Reporterre a réuni François Ruffin et Camille Etienne lors d’un dialogue exceptionnel pour imaginer le monde souhaitable. Un moment fort, enregistré le 2 mai au Ground Control, à Paris, et que vous pouvez lire ci-dessous, ou écouter ici ou sur une plateforme d’écoute de votre choix.
Reporterre — Quel monde souhaitez-vous pour 2050 ?
Camille Étienne — Le monde que je souhaite se crée et se vit tous les jours. L’espoir que j’ai pour demain s’incarne dans le fait de montrer qu’il est possible de sortir de notre impuissance. Le plus fondamental pour 2050 est que nous nous sentions libres d’être puissants et que nous n’ayions plus la sensation de n’avoir aucune prise sur ce qui se déroule. Dans le monde que je souhaite, les gens seront en capacité de décider de leur existence et pas victimes de choix écrasants pris pour eux.
François Ruffin — Il y a un profond désir d’autre chose dans le pays. On vit un moment de détachement de l’idéologie dominante. Les grands mots tels que concurrence, croissance, mondialisation, compétitivité, marché ne font plus envie. Ils inquiètent et dégoûtent. Les gens ont massivement le désir de remplacer la concurrence par de l’entraide et du partage, la mondialisation par de la protection. Mon espérance est placée dans ce geyser d’énergie dont l’endroit est à trouver pour y planter le bâton et que cela jaillisse.
C’est une bataille à mener, armé du pessimisme de la lucidité et de l’optimisme de la volonté. Pour remporter cette bataille, l’imaginaire doit s’ancrer dans le réel. Les gens ne veulent pas de l’utopie mais la transformation du réel. Pour reprendre un concept de Bernard Friot, il existe aujourd’hui beaucoup de « déjà-là » du monde qu’on veut.
Au-delà des valeurs et des principes, à quoi ressemblera ce monde ?
François Ruffin — Le changement passera par plus de liens, de temps libre et par la sortie du carcan…
La suite est à lire sur: reporterre.net
Auteur: Hervé Kempf
48 minutes
Jean-Jacques… Il est peu d’auteurs qu’on aborde ainsi, par le prénom. C’est le signe d’une célébrité, inouïe à son époque, et d’une grande familiarité maintenue par Rousseau avec ses lecteurs, à travers les siècles et les pays.
Le philosophe Jean-Jacques Rousseau méditant dans le parc de la Rochecordon - Peinture d'Alexandre-Hyacinthe Dunouy © AFP / Photo Josse / Leemage
Prénom : Jean-Jacques, l'un des rares auteurs qu'on aborde par son prénom
Nom : Vous avez déjà compris qu'il s'agit de Rousseau
Naissance : Le 28 juin 1712. A Genève, d'une famille plébéienne : sa mère mourra dix jours après sa naissance.
Genève ou il commencera toutes sortes d'apprentissages : il se distinguera du groupe social des philosophes par son appartenance revendiquée au peuple.
Mariage ? Tardif avec Thérèse Levasseur après un long compagnonnage revendique. Thérèse est lingère, sait à peine lire l'heure, "elle est restée ce que l'a faite la nature".
La période heureuse : Avec Madame de Warens, rencontrée en 1728 qu'il appellera maman. Elle l'initie à l’amour à la campagne, à la musique.
La période d'ascension : Ininterrompue des années 1740 jusqu'à la publication de « La Nouvelle Héloïse » en 1761. On peut parler de lui comme d'une célébrité au sens contemporain du mot. Célébrité aussi dangereuse qu'elle est porteuse.
La période malheureuse : La condamnation de L’« Émile » en 1762 à Genève comme à Paris fait longtemps de lui un proscrit.
Il prend la figure du persécuté, voix clamant dans le désert.
Après son retour en France, les premières lectures publiques des Confessions se heurtant à un silence hostile, il est contraint de ne plus envisager que des publications posthumes : pour « Les Confessions », « Rousseau juge de Jean-Jacques », et « Les Rêveries du promeneur solitaire ».
La mort : Le 2 juillet 1778. Il est enterré chez son hôte d'Ermenonville, le marquis de Girardin, avant d'être panthéonisé en 1794.
Ouvrages de Jean-Jacques Rousseau :
- Œuvres complètes (en 5 volumes) Bibliothèque de la Pléiade
- Émile ou De l'éducation GF
- Les Confessions Folio - Gallimard
- Rousseau juge de Jean-Jacques Honoré Champion
- Les Rêveries du promeneur solitaire GF
Autres ouvrages :
- Blaise Bachofen, Bruno Bernardi, André Charrak et Florent Guénard Philosophie de Rousseau Classique Garnier
- Raymond Trousson et Frédéric S. Eigeldinger (dir.) Dictionnaire de Jean-Jacques Rousseau Honoré Champion
- Bruno Bernardi La fabrique des concepts : recherches sur l'invention conceptuelle chez Rousseau Honoré Champion
Le site de la Société Jean-Jacques Rousseau qui poursuit l'étude de l'œuvre du citoyen de Genève et la préservation du patrimoine rousseauiste inscrit au registre Mémoire du monde de l'UNESCO
Les invités
- Bruno Bernardi, Professeur de philosophie en classes préparatoires
- Martin Rueff, Professeur ordinaire au département de langue et littérature françaises modernes de l’Université de Genève, poète, critique et traducteur
- Florent Guénard, Maître de conférences HDR au département de philosophie de l’École Normale Supérieure
L'équipe Jean Lebrun, Producteur Audrey Ripoull, Réalisatrice Franck Olivar, Attaché de production Frédéric Martin, Attaché de production
Thèmes associés Culture Histoire philosophie Jean-Jacques Rousseau
-> https://rf.proxycast.org/8718b359-6b89-4b0e-b64e-277f136caf1e/21460-01.01.2022-ITEMA_22885730-2022F40846S0001-22.mp3
Tr:: ... rêve d'inventer un langage de la transparence, c'est-à-dire une médiation qui soit en même temps un langage de la transparence. C'est ce qui fait d'ailleurs que Rousseau est un écrivain très touchant ... la sensibilité, la raison, l'imagination, que Rousseau avait défini d'abord en philosophe ... il écrit en philosophe, langue sensible, magnifique et en même temps réfléchie, conceptuelle. Bergson, Montaigne, remarquable au 18ème. Langue oralisée. De la sensation pure à la sensibilité des sentiments. Faculté de l'âme pour Rousseau. Raison et passions interagissent constamment, non séparables. Organise sa pensée.
Terminer >18:35 ACT
Vidéos d'entreprises, institutionnelles, documentaires, reportages, clips... Photos... Lumières mouvantes.
La story TaKe5
Née en 1985 sous le nom de Keklight Audiovisuel l'entreprise devient K3 Production en 2000 lors de son passage en SARL puis en 2019 TaKe5 en tant qu'auto-entreprise.
... possède ses propres moyens de production. Avec une chaîne numérique complète : tournage, post-production, édition et son propre studio de tournage. TaKe5 intervient dans tous les secteurs de la réalisation audiovisuelle.
Son activité principale est la production et la réalisation de films d’entreprises et institutionnels, publicités, documentaires, reportages, clip, mais aussi la prise de vue photo et les mises en lumière spectaculaires.
Christian Deketelaere - TaKe5 - Landencie 16310 Mouzon - 06.09.26.47.32 - christian.take5@free.fr
Date : le 23 novembre 2021 de 19h00 à 21h00
Titre : Le miroir sémiotique : le stade du miroir entendu en anthropologie clinique
Orateur : Wilfrid Magnier, psychologue clinicien, psychothérapeute familial, psychanalyste, formateur, chercheur.
Abstract : L’anthropologie clinique reprend le projet épistémologique proposé par Ernst Cassirer, à savoir « rassembler les différentes orientations méthodologiques du savoir, quelles que soient la spécificité et l’indépendance qu’on leur reconnaisse, en un système dont les termes singuliers se conditionnent et s’appelleront les uns les autres, en conservant leur nécessaire diversité » (Philosophie des formes symboliques, p.17). C’est dans et par ce projet que nous proposons de relire le stade du miroir comme la constitution d’une forme symbolique pour le sujet, basée sur son expérience empirique face au miroir. Cette forme symbolique reçoit en anthropologie clinique le nom de la sémiotique de la personne ou du soi narratif. Cette nomination ne fait pas seulement concept pour comprendre la clinique du sujet, mais aussi, elle désigne les différentes entrées ou catégories (points de vue théoriques) qui s’articulent dans ce modèle. Autrement dit, nous allons proposer une théorie unifiée de l’expérience du miroir pour le sujet comme forme symbolique, laquelle reprend un ensemble différents points de vue singuliers à cet égard (éthologie, psychanalyse, psychologie, neurologie). Nous posons que le stade du miroir met en place un carré sémiotique, celui du moi et de l’autre.
Cette schématisation rendrait compte d’un procès temporel logique : 1. la deixis « de l’autre » : l’image de l’autre n’est pas seulement un symbole de l’autre, elle désigne un autre réel que je ne vois pas tout de suite (l’enfant, voyant d’abord le reflet de son père, tourne la tête pour le retrouver dans la pièce) 2. L’enfant va généraliser au miroir la fonction déictique ...
55 minutes
Prolongement de son travail déployé dans « Par-delà nature et culture », l’enthousiasmant et majeur livre « Les Formes du visible » explore sous le prisme anthropologique les figurations du monde par le biais des ontologies, ces différentes manières d'être au monde, établies précédemment.
L'anthropologue Philippe Descola publie "Les formes du visible" (ed. Seuil), un ouvrage majeur qui prolonge son travail fourni et développé dans "Par-delà nature et culture".
En s'appuyant sur les quatre ontologies (manière d'être au monde) définies, qui sont l’ontologie animiste (une continuité morale entre humains et non-humains et une discontinuité de leurs dimensions physiques), les cultures totémiques (humains et non-humains sont comparables par le corps et l’intériorité), les cultures analogiques (les humains et les non humains diffèrent à la fois par le corps et l’intériorité) et enfin, l’ontologie naturaliste, qui est celle de notre civilisation (une discontinuité morale et une continuité physique entre humains et non-humains), Philippe Descola s'attèle au champs des images et de ce qu'il appelle, les figurations de ce monde.
Le naturalisme est bien représenté par l’épistémologie néo-kantienne, quant à l'animisme il est représenté par l’ontologie des Achuar d’Amazonie. Elle est diamétralement opposé à notre façon de comprendre le monde. Le totémisme est représenté par l’ontologie des Aborigènes australiens.
Ainsi, il questionne comment naissent les mondes en fonction de telle ou telle ontologie.
Par cet ouvrage Philippe Descola invite à décentrer le regard, à décoloniser la sensibilité. Une manière de rappeler que la nature n'existe pas.
Ce sera aussi l'occasion de parler des luttes contemporaines qui l'intéressent, telle qu'a été Notre Dame des Landes, avec laquelle il fait un éventuel parallèle avec les luttes indigènes en Amazonie.
On en parle avec l'anthropologue Philippe Descola.
Pour aller plus loin :
- "COMPOSER LES MONDES" Un documentaire de création réalisé par Eliza Levy sur la pensée de Philippe Descola https://composerlesmondeslefilm.com/category/projections-rencontres/dates/octobre-2021/ Planétarium #5, Philippe Descola et Eliza Levy Lundi 27 septembre 2021, 18h30, Cinéma Dédié à croiser les regards que l’art et les sciences sociales portent sur les mutations du monde, le cycle Planétarium s’ouvre cette saison avec l’anthropologue Philippe Descola : autour de son nouveau livre Les Formes du visible (Seuil, 2021) et du documentaire qu’Eliza Levy consacré aux leçons écologiques de sa pensée, Composer les mondes.
- « Bolsonaro est en train de faire adopter un arsenal législatif qui démantèlera les droits des Indiens sur leurs terres » Tribune dans Le Monde https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/09/08/bolsonaro-est-en-train-de-faire-adopter-un-arsenal-legislatif-qui-demantelera-les-droits-des-indiens-sur-leurs-terres_6093832_3232.html
Les invités Philippe Descola, Anthropologue
L'équipe Thierry Dupin Programmateur musical Valérie Ayestaray Réalisatrice Chantal Le Montagner Chargée de programmes Lucie Sarfaty Chargée de programmes Anna Massardier Attachée de production Camille Crosnier Journaliste et chroniqueuse
Thèmes associés Sciences Anthropologie
Radio 1h7
Sommaire
- Les infirmières de la sexualité publique
- illustre illustratrice, Suzanne Ballivet
Les infirmières de la sexualité publique
« Ces vaches de bourgeois les appellent des filles de joie », nous disait Tonton Georges. Mais comment le deviennent-elles ? Comment ça se passe, la première fois, le premier client ? Ces vaches de bourgeois ferment les yeux sur tout ça.
... handicap ...
C’était il y a quinze ans, les choses ont elles changées depuis ? En tout cas tonton Georges avait raison, c’est pas tous les jours qu’elles rigolent.
Cette semaine notre illustre illustratrice, Suzanne Ballivet (1904-1985)
Si des femmes aujourd’hui renouvellent hardiment l’art amoureux comme Hélène Beard dont vous avez aimé les peintures que nous vous avons montrées samedi dernier, on trouve bien peu d’artistes féminines dans l’imagerie érotique, jusqu’à la moitié du vingtième siècle. Suzanne Ballivet fut une superbe pionnière, vers la fin des années 1940. Une solide formation aux beaux-arts de Montpellier, une maîtrise du fusain comme de la palette elle fera une belle carrière d’illustratrice, reflétant les éclats de son époque . Au passage, on note qu’elle fut l’amie de Germaine Richier, grande sculptrice tout aussi oubliée. Mais le plus audacieux de Suzanne fut son art érotique, délicieux, malicieux et heureux à la fois. Elle fut l’épouse du grand Albert Dubout, dont le comique et la joyeuse paillardise enchantent encore aujourd’hui. De bonnes âmes n’ont pas manqué d’affirmer que Suzanne est restée effacée dans l’ombre de Dubout. Pour d’autres, au contraire, c’est Albert qui l’a encouragée et soutenue. En tout cas, mariés en mai 1968, ils vécurent à Mézy-sur-Seine, un nom de lieu prédestiné pour ces deux oiseaux-là. En attendant une grande rétrospective de l’œuvre de Suzanne Ballivet, voici quelques images, histoire de rappeler le mode d’emploi de nos plus simples appareils.
Plus de 3 000 opposants à la construction de ces réserves d’eau ont manifesté dimanche 11 octobre à Épannes (Deux-Sèvres). Parmi eux, José Bové et Jean-Luc Mélenchon
Photos :
- Julien Le Guet, l’un des fondateurs du collectif « Bassines non merci », harangue la foule. © Crédit photo : Jean-Christophe Sounalet
- Jamais les manifestants n’avaient été aussi nombreux. Ils étaient environ 3 000 dimanche 11 octobre, à Épannes (79). © Crédit photo : Jean-Christophe Sounalet
- Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, s’était déplacé pour la première fois. © Crédit photo : Jean-Christophe Sounalet
- Sept troupes d’artistes avaient été invitées pour animer le défilé. © Crédit photo : Jean-Christophe Sounalet
Les sujets associés
Epannes La Rochelle Agriculture Jean-Luc Mélenchon
37 328 vues - 4,5 k - 102 - 475 k abonnés
Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 17 novembre 2020 contre la proposition de loi « Sécurité globale » qui propose notamment d'interdire de diffuser des images de violences policières sans flouter le visage des policiers qui les commettent ou encore de généraliser l'usage des drones et de la reconnaissance faciale.
Le président du groupe « La France insoumise » a dénoncé un projet de loi liberticide et le droit des citoyens de contrôler l'usage qui est fait de la force au nom de la puissance publique en filmant les actes des policiers. Il a, plus largement, décrit la pente terrible prise par notre pays avec l'accumulation de loi restreignant les libertés personnelles et collectives.
Plus largement, Jean-Luc Mélenchon a expliqué qu'il fallait refonder entièrement la police et la gendarmerie pour revenir à un rôle de gardiens de la paix et non de maintien de l'ordre. Il a expliqué qu'il fallait revoir de fond en comble les missions confiées à la police et rétablir le lien de confiance entre les policiers et la population.
564 commentaires
1476 ont signé (2100 au 2/2/23)
ImagiNON a lancé cette pétition adressée à Grand Angoulême et à 1 autre, il y a un mois
Fin janvier 2019, pendant le festival de la BD d'Angoulême, un projet de parc d'attraction a été présenté officiellement : "Imagiland", situé à la Couronne. Celui-ci serait porté par l'investisseur chinois Dragontoon et Vinci pour un budget de 100 millions d'euros.
Le collectif ImagiNON, formé par des citoyen.ne.s de tout horizon demande l'arrêt immédiat de ce projet qui est un désastre économique, écologique et culturel. En effet, l'étude de marché prévoit 3000 visiteur.euse.s par jour pour une création de 200 emplois. Le parc d'attraction Spirou, porté par le même investisseur dans une région plus touristique, compte environ 1000 entrées par jour, et les emplois créés sont majoritairement précaires et saisonniers. Il est prévu que la construction du parc soit entièrement financée par des fonds privés mais toutes les infrastructures qui ont pour but d'acheminer les visiteur.euse.s seront payées par le contribuable. La création de ce parc impliquerait la bétonisation d'une friche industrielle où la nature a repris ses droits. Au regard du réchauffement climatique actuel, de la circulaire du 24 août qui rappelle l'objectif ZAN (zéro artificialisation nette) et de la présence de 35 espèces protégées (comme le milan noir, le martin pêcheur, la loutre d'Europe) sur ce site de 12 hectares en zone humide, ce projet est une entreprise de destruction de la biodiversité. Angoulême, labellisée Ville créative de l'Unesco, peut-elle décemment autoriser l'implantation d'Imagiland sur son territoire ? Les licences achetées pour ce parc sont toutes issues de vieilles BD, dont la plupart des auteurs sont décédés. Avec 250 auteur.ices locaux dont 1/3 vivent en dessous du seuil de pauvreté, et une Maison des Auteurs qui subit des coupes budgétaires, la priorité n'est-elle pas de soutenir les acteur.ices du monde de l'image ? Collectif ImagiNON
Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?qAr1tQ
360 713 au 4/6/20 - 557 062 au 4/11
Ilyana AMANI a lancé cette pétition adressée à gouvernement français
Comme beaucoup d’entre nous, vous avez sûrement entendu parler de l’affaire George Floyd. En effet, cet homme noir a été assassiné par des policiers blancs ce lundi 25 mai 2020. Sa mort s’ajoute malheureusement à d’eux nombreuses autres. Ces crimes commis par la police et qui sont toujours de doivent d’être punis.
À l’heure actuelle, presque aucun cas de violences policières n’est puni. Notre seul moyen de communication permettant de se rappeler de ces victimes sont les réseaux sociaux, et particulièrement les vidéos. Ce mardi 26 mai 2020, un jour après la mort de George Floyd, Éric Ciotti a déposé une proposition de loi à l’Assemblée Nationale. Cette proposition de loi vise à empêcher la diffusion d’images de violences policières.
Cette loi empêcherait donc de pouvoir publier toutes les violences policières sur les réseaux sociaux. Comme dit précédemment, c’est actuellement notre seul moyen de donner de la visibilité à nos causes déjà impunies. Si cette loi est votée, l’impunité de la police ne sera que plus grande. Nous nous devons d’empêcher ceci, pour toutes les victimes de la police mais pour toutes celles et ceux qui en seront victimes. Ne les laissons pas faire barrière à nos libertés fondamentales.
Connue / https://twitter.com/marcendeweld/status/1266998583376650247
"
16 - 47 - 421
"
Connu / https://twitter.com/alainmi11/status/1234103226854760448
"
moteur de recherches d'images libres #CCSearch s'est amélioré : il propose maintenant des filtres pour affiner sa recherche (type de licence, type d'image, format de fichier, proportions de l'image, etc.)
+
les excellentes fonctionnalités intégrées pour créditer correctement l'image libre lors de sa réutilisation :
– possibilité de copier toutes les infos nécessaires au format texte ou HTML,
– infos sur l'image (auteur + type de licence libre + source).
...
En sortant du cadre les experts de la construction, Walt Disney pouvait enfin faire vivre à tout ses visiteurs (petits et grands), une journée magique.
...
Expérience = émotions
Je ne referais pas toute la démonstration mais une expérience c’est avant tout émotionnel. Et quand je parle d’émotion, je ne parle pas de ce que vit l’utilisateur face à l’absence de frictions ou la simplicité d’usage. Non là, c’est juste ne rien ressentir parce que ça semble normal. C’est neutre.
...
De l’intuitif avant tout
...
l’UX Design (incluant la démarche centrée utilisateur) suit au mot près la méthodologie de l’ergonomie : Analyser, recueillir des données, optimiser et mesurer.
Ça ne peut pas être qu’un hasard. J’en ai déjà suffisamment parlé dans d’autres articles mais le design tel qu’il est produit aujourd’hui, n’a pas été formalisé par des designers. C’est une vue d’ingénieur, de scientifique et donc par déclinaison d’ergonome.
On est bien loin, du travail des Imagineers de chez Disney. A-t-on vraiment raison d’appeler un UX designer, un designer d’expérience dans ce cas ? Je n’ai pas l’impression.
L’UX designer ne produit pas de l’expérience mais de l’ergonomie. Et il suffit de voir les attentes des clients quand nous sommes en mission pour nous en rendre compte. Il n’est pas question de faire rire, pleurer, bondir de joie les gens mais de leur retirer une épine du pied ou améliorer la performance pour l’entreprise.
Finalement ne serions-nous que des super ergonomes ?
Written by Rémi Garcia
Designer d’expérience un peu rebelle, passionné d’éducation, touche-à-tout, illustrateur et auteur à ses heures perdues. Geek dans la vraie vie.
Connu / https://twitter.com/DesignSinking/status/1224337424572129280
"
Jacky Foucher @DesignSinking · 4h
Sans cesse chercher à fluidifier l'expérience plutôt que proposer des moments de vie. La fuite en avant de "l'UX"...
Bien bel article de @remigarcia
Heureusement, il y reste des "Imagineers"... #Thread
⬇️
https://medium.com/@remigarcia/o%C3%B9-se-cache-lexp%C3%A9rience-5e563959360a
.#Design #UXDesign Où se cache l’expérience ?
Le design d’expérience tel qu’il est pratiqué aujourd’hui n’est que de l’ergonomie gonflée aux stéroïdes.
medium.com
"
17 880 ont signé
AMAL BENTOUNSI a lancé cette pétition adressée à senateurs
Le collectif des familles de victimes tuées par la police alerte et sensibilise par des témoignages et la diffusion de vidéos, des vidéos comme celle de Théodore Luhaka (Affaire de Théo) que nous avions reçu et avons diffusé le soir même des faits, relative à l’arrestation et le viol par pénétration avec une matraque télescopique par un policier, sans ces vidéos, nous n’aurions pas eu la possibilité d’informer et de sensibiliser l’opinion publique sur la question des violences policières et permettent aux victimes de se constituer partie civile. ... Stoppons cet amendement au Sénat
Clés : #Déchets nucléaires #EDF #La Hague #Nucléaire #Orano #Plutonium #Pollution #Radioactif #Uranium
Perquisitions à la France Insoumise: l'intégralité des images de Quotidien. Sans montage. - •Ajoutée le 11 sept. 2019 / Quotidien
352 803 vues - 6,6 k - 483 - 412 k abonnés
Le 16 octobre 2018, Quotidien filmait la perquisition dans les locaux de la France Insoumise à Paris.
Voici l’intégralité des images filmées par notre journaliste, sans montage.
Catégorie Actualités et politique
Entre les écrans de télévision à tubes cathodiques de résolution 480p (720 x 480 pixels) et les téléviseurs UHD 4K (3840 x 2160 pixels), le nombre de pixels qui composent l'image a été multiplié par 24, avec à la clé une bien meilleure définition de l'image (plus de détails visibles), mais aussi plus de nuances dans les lumières et les couleurs.
Mode d'emploi et conseils pratiques - 25 janvier 2019
En Dordogne, un collectif issu du monde de l’écologie et des technologies rachète des hectares de terres pour y développer des modes de vie autonomes, En prévision d’un monde sans pétrole ni internet. On a rendu visite à ces crypto-collapsologues.
Chantier participatif pour la construction d’un earthship, une maison autonome construite à base de matériaux recyclés, dans le village de champs-romain, à quelques kilomètres de Saint-Barthélemy-de-Bussière, sur un terrain de La Suite du Monde. (Crédit : SideWays)
...
apprendre à vivre sans pétrole, sans réseau électrique ni internet ? En Dordogne, entre Limoges et Périgeux, c’est le projet que mène un collectif d’acteurs issus de l'écologie et des nouvelles technologies. La revue We Demain raconte leur histoire dans son numéro 25.
Au départ de l’aventure, il y a Nicolas Voisin, entrepreneur (notamment fondateur du média en ligne Owni), familier des lieux alternatifs ; et Adrien Lafourcade, spécialiste de cryptomonnaies. Désormais ils sont 12, cofondateurs de la "Commune imaginée du Bandiat" https://www.facebook.com/CommuneDuBandiat/, une fédération qui vise l’autonomie à travers des activités (maraîchage, artisanat, commerce local…), des lieux de vie (tous accessibles à pieds), des terres "libérées" – comprenez indépendantes et accessibles à ceux qui ne possèdent pas de capital.
Pour "libérer" un tel territoire – qui pourrait accueillir entre 50 personnes et 150 familles et serait duplicable partout France – il faut d’abord racheter des terres. C’est pourquoi le collectif a lancé une entreprise, une SAS aux statuts un peu bricolés dans laquelle chacun peut investir (sans forcément s’installer sur place). Cela se fait par le biais d’une cryptomonnaie, l’une de ces devises numériques basées sur la technologie blockchain. Une dizaine de terrains et forêts sont déjà acquis ou en cours d’acquisition.
...
...Russia Today France, où j'étais invité hier soir par Frédéric Taddei, en compagnie d'Emmanuel Todd, à parler des Gilets jaunes. D'après mes informations exclusives, j'ai dû combler au dernier moment le trou creusé par le désistement du philosophe Alain Badiou, sollicité par Taddei pour faire "l'anti Gilets jaunes", et dont l'argumentaire n'était, semble-t-il, pas encore au point.
Le quartier général du soft-power russe occupe la moitié du premier étage d'un bâtiment de bureaux du Front de Seine, à Boulogne-Billancourt, à quelques dizaines de mètres de la tour de TF1. L'autre moitié du premier étage est occupée par un autre mal-aimé des Français, le téléphoniste chinois Huawei (cette alliance géopolitique n'a pas été assez soulignée), l'ensemble donnant l'impression d'une datcha mélancolique pour parias, noyant leur relégation dans une débauche de marbres, et d'open spaces surdimensionnés.
...
sensationnalisme des images tournées par RT France, sensationnalisme dont nous avons souvent analysé ici les finalités. J'en suis sorti avec la ferme résolution de ne plus jamais accepter d'invitation pour parler d'autre chose que de journalisme et de médias, seuls sujets sur lesquels je suis vaguement compétent. Décidément, ma transformation en toutologue sera pour une autre vie.
Le plus intéressant de l'émission s'est situé à la fin. Taddei m'ayant (enfin !) branché sur les médias, je suis parti dans une courte envolée (à partir de 51' 50") sur notre sort commun de rejetés des médias d'Etat français, où transpirait la nostalgie de l'époque où il pouvait encore me recevoir au coeur de ce système, sur France 2 et France 3 (il était d'ailleurs le seul à m'inviter). Et alors Taddei, très corporate : ""et pourtant, ça se passe aussi bien ici !""
Comment dire, Frédéric ? Non, ça ne se passe pas ""aussi bien"". Ca s'est très bien passé hier soir, ta jeune équipe est très sympathique, on peut dire tout ce qu'on veut sur ton plateau, comme naguère, comme chez nous, mais tout ce qui peut se dire sur ton plateau, sera une fois pour toutes marqué du "tampon Poutine" disqualifiant. Cette mécanique de la disqualification d'emblée m'a rappelé mes recherches sur la presse de l'année 1938 (toutes les vidéos sont ici) ou pour mon livre, Berlin, 1933. En plongeant dans le traitement du nazisme par la presse grand public de l'époque, j'ai immanquablement découvert, à ma grande surprise, que les seules analyses sur l'hitlérisme finalement validées par l'Histoire, les seules à appeler par son nom la barbarie hitlérienne, en 33 comme en 38, étaient celles de "L'Humanité".