L’artiste suisse a sillonné les environs des centrales du monde entier afin d’observer les conséquences des radiations sur la faune locale, peignant des organismes mutants.
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Connu / tg 7/2/22 09:20
Les naturalistes du Muséum national d’histoire naturelle de Paris veillent sur des collections d’insectes d’une grande richesse qu’ils continuent d’étoffer, alors que les milieux de vie des papillons et autres diptères se dégradent. Un patient travail qui permet notamment d’analyser les conséquences du changement climatique.
François BOCQUET a retweeté
Pascale Santi @pascale_santi · 16 août
Il y a 200 000 ans, nos ancêtres fabriquaient déjà des matelas complexes - En Afrique du Sud, les premiers hommes modernes confectionnaient des matelas avec une couche d’herbes séchées capables d’éloigner les insectes par Florence Rosier via @LaMatinale_M
Il y a 200 000 ans, nos ancêtres se fabriquaient un lit douillet de cendres et d’herbes
En Afrique du Sud, les premiers hommes modernes confectionnaient des matelas complexes comportant notamment une couche d’herbes séchées capables d’éloigner les insectes.
lemonde.fr
1 602 ont signé (118 679 au 21/08/20)
Générations Futures a lancé cette pétition adressée à Julien Denormandie (Ministre de la Ville et du Logement) et à 1 autre
Fin juillet notre association s’insurgeait contre l’attitude de quatre vice-présidents élus dans des régions betteravières (Hauts-de-France, Grand Est, Ile-de-France et Normandie) qui s’exprimaient aux côtés de plusieurs représentants de la CGB (planteurs de betteraves) lors d’une conférence de presse le 29 juillet 2020, demandant à retoucher à la loi pour permettre, par dérogation, l’usage des néonicotinoïdes en protection de semences .
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Nous ne pouvons pas admettre que l’on revienne à l’utilisation de ces insecticides en enrobage de semence car cela revient à traiter à priori les cultures de betterave, ce qui constitue le degré zéro de l’agronomie, alors que la Directive européenne sur l’utilisation des pesticides préconise ‘la lutte intégrée contre les ravageurs’, ce qui sous-entend que le traitement chimique ne doit intervenir qu’en dernier recours et non pas avant même l‘apparition d’un ravageur !
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MISE À JOUR
Dans une tribune publiée ce jour dans le journal Le Monde, l'agronome Marc Dufumier critique la décision gouvernementale d’autoriser « provisoirement » l’usage de pesticides pour la culture de la betterave à sucre, alors que des alternatives techniques à l’emploi des néonicotinoïdes existent déjà*!
Cela doit plus que jamais nous inciter à maintenir la pression sur le gouvernement! Signez et diffusez cette pétition que vous avez bien voulu soutenir. Le temps presse car le gouvernement prépare le texte législatif pour modifier la Loi! Montrons aux députés que les citoyens et citoyennes que nous sommes refusent cette décision!
Notre action fait l'objet de retombées médiatiques https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2020/08/revue-de-presse-neonicotinoide.pdf et nous préparons dans les jours qui viennent de nouvelles actions sur ce dossier! Comptez sur nous pour ne rien lâcher!
En effet nous dit Marc Dufumier:
"Ces pratiques [alternatives], qui relèvent d’une agroécologie scientifique, n’ont pas pour objectif d’éradiquer les pucerons et autres insectes ravageurs, au risque d’ailleurs d’engendrer de graves déséquilibres écologiques, mais visent plutôt à pouvoir les côtoyer tout en minorant leur prolifération et leurs ravages.
Ces pratiques sont, entre autres, le choix de variétés tolérantes ou résistantes, l’allongement des rotations de cultures, la diversification des espèces cultivées au sein des mêmes terroirs, la plantation de haies vives, de bandes enherbées et d’autres infrastructures écologiques destinées à héberger des insectes auxiliaires tels que les coccinelles, syrphes et chrysopes, aptes à neutraliser les pucerons."
Auteur Philippe Grandcolas
Directeur de recherche CNRS, systématicien, UMR ISYEB, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) – Sorbonne Universités
Lâcher des drones pour polliniser les cultures ? Une solution gadget. Dronecopter
Cet article est publié en collaboration avec les chercheurs de l’ISYEB (Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité, Muséum national d’Histoire naturelle, Sorbonne Universités). Ils proposent chaque mois une chronique scientifique de la biodiversité : « En direct des espèces ». Objectif : comprendre l’intérêt de décrire de nouvelles espèces et de cataloguer le vivant.
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Connaissez-vous l’IPBES, cette plate-forme intergouvernementale pour la biodiversité ? En avez-vous déjà entendu parler ? Elle est à la biodiversité ce que le GIEC est au climat. Depuis le 29 avril, les délégués scientifiques des 132 pays membres de la plate-forme travaillent ensemble à Paris
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Il nous faut un sursaut citoyen, quelle que soit notre situation pour aller de l’avant, en prenant toutes les mesures nécessaires pour améliorer l’état de la biodiversité. Le temps des controverses sur les causes et les remèdes – cette forme rampante de scepticisme – doit être dépassé pour laisser place à l’action responsable.
La biodiversité est notre patrimoine et nous devons en prendre conscience, aussi étrange que cela puisse paraître à certains, trop distanciés de la connaissance scientifique ou de la nature, trop habitués à privilégier les accommodements technologiques comme solution à tous les problèmes.
Clés : climat GIEC biodiversité pollution changement climatique forêts insectes espèces menacées sécurité alimentaire extinction d'espèces