8 novembre 2021 |16h00 - 18h00
... Cette seconde session recevra Anne-Cécile Mermet avec une intervention sur le web scrapping pour saisir les dessous des sociabilités touristiques entre hôtes Airbnb et touristes à Reykjavik, et Salomé Vincent, doctorante du laboratoire, porteuse d’une thèse intitulée « Déconstruire l’obscurité, nuit noire à Nantes ».
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Les liens directs sont de plus en plus restreints au profit de liens virtuels, reposant sur l’espace numérique (réseaux sociaux) et entraînant une dématérialisation des relations. Parallèlement, de nouveaux liens et de nouvelles relations s’établissent dans le cadre de la gestion de la pandémie (dépistage, traçage, vaccination) créant un profond trouble au sein des sociétés.
Fort de ce contexte, ce séminaire vise à partager des interrogations autour des notions d’espace, de lieux et des relations sociales à travers trois axes de questionnement :.
- Quelles sont les transformations des circulations et des mobilités ?
- Comment repenser le rapport aux ressources, autour de quelles pratiques et selon quelles échelles de valeur ?
- Comment se redéfinissent les identités et autour de quelles sociabilités ?
Par ailleurs, les fluctuations nombreuses entre levée des restrictions et imposition de nouvelles règles collectives génèrent des temporalités et des spatialités divergentes parfois au sein d’un même territoire posant la question des agencements des pratiques et des arrangements des individus avec le cadre légal.
Par conséquent, comment aborder des dynamiques potentiellement nouvelles, fragmentées et séquencées ? Quels ajustements sont nécessaires selon les objets de recherche ?
Quels questions et objets, ont été révélés par la crise Covid-19, sont transformés, sublimés ou au contraire marginalisés ?
Il s’agira ici d’ouvrir un espace de discussion permettant de partager des interrogations et des modalités méthodologiques.
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Ndlr : /dématérialisation et pas "en ligne" : erreur pathétique car l'internet est tout sauf dématérialisé :-(
Dénoncer ACT
Les humains face aux microbes ©Getty - SERGII IAREMENKO/SCIENCE PHOTO LIBRARY
Les humains face aux microbes - Jeudi 2 mai 2024 / La terre au carré
Maladies émergentes, bactéries, virus et autres pathogènes… Depuis toujours l'espèce humaine a été confrontée aux microbes de toute sortes. Comment a-t-elle appris à les comprendre et à s'en protéger ? Quel est notre rapport aux microbes aujourd'hui ?
Ancien professeur à l'Institut Pasteur et au Collège de France, Philippe Sansonetti est un spécialiste internationalement reconnu des vaccins et des bactéries pathogènes. Dans son livre Microbes sans frontières (éditions Odile Jacob) il retrace l'histoire des connaissances actuelles sur les microbes et sur les moyens de nous en défendre.
Il nous rappelle que notre modèle de santé publique fondé sur l'hygiène, les vaccins, antibiotiques, et l'épidémiologie est relativement récent. En effet, si les virus, bactéries, champignons, parasites nous accompagnent depuis la nuit des temps, ce n’est que depuis un siècle et demi que la science et la médecine ont permis de pouvoir lutter contre les maladies infectieuses....
Or depuis quelques années, certaines maladies infectieuses et épidémies font leur retour en raison de l'antibiorésistance, la défiance vaccinale, l'émergence de nouveaux pathogènes, mais aussi du réchauffement climatique.... Philippe Sansonetti recense et analyse ces menaces qui ignorent les frontières nationales, géographiques, sociales et même les frontières entre espèces humaine et animales.
Les humains entretiennent avec les microbes une relation complexe, et il est urgent d'en comprendre les mécanismes et de développer de nouvelles stratégies face aux risques pandémiques.
Avec :
Philippe Sansonetti, professeur émérite à l’Institut Pasteur et au Collège de France, où il a été titulaire de la chaire « Microbiologie et maladies infectieuses », membre de l’Académie des sciences. Il publie Microbes sans frontières aux éditions Odile Jacob.
À écouter : Génie du vivant : microbes et virus avec Patrice Debré, médecin immunologiste Les Savanturiers 56 min
S’en défendre et préserver les microbes
Les virus, bactéries ou champignons et les microbes ignorent les frontières géographiques et sociales, mais aussi les frontières entre espèces humaine et animales. La pandémie de Covid nous a rappelé qu'à tout moment des micro-organismes peuvent menacer la santé des populations et bouleverser l'organisation de nos sociétés modernes. Cette menace potentielle, avec l'émergence de nouvelles maladies infectieuses, est un sujet de préoccupation majeure, amplifié par la mondialisation, les échanges environnementaux, et l'évolution des pratiques médicales et agricoles. Comment faire face à cette réalité microbienne pour protéger efficacement la santé humaine à l'échelle de la planète ? C'est l'objet d'un livre, Microbes sans frontières qui paraît chez Odile Jacob et dont l’invité de cette émission, Philippe Sansonetti, en est l’auteur. Dans cet ouvrage, il montre comment se défendre des microbes, mais aussi comment les préserver pour maintenir les équilibres de notre planète.
Quatre ans depuis l’apparition du Covid-19
... tournant dans la communauté scientifique : « Pour beaucoup, il a fallu se mettre à la virologie de manière à ne pas dire de bêtises. Ça a été une sorte d’aspiration dans la mesure où il devenait urgent, dans une atmosphère qui était hystérique, de mettre de l'ordre, de la sagesse et du rationnel scientifique dans ce qui se disait. On était en présence de quelque chose qui se transmettait de manière très efficace par voie aérienne. Et nous n’avons d’ailleurs pas tout de suite très bien perçus le danger alors qu'il était connu depuis la grippe espagnole et le SRAS de 2003. Clairement, la perception du danger de la transmission aérienne n'était pas au rendez-vous lors de l'émergence du Covid-19. »
À écouter : Philippe Sansonetti, titulaire de la chaire « Microbiologie et maladies infectieuses » au Collège de France
Une semaine en France
37 min
Des efforts considérables depuis la moitié du XXe siècle
Cet ouvrage de Philippe Sansonetti, c’est aussi une histoire des maladies infectieuses, des virus avec les pères fondateurs de la microbiologie. Ce qu'on constate, c'est que malgré le progrès, nous n’avons pas pour autant arrêté l'apparition de nouvelles maladies infectieuses : « Le thème de ce livre, c'est de dire qu'on a mis en place au XXᵉ siècle, sur la base des découvertes de nos pères fondateurs, un paradigme de santé publique miraculeux. Quand on regarde en particulier dans les pays à haut niveau de vie, on a éradiqué, ou éliminé, un certain nombre de maladies qui étaient la plaie des populations et qui pesaient très lourd, pas uniquement en mortalité, mais aussi en poids psychologique, ce qui était un quotidien en particulier avec la mortalité infantile. Il y a eu aussi un effort considérable à partir du milieu du XXᵉ siècle pour partager avec les pays à bas revenus, un programme élargi de vaccination et l'amélioration des soins primaires. »
Les antivax, une très vieille histoire
Dans son ouvrage, Philippe Sansonetti évoque aussi la défiance vaccinale à l’heure du Covid. Il rappelle que les antivax sont nés avec les vaccins : « Les premières ligues anti-vaccinales sont apparues au Royaume-Uni au milieu du XIXᵉ siècle, après la mise en place du Vaccin Act du parlement anglais, c'est-à-dire l'obligation vaccinale pour la variole pour tous les enfants de moins de trois ans. Dès cette époque, on a vu naître les ligues anti-vaccinale au Royaume-Uni. Ce qui est intéressant, c'est qu'elles ne sont pas nées à Londres, mais dans les villes du Nord comme Manchester, Liverpool, des zones loin du pouvoir avec une population prolétarisée par la révolution industrielle, et on a l'impression que, très vite, ce réflexe antivax est né à la fois sur une peur du vaccin parce qu’il avait aussi des effets secondaires, mais aussi un malaise social. Avec le Covid et le refus vaccinal du personnel hospitalier dans certaines régions, j'ai l'impression d'avoir retrouvé cette fusion du malaise social et du vaccin. L’anti-vaccination est quelque chose de beaucoup plus complexe qu'on ne le pense. »
Pour en savoir plus, écoutez l'émission...
À écouter : Exploration du système immunitaire avec l'immunologiste Yasmine Belkaid
15' de plus
12 min
Chroniques Camille passe au vert 4 min Les poules rougissantes Comme nous et tous les animaux, les poules ressentent des émotions. Mais comment les expriment-elles physiquement ? Une équipe d’Inrae a mené des recherches et établi que les poules domestiques rougissent, oui, elles piquent des fards, dans certaines situation de stress, ou de joie !
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Coronavirus – Covid-19 Virus Philippe Sansonetti Collège de France
L'équipe Mathieu Vidard Production, etc
Tr: ... appauvrissement de la diversité du monde microbien ... les thérapeutiques sont de plus en plus ciblées ... système immunitaire ... variants des virus ... depuis 2010, panne des antibiotiques ... antibiorésistance ... H5N1, virus de la grippe aviaire, doute sur sa transmissibilité entre humain ... est-t-on prêts à ce que ça arrive ? Pas tout à fait, mais grace à l'arn messager, ça devrait faciliter la production de vaccins, on le voit avec les animaux ... tests au chevet du malade ... cistite ... éviter ou faire plus attention à la prescription ... donner le temps de guérir ... action collective pour sauver les antibiotiques ... mauvaises pratiques en élevage / antibiotique se retrouve dans les écosystèmes ... rejets des usines d'antibiotiques ... la moitié dans antibiotiques non dégradés part dans les eaux usées ... faire entrer ça dans la législation et chercher des solutions, dégrader les antibiotiques ... ex inde ... le réchauffement climatique facteur défavorable ... +10% infections anthériques ... les vecteurs des microbes comme les moustiques, premier tueur de la planète ... dingue, paludisme, épidémies possibles ... on va avoir des vaccins ... le risque est là ... réduction de la biodiversité ... épidémie de ?? porc et chauve-souris ... anthropocène ... alimentation moderne responsable par moins de fibres, etc liens de causalité microbiote ... biodiversité aussi pour les microbes ...
... expérience vécue pendant la période particulière du confinement dans le cadre de mon travail.
Je suis engagée dans une institution qui accueille des personnes en situation de handicap mental. En temps normal, j’accueille avec ma collègue une dizaine de personnes chaque semaine dans un atelier qui détient des animaux. Notre travail, avec les bénéficiaires, est de prendre soin des animaux et les animaux prennent soin des gens. Une jolie boucle de « care » se joue chaque jour.
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Le variant JN.1 représente désormais 52% des infections Covid en France. En plus de provoquer des maux de tête, de la toux et de la fièvre, il pourrait entraîner davantage de pertes de goût et d'odorat.
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sous-lignage de BA.2.86 (surnommé le variant Pirola), lui-même sous-variant d'Omicron détecté pour la première en septembre 2023 aux Etats-Unis
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aucun rapport alarmant ne nous est parvenu à ce jour à leur sujet", explique l'épidémiologiste Antoine Flahault ... la France fait partie des pays qui rapporte le plus de cas : au 20 décembre
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Quels sont les symptômes du variant JN.1 ?
97% des cas positifs à ce variant sont symptomatiques. Dans l'analyse de risque de novembre, Santé Publique France informe que les symptômes rapportés chez les cas de JN.1 sont :
- l'asthénie/fatigue,
- les céphalées,
- la fièvre,
- la toux,
- et l'écoulement nasal
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il reste encore des cas en cours d'investigation qui peuvent faire évoluer ces résultats" explique Santé Publique France
Sources
- Analyse de risque liée aux variants émergents de SARS-COV-2 (11/12/2023) Santé publique France
- Variants Happen, Centers for Disease Control and Prevention, 27 octobre 2023
Marion L'Hour reçoit le médecin infectiologue Benjamin Davido, chef de service des maladies infectieuses et tropicales, et référent Covid à l'Hôpital Raymond Poincarré de Garches, pour évoquer les risques de transmission de virus pendant les réveillons.
Alors qu’un nouveau variant du Covid, encore un, JN1, a fait grimper le nombre de malades de 30% en une semaine fin novembre début décembre, et qu’on signale le retour de la grippe, le mycoplasme, cette bactérie chinoise qui provoque des pneumonies et la bronchiolite qui sévit depuis l’automne, Benjamin Davidot estime que "le risque, au bout du bout, arithmétiquement, c'est de voir arriver des patients avec des formes plus ou moins sévères, nécessitant de l'oxygène, nécessitant d'un avis médical, consultant aux urgences. Et une des façons d'éviter de se retrouver malade, je crois d'abord, c'est d'être vacciné. On a la chance d'avoir un vaccin qui est mis à jour. Se masquer pendant le réveillon, ça paraît mission impossible".
En revanche, poursuit-il, "une façon de lutter contre l'ensemble de ces agents infectieux, c'est d'aérer les espaces, ouvrir la fenêtre dix minutes toutes les heures pour éviter, encore une fois, de garder des gouttelettes en suspension à risque de se contamination pendant un moment donné où on sait que c'est un moment festif, un moment donné souvent transgénérationnel entre les plus jeunes et les aînés. Ce qu'il faut, c'est essayer de recourir à ces bons gestes du quotidien qu'on a bien appris pendant la pandémie".
De plus en plus de vaccins préventifs
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Écouter les soignants pour faire fonctionner l'hôpital
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Clés Société Santé Maladies – Épidémies Virus Coronavirus – Covid-19
On fait le point sur le vaccin, le covid long... ©Getty - Catherine Delahaye
Covid long, vaccins… Trois ans et demi après le début de la pandémie, quelles sont les dernières nouvelles du Covid, alors que les contaminations repartent à la hausse ?
Avec
- Tania Louis Médiatrice scientifique et docteure en biologie
- Vincent Maréchal Professeur de virologie à Sorbonne Université, directeur du groupe d’intérêt scientifique Obépine (Observatoire épidémiologique dans les eaux usées).
- Yazdan Yazdanpanah Infectiologue
C’était il y a trois ans et demi. Le Covid-19 révolutionnait nos vies. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, sept millions de morts à ce jour dans le monde.
Quelle est la réelle gravité des nouveaux variants ?
Faut-il de nouveau se faire vacciner ? Et qui doit faire une nouvelle injection ? Les vaccins sont-ils efficaces sur les nouveaux variants ?
Nous verrons également quels sont les effets à moyen terme du Covid d’un point de vue psychiatrique et neurologique ?Et pourquoi deux millions de personnes souffrent dans notre pays de Covid long, selon Santé Publique France ? Quels sont les symptômes de ce Covid long et quels sont les traitements ?
Eléments de réponses en compagnie de nos experts. Et vos questions et témoignages au 01 45 24 7000, sur l’appli France Inter et sur la page Facebook de GBVF.
Avec :
- Tania Louis, normalienne et docteure en biologie. Elle intervient en tant qu’indépendante comme médiatrice scientifique et conceptrice de contenus pédagogiques. Livre : La folle histoire des virus - Humensciences 2020 et La battle du vivant - De Boeck Supérieur 2023
- Vincent Maréchal, virologue, Professeur des Universités - Sorbonne Université - Directeur de l'Observatoire Epidémiologique dans les Eaux Usées
- Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital Bichat à Paris et directeur de l’institut de l’infectiologie à l’Inserm et membre du conseil d'administration du comité d'analyse et d'expertise de la recherche pour COVID-19 du président Emmanuel Macron
Chronique “Alors voilà”, d'Adrian Chaboche
À lire aussi : Crise de la covid-19 : sept conseils simples anti-déprime pour garder le moral
À lire aussi : Covid-19 : la Haute autorité de santé valide l’utilisation des vaccins adaptés à Omicron
Chroniques Alors voilà Ce qu’on ne veut pas voir avec la Covid 5 min
Clés : Société Santé Maladies – Épidémies Coronavirus – Covid-19
Tr.: ... variant iris? omicron mais moins virulent mais plus transmissible, sur la protéine spike? perte du goût et de l'odorat moins fréquents, touche plus la shère orl et moins les formes basses ... maladie = renc agent infectieux et ... coronavirus ... la formation du placenta implique un virus ... postillons, microgoutelettes aérosols nécessitent des masques ... durée de 10 à 15 jours ... on peut transmettre le virus 24 h avant et 48 h après ... on peut être asymptômatique et transmettre le virus ... augm de personnes malades dt virus covid, peu de formes graves, mais des formes différentes forte fièvre, aspect gripal, douleurs, courbatures, atteintes sphère orl à l'hôpital, quelques patients seulement, augm en ville mais pas à l'hôpital la vaccination et immunité hybride protègent ... on peut ne pas savoir être atteint, se faire tester, an des eaux usées ... vaccin actuel adapté ? souche omicron mais évolution, og5? xbb etc moins sensible au vaccin bivalent, d'où new vaccin, se faire vacciner maintenant ... tests à jour ? autotests pas mis à jour si négatif ne veut pas dire grand chose, changement dans la dyn d'excrétion refaire à 4 j après apparition des symptômes ... le ba2.86 détecté dans les eaux usées ... normalité retrouvée avec les nouvelles règles pour faire attention ... adapter à la situation ... symptômes résiduels épuisée, ne peut plus courir, essouflée, toux bronchiques la nuit, pertes de mémoire, troubles neurologiques ou psychiatriques/psychologique a fait burn out, angoissée par mal-être au travail ... fatigue, essouflement, troubles de concentration, de mémoire, digestifs, mais on ne sait pas pourquoi ... inflamation persiste on travaille encore dessus. rééducation à l'effort, respiratoire, neurocognitif ... covid long multiorganique ... une part dûe au stress ... 90% récupèrent l'intégralité de leurs facultés ... pb de banaliser car covid long saloperie 2 millions de personnes soit 10% des atteints ... plutôt jeunes, en forme ... on est tous à risque ... erreur de réglementer plutôt que pédagogie ... /prévenir : le masque, les gestes barrières, du bon sens ... se reposer et écouter son corps ...
5,79 k abonnés - 1,2k+ - 43 738 vues - 163 commentaires NANTES
https://www.iea-nantes.fr/fr/actualites/ideesdebats-au-lu_1464
Face à la crise écologique et sanitaire, le bien collectif ne pourrait-il être déterminé que par les scientifiques, les expert·es, les spécialistes, voire par les seul·es gouvernant·es, leurs conseiller·ères, ou même un·e chef unique ? L’expérience démocratique athénienne nous montre au contraire que la démocratie, parce qu’elle implique la délibération collective sur ce qu’est le commun, suppose un tout autre rapport au savoir et à la vérité.
Barbara Stiegler, professeure de philosophie politique à l’université Bordeaux Montaigne.
Elle est notamment l’autrice de deux Tracts Gallimard sur la crise écologique et sanitaire.
Christophe Pébarthe, maître de conférences en histoire grecque à l’université Bordeaux Montaigne. Il est notamment l’auteur de Athènes, l’autre démocratie. Ve siècle avant Jésus-Christ (Passés Composés, 2022).
Ils ont également co-conçu la pièce de théâtre Démocratie ! Un spectacle dont vous pourriez être les héros.
Connu / TG le 09/08/23 à 02:36
*Tr.: ... une science non réflexive est dangereuse ... notion de neutralité fallacieuse ... incompétence épistémique ... expert éclairer la décision ... économie de la donnée ... démocratie sanitaire car insurrection des patients ... les intérêts de chacun doivent être reconnus ... toute connaissance part d'un trouble ... l'expérience, enchaîne phases passives et phases actives ... des effets sur nous-mêmes ... l'hyper-spécialisation contrebalancée par l'expérience ... dissimulation des conflits d'intérêt ... un virus ne s'éradique pas ... experts instrumentalisés ... vision néolibérale de la science ... le capitalisme financiarisé a explosé la science ... les populations sont décrétées incompétentes ... produire un accompagnement sociétal de la population ... effondrement de la démocratie et de la science ... oedipe, victime de son propre jugement ... la démocratie impose une égalité des savoirs ... la démocratie fabrique de l'incertitude collective ... le théâtre est la formation continue du citoyen ...
Décryptage Société, Santé
Dans un ouvrage à succès, Pierre Chaillot, ancien statisticien à l’Insee, s’en prend à différents travaux menés par l’institut… qui pointe « plusieurs biais, erreurs ou arguments de mauvaise foi » dans son livre.
Dans son livre « Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels », Pierre Chaillot affirme, entre autres, que la surmortalité observée en 2020 n’a rien d’inhabituel, ce que conteste l'Insee (Illustration). LP/Arnaud Dumontier
Avec son ouvrage « Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels », paru en janvier chez L’Artilleur et qui caracole parmi les meilleures ventes depuis plusieurs semaines, Pierre Chaillot prétend démonter une « propagande » organisée par l’État et les autorités sanitaires durant la pandémie. L’un de ses axes d’attaque : le nombre de décès dus au Covid est très largement exagéré, et la surmortalité en 2020 n’a rien d’inhabituel.
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20,9 k abonnés -10k+ - 217 526 vues - 1 245 commentaires #DiVizio #Conférence #Covid
Suivez la passionnante conférence de Fabrice Di Vizio sur le bilan sociétal du Covid.
ISSEP Lyon (Institut de sciences sociales, économiques & politiques
38:49 mn - 6,69 k abonnés - 180 vues - 27 commentaires - #terrorism #ecologie #action
Le ministre de l'intérieur estime que les actions d'écologistes contre les bassines de retenue d'eau douce relèvent de "l'écoterrorisme".
Analysons la question dans la globalité. La vidéo propose aussi une critique des informations et des commentaires de Natacha Polony, de C-News et de "Touche Pas à Mon YouTube".
Tr/ ...
à cause de la pandémie, les scientifiques ont été décrédibilisés, hors, ce n'est pas la science qui vous a menti pendant deux ans. Ce sont des menteurs professionnels. Ce ne sont pas des scientifiques ou pire, des scientifiques qui se sont détournés de leur mission scientifique pour faire de la propagande contre de la corruption en argent ou contre une notoriété. Jamais des scientifiques n'ont demandé de se faire injecter quoi que ce soit. ... Les gens ne croient plus la science. Et je les comprends. Mesures liberticides qui n'avaient aucun avantage au plan de la santé.
Depuis février 2020, au début de la pandémie, alors qu'il n'existait pas encore les fameuses injections, j'ai dit que les solutions proposées serviraient à vous contrôler. Il fallait donc tout faire pour refuser les injections. Plutôt vivre en forêt. J'avais par exemple cité Alexandra Ariancôme?? que personne ne connaissait dans le Grand public qui parlait un peu comme moi, et qui est une des scientifiques les plus expérimentées de France et qui travaille dans ce domaine des virus, de la génétique, etc. ... Jane Goudhal ... 80% de la nourriture données à l'élevage. Alors que des enfants meurent de fin. C'est aussi de l'écologie.
Comprendre la situation, comprendre qu'on n'est plus en démocratie ... Aldous Huxley "La dictature parfaite aura l'apparence de la démocratie. Une Prison sans murs où, grâce à la consommation et le divertissement, les esclaves aimeront leur esclavage."
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Charles Bukowski : "La différence entre une démocratie et une dictature, c'est qu'en démocratie tu votes avant d'obéir aux ordre, dans une dictatures, tu perds pas ton temps à voter."
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/Allier économie et écologie : le pb, un système économique basé sur le gaspillage des ressources. Charles Gave : "L'économie est de l'énergie transformée" idem pour le PIB. Hors l'écologie baisse la transformation d'énergie. Donc on nepeut vouloir tout et son contraire. Donc soit on continue et on va droit dans le mur et on laisse peu de temps à l'humanité, soit on change de système. Hors les gens au pouvoir ne le veulent pas. Ou si, mais pas dans le sens nécessaire. Pour permettre à la biodiversité et à l'humanité de survivre. La seule façon de changer le pouvoir est donc qu'on soit plus nombreux à le demander et à l'IMPOSER. Ex.: sur le Titanic, bronser plus important que le bateau qui coule...
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[Extraits médias] ces gens n'ont aucune idée de la situation. Pour 1.Pour des raisons stupides, certains ont dit c'est la fin du monde, comme le calendrier Maya. Et donc effet "trop crier au loup, ne plus être écouté". On a entre 5 ans en 30 ans selon les scientifiques. 2.L'incompétence de ceux qui crient au loup, avec des arguments foireux. Ex. Sandrine Rousseaux qui s'attaque au barbecue : elle a 100%raison (le charbon de bois vient des forêts et savannes d'Afrique, la viande avec la déforestation de l'Amazonie. La viande est une des raisons pour lesquelles nous avons des pandémies.) Elle parle de machisme, de patriarcat. Elle est ridicule. Les gens le sentent et pour l'embêter, vont faire des barbecues.
Les ENR ne sont pas une solution. ...
Les écologistes sont des idiots, comme ceux qui les critiquent !
Je ne suis donc pas optimiste.
Je continue à faire mon possible pour informer correctement.
Lutter contre les bassines, OUI. ...
Connue / https://twitter.com/ValrySchollaer1/status/1588402088475705344
"
Valéry Schollaert @ValrySchollaer1 · 4 nov. En réponse à @86Greenpeace
sujet crucial ! Voici ma contribution... - 0 - 0 - 1
"
Ndlr : a interpellé GP Poitiers sur Twitter
Ses références sont crédibles (pour la médecin, vérifier ACT).
Son discours est logique, cohérent, simpliste par moment ?
Semble crédible sur l'écologie. Semble également anti-vax. Vérifier, approfondir ACT
Proposer ce défi à GPF : il aurait raison sur l'écologie ? ACT
Des nouvelles du "complotisme" sur le COVID. Perronne blanchit, une séquence bien poilante de CNEWS dans la vidéo entre autres. Bon méfiance, le mec est pas toujours tout net..
https://www.youtube.com/watch?v=26goIqlVkpQ
Affaire du Pr Perronne : fin de partie pour les charlatans ?
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Toute l'actualité Juste Milieu est à retrouver sur : h ...
Connu / TG du 25/10/22 à 23:10
Prendre rendez-vous :
envoyer un mail à depistage.covid@ch-angouleme.fr
ou contacter le 05 45 23 72 71 pour une prise de rendez-vous entre 8h30 et 15h00, les lundi, mercredi et vendredi.
Accès :
rond-point sortie couronne, 1ère à droite, en face don du sang (à droite) UDH
Clés : Chine ; Communisme ; COVID-19 ; Développement économique ; Mondialisation ; Xi Jinping
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Intervention d'Antoine Léaument, député LFI-NUPES, le 25 juillet 2022 à l'Assemblée nationale. Voici la retranscription de son intervention.
Ce texte propose de « mettre fin aux régimes d’exception » liés la Covid-19. C’est un objectif louable. D’ailleurs, notre présidente Mathilde Panot avait défendu une proposition de loi sur le sujet en janvier 2022. Et vous l’aviez refusée. Nous nous félicitons que ce nouveau texte abroge les mesures les plus restrictives de liberté de l’état d’urgence, à savoir le pass sanitaire et l’enfermement à domicile du peuple par son confinement généralisé
Votre texte ne comporte qu’un seul autre point positif. Enfin, vous avez accepté l’évidence : le pass sanitaire ne sert à rien pour empêcher la propagation du virus et seul le test permet de savoir qui est contaminé et donc qui peut contaminer les autres. Il était temps ! Pour voyager, désormais, seul le test sera utilisé et c’est une excellente nouvelle.
Voilà pour les bonnes nouvelles. Il nous faut maintenant passer aux mauvaises.
Vous avez donc établi que seuls les tests permettent de savoir si on peut transmettre le virus. Mais vous ne rendez toujours pas ces tests gratuits ! Cela alors même que le Conseil scientifique précise qu’il faut « un accès gratuit au dépistage en autoprescription ».
Par ailleurs, votre texte ignore la volonté de l’Assemblée nationale sur un sujet. Nous avions décidé ici que les contrôles sanitaires ne pourraient pas s’appliquer aux personnes mineures. Vous avez rétabli le fait qu’ils le seront aux jeunes de 12 à 18 ans.
J’ajoute que ce texte aggrave le mépris contre les Outre-Mer. Et pourtant vous savez que ce point est central pour notre groupe et que nous n’acceptons pas qu’une différence de traitement soit faite entre nos compatriotes d’Outre-Mer et ceux de l’Hexagone. Or c’est tout l’inverse qui est fait !
Qu’on en juge par le dispositif. Car c’est en cas d’apparition d’un nouveau variant « susceptible de constituer une menace sanitaire grave » qu’il faudra présenter un test négatif pour aller des Outre-Mer à l’Hexagone. Mais dans l’autre sens, c’est « en cas de risque de saturation du système de santé » qu’il faudra le faire.
Ce texte dit donc que nos compatriotes ultramarins peuvent être un danger pour l’Hexagone avec des variants dangereux mais que l’inverse n’existe pas ! C’est un traitement différencié entre citoyens de la République qu’on ne peut accepter, et nous saisirons le Conseil Constitutionnel sur le sujet !
D’autre part, si la fin des dispositifs Si-Dep et Contact-Covid est confirmée au 31 janvier 2023, un dispositif de conservation de données de santé est maintenu jusqu’en juin 2023. Il aurait pourtant pu être remplacé par la simple délivrance des certificats de tests et de rétablissement. Le droit européen auquel vous vous référez sur ce point ne demande d’ailleurs rien de plus.
Enfin, le texte prétend ouvrir une porte à la réintégration des personnels non vaccinés. Mais le texte laisse la main au gouvernement par décret et la porte ouverte a donc déjà été claquée par le ministre de la Santé qui a dit la semaine dernière qu’il n’était pas pertinent de réintégrer les personnels suspendus.
Au global, ce texte n’est pas à la hauteur. Vous passez à côté de la vraie urgence. Celle d’un hôpital public épuisé par vos mesures libérales. Nous avons vécu par votre faute le crash sanitaire annoncé par Jean-Luc Mélenchon dans un meeting à Châteauroux en avril 2017. Et non seulement vous n’avez rien fait, mais vous avez aggravé les choses en fermant 17 000 lits en 5 ans, dont 5700 pendant la pandémie !
Ce texte est donc l’occasion de faire le bilan désastreux de votre politique sanitaire. Vous avez décidé en Conseil de Défense des mesures qui n’ont fait qu’épuiser nos soignants par votre inaction et votre mépris maquillé derrière des applaudissements.
Mais une autre politique est possible ! Voici ce qu’il faut faire :
Rouvrir les lits d’hôpitaux fermés
Réintégrer les personnels non vaccinés suspendus et demander aux soignants partis à quelles conditions ils seraient revenus,
Revaloriser de 10% le point d’indice,
Titulariser les contractuels
Et recruter les personnels administratifs nécessaires pour libérer du temps aux soignants
Et plus largement :
Installer des purificateurs d’air dans les lieux publics fermés, à commencer par les écoles pour protéger nos enfants
Rendre gratuits les masques FFP2 et les tests
Faire un pôle public du médicament, notamment en nationalisant Sanofi
Et vous battre à l’OMC pour obtenir la levée des brevets sur les vaccins contre la Covid-19
Voilà qui aurait été une politique sanitaire efficace ! C’est celle que nous avons proposée avec Jean-Luc Mélenchon dans les campagnes présidentielles et législatives. Bien sûr, nous ne l’avons pas emporté cette fois-ci. Mais les Français savent qu’avec nous, il existe un programme et un recours pour une politique sanitaire réellement efficace.
"
Bio_Saiyan @SaiyanBio · 16h
Voilà. A garder sous le coude pour les :
- oui mais le vaccin il change rien !
- oui mais Omicron c’est un rhume !
Le vaccin a changé les + mauvais pronostics. Et notamment chez ceux avec une bonne réponse immunitaire. Ne laissons pas SARS-CoV-2 reprendre la main.
Citer le Tweet Random @UnMecRandom99 · 10 juin
Cas et décès en fonction du statut vaccinal.
Même chose en dessous avec 3 doses.
Source: https://covid.cdc.gov/covid-data-tracker/#rates-by-vaccine-status
2 - 34 - 69
"
Ndlr : données de quel pays ? ACT
Temps de lecture : 7 min.
De vastes études illustrent l'éventail de séquelles potentielles d'une infection. Si elles doivent être affinées, elles rappellent que la circulation du virus n'est pas sans conséquence sur la santé globale.
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le virus n'a pas cessé d'être dangereux. Il tue toujours 101 personnes par jour en moyenne, pour la plupart vulnérables ou non vaccinées. Une série d'études récentes a en outre levé le voile sur ses effets à long terme : après une infection, le risque d'autres pathologies augmente, même pour ceux qui ne présentent pas de facteur de risque, ne développent pas de forme grave et ne sont pas touchés par le Covid long.
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davantage de troubles respiratoires et souffraient aussi plus de "troubles du système nerveux et neurocognitif, de la santé mentale, du métabolisme, cardiovasculaires, gastro-intestinaux, malaises, fatigue, douleurs musculosquelettiques et anémie" que les personnes au profil similaire n'ayant jamais été testées positives. Même les malades non hospitalisés présentaient ce risque de séquelles.
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"Il faut rester serein", plaide l'infectiologue Olivier Robineau. ... d'autres éléments, comme le tabac et l'alimentation, sont des facteurs de risque qui pèsent bien plus lourd dans le développement de maladies cardiovasculaires, par exemple. ... encourager à consulter s'il y a un souci ... pour Jérôme Larché, ce que l'on sait des séquelles encourage à "activer tous les leviers possibles pour éviter d'être contaminé, du vaccin au port du masque" ...
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Connu / https://twitter.com/RemiSalomon/status/1548622983979302912
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Nils Wilcke a retweeté Rémi Salomon @RemiSalomon · 13h
Je vous conseille la lecture de cet article sur @franceinfo qui résume assez bien la problématique des possibles effets à long terme de l'infection par le Sars-Cov-2. On en parle en fait assez peu.
https://francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-pourquoi-la-maladie-comporte-des-risques-pour-la-sante-a-long-terme-meme-apres-des-formes-legeres_5067787.html#xtor=CS2-765-[twitter]-
via @franceinfo francetvinfo.fr
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Interventions des député.e.s de la #NUPES lors de la discussion, le 12 juillet 2022 à l'Assemblée nationale, de la politique sanitaire du gouvernement. Avec entre autres Ugo Bernalicis, Elsa Faucillon, Raquel Garrido, Emeline K Bidi, Antoine Léaument, Elisa Martin, Davy Rimane...
SANTÉ
Un écolier montre un test Covid-19 positif à Rennes, dans l'ouest de la France, le 17 mars 2022.
avec Antoine Flahault
INFECTIONS RÉPÉTÉES
Combien de fois d’affilée peut-on attraper le Covid ? La réponse est… troublante
Alors que les restrictions sur le Covid-19 ont été allégées dans les transports en commun, de nombreuses personnes, même déjà infectées par le passé, vont faire face au virus. Quel est le risque de transmission, alors qu'Omicron et ses nombreux sous-variants se propagent partout dans le monde ?
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Connu / https://twitter.com/FLAHAULT/status/1526904988454244353
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Tweet de Santé-COVID
Antoine FLAHAULT @FLAHAULT
1/6 - "La sélection de nouveaux variants obéit aux lois de l’évolution Pour devenir dominant, un nouveau variant doit avoir des avantages compétitifs sur ses prédécesseurs."
2:38 PM · 18 mai 2022· - 18 Retweets 42 J'aime
· 18 mai
2/6 - "Les deux avantages déterminants [pour que de nouveaux variants deviennent dominants] sont d’une part leur plus grande transmissibilité et d’autre part leur échappement immunitaire.
· 18 mai
3/6 - "Ce qui est fondamentalement différent aujourd’hui c’est la protection que la population a acquise, notamment grâce aux vaccins. Là où cette protection reste défaillante, comme en Chine ou en Corée du Nord, on peut dire que rien n’a vraiment changé pour la population."
· 18 mai
4/6 - "Dans le reste du monde, là où la population est largement protégée, et particulièrement les personnes âgées et vulnérables, la donne a changé, on y a troqué les méthodes moyenâgeuses contre celles des temps modernes, les vaccins, les tests et les traitements."
· 18 mai
5/6 - "La question de l’émoussement de l’immunité vaccinale est bien sûr clé dans la riposte à cette pandémie. Nous devons avoir conscience que nous avons construit une paix armée avec ce coronavirus. Si [l'immunité vacc] venait à s’émousser, alors nous ne serions plus à l’abri."
· 18 mai
6/6 - "Outre les vaccins, il faudrait aussi que nos autorités se penchent enfin sur la question de l’amélioration de la qualité de l’air intérieur et nous sommes plusieurs experts à demander un plan “ventilation” à l’échelle nationale ou européenne à la hauteur des enjeux."
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présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Un confinement national est décrété en Corée du Nord, où le régime qui n’avait jusqu’ici déclaré aucun cas à l’OMS vient d’annoncer son premier mort du Covid depuis le début de la pandémie. Le leader nord-coréen Kim Jong-un qui est apparu pour la première fois masqué jeudi à la télévision a juré d’éliminer le virus à la racine. Pour y parvenir il a décidé de verrouiller toutes les villes et régions du pays ainsi que de renforcer le contrôle aux frontières. Sachant que le pays est complètement isolé depuis deux ans.
La Corée du Nord semble donc se diriger vers un contrôle sanitaire drastique alors que plus de 187 000 personnes ayant de la fièvre sont déjà "isolées" et que le virus s’est répandu "dans tout le pays" a précisé le régime. Une décision pas étonnante quand on sait que le système de santé déficient aurait du mal à faire face à une épidémie majeure et que la Corée du Nord n'a vacciné aucun de ses 25 millions d'habitants, après avoir rejeté les offres de vaccination de l'Organisation mondiale de la santé, de la Chine et de la Russie.
Alors que se passe-t-il dans le pays ? À quoi pourrait ressembler la politique zéro Covid de la Corée du Nord ? Déjà sous cloche, le pays fait le choix d’un confinement très strict peut-être à l’image de ce qui est déjà mis en place dans plusieurs villes et provinces de Chine voisine. L’empire du Milieu, confronté à une vague de Covid qui a pulvérisé les chiffres "officiels" des contaminations au mois d'avril, poursuit dans sa politique du zéro Covid au risque de provoquer des tensions de plus en plus importantes et des émeutes. Et ce alors qu’une étude prédit une nouvelle vague de contaminations entre mai et juillet qui pourrait s'avérer dévastatrice pour la deuxième économie mondiale avec 112 millions de cas symptomatiques, plus de 5 millions d'hospitalisations et 1,6 million de morts.
Une situation en Asie qui contraste avec celle que connaît aujourd’hui la France qui a décidé de mettre fin au masque obligatoire dans les transports à partir de lundi. "Les choses s'améliorent" a affirmé Olivier Véran. Mais en a-t-on vraiment fini avec le Covid en France ? Le pays compte toujours plus de 36 000 cas positifs par jour, 20 000 patients hospitalisés et 100 décès par jour en moyenne depuis début mars. "La pandémie n'est pas terminée" a d’ailleurs souligné le ministre de la Santé. "Le scénario le plus probable, partagé par la communauté scientifique, est qu'il y aura d'autres variants, vraisemblablement issus d'Omicron, contre lesquels nous pourrons lutter avec l'immunité que nous avons acquise" a-t-il expliqué alors qu’en Afrique du Sud une cinquième vague commence, provoquée par deux nouveaux sous-variants d'Omicron nommé BA4 et BA5.
Mais que sait-on de ces sous-variants ? Doit-on craindre une nouvelle vague dans le pays ? Enfin quels sont les symptômes du Covid long ? Quelle est leur prise en charge ? D’après le site sante.gouv , 1,7 million de personnes ont présenté des symptômes persistants du Covid-19, un mois après l’infection initiale et pas moins de 700 000 personnes, plus de trois mois après. Des personnes qui ont besoin d’une prise en charge lourde dans des structures spécifiques.
Invités :
- Patrick Pelloux, édecin urgentiste au SAMU de Paris - Président de l’AMUF
- Sylvie Matelly, économiste - Directrice adjointe de l’IRIS
- Géraldine Zamansky, journaliste - "Magazine de la Santé" sur France 5
- Nicolas Berrod, journaliste – Le Parisien – aujourd’hui en France
- Pr Christian Bréchot, virologue - Président du Global Virus Network
Tr.: tous encouragent à garder le masque. ACT
La Contre Matinale Clés : Asie ; Capitalisme ; COVID ; International
A rebours de ce qui se passe ailleurs dans le monde, l’atelier du monde maintient une politique “zéro COVID” et un confinement sévère à Shanghai et peut-être demain à Pékin.
Un sujet international invisibilisé en ce moment en France pour des raisons évidentes de politique intérieure. Il s’agit de la Chine, de ce qui se passe en Chine. A rebours de ce qui se passe ailleurs dans le monde, l’atelier du monde maintient une politique “zéro COVID” et un confinement sévère à Shanghai et peut-être demain à Pékin. Au risque de mettre en crise le pouvoir et le Parti communiste chinois ?
Au risque, aussi, de gripper encore plus qu’elle ne l’est déjà l’économie mondiale ? Par ailleurs, quel est le jeu de la Chine au moment où la guerre en Ukraine semble se durcir et où les Etats-Unis parient désormais sur une victoire militaire de Kiev face à Moscou ? De tout cela, nous parlons avec Jean-Louis Rocca, spécialiste de la Chine, enseignant à Sciences Po Paris et auteur de l’ouvrage “Une sociologie de la Chine” paru aux éditions La Découverte.