A l’issue de cette initiation vous saurez :
Être capable d’auto-construire une éolienne domestique de type PIGGOTT allant de 300 à 2000 Watts
Durée totale 5 jours / 35 heures
DATES Horaires
28 aout au 1er sept - 9h00 à 12h30 et 14h00 à 17h30
Animé par Maxime Fouillat 06 67 45 59 06
Tarifs en co-responsabilité financière
A l’Oasis du Coq à l’Âme, les tarifs des produits vendus et des services proposés ne sont pas affichés. Ils sont remplacés par des valomètres, sorte d’échelle de valeurs, permettant à toute personne de participer en conscience, en co-responsabilité financière, et par solidarité en permettant l’accès à des publics “en difficulté”.
Connu / lettre d'info de août 2023
Ndlr : valoriser par https://framapiaf.org/@JLPM/110836617519671240
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Par l'Oasis du coq à l’âme & l’Asso. TRIPALIUM
#ÉnergieÉolienne #Autoconstruction #Coopération #Solidarité #ÉoliennePiggott #Charente #Manslois #Cellettes #OasisDuCoqÀlâme #Tripalium #CoÉco #PLPDLA
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ACT
De "DTC - Défends ta citoyenneté" à "Emmaüs Roya"
Notre association est située dans la vallée de la Roya, Alpes-Maritimes, à la frontière franco-italienne (Vintimille/Menton). A partir de 2015, la vallée a été confrontée à l’arrivée de nombreuses personnes en migration. Notre association Défends ta Citoyenneté naît en septembre 2017 pour organiser l’accueil d’urgence de ces personnes sur la ferme de Cédric Herrou, paysan à Breil sur Roya (06540). L’aide que nous apportons consiste en un abri pour la nuit, des repas chauds, un accès aux premiers soins, ainsi qu’un accompagnement juridique à la demande d'asile, ou à la prise en charge des mineurs non accompagnés, alors quasi impossible dans cette région frontalière. Cédric est poursuivi en justice pour "aide à l'entrée et au séjour irréguliers d'étrangers" , communément appelé "délit de solidarité" dans les médias. Cette saga juridique de plusieurs années (11 garde à vue, 5 perquisitions, plusieurs procès) finit bien puisqu'il est définitivement relaxé par le Tribunal de Lyon, après avoir saisi le Conseil Constitutionnel pour faire reconnaître la Fraternité comme principe à valeur constitutionnelle.
A partir de 2018, certaines personnes arrêtent leur migration et décident de rester vivre à la ferme. Les personnes trouvent un refuge, elles peuvent enfin se "reposer" et se "retaper" ; mais très vite, elles se trouvent désœuvrées car sans activité., tombent en dépression, les traumas de l'exil ressortent L'association se retrouve face à un questionnement de fond : comment passer de l'accueil d'urgence, à l'accueil pérenne ? L'association cherche alors un moyen légal, un cadre administratif pour permettre à ces personnes de vivre sur la ferme tout en participant à l'activité agricole. Nous trouvons la réponse au sein du mouvement Emmaüs : devenir une communauté Emmaüs ! Emmaüs Roya naît en juillet 2019.
Pour en savoir + sur notre combat entre 2016 et 2019 :
- le film LIBRE de Michel Toesca
- le livre Change Ton Monde de Cédric Herrou, Marion Gachet Dieuzeide et Michel Henry
Les Communautés Emmaüs
Emmaüs France est une fédération d'associations. Elle rassemble de nombreux acteurs, appelés "groupes", allant des chantiers et entreprises d'insertion aux communautés, en passant par les Comités d'Amis, les SOS famille, ou encore des foyers d'urgence ou des bailleurs sociaux.
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sont des OACAS (Organisme d'Accueil Communautaire et d'Activités Solidaires), agrément porté nationalement par la fédération Emmaüs France. Les communautés Emmaüs font de l'accueil inconditionnel, c'est à dire qu'elles accueillent les personnes quelque soit leur origine, religion, conviction, et situation administrative, mais dans la limite des places disponibles. Les personnes accueillies, sans domicile fixe ou en situation de précarité importante, sont appelées "compagnes" et "compagnons". Elles sont logées, nourries, blanchies, accompagnées socialement et elles participent à une activité (qui n'est pas du salariat) : dans notre cas il s'agit d'agriculture, les autres communautés faisant majoritairement du bric-à-brac (collecte d'objets, réparation, recyclage, et revente). Nous produisons des œufs, des légumes et des olives.
Les compagnes et compagnons touchent un pécule à la fin du mois, qui n'est pas un salaire mais une "allocation communautaire" (pour leur appartenance à la communauté) de 370€. Le montant de l'allocation communautaire est définie chaque année par le Conseil National des Compagnes et Compagnons.
Les communautés agréées cotisent à l’URSSAF sur la base de 40% du SMIC, ce qui permet aux compagnes et compagnons de bénéficier de tous les droits qui découlent du régime général de la protection sociale : arrêt de travail et indemnités journalières, accident du travail, retraite, congés, etc.
Les communautés Emmaüs revendiquent vivre de leur activité, c'est à dire sans toucher de subventions publiques. Dans notre cas, le budget de l'association n'est pas encore autofinancé par les activités agricoles. Notre objectif est d'atteindre l'autofinancement en 2024, après avoir lancé de nouvelles activités génératrices de revenus (voir ci-dessous "Les Tuileries"). Association de loi 1901, notre association est gérée par un Conseil d'Administration (huit personnes dont deux compagnons) et animée par une équipe salariée de trois personnes : Marion Gachet-Dieuzeide et Cédric Herrou, co responsables, et Margaux Maurisset, encadrante technique maraîchage. Concernant notre particularité agricole, notre association de loi 1901 est déclarée à la Chambre d'Agriculture comme association à activité majoritaire agricole, et nos salariés cotisent à la MSA.
Connu / livre de Cédric Herrou "Une terre commune" https://www.seuil.com/ouvrage/une-terre-commune-cedric-herrou/9782021520675
Photo Le cabas solidaire, épicerie sociale de Niort - @LeCabaSolidaire
Voici une épicerie quelque peu particulière : tout le monde ne paie pas le même prix. Non, ça ne se fait pas à la tête du client... mais en fonction de ses revenus.
L’Association Soli’Niort a créé en septembre 2020 une épicerie solidaire baptisée « Le Cabas Solidaire ». A Niort (Deux-Sèvres), ce magasin propose des prix réduits à des clients dits « bénéficiaires », tandis que des clients « solidaires » paient au juste prix. Sans stigmatisation, cette épicerie – qui mise notamment sur une petite trentaine de producteurs locaux – s'appuie sur deux valeurs qui lui sont chères : dignité et qualité alimentaire. Le Cabas Solidaire a besoin de plus de clients et clientes solidaires.
Stéphanie Auger, directrice du « Cabas Solidaire »
La gâtinelle : monnaie locale de la Gâtine Poitevine
Il existe aujourd'hui en France un peu plus de 80 monnaies locales. La première est apparue en 2010, et près de la moitié sont nées ces cinq dernières années, ce qui prouve l'essor de cette idée. C’est notamment le cas de la Gâtinelle qui circule aujourd’hui dans les Deux-Sèvres. Elle a été lancée en 2017 par l'association Gâtin’émois et est aujourd’hui acceptée par une centaine de commerçants autour de la ville de Parthenay.
Jean-Michel Fourniau, président de l’Association Gâtin’émois
L'équipe Dorothée Barba Production
#24mars 46 k abonnés - 4,6k+ - 76 007 vues - 794 commentaires
Le gouvernement cherche à briser la grève des raffineurs par les réquisitions. Ce vendredi, à la raffinerie de Normandie, un énorme rassemblement de solidarité appelé par la CGT Total Normandie et le Réseau pour la grève générale lui a répondu, réunissant de nombreux secteurs et personnalités.
Notre reporter Arthur Nicola était sur place pour interviewer tous les soutiens et grévistes présents. REPORTAGE
CAISSE DE GREVE DES RAFFINEURS : https://www.cotizup.com/plateformenor...
Connu / TG le 28/03/23 à 08:48
Tr.: ... Frédéric Lordon, philosophe ...
L'allocation supplémentaire d'invalidité (ASI) est un minimum social destiné aux personnes invalides disposant de faibles ressources mais n'ayant pas atteint l'âge pour toucher l'Aspa (minimum vieillesse), c'est-à-dire 62 ans. L'ASI fait alors figure de complément de revenus versé par la sécurité sociale afin de permettre au bénéficiaire d'atteindre un niveau de ressources minimal. L'ASI concerne les personnes dont l'invalidité réduit la capacité de travail ou de gain d'au moins 2/3.
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en vigueur jusqu'au 31 mars 2023 : Plafond de ressources de l'ASI
- Pour une personne seule 846,98 euros par mois
- Pour un couple 1482,21 euros par mois
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Pour un seul bénéficiaire vivant seul, le montant de l'ASI est égal à la différence entre 846,98 euros et le montant de ses revenus
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Ndlr : allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa)
Connu / mel du CLER de ce jour
@melaniestudioinfoisereruralite 78 abonnés
Description
vous retrouverez sur cette chaîne toutes les actions solidaires , quelques astuces pour vous aider dans la vie quotidienne, et tout ce qui touche notre commune
Statistiques
Actif depuis le 10 août 2014
7 037 vues
Connue / TG 15/01/23 à 18:31
Après 2 ans d’absence covidienne, le festival des solidarités – Festisol – revient au cinéma et à la salle des fêtes de Nontron les 2/3/4 décembre, plus enthousiaste que jamais et toujours aussi gratuit et avec un programme festif et réflexif sur les enjeux écologiques et sociétaux du moment.
On vous y attend avec des concerts, du cirque, du cinéma docu, des conférences/des tables rondes animés par les acteurs locaux, des défilés de mode à base de récup + la *zone de gratuité et le répare café, avec de nombreuses associations engagées dans les transitions alimentaires, énergétiques, mobilité, environnementales qui partageront et discuteront avec nous des expériences en cours sur notre territoire et de vos idées/envies/besoins.
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Un esprit comme-un sur un même terrain
Sur le Domaine d’Echoisy à Cellettes, qui permet à l’Association du Coq à l’Âme de faire vivre tous ses projets, sont installés depuis plusieurs années la Ferme d’Yvonne et la Ferme de la Spiruline. Nous avons à cœur que vous découvriez leurs activités, qui sont dans la droite ligne de nos valeurs et de notre état d’esprit.
Nous contacter Oasis du coq à l’Âme - Domaine d’Échoisy - 16230 Cellettes 06 07 05 04 96
- contact (arobase) oasis-ducoqalame (point) com
@Oasisducoqalame
Un projet d'éco-hameau intergénérationnel éco-responsable et solidaire, intégré à l’écosystème et au territoire.
Gironde, Aquitaine
A rejoint Twitter en avril 2019
227 abonnements - 56 abonnés - Suivi par Nicolas Voisin
Solidarités
Les personnes aux minimas sociaux témoignent de dysfonctionnements multiples dans les Caf, qui ont des conséquences dramatiques. Dans le même temps, les allocataires sont de plus en plus contrôlés. Un groupe d’associations veut que ça change.
Société Temps de lecture : 9 minutes #classes populaires #protections sociales #services publics
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Les travailleurs pauvres sont sur-contrôlés
Alerté par ses membres sur les pratiques des Caf, Changer de Cap a lancé depuis le début de l’année un vaste travail d’enquête. Le collectif a fait le constat d’un « accroissement exponentiel des contrôles » sur les allocataires, avec 32 millions de contrôles automatisés en 2020, « rendus possibles par la puissance du numérique ». ...
Social - Alternatives Economiques n°419 - 13 min - 0 Commentaire
Insertion par l’activité économique, accueil des migrants, droits des femmes, inclusion numérique, logement… : les associations innovent pour lutter contre la pauvreté.
En Haute-Garonne, les paniers bio solidaires des Jardins de Cocagne
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Dans la Somme, une permanence emploi pour les migrants primo-arrivants
Cofondée en 1962 par Stéphane Hessel, l’Association pour la formation des travailleurs africains et malgaches (Aftam), devenue en 2012 le groupe Coallia, propose aux migrants des hébergements, un accompagnement socio-éducatif et des contrats d’insertion
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L’accompagnement psychiatrique est très spécifique, puisqu’avant 25 ans les symptômes peuvent beaucoup évoluer. Il est souvent difficile pour ces jeunes d’admettre leurs troubles, vécus comme « une condamnation sociale ». Il faut donc les sortir du déni tout en évitant la stigmatisation.
Souvent, il s’agit de jeunes quittant un foyer ou qui ne sont plus pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance du fait de leur âge. « On fluidifie l’articulation entre l’adolescence et l’âge adulte, qui exige plus d’autonomie », explique Mathilde Ferrier, coordinatrice du dispositif Un chez-soi d’abord jeunes au sein du GCSMS de Lille. Une initiative appelée à essaimer.
1. Conclu entre l’Etat français et tout étranger non européen admis au séjour en France souhaitant s’y installer durablement, il engage notamment le signataire à « suivre des formations pour favoriser son insertion dans la société française ».
créée en 2016 par le CCFD-Terre Solidaire pour apporter des solutions à cette crise qui touche tous les pans de la société.
... favorise et valorise des alternatives citoyennes qui agissent en faveur d’une transition vers des sociétés durables c’est-à-dire plus respectueuses de la nature, des femmes et des hommes et de notre Bien Commun, la Terre.
Pour cela elle soutient financièrement des expérimentations, des projets concrets, des études, des recherches ou des partages d’expériences qui à leur niveau cherchent à inventer de nouvelles façons de produire, de consommer, de travailler et de vivre ensemble. Ces projets peuvent être par exemple le développement de l’agroécologie, la promotion d’activités d’économie circulaire, la promotion des énergies renouvelables et citoyennes, des actions de mobilisations ou de plaidoyer en faveur de la transition écologique et solidaire, etc. Les projets soutenus en France et à l’international ont pour caractéristique commune leur capacité à être inspirants et transposables dans d’autres régions du monde.
Reconnue d’utilité publique, la Fondation Terre Solidaire est également abritante. Son ambition est de rassembler des donateurs et des mécènes soucieux de trouver des solutions concrètes en faveur de la transition écologique, économique et sociale.
Notre vision du changement
Une crise systémique qui révèle les limites de notre modèle de développement
Hausse des températures et du niveau des océans, érosion des sols, disparition de la moitié des espèces sauvages en 40 ans : partout, la pression que nous exerçons sur la nature est visible. L’Homme pâtit également de ce développement incontrôlé et les inégalités se creusent : aujourd’hui, 1 % de la population mondiale possède plus que les 99 % restants. Parallèlement, nous traversons une véritable crise de société comme en témoignent l’accroissement des inégalités ou la crise des institutions.
Agir pour construire un avenir durable pour toutes les générations
Nous sommes convaincus que nous pouvons, tous ensemble, inverser cette spirale. Les actions humaines peuvent s’additionner les unes aux autres, s’entraîner pour faire émerger un nouveau modèle de développement, respectueux des femmes, des hommes et de la planète. Pour mener à bien cette ambition, nous croyons au pouvoir de l’initiative citoyenne (collectifs, associations, acteurs économiques, etc.) et à la diversité des solutions qui doivent être imaginées et expérimentées au plus près des réalités locales.
Partout dans le monde, des milliers d’hommes et de femmes inventent déjà de nouvelles façons de produire, de consommer et de vivre ensemble : promotion d’une production alimentaire durable, locale et accessible, développement des circuits courts, défense des « communs » et d’une gestion équitable et pérenne des ressources naturelles, coopératives citoyennes pour investir dans les énergies renouvelables, etc.
Nos objectifs
... s’engage dans trois domaines à forte valeur ajoutée sociétale :
Penser des alternatives à notre modèle de développement
Accélérer l’innovation sociale Construire une communauté d’engagement
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quatre grands enjeux :
– Favoriser des systèmes alimentaires durables
– Soutenir une économie sociale, solidaire et écologiquement responsable
– Développer l’énergie renouvelable par et pour les citoyens
– Promouvoir l’engagement citoyen en faveur de la transition (rapprochement des acteurs de la transition pour favoriser l’émergence de nouveaux modèles et idées, et inviter le plus grand nombre à agir)
Mentions légales
Directeur de publication : Lydie Bonnet-Semelin, présidente de la Fondation Terre Solidaire
Tél : 01 44 82 80 80 - 8, rue Jean Lantier 75001 Paris
Coordonnées de l’hébergeur : OVH
Logiciels : solution open source WordPress.
Conception graphique et développement Nums Site Internet : www.nums.fr
En 2009, Corinne Morel Darleux a rejoint le Parti de gauche, cofondé par Jean-Luc Mélenchon sur la base d’un rassemblement « des socialistes, des communistes, des écologistes, des trotskystes et même des libertaires1 » ; en sa qualité de secrétaire nationale, elle a bientôt supervisé le courant écosocialiste en son sein. Dix ans plus tard, l’élue au conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes n’officie plus à la direction du PG et a quitté la France insoumise. Le péril écologique exige à ses yeux de s’ouvrir à tout ce que la société produit de luttes au quotidien. Son premier livre, Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, n’est pas un bilan à mi-parcours : une virée politique et littéraire, plutôt, une réflexion à la fois individuelle et collective sur le techno-capitalisme et l’« effondrement » — celui de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles —, dont elle envisage la venue sans baisser la garde. Nous avions publié l’an passé son carnet de bord au Rojava ; nous discutons aujourd’hui de la résistance à l’air du temps.
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de nombreuses fautes ont été commises. L’écosocialisme comme cap politique a été délaissé, la démocratie sociale dans l’entreprise n’est plus portée, la lutte des classes comme marqueur de gauche a été écartée alors que la nécessité d’une écologie anticapitaliste et idéologiquement sans ambiguïtés n’a jamais été aussi essentielle face à l’essor de la collapsologie et aux menaces d’effondrement. Même sur l’environnement, il y a eu régression. On avait construit une approche beaucoup plus systémique…
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Il y a aujourd’hui un rétrécissement de la pensée dans le champ traditionnel de la politique, et le centre de gravité de l’action politique est en train de s’éloigner des partis et des syndicats, des formes traditionnelles de mobilisation. Tout est à revisiter de fond en comble. J’espère que tout le monde y est prêt, maintenant.
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vous n’exaltez plus la conquête du pouvoir central mais vous ne vous en remettez pas uniquement aux marges. On peut avancer sur deux tableaux, ménager la chèvre électorale et le chou de la sécession ?
On est bien obligés. Même si c’est aujourd’hui dans les interstices que je sens la plus grande vitalité, pour l’instant l’État existe, et c’est encore lui qui assure, de moins en moins correctement certes, les réseaux de soins et de distribution dont on a besoin. Je crois toujours que les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, que l’impôt devrait être redistributif et que l’État est censé être le garant de la solidarité nationale. Ce n’est pas parce que les gouvernements sont de plus en plus contaminés et faillissent à ces tâches qu’il faut rejeter ces missions-là, et encore moins les leur abandonner. Il n’y a qu’à voir le désastre qui se produit quand les services de santé de proximité, des maternités ou des gares ferment. Très peu de personnes sont autonomes aujourd’hui en termes de subsistance, et dans certains domaines aucune communauté isolée ne le sera jamais. On a donc besoin de mécanismes de solidarité et d’organisation à des échelles plus larges. Et on a aussi besoin d’une stratégie de conquête du pouvoir, pour s’assurer que la loi qui régit la vie en société ne contrevient pas aux besoins les plus fondamentaux, qu’elle ne tue pas les alternatives… une loi émancipatrice qui protège le faible du fort. Tout le contraire de ce qu’on voit aujourd’hui avec la présidence Macron, en somme, que ce soit sur le plan social, démocratique, économique ou environnemental. Et comme on n’arrivera ni à infléchir ni à convaincre les pouvoirs en place, le choix est simple : il faut prendre leur place.
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je doute de plus en plus que le bulldozer d’en face nous laisse un jour la chance de gagner par la voie institutionnelle. Jouer le jeu, c’est se faire piéger : les dés sont fournis par les vainqueurs. Mais même si mes affinités me portent plus du côté révolutionnaire que de celui de la co-construction de la norme, il ne s’agit pas de se faire plaisir avec des postures romantiques : tous ces scénarios doivent être envisagés, dans un souci d’efficacité.
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l’abandon du terme de gauche continue à me sembler une erreur et le « populisme » un signifiant vide qui peut être repris par n’importe qui, à commencer par le RN. Se réclamer du peuple ne fait pas un projet politique. Et je ne crois pas qu’il existe aujourd’hui un peuple constitué dans le pays. Développer une conscience de classe pour que ce peuple se forme et puisse se soulever, ça a toujours été une des missions de la gauche. Passer de la gauche au populisme, c’est sauter cette marche par facilité. C’est un choix dangereux.
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la présence de notre groupe d’élu·es en Auvergne-Rhône-Alpes est essentielle, pas juste symbolique. D’abord, parce qu’on arrache quand mêmes de petites victoires jubilatoires qui font du bien à un tas de gens, on le voit aux retours qu’on reçoit, mais surtout parce qu’on peut relayer, informer de ce qui se passe, fédérer des luttes et les mettre en réseau, se faire l’écho d’autres manières d’envisager la politique et d’exercer un mandat
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Dans certains milieux, on a tendance à confondre radicalité et radicalisme. J’ai été très marquée récemment par un texte issu du livre Joyful militancy et publié sous forme de brochure https://expansive.info/Defaire-le-radicalisme-rigide-1364 par le site de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Il part de la célèbre anecdote d’Emma Goldman https://www.revue-ballast.fr/labecedaire-demma-goldman/ envoyant balader un militant qui lui reprochait de danser, attitude jugée trop frivole pour une agitatrice révolutionnaire ... C’est ce que les auteurs de Deep Green Resistance appellent aussi l’« hostilité horizontale » : cette capacité à se taper dessus en famille pendant que le camp d’en face détruit tout ce qu’on n’a pas déjà cassé nous-mêmes ... si on les regarde bien en face, ces divergences ne suivent plus les lignes de clivage partidaire. Il y en a au sein de chaque mouvement. La laïcité à la FI, le rapport au libéralisme ou à la politique des petits pas à EELV, l’écologie et le productivisme au PCF, le rôle de l’État ailleurs… Il ne faut pas les minimiser ... Quand, en revanche, on s’organise sur le terrain pour mener des luttes de résistance, contre la privatisation des barrages, la fermeture d’une maternité, un bétonnage de terres agricoles, pour le référendum ADP, en soutien aux gilets jaunes ou à des syndicalistes condamnés, c’est plus facile. Sur les actions Alternatiba ou Extinction Rebellion, il y a des drapeaux noirs, des insoumis, des écolos, des déçus et des perdus. Récemment, j’ai aidé à la constitution d’un appel de soutien aux décrocheurs de portraits présidentiels : ont signé des gens aussi différents que Frédéric Lordon, Pablo Servigne, Alain Damasio, Jean-Luc Mélenchon, Cyril Dion ou Juan Branco. C’est encore dans la solidarité qu’on est les meilleurs.
Pour avancer vers ce « but commun », vous proposez trois axes : refuser de parvenir, cesser de nuire, dire la dignité du présent ... une émancipation de la tutelle et de l’autorité, qu’elle soit exercée par l’État ou par une communauté d’intérêts. Un petit coup d’Opinel dans la toile des conventions. Il a donc une portée subversive. Refuser de parvenir dans ce système, c’est réinvestir sa souveraineté d’individu, passer de la soumission à l’action. C’est une première brique de l’émancipation collective. Cesser de nuire a un intérêt collectif clair : celui de la lutte contre l’hubris2 qui est en train de détruire les conditions d’habitabilité de la planète. Notre avenir commun passe fatalement par une réduction des consommations globales. Plus on tarde, plus cette réduction s’apparentera davantage à une pénurie subie, plus elle sera violente et inégale. C’est déjà le cas. Et entre l’augmentation de notre empreinte écologique et la réduction de la biocapacité de la planète, ça ne peut qu’empirer. Il y a donc un impératif à la fois éthique et politique à effectuer une meilleure répartition des ressources qu’il nous reste, celles qu’on n’a pas encore saccagées. Refuser de parvenir, cesser de nuire, peuvent servir de principes dans ce grand partage à établir. C’est le sens le plus profondément politique de l’émancipation humaine : celui de transformer ses difficultés individuelles en une force collective. Emma Goldman l’a magnifiquement formulé : les moyens employés pour mener la révolution doivent être à l’image du projet poursuivi. Je ne vois pas comment on pourrait dissocier l’éthique individuelle de l’exercice politique, la fin des moyens. Ou plutôt je le vois très bien, hélas, et ça produit des monstres.
...
se replonger dans l’« individualisme social » de l’anarchiste Charles-Auguste Bontemps, qui prônait « un collectivisme des choses et un individualisme des personnes ». Il est en tout cas certain que cette réconciliation des deux dimensions individuelle et collective a cruellement manqué aux grandes « familles » politiques, coincées entre le choix binaire de l’émancipation par le groupe ou de l’individualisme libéral. Nous avons aujourd’hui besoin d’une nouvelle matrice politique sur laquelle puisse se développer une éthique de l’émancipation qui soit à la fois d’intérêt individuel, collectif et, in fine, terrestre. La dignité du présent, enfin, est un moteur essentiel de l’action quand tout semble vain, une raison de poursuivre les luttes même quand l’effondrement semble inéluctable, une tentative de réhabiliter l’élégance du geste.
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Il n’est jamais trop tard. Même s’il est aujourd’hui certain que le monde tel que nous le connaissons touche à sa fin, on sait aussi que chaque dixième de degré supplémentaire aura des impacts pires que le précédent, et que les plus précaires seront les premiers à en souffrir. Il suffit de regarder ce qui se passe déjà en Inde ou au Mozambique
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les multinationales se paient https://blogs.mediapart.fr/c-morel-darleux/blog/080519/business-du-chaos-pinkerton-se-leche-les-crocs les services de compagnies de sécurité et affrètent des avions blindés de munitions, de nourriture et de gardes armés. Les milliardaires de la Silicon Valley se préparent des bunkers sécurisés, les puissances internationales achètent des terres arables à l’étranger et préparent la guerre de l’eau après avoir envahi des pays pour s’accaparer leurs puits pétroliers… la lutte des classes n’a jamais été aussi aiguisée
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Que l’effondrement arrive ou non, qu’il soit brutal et systémique ou sectoriel et progressif, tout ce qu’on aura mis en œuvre pour ralentir la destruction du vivant et trouver d’autres manières de faire société ne sera pas vain. ... ce qu’on peut encore faire pour relocaliser la production, développer l’autonomie et la sobriété, refonder la manière dont sont prises les décisions, retrouver notre place dans les écosystèmes, tout ça reste valable, effondrement ou non. C’est juste de plus en plus ardent. Le risque d’effondrement en fait une obligation.
...
On ne peut tout de même pas accuser Pablo Servigne d’être à l’origine du dévissage culturel, de la disparition de l’esprit critique et de l’avènement de cette société contre-révolutionnaire, qui n’a pas attendu l’essor de la collapsologie pour se développer ! Ce que je vois, moi, c’est que cela a été un incroyable accélérateur de conscience parmi des gens, et notamment beaucoup de jeunes, que nous n’avons jamais réussi à toucher avant. Il faut le reconnaître honnêtement. Après, oui, je rejoins Daniel Tanuro sur certains risques — le meilleur texte critique que j’ai lu sur ce sujet, moins surplombant et plus affûté, est sorti dans Barricade http://www.barricade.be/sites/default/files/publications/pdf/2019_etude_l-effondrement-parlons-en_1.pdf. Tout l’enjeu est d’« organiser le pessimisme », selon les mots de Walter Benjamin, de transformer l’émotion en lutte politique ... parler d’écosocialisme, à faire le lien entre la destruction du vivant et le capitalisme, à organiser des actions collectives, à soutenir résistances et alternatives
...
sans être antispéciste, vous avez fait « un grand pas de côté » sur la question ... des réflexions que j’approfondis notamment au contact de l’équipe de la revue Terrestres, très empreinte des travaux de Descola, ou par mes activités à la Région sur la forêt, la chasse, le loup, le pastoralisme, les réserves biologiques intégrales et les espaces en libre évolution de l’ASPAS [Association pour la protection des animaux sauvages]. Mais je me méfie aussi des phénomènes de contre-balanciers qui sacralisent la Nature et voudraient la couper des humains, ou tout placer sur un pied d’égalité en gommant la notion d’altérité et d’interdépendance ... mon slogan préféré de ces dernières années reste celui repris sur la ZAD : « Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. »
Renvois
1 . Lire le discours de lancement du PG.
2 . Démesure.
3 . Civilisation fondée sur une économie et une industrie qui fonctionnent grâce aux énergies fossiles (charbon, gaz naturel, pétrole, etc.).
4 . Immunisation, insensibilisation à quelque chose par la force de l’habitude.
REBONDS Lire notre
- entretien avec Daniel Tanuro : « Collapsologie : toutes les dérives idéologiques sont possibles », juin 2019
- article « Dire le monde à défendre », Roméo Bondon, juin 2019
- entretien avec Pierre Charbonnier : « L’écologie, c’est réinventer l’idée de progrès social », septembre 2018
- abécédaire « L’abécédaire de Murray Bookchin », septembre 2018
- entretien avec Danièle Obono : « Il faut toujours être dans le mouvement de masse », juillet 2017
- entretien avec Jean-Baptiste Comby : « La lutte écologique est avant tout une lutte sociale », avril 2017
Ndlr : jugement sévère, excessif sur LFI, pourquoi ? sa déception ? Approfondir ACT
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Les électeurs sont appelés à voter pour leur président.e de région les 20 et 27 juin prochains.
Durant 90 minutes, cinq candidats aux élections régionales ont débattu en direct sur différentes thématiques, les autres candidats ont été interviewés et présents dans l'émission. Etaient en plateau :
- François De Rugy (LREM), Liste de la majorité présidentielle
- Guillaume Garot (PS), "Le Printemps des Pays de la Loire"
- Hervé Juvin (RN), Rassemblement National
- Christelle Morançais (LR), actuelle Présidente de la région, candidate à sa réélection, Liste de la majorité régionale, union de la droite, du centre et de la société civile
- Matthieu Orphelin, (écologiste) "L’Ecologie ensemble, solidaire & citoyenne"
Un débat animé par Christine Vilvoisin, rédactrice en chef adjointe de France 3 Pays de la Loire et Virginie Charbonneau, journaliste et présentatrice du 19/20 avec la participation de Julie Le Duff rédactrice en chef de France Bleu Maine.
Retrouvez les temps forts de ce débat ici : https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/direct-regionales-2021-suivez-notre-debat-mercredi-9-juin-a-partir-de-21h-2124823.html
Je veux une région Pays de la Loire écologique, citoyenne et solidaire - Nos candidates et candidats
Liste citoyenne soutenue par : EELV 'europe écologie les verts', GÉNÉRATION·S, génération ÉCOLOGIE, Allons enfants, ensemble territoires, TRAJECTOIRES NANTAISES, LFI 'La France Insoumise', ND 'Les Nouveaux Démocrates', Nouvel ÉLAN, CES 'Citoyen Écologiste Solidaire'
Tête de liste régionale Matthieu Orphelin
Né à Saint Nazaire en 1972, engagé depuis 25 ans en faveur de l’écologie et la solidarité. Ingénieur de l’École Centrale de Nantes et docteur en énergétique des Mines de Paris, a travaillé plusieurs années au siège de l’ADEME à Angers, où il a occupé plusieurs fonctions : chef du service économie, directeur de la recherche puis directeur économie circulaire. Entre 2010 à 2015, vice-président à l’éducation et l’apprentissage au Conseil régional des Pays-de-la-Loire. De 2012 à 2015, porte-parole de Nicolas Hulot à la FNH. Élu député en 2017 dans la circonscription d’Angers-nord, en Maine-et-Loire, il se bat depuis 4 ans à l’Assemblée nationale pour faire avancer les grands chantiers écologiques et sociaux face à un gouvernement et une majorité parlementaire en déficit clair d’ambition. Sur la PMA pour toutes, l’IVG, le congé de parenté, l’accueil et l’intégration des migrants, l’insertion ou encore la justice fiscale, agit également sur le front de la justice sociale. Membre de la Commission des lois et a co-présidé le groupe parlementaire Ecologie Démocratie Solidarité de mai à octobre 2020.
Nos têtes de liste départementales
44 - Loire Atlantique Franck Nicolon Co-Président du groupe écologiste et citoyen au Conseil régional – Travailleur social œuvrant dans la protection de l’enfance depuis 37 ans, Franck Nicolon est animé par la nécessité de restaurer le lien social. Adjoint au maire de Clisson pendant six ans, est, depuis 2015, co-Président du groupe écologiste et citoyen au Conseil régional. œuvre depuis plus de trente ans sur le terrain pour que l’écologie et la solidarité deviennent la colonne vertébrale de notre société. Membre d’EELV.
72 - Sarthe Mélanie Cosnier Maire de Souvigné-sur-Sarthe depuis 2020 – Membre de la Convention citoyenne pour le climat Auxiliaire de vie à domicile, a co-présidé l’association des 150 jusqu’à l’arrivée du projet de loi Climat-Résilience au Parlement. Convaincue de la nécessité d’agir, pour mener la bataille climatique au niveau local, cette expérience l’a décidée à s’engager en politique.
49 - Maine-et-Loire Arash Saeidi Conseiller municipal d’Angers – Restaurateur
Après avoir effectué toute sa scolarité à Belle-Beille (Angers), fait ses études à Lille et obtient un Master en droit public. Il conjugue depuis 15 ans une activité de chef d’entreprise dans la restauration et son engagement, guidé par la lutte contre toutes les inégalités. Ce parcours l’a amené à travailler à l’Assemblée Nationale puis à devenir conseiller parlementaire de Benoît Hamon aux côtés duquel il a participé à la création du mouvement Génération.s.
53 - Mayenne Solène Mesnager Professeure en lycée professionnel – Conseillère municipale de Javron-les-Chapelles Mayennaise d’origine, est diplômée de l’école de Commerce d’Angers. Aujourd’hui professeure en lycée professionnel, élue à Javron-les-Chapelles et membre d’EELV. Siège également au bureau du Parc Naturel Régional Normandie-Maine. Après quelques années parisiennes où elle a travaillé en communication et marketing, a décidé de revenir aux sources afin de retrouver une vie plus proche de ses valeurs de solidarité et d’écologie.
85 - Vendée Lucie Etonno Co-présidente du groupe Écologiste et citoyen au Conseil régional – Serveuse Economiste de formation, candidate d’ouverture aux régionales de 2015, est aujourd’hui co-Présidente du groupe écologiste et citoyen au Conseil régional. Siège à la Commission Mobilités ainsi qu’à la Commission des marchés publics. Conjugue son emploi de serveuse, son mandat et ses engagements associatifs pour la transition écologique et sociale de l’économie et l’agriculture. A été désignée comme cheffe de file par EELV pour ces régionales.
Tous nos candidates & candidats
44 - Loire Atlantique
- Franck Nicolon
- Gaëlle Rougeron 53 ans – Intervenante RSE – Engagée pour le climat et dans la vie associative – Organisatrice de la Marche Rose
- William Aucant 34 ans – Architecte DE Urbaniste – Doctorant – Membre de la Convention Citoyenne pour le Climat – Organisateur de Clim’apero
- Pascale Hameau 54 ans – Coordinatrice EELV – Ex-adjointe mairie de St-Nazaire et vice-présidente de l’agglomération – Tête de liste municipales 2020 – Professeure
- Denis Talledec 51 ans – Directeur d’une fédération nationale de lieux culturels – Porte-parole de Trajectoire Nantaise – Elu à la ville de Nantes et à Nantes Métropole en charge de la tranquillité publique et prévention de la délinquance
- Sabine Lalande 52 ans – Conseillère emploi – Militante France Insoumise – Syndiquée CGT – En lutte contre la pauvreté et la précarité
- Andy Kerbrat 30 ans – Chargé d’assistance – Militant syndical et Insoumis – Activiste pour une écologie populaire
- Maud Raffray 45 ans – Entrepreneuse activatrice d’égalité entre les femmes et les hommes – Experte du secteur culturel
- Abdellatif Lagnaoui 62 ans – Architecte – Urbaniste de formation – Ingénieur territorial – Militant associatif de très longue date au service de l’habitat, de l’interculturel et du social
- Judith Leray 55 ans – Restauratrice – Coordinatrice EELV44 – Engagée à ré-enchanter la Politique
- Gwénaël Crahes 43 ans – Maire rural – Fervent défenseur de la biodiversité – Investi dans le milieu associatif depuis plus de 25 ans
- Badra Dhaouadi 51 ans – Femme de terrain et d’action, investie pour la jeunesse, les quartiers, le handicap et l’égalité femme/homme
- Théo Macquart-Perraud 25 ans – Pilote professionnel – Soucieux de mener les générations futures vers un avenir plus (ou)vert
- Corine Guignard 54 ans – Conseillère en évolution professionnelle – Engagée depuis 10 ans pour l’écologie politique, féministe – Elue à Pornic
- Maxime Hupel 37 ans – Agriculteur bio – Citoyen et chanteur engagé
- Christine Daudet 61 ans – Responsable pédagogique – Elue à Saint Philbert – Militante dans des associations œuvrant pour le partage et la solidarité
- André-Jean Vieau 41 ans – Ingénieur de Recherche au CNRS – Adjoint à la mairie d’Ancenis-St-Géréon – Président du SIVU de l’Enfance – Cycliste, locavore et zéro déchet
- Sandrine Buchou 45 ans – Cheffe de projets Informatique – Ex-conseillère municipale à la Petite Enfance et à la formation artistique
- Rémi Beslé 49 ans – Paysan éleveur bio – 1er adjoint à Plessé – Vice-président de Redon Agglomération
- Sandrine Bataille 51 ans – Commerciale dans le numérique – Militante droits de l’homme, de l’animal, LGBT+, écologie populaire, RSE Territoires
- Leny Bernard 34 ans – Entrepreneur idéaliste – Ingénieur en informatique – Militant pour des entreprises et un numérique responsables
- Dominique Norval 65 ans – Enseignante – Retraitée – Membre du Conseil National de Génération Ecologie – Soutient la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, et l’Ecologie rassemblant les aspects environnementaux, économiques, sociaux, culturels et de la vie quotidienne
- Patrick Meslé 70 ans – Militant associatif auprès d’AMAP pour développer une nourriture saine et donner aux producteurs la possibilité de mieux vivre de leur métier
- Aurélie Frémont 34 ans – Ingénieure – Ancienne rugbywoman et aujourd’hui dans la mêlée pour l’écologie !
- Yannick Thoby 68 ans – Retraité de l’artisanat – 1er adjoint et Vice-Président à l’interco sortant – En vacances d’engagements associatif et politique
- Chantal Pavageau 56 ans – Vétérinaire en reconversion en maraîchage bio, écoculture et agroforesterie – Militante ESS et culture locale
- Bernard Vaillant 64 ans – Militant France Insoumise – Elu municipal – Président d’association pour l’énergie citoyenne – Bénévole d’un cinéma associatif
- Françoise Foubert 64 ans – Militante écologiste investie dans un collectif citoyen, féministe et antinucléaire – Engagée dans l’accompagnement de réfugiés
- Gabriel Gaudeau 20 ans – Étudiant – Coordinateur des Jeunes écologistes nantais
- Claire Desforges 43 ans – Ingénieure en énergies renouvelables – Co-fondatrice d’En Vert Et Avec Tous, association locale pour la transition écologique
- Christian Tholin 64 ans – Retraité Orange – Altermondialiste – Militant associatif – Syndicaliste SUD Solidaire
- Elisabeth Guist’hau 66 ans – Militante associative engagée dans l’action citoyenne pour l’installation agricole bio, la protection de la terre et de la biodiversité
- François Le Vaslot 53 ans – Consultant formation – Engagé pour l’Economie Sociale et Solidaire et l’économie alternative (coopérative d’activité et d’emploi)
- Julie Laernoes 38 ans – Vice-présidente de Nantes Métropole en charge de l’énergie, du climat, de la transition alimentaire, de l’agriculture, de la résilience et des mutations économiques – 2ème adjointe à la ville de Nantes en charge de la Résilience et de la Prospective – Présidente du groupe des écologistes et citoyens à Nantes
- Julien Durand 74 ans – Paysan retraité – Militant syndical Confédération payanne – Engagé localement depuis 1970 contre le projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes – Porte-parole de l’association ACIPA (2010-2018)
72 - Sarthe
- Mélanie Cosnier
- Matthias Tavel 33 ans – Attaché d’administration – Militant pour la 6e République et la France insoumise – Ex directeur-adjoint de cabinet de Jean-Luc Mélenchon
- Maude Locko 38 ans – Attachée territoriale en reconversion – Eco-féministe – Militante pour une écologie populaire
- Pierre Carret 44 ans – Paysan bio – Directeur de Programme biodiversité pour une fondation internationale et multi-récidiviste d’associations naturalistes
- Isabelle Garsmeur-Houdayer 53 ans – Militante d’associations éducatives et culturelles – Impliquée au sein d’un mouvement laïque d’éducation populaire régional œuvrant pour l’accès de tous à l’éducation et à la citoyenneté
- Victor Marion 23 ans – Futur doctorant en sociologie du sport – Militant associatif engagé en faveur du bien être et de l’émancipation des jeunes
- Nathalie Buchot 53 ans – Maire adjointe nature en ville, végétalisation et conseillère communautaire (agriculture et eau), Le Mans – Géographe (habitat social) – Animatrice philosophie avec les enfants et les jeunes à l’école et dans la cité – Membre scientifique Résilles
- Lucas Chesnot 22 ans – Etudiant juriste – Responsable associatif – Militant pour les droits humains
- Virginie Sieg 51 ans – Professeure d’histoire-géographie – Conseillère municipale
- Gérald Vieilhomme 48 ans – Fonctionnaire – Directeur d’hôpital – Membre d’EELV – Pour une ambition écologique au coeur des politiques publiques
- Salima Guédouar 50 ans – Agente technique dans une collectivité – Élue municipale de l’opposition – Militante syndicale et associative pour une meilleure justice sociale
- Florent Calvayrac-Castaing 49 ans – Physicien – Syndicaliste – Cofondateur de la licence Moteurs et Environnement – Inquiet de l’avenir des ses enfants
- Nathalie Testud 50 ans – Auxiliaire Spécialisée Vétérinaire – Convaincue de la nécessité de conjuguer la justice sociale et l’écologie pour une humanité sereine, équitable et respectueuse de chacun et chacune
- Nordine Vallas 47 ans – Technicien informatique – Promoteur des logiciels libres, monnaie libre, écologie numérique
- Isabelle Sévère 54 ans – Enseignante – Adjointe écologiste en charge de l’Enfance et de la coordination des actions éducatives
- Vincent Vaubaillon 40 ans – Controleur SNCF – Militant et secrétaire technique CGT Cheminot Sarthe
- Sophie Bringuy 41 ans – Conseillère régionale – Consultante en dialogue territorial et intelligence collective
49 - Maine-et-Loire
- Arash Saeidi
- Elsa Richard 34 ans – Chercheure (PhD) – Consultante sur la transition écologique de l’aménagement et l’urbanisme
- Matthieu Orphelin
- Marie Mezière-Fortin 41 ans – Hydrobiologiste – Engagée dans la protection des milieux aquatiques – Passionnée par la vulgarisation scientifique
- Franck Loiseau 54 ans – Professeur d’anglais en collège et traducteur – Militant associatif pour préserver l’environnement – Ancien conseiller municipal de Cholet
- Claire Schweitzer 42 ans – Cadre au Ministère du travail – Militante à la France insoumise et pour la condition animale – Elue municipale à Angers
- Noam Léandri 40 ans – Economiste spécialiste des inégalités – Secrétaire général d’un établissement public
- Bérengère Marné 34 ans – Plaquiste – Ecoféministe – Conseillère municipale – Militante pour le maintien d’une Agriculture Paysanne
- Ibrahim Chenouf 26 ans – Ingénieur – Responsable Allons Enfants Pays de la Loire – Militant pour une jeunesse non précaire, émancipée et engagée
- Sophie Briand-Boucher 48 ans – Professeure d’histoire-géographie – Secrétaire de Nouvel Elan – Ancienne adjointe de la mairie d’Angers – Militante écologiste depuis toujours
- Guillaume Fleury 40 ans – Directeur d’une Ecocyclerie – Responsable associatif dans l’Économie Sociale et Solidaire et l’Économie Circulaire – Militant de l’Éducation Populaire
- Tassadit Amghar 51 ans – Universitaire, je milite à la France Insoumise pour la justice sociale, l’écologie et l’égalité des droits Femmes-Hommes
- Jean-Jacques Guyon 60 ans – Créateur d’une guinguette culturelle, aujourd’hui directeur d’une MJC
- Estelle Lemoine-Maulny 39 ans – Prof – Elue locale à Avrillé – Militante associative, engagée pour un avenir meilleur et pour une Loire Vivante !
- Ulysse Molimard 31 ans – Juriste en droit du travail – Militant syndicaliste – Engagé dans le respect des droits sociaux
- Marine David 24 ans – Clerc de notaire – Responsable locale de Génération.s – Militante pour la justice sociale
- Clotaire Cosnard 28 ans – Commerçant indépendant – Conseiller délégué cadre de vie et espace et adhérent des Amis de la Terre – Président d’une AMAP
- Daphné Raveneau 54 ans – Cadre dans une association d’Insertion – Engagée pour l’égalité des chances et la jeunesse
- Didier Leroy 68 ans – Membre du Conseil de développement d’Angers Loire Métropole – Travaille dans la commission mobilités
- Maud Cesbron 35 ans – Animatrice de réseau associatif – Militante rurale de l’éducation populaire et pour une alimentation durable
- Henri-Claude Houssais 64 ans – Retraité – Avant pluriactivité : comptable PME et producteur bio 1984 – Militant écologistes depuis le siècle dernier – D’abord l’action sur le terrain
- Laurence Adrien-Bigeon 52 ans – Engagée sur les transitions écologiques, sociales et démocratiques – Elue de Sèvremoine et de Mauges Communauté
Les personnalités à responsabilité régionale
85 - Vendée
- Lucie Etonno
- Antony Leroy 40 ans -Ingénieur Transition énergétique – Citoyen engagé localement – Je veux agir collectivement pour faire face à l’urgence climatique et sociale
- Marina Ferreruela 51 ans – Formatrice – Engagée dans l’éducation populaire et l’accompagnement des mineurs isolés
- Robin Gachignard-Vequaud 19 ans – Vendéen de naissance – Etudiant ligérien – Investi dans le milieu associatif – Co-président d’un journal-étudiant
- Claudie Boileau 66 ans – Retraitée – Salariée d’un centre de gestion agricole – Conseillère régionale EELV 2012-2015 – Co-fondatrice d’une société coopérative innovante.
- Sébastien Gauthier 52 ans – Commerçant – Militant pour l’équité sociale entre les citoyens – Sympathisant de la Convention Citoyenne pour le climat
- Corinne Devaud 57 ans – Ex cadre du médico social – Anime maintenant des ateliers de sensibilisation à la préservation des ressources en Sud Vendée – A l’origine d’AMAP, de chantiers participatif en construction écologique – Animatrice locale EELV
- Georges Perron 73 ans – Retraité – Directeur Cnam Vendée – Club FACE 85 – Ex syndicat énergie – Les Voies Citoyennes – Conf ligérienne de l’énergie – LFI La Roche sur Yon
- Laurence Brochet 61 ans – Psychologue – Engagée dans la santé mentale et le bien-être au travail – Militante EELV
- Alain Bulteau 58 ans – Ancien Directeur du Centre régional à la Biodiversité Beautour et également de l’Office de Tourisme de La Roche-sur-Yon
- Michèle Mercier 62 ans – Retraitée – CoPrésidente d’une association environnementale – Ecoutante sur la ligne nationale de détresse de l’association Contact qui lutte contre les LGBTphobies.
- Thierry Plee 56 ans – Chef d’entreprise – Elu municipal – Pour une Région écologique, ambitieuse, plus à l’écoute des territoires ruraux
- Monique Merveilleux-Armani 61 ans – Artiste dramatique – Génération.s engagée dans la protection animale
- Guy Batiot 66 ans – Instituteur retraité (Freinet) – Conseiller EELV municipal et agglomération – Engagements divers laïcs, pédagogiques, écologistes
- Claudine Goichon 64 ans – Retraitée – Infirmière psy – Conseillère régionale de 2004 à 2015 – Responsable EELV
- Jean-Luc Testau 61 ans – Ecolo depuis très jeune – Bibliothécaire – Cycliste par conviction et par plaisir – Engagé dans la vie citoyenne (syndicale, associative)
- Gwenaelle Grietens 49 ans – Formatrice d’enseignants – Militante France Insoumise pour l’écologie et la justice sociale
- René Dubois 75 ans – Enseignant à la retraite – Responsable associatif dans l’économie sociale et solidaire depuis toujours – A la création de Génération Ecologie en 1989 – Ecrivain poète, je partage au quotidien l’efficience de la proximité, humaniste, sociale, environnementale
- Anne Valin 84 ans – Ancienne enseignante en pédagogie Freinet – 15 ans de travail avec les sourds profonds autour de l’apprentissage de la lecture en lien avec un chercheur – Militante sociale engagée
53 - Mayenne
- Solène Mesnager
- Maël Rannou 32 ans – Bibliothécaire à Laval – Auteur de bande dessinée – Coordonnateur d’Europe Écologie Les Verts en Mayenne
- Marion Detais 37 ans – Agent de la Sécurité Sociale – Militante France Insoumise, gilet jaune, féministe, écologique, sociale et de l’humanisme
- Grégory Boisseau 42 ans – Agent d’animation – Conseiller municipal de Château-Gontier sur Mayenne – Un citoyen au service des citoyens – Pour une culture de la participation
- Nolwen Emily 36 ans – Enseignante en lycée – Militante pour une société « zéro déchet, zéro gaspillage » – Bénévole culturelle
- Joël Gernot 60 ans – Paysan bio en retraite – Membre de la SCIC Manger Bio 53 – Membre de la SCIC Mayenne bois énergie – Elu de la commune de Saint Fraimbault de Prières
- Marion Agaësse 37 ans – Psychologue dans le médico-social – Conseillère municipale de la minorité à Château-Gontier-sur-Mayenne
- Jérôme Rousselet 55 ans – Comédien – Ancien paysan – Très sensible aux enjeux environnementaux et sociaux
- Katell Morice 24 ans – Ingénieure en mécanique dans le secteur privé – Très sensible à la protection de l’environnement, à la justice sociale, mais aussi à l’égalité des chances, et à l’égalité entre les femmes et les hommes.
- Cédric Soufflet 48 ans – Brasseur – Porteur de projets Coopératifs d’intérêt local et collectif
Les personnalités à responsabilité régionale
- Noam Leandri Porte-parole, Économiste, spécialiste des inégalités Ingénieur et économiste de formation, poursuit sa carrière dans plusieurs grandes organisations publiques (INSEE, OCDE, Banque de France) avant d’intégrer des cabinets ministériels comme conseiller financier auprès des ministres du Logement et de l’égalité des territoires puis de l’Environnement, de l’énergie et de la mer. Il a présidé pendant six ans l’Observatoire des inégalités, organisme indépendant qui étudie les inégalités dans notre pays, et est aujourd’hui Secrétaire général d’un établissement public national.
- Gaëlle Rougeron Responsable du projet, Intervenante RSE, Diplômée de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et du Collège d’Europe, a travaillé sur le montage de projets européens pour l’aménagement durable des collectivités territoriales pour l’Estuaire de la Loire. est actuellement intervenante RSE et gestion de projets de développement durable en entreprise.
est Secrétaire Générale de l’UFOLEP 44 et à l’initiative de la Marche Rose contre le cancer du sein. est également membre du conseil national de Génération Écologie.
Site édité par : Ecologie Ensemble
Directeur de publication : M. Antoine Laurent, directeur de campagne
Ecologie-Ensemble 1 Rue Mondésir 44000 Nantes contact@pdl2021.fr
Association de type loi 1901
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Web design & développement Goliath – https://www.studio-goliath.com
L’Internet non marchand éborgne Big Brother.
Globenet a lancé le 7 avril 2002 un service d’accès à Internet sans abonnement pour le Grand Public, en réaction à l’émergence de lois visant à augmenter le contrôle des données personnelles des utilisateurs et risquant de légitimer l’usage commercial de ces données par les opérateurs.
Nombreux ont été les acteurs du web non marchand, solidaire, alternatif, à s’être insurgés contre les propositions de nouvelles mesures de surveillance des utilisateurs d’Internet préconisées dans le texte de la **Loi sur la Sécurité Quotidienne,
L'avant JT - Génération engagée
Adrien Therond, extinction rebellion, action directe non-violente pour le climat, blocages, perturbations, il faut un changement global de système
Smaïl Belkacem, Suresne, celije collectif solidaire des Chênes
Marguerite Stern, créatrice des Collages contre les féminicides, colle des affiches partout en France, mouvement, non association, je m'adresse à la société civile, demande aux hommes de prendre soin des femmes dans leur entourage,
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*Connue / https://twitter.com/AdrienThrd/status/1357426063006183434
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adrien Globe terrestre Amériques @AdrienThrd · 19h
J’étais aujourd‘hui dans le 19/20 de @France3Paris pour parler d’engagement, d‘urgence climatique et d‘action - 7 - 5 - 70
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