Les renoncements de Bardella sur le programme social à l’approche des législatives, le procès des assistants parlementaires européens, un Rassemblement nationale qui joue la béquille du gouvernement. Et pourtant les sondages, comme les élections, sourient au Rassemblement national. D’où vient cette puissance d’attraction ? Plutôt que de chercher pourquoi ses propositions sont convaincantes, on attribue souvent ses succès à des circonstances extérieures (conjoncture économique, incompétence de ses rivaux, complicité d’autres acteurs politiques, le travail des faiseurs d’opinion). Les électeurs du RN seraient naïfs, ou manipulés, ou incapables de comprendre la véritable nature de ce parti. Aveuglés par leur colère, leur vote est souvent réduit à un vote de dépit, de protestatation ou d’exutoire.
Le dernier livre du philosophe Michel Feher, “Producteurs et parasites. L’imaginaire si désirable du Rassemblement national” fait au contraire l’hypothèse d’une adhésion franche. Il décrit comment l’idéologie du RN parvient à séduire ses sympathisants, et la nomme le “producérisme racialisé”.
Par Le Stagirite
Tr.: ... distinction entre productifs et improductifs ... distinction entre parasites d'en haut et parasites d'en bas (assistés) ... dimension ethnique ou culturelle ... on est dans le ressentiment ... épuration ... le RN, parti du juste milieu ... formulé en terme moraux ...
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3 chansons pour soutenir les métiers de la culture :
THE SOUND OF SILENCE / Simon & Garfunkel (Paul Simon - © 1964 Columbia)
MOURIR SUR SCENE / Dalida (M. Jouveaux / J. Barnel - © 1963 IS Records, Orlando Carrere)
THE SHOW MUST GO ON / Queen (Queen / David Richards - © 1991 Parlophone, Hollywood)
Événement tourné le 18 mars 2021 sur la place de l'Odéon, dans le respect des règles sanitaires et des autorisations préfectorales.
Équipe organisation & logistique - Lucas Perrin, Clotilde Guerot, Chips, Benjamin Couderc, Elisa Bette, Vincent Lemaître, Jean-Rodolphe Reynaud, Maxence Bod, Manon Prigent, Ambre le Guilly, Céline Renault, Stan, Dylan Guillou, Armelle Massonnet, Yohann-Hicham Boutahar, Yéshé Henneguelle, Gauvain Sers
Équipe son - Benoit Laur, Stébane Lam, Fabien Aumeunier, Loïc Letort, Eric Le Gallo, Adel Ittelelmadani
Équipe vidéo - Camille Barbé, Michael Terraz, Lucie Fièvre, Héloïse Cottet, David Métra
Montage/étalonnage vidéo - Susanne Fournier et Benoit Laur
Mixage - Valentin Vander
Arrangements - Nicolas Gueguen et Valentin Vander
Direction artistique - Clotilde Guerot et Valentin Vander
Pancartes réalisées par Lucas Perrin
Musique & chant - Camille Aubret, Mathieu Barbances, Frédéric Bobin, Leonor Bolcatto, Flora Bonnet, Martial Bort, René Byamungu, Lise Cabaret, Cello Woman, Sophie Le Cam, Fanny Charmont, Jeanne Chevalier, Julien Dub, Marion Élan, Bastien Ferrez, Julie Fioretti, Garance, Govrache, Margaux Guilleton, Viviane Hélary, Côme Huveline, Macha Lemaître, Romain Lemire, Jonathan Mathis, Mélissende, Pauline Moréteau, Patrice Mercier, Sainte Nicole, Nour, Jean-Jacques Nyssen, Louise O’sman, Jeff Pautrat, Brice Perda, Marjolaine Piémont, Pileos, Sylvain Rabourdin, Lucas Rocher, Jeanne Rochette, Louise Thiolon, Gildas Thomas, Valentin Vander, Alissa Wenz
Solistes "Mourir sur scène" - Guillaume et Johan Ledoux (Blankass), Christophe Mali, Kova Réa, Gauvain Sers
Solistes "The Show Must Go On" - Oriane Hulin, Carole Masseport
Danse - Avec la participation généreuse de la Cie Remue ménage
Veronica Endo, chorégraphie et mise en rue
Lisa Delolme, Edouard Gameiro, Angélique Verger, Maxim Campistron, Marie Bouvier,
Alice Catanzaro, Florie Blight, Nancy Moreau-Maddox, Olivia Vener, Lili Chen, Bruno Brazete
La Cie Remue-Ménage est issue du monde des arts de la rue. La rue est aussi un lieu culturel qui
subit la crise de plein fouet et qui attend sa réouverture avec impatience.
Et dans le rôle du “public”, un groupe hétéroclite et foisonnant composé de comédien-nes, metteur-ses en scène, chanteur-ses, danseur-ses, cinéastes, technicien-nes, circassien-nes, plasticien-nes, administrateur-trices, tourneur-ses, producteur-trices, et spectateur-trices bien sûr !
Nicolas Almosni, Marie-Brigitte Andrei, Ghislaine Arnault, Tiphaine Bellanger, Adeline Belloc, Inès Berlet, Violaine Brébion, Danny Buckton, Marie Busato-Grueau, Antoine Charneau, Anne Cordin, Marjolaine Da Costa, Gérard Damervalle, Sarah Dupont d'isigny, Louis G, Denis Gasser, Béatrice Guillemet-Lanes, Gwenda Guthwasser, Tristan J, Joules le barde jaune, Alain Jouvent, Aïcha Khenissi, Karine Kurek, Valérie Laborde, Orlane Laboria, Marie Lagrée, Moran Laplace, Bernard Lascar, Barbara Laurent, Céline Le Coustumer, Cat Loris, Lily Luca, Simon Machefert, Michaël Marinetti, Thibaut Maubert, Camille Merckx, Valérie Moinet, Aude Ollier, Pti Louis, Marie Reno, Hélène Rossignol, Camille Royer, Raphaëlle Saudinos, Delphine Sénard, Zoé Simpson, Sophie Thiam, Justin de Thuy, Lorraine Tisserant, Rémi Tromparent, Vandozinho, Stéphane Vexler, Marine Voyeux
… et tous les autres !
Un merci tout particulier aux équipes de Novelty et Potar, aux occupant-es du théâtre Odéon, ainsi qu’à Contrepied Productions, Limouzart Productions, Hé Ouais Mec Productions et le Forum Léo Ferré.
Merci à Harold Gaudard et Alexia Legoueix
Merci à Romain Terrier et à l’hôtel Citadines Les Halles Paris pour son aide et son hospitalité.
Démocratie ; Discriminations ; Gouvernement
Présenté ce 9 décembre en Conseil des ministres, le projet de loi confortant les principes républicains apparaît comme un nouvel affront du gouvernement envers la communauté musulmane : le gouvernement s’attaque directement à la liberté de culte et vise spécifiquement les associations cultuelles musulmanes.
« Ce à quoi nous devons nous attaquer, c’est au séparatisme islamiste » : lors de son discours du 2 octobre dernier sur le thème de la lutte contre les séparatismes, le président de la République Emmanuel Macron donne le ton. Les mots sont importants : les termes islam, islamisme et islamisme radical seront prononcés à 52 reprises lors de l’allocution présidentielle. Ultime artifice langagier : en novembre, le séparatisme disparaît du titre du projet de loi, dorénavant censé conforter les principes républicains.
« Indirectement, on sait très bien qu’il s’agit de la communauté musulmane qui est visée par ce projet de loi puisqu’il s’inscrit dans une lutte antiterroriste », explique Nabil Boudi, avocat au barreau de Paris. C’est ce que confirmera le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dans une interview accordée à Radio Classique le 6 octobre dernier, justifiant l’intitulé initial du projet de loi : « L’idée était bien de lutter contre le séparatisme principal qu’est l’islam radical ».
Un projet de loi "fourre-tout"
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Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1336380910795689986
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Le Média @LeMediaTV SÉPARATISME : L'ISLAMOPHOBIE D'ÉTAT CONSACRÉE
Avec le projet de loi "confortant les principes républicains", le gouvernement s’attaque directement à la liberté de culte et vise spécifiquement les associations cultuelles musulmanes.
7:43 PM · 8 déc. 2020·- 36 Retweets 4 Tweets cités 47 J'aime
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Sociologie
Critique radicale de notre société consumériste et productiviste, la décroissance établit des liens entre les disciplines et fait dialoguer nombre d'intellectuels et de courants. Encore une pensée complexe difficile à présenter avec une interview ! « Pour comprendre la décroissance, il faut un doctorat dans toutes les disciplines, explique l'objecteur de croissance Vincent Liegey. C'est une pensée multidimensionnelle, et la défendre dans les médias, c'est casse-gueule ! »
La sortie du culte du progrès pour horizon
... le note le philosophe Olivier Rey, si « la décroissance vise en premier lieu à inverser la dynamique frénétique d'industrialisation de la production, de marchandisation des activités et de technologisation de l'existence qui ravage la Terre et les vies humaines, […] elle ne signifie pas se priver, mais au contraire retrouver ce dont une croissante démente nous prive, à savoir un rapport équilibré au monde ». Un changement radical de paradigme qui suppose aussi une décentralisation du pouvoir politique, plus de démocratie directe, voire une réduction de la taille des entités politiques.
Pas de croissance infinie dans un monde fini
A l'origine du terme, l'Américain Nicholas Georgescu-Roegen qui, en 1979, publie l'ouvrage la Décroissance. Entropie, écologie, économie.
... Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise aux élections européennes, annonçait au site Reporterre le 6 mai 2019 que son mouvement était "progressivement sur la pente de la décroissance". Le chercheur Luc Semal relève qu'elle a été "l'un des incubateurs des discours actuels sur l'effondrement". ... "on s'en sortira tous ensemble ou on ne s'en sortira pas".