abritant une riche biodiversité, les sols et espaces naturels du plateau de Saclay sont un bien commun inestimable, appelé à jouer un rôle crucial dans la résilience de la métropole parisienne face aux chocs climatiques.
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entre Saclay et Versailles
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Alors que le réseau ferré francilien, notamment les RER B et C, souffre d’un sous-investissement chronique, on préfère construire à travers champs un nouveau métro de prestige d’un coût de plusieurs milliards d’euros.
Ce projet est donc un non-sens, tant aux plans écologique que financier, qui ne bénéficierait qu’aux spéculateurs et aux multinationales du BTP. Depuis 2006, des associations, collectifs et habitant·es se mobilisent sans relâche. Leurs mises en garde, ainsi que celles de nombreux experts, n’ont jamais été entendues par les décideurs, et leurs recours juridiques ont été systématiquement rejetés sans être examinés sur le fond. Si les zad existent aujourd’hui, c’est en dernier ressort face à l’échec répété des procédures de débat public en France et au déni de démocratie que constituent ces projets imposés et nuisibles.
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Connue / https://twitter.com/nonalaligne18/status/1658489987065872384
Présentation ... polémique. Déjà en 2003, dans notre n°7, des maires s’étaient offusqués de nos remarques sur leur opposition au PNR. Plus tard nos critiques et analyses concernant ce même Parc, ou des élus éminemment controversés (Christian Audouin, Michel Moine, Stéphane Cambou ou l’ancienne présidente du département de la Haute-Vienne, etc.) ont alimenté la controverse. On nous a parfois demandé des droits de réponse (que nous n’avons jamais refusés) et nous avons même fait l’objet d’un dépôt de plainte en 2017 de la part de Dominique Simoneau (la maire de Gentioux), plainte classée sans suite par le procureur de la République. Voilà pour dire qu’IPNS n’a pas pour but de faire plaisir à tout le monde dans tous ses numéros. C’est normal. C’est même pour cela que nous l’avons créé.
IPNS n’est pas toujours d’accord avec lui-même
... créé en 2002 pour être un lieu de débat
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IPNS n’est pas toujours d’accord avec ses contributeurs
... la critique ne gagne peut-être pas à railler pour le plaisir quand ce n’est pas nécessaire. Mais voilà, chacun écrit avec sa plume, son style, sa bile ou son cœur, et cela donne des articles aux tons parfois très différents d’une page à l’autre. On saute de la colère à la commisération, de l’érudition (mesurée tout de même) à l’humour (du moins on l’espère), de la sévérité à la bienveillance
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Des signatures comme chacun le sent
... nous préférons, et de loin, que les articles soient signés par leurs auteurs, sous leur nom. ...
Directeur de publication : Michel Lulek
Mise en page graphique, illustrations : Michel Bernard et Philippe Gady
Imprimerie : Rivet Presse Edition - Limoges
Imprimerie labellisée Imprim’vert
Commission paritaire : 1017 G 81 797 - ISSN : 1635-0278
IPNS - 23340 Faux-la-Montagne - ISSN 2110-5758 - contact@journal-ipns.org
©2011 le journal IPNS - Journal d'information et de débat du plateau de Millevaches - Publication papier trimestrielle.
Accompagnement et hébergement : association info Limousin
1 240 ont signé
Qui sommes-nous ?
Le Collectif citoyen "Cessez la ligne 18" s'est créé fin 2020 et regroupe des citoyen•nes, habitant•es, étudiant•es, scientifiques, travailleur•ses, élu.es, agriculteur•trices, de toutes sensibilités sur le plateau de Saclay en Essonne.
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Projet ruineux et surdimensionné qui induira un désastre environnemental et mettra en péril l'avenir d’une agriculture locale nourricière pour notre territoire.
Nous demandons un moratoire des travaux et un grand débat public sur l'ensemble du projet.
Voir le reportage du Petit ZPL : https://www.youtube.com/watch?v=ARdZjH-HUIg
Notre message pour construire ensemble un projet alternatif à la Ligne 18 qui soit responsable écologiquement et socialement :
• NON à l'urbanisation massive du plateau de Saclay
• NON au doublement de la RD36, préfiguration d’une future autoroute urbaine de contournement de l’ouest parisien
• OUI au Transport Commun en Site Propre (TCSP) entre Massy et Versailles-Saint-Quentin
• OUI à la préservation des TERRES AGRICOLES du plateau, parmi les plus fertiles d’Europe
• OUI au développement et à l’amélioration des transports en commun existants, et au développement des liaisons douces
Le coût prévisionnel de la Ligne 18 n’a cessé d’augmenter et s'élève maintenant à près de 4,5 milliards d'euros.
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fin programmée de l’agriculture sur le plateau de Saclay, et donc de la soi-disant « sanctuarisation » de la Zone de Protection Naturelle Agricole et Forestière (ZPNAF).
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mettre en œuvre des solutions alternatives de transport, plus économiques, s’appuyant sur le renforcement des infrastructures existantes (RERs B, C et D), répondant mieux aux réalités des déplacements (liaisons Paris-banlieues et plateau - vallée). Ces alternatives permettraient une réelle réduction du trafic routier.
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REJOIGNEZ LE COLLECTIF "Cessez la Ligne 18 !" : cessezlaligne18@riseup.net
Connue / https://twitter.com/GP_Paris/status/1371161663727095811
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Greenpeace Paris @GP_Paris · 5h
14/03: Soutien au Collectif contre la ligne 18 du Grand Paris✊! Ce projet inutile met en péril les terres agricoles du plateau de #Saclay. 4,5 milliards d’euros dépensés alors que d'autres solutions existent !
FB➡️https://m.facebook.com/nonalaligne18
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19 septembre 2019, sur BfmTv : 2 insoumis.es en même temps sur un plateau télé... #StopLawfare
Catégorie Actualités et politique 322 commentaires
La Luciole Mélenchantée Épinglé il y a 1 semaine
2 liens pour en savoir + sur ce qu'il s'est passé dans le tribunal de Bobigny dans le cadre du procès politique de la FI :
- https://la-bas.org/la-bas-magazine/special-direct/suivez-en-direct-le-proces-de-jean-luc-melenchon-au-tribunal-de-bobigny
- https://lafranceinsoumise.fr/2019/09/18/en-direct-suivez-le-proces-politique-des-insoumis/
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La Luciole Mélenchantée il y a 1 semaine
Eric Dupont-Moretti s'est énervé du soutien apporté par Pierre Joxe, ancien ministre de l'intérieur français, à Jean-Luc Melenchon. Et pour cause ! Peu de gens se souviennent de qui est PJoxe. En 1986, il a fait adopter le code de déontologie de la Police nationale. Pierre Joxe était présent au tribunal de Bobigny...
Le comité La Bouscule répond aux écolo-macronistes
L’An Zéro, saison 1, épisode 4. Après l’annonce de la tenue fin août d’un festival écolo macron-compatible sur la commune de Gentioux-Pigerolles, sur le plateau de Millevaches, diverses oppositions s’étant manifestées, dont celle du Comité La Bouscule, des bénévoles de la Bascule, le ’lobby citoyen’ porteur du projet, ont appelé en catastrophe à une rencontre avec les habitants du plateau sur la commune de Faux-la-Montagne (Creuse). Après cette rencontre, la Bascule a annoncé annuler la tenue du festival sur le lieu prévu, et son leader (absent ce jour-là comme toujours) s’est plaint que ses bénévoles se soient fait « insulter, menacer et violenter ». M. de Rostolan ayant eu tout loisir de faire avaliser son récit par la presse locale et nationale (La Montagne, Le Populaire, France Bleu, France 3, l’Opinion, "quotidien pro-business", etc.), lundimatin, fidèle à son souci d’impartialité, donne la parole ci-dessous au Comité La Bouscule qui, contrairement à M. de Rostolan, se trouvait sur place. D’ores et déjà, une question nous intrigue, à laquelle nous aimerions que les bénévoles répondent eux-mêmes : s’ils ont été brutalisés comme le raconte leur leader, comment se fait-il qu’ils soient après la réunion allés boire des bières avec leurs contradicteurs ? Ont-ils été pris du syndrome de Stockholm ?
Mais quand cesserez-vous de prendre les gens pour des cons ? Le grand ennemi d’un langage clair est l’insincérité… Notre temps est tel qu’il n’y a plus nulle part où l’on puisse se prétendre « hors politique ». Toutes les questions sont devenues politiques. Quand le climat général est mauvais, le langage aussi doit souffrir. George Orwell, Politique et langue anglaise, 1946
Nous nous sommes ainsi trouvés une soixantaine face à huit jeunes bénévoles de La Bascule plus ou moins perchés et à la chargée de com’, Lena Abbou, qui l’était beaucoup moins. Cette professionnelle des relations publiques a beau avoir exercé ses talents pour le compte du ministère israélien des Affaires étrangères autant qu’au Conseil régional Jeunes d’Ile-de-France, ... Avant de sortir de leur « écosystème », les basculeurs croyaient que leur invraisemblable sabir managérial à peine digéré de l’école constituait une façon de parler comme une autre, et non une insulte à l’intelligence. Que tous ces gens qui tentent de construire et d’expérimenter des sorties de la catastrophe qu’est cette civilisation, font cela bêtement dans leur coin en attendant que des basculeurs qui ne savent rien faire viennent les « relier entre eux » et « médiatiser leur expérience ». Que le « combat idéologique » à mener pour en finir avec le désastre pourrait se faire dans le langage de l’innovation, du management et des entrepreneurs, bref : de l’économie. Que déclarer « l’idée de gouvernance partagée, ça a changé ma vie », ou « les gilets jaunes, c’est la co-définition » va vous attirer autre chose que des sarcasmes bien mérités. Ou que concéder au final « c’est vrai qu’on a des points communs avec Macron » n’équivaut pas à clore la discussion en concédant la victoire à ses contradicteurs. ... Pour tout observateur sincère, ce qui s’est passé lundi 1er juillet autour du lavoir municipal de Faux la Montagne, au terme de deux heures d’argumentation vivace et serrée entre deux positions opposées - l’une qui soutient que c’est avec les catégories, les moyens et le personnel du capitalisme que l’on échappera au désastre où il nous a mené, et l’autre que ce n’est pas avec ceux qui ont détruit le monde qu’on va le réparer – c’est une victoire à plate couture de la seconde. ... le combat a été mené à la loyale, sans quoi les basculeurs ne nous auraient pas suivis au bar du village pour continuer le débat, ni ne se seraient réunis presque joyeux devant l’église, une fois le bar fermé, pour se dire « on annule ! ». C’est peut-être inadmissible pour Maxime de Rostolan, le député LREM, la préfète et les plumitifs aux ordres, mais le fait est que nos arguments ont porté. Ils ont touché juste parce qu’ils sont logiques, évidents, indéniables, bref : vrais. Au fur et à mesure de la discussion de Faux-la-Montagne, les basculeurs ont compris qu’il n’était tout simplement pas malin pour une entreprise qui doit cacher sa visée macroniste derrière un écran de bonne volonté et de confusion de faire sa mégateuf chez l’agriculteur le plus furieusement macroniste du coin. Et quand, en conclusion de la réunion, le propre frère de l’agriculteur, habitant du même hameau que lui, fait état de ce que personne n’a pris la peine de lui annoncer ce qui se profilait à deux pas de chez lui, ils ont soudain compris ce que veut dire le mot « hors-sol ». ... de Rostolan lui-même plutôt qu’avec ses seconds couteaux. Malheureusement, il ne pouvait pas : il devait préparer sa conférence du lendemain dans le VIIIe arrondissement de Paris, au siège de Arp-Astrance, une société de « conseil en immobilier, management de projet et programmation, aménagement d’espace, ingénierie environnementale et biodiversité ». Comme nous l’apprend le magazine Up, « le magazine d’actualité de l’innovation et des temps qui changent », il devait présenter la Bascule et l’An zéro à ses amis d’Ekodev, « le développement durable en action » et We4SDG, qui travaille tout de même à « helping the multitude to put in action the Sustainable Development Goals ». En même temps, pour une fois qu’il ne conseillait pas le groupe Carrefour…
Nous ne nous faisons aucune illusion : même si les défections ne font que commencer avec celle d’Extinction Rébellion, les intérêts tant politiques qu’économiques et idéologiques qui se cachent derrière Maxime de Rostolan sont si massifs que le festival doit avoir lieu, quitte à ce que ce soit ailleurs. Macron et LREM ne chantent pas par hasard sur tous les toits qu’ils sont en voie de verdissement accéléré. Le chaos climatique, le désastre écologique et l’irresponsabilité des responsables deviennent si patents que les gouvernants doivent absolument feindre de pouvoir et de vouloir y faire quelque chose. Les mises en scène grotesques de l’État-qui-nous-protège-de-la-canicule, de la police-qui-nous-prévient-contre-la-noyade (et bientôt contre les puces de lit), des multinationales-en-lutte-contre-le-réchauffement-climatique, du Président-au-côté-des-femmes-battues, etc., ... Le verdissement opportun des macronistes répond à l’aide effective que les « gilets citoyens » de Dion, Cotillard, Tubiana, Imer, etc. ont apporté à Macron pour « sortir de la crise des gilets jaunes ». Dion & Co. ont passé leur temps, ces derniers mois, à l’Élysée et dans les ministères, et ils s’en cachent à peine. Que Dion ait réagi de manière purement symbolique, en un pur geste de com’, au gazage des activistes d’Extinction Rébellion, souligne surtout son silence, des mois durant alors que partout, chaque semaine, des manifestants se faisaient mutiler par le pouvoir dont il fréquentait les salons. Cette écologie-là, celle des gouvernements, des partis, des indices statistiques et des grandes conférences, est le fourrier, sinon la cause, de la catastrophe en cours. Tout ce qui nous tombe dessus à présent était déjà prévisible, et prévu, dans les années 1970 – lisez Le jugement dernier de Taylor ou Apocalypse et révolution de Cesarano. C’est parce que cette écologie de malheur l’a emporté sur les tendances plus lucides, plus courageuses et plus révolutionnaires, que nous en sommes arrivés là – à redouter l’arrivée de l’été plutôt qu’à nous en réjouir.
L’arnaque de la Bascule et de l’An zéro est vraiment l’arnaque de trop.
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Il n’y a jamais eu, il n’y aura jamais de transition. Il n’y a que des ruptures historiques. Élaborons ensemble le programme de démantèlement technique, existentiel et politique de toute cette société. Tout va devoir être bouleversé. Soyons impitoyables avec une civilisation qui entend nous emporter dans son naufrage. Abattons le système en place avant qu’il ne s’effondre sur nous. Hâtons le départ des maîtres pour leurs gated communities en Nouvelle-Zélande ou ailleurs.
Comité « La Bouscule », le 8 juillet 2019 (pour nous écrire : labouscule at riseup.net)