"Nous vous accompagnons dans chaque étape de votre vie affective, relationnelle et sexuelle."
Le conseiller conjugal et familial
Quelle que soit la question relationnelle qui se pose, les conseillers conjugaux et familiaux sont des professionnels formés à accompagner la réflexion de ceux, hommes, femmes, et même enfants, qui en ont besoin. Certaines étapes de la vie sont plus difficiles à franchir que d'autres par les ajustements qu'elles demandent. Dans ces temps de crises qui viennent bousculer, voire effondrer tout ce qui a pu se construire, où la violence, le conflit, la colère, la douleur, l'impossibilité de communiquer submergent les personnes, les conseillers conjugaux et familiaux sont là pour accompagner, aider à mettre des mots sur les maux, à comprendre ce qui arrive, à renouer le dialogue, à éclairer les décisions.
L'ANCCEF est à l'origine de la charte déontologique des conseillers conjugaux et familiaux. https://www.anccef.fr/la-vie-de-l-anccef/charte-anccef-2018-15-x-21.pdf
ANCCEF - 26 bis chemin des hautes bruyères - 69130 Écully - tél.: 06 40 34 21 09 - Permanence téléphonique : Le lundi de 14h à 18h - le mardi et le jeudi de 9h à 12h - secretariat.anccef@orange.fr
Historique
... davantage développé dans d'autres pays, en particulier anglo-saxons où la pratique du "counselling" est plus habituelle.
Fondation en 1976.
Le premier organisme de conseil conjugal apparaît aux USA, à Los Angeles, en 1930 (American Institute of Family Relations). Il est suivi, en 1932, avec la création par deux femmes juristes, à Zurich en Suisse, de l'Office de Consultation Conjugale. D'autres organismes s'établissent : en 1936 au Canada, en 1937 en Grande Bretagne, en 1946 en Belgique.
En France, c'est d'abord l'Union Internationale des Organismes Familiaux qui est créée en 1947 dans le but d'établir un lien entre les organismes travaillant au mieux être de la famille.
En 1956 les centres de préparation au mariage voient le jour dans l'Eglise Catholique romaine. En 1960 c'est la fondation du M.F.P.F (Mouvement Français pour le Planning Familial) et de l'A.F.C.C.C (Association des Amis puis Association Française des Centres de Conseil Conjugal).
En 1962 le C.L.E.R. ( Centre de Liaison des Equipes de Recherches ) se constitue puis Couples et Familles en 1966. L'E.P.E (Ecole des Parents) et des Educateurs existant depuis 1929, ouvre des formations au conseil conjugal et familial en 1971.
En 1976, l'A.N.C.C.E.F. ( Association Nationale des Conseillers Conjugaux et Familiaux) est fondée afin de rassembler les conseillers provenant des divers organismes de formation.
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Dans Situation de l’écrivain en 1947, l’expérience-limite de la torture comme situation extrême révèle l’humanité de l’homme comme « fin en soi ». Pour Sartre, il revient à tout homme de faire advenir cette humanité – c’est-à-dire de se faire homme –, au mépris de ses intérêts en tant qu’être vivant – c’est-à-dire au prix de sa vie. Poser en soi-même l’humanité comme fin en soi, c’est poser tout homme comme fin en soi. Cette exigence d’universalisation de l’expérience singulière de la condition humaine justifie l’orientation politique des dernières pages de l’essai de Sartre : la littérature des situations extrêmes doit être une « littérature de la Praxis » travaillant à l’émancipation du genre humain, c’est-à-dire de tous les hommes considérés comme fin en soi. Une telle émancipation s’adresse en premier lieu au peuple des opprimés, c’est-à-dire à la classe ouvrière traitée dans son ensemble comme simple « moyen » par le système d’exploitation capitaliste. Une fois posée cette exigence pratique, le premier problème que rencontre Sartre (et le seul qui nous intéresse ici) consiste à expliquer dans quelle mesure la littérature peut avoir un rôle à jouer dans cette œuvre d’émancipation politique.
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.1. Les Lettres et la Liberté : l’alpha-bête humaine
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.3. La belle nature et la « belle âme »
Poser l’existence de tous les existants comme fin en soi témoigne, il faut bien l’avouer, d’une lecture hérétique des Fondements de la Métaphysique des mœurs. Dans l’orthodoxie du texte kantien, un homme n’a pas le droit moral d’attenter à sa vie : il doit respecter sa propre personne comme un être raisonnable dont il ne peut disposer parce qu’il est une fin en soi.
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.5. Vers une écologie du récit
Le conflit semble irrémédiable entre les fins de la Cité et les fins de la Planète. La condition humaine, climatisée à outrance à la fois dans ses modes de vie et dans ses modes de pensée, dépense toujours plus d’énergie à isoler son destin. Son rêve d’autonomie et la maintenance de sa liberté on atteint un coût intenable pour la condition terrestre. Les stratèges de la Soft Ecology et de l’économie durable prétendent résoudre le problème sans s’attaquer à son principe. Leur mauvaise foi homéopathique déguise le mal en remède : le recyclage sanctifie la production de déchets ; l’économie durable acquitte la croissance et le productivisme ; consommer mieux nous disculpe de consommer toujours plus. Ce type de « minimum rethink » (Val Plumwood) est un argument paresseux : reprogrammons l’apocalypse ; laissons-nous un jour de plus pour nous décider à y réfléchir ; mais pas aujourd’hui : c’est le soldes ! Pas aujourd’hui : j’ai Crossfit ! Pas aujourd’hui : Netflix lance sa nouvelle série ! Suave igne magno… Nous vivons aux derniers étages d’une tour si vertigineuse que nous suivons sur nos écrans, sans nous sentir concernés, l’incendie qui se déchaîne dans les étages inférieurs.
Notre liberté, nos modes de vie sont imprescriptibles. Entre la condition humaine et la condition terrestre, la rupture est consommée, mais les périls qui menacent change ce divorce en antinomie : nous voulons en même temps rester libres et rester en vie, mais les deux se contredisent. C’est ce que Gregory Bateson appelait une double entrave (double bind) et c’est sur le titre de son recueil d’articles (Vers une écologie de l’esprit, 1977) que je calque la notion d’une « écologie du récit ». La théorie de l’esprit ébauchée par Bateson, inscrite au sein de recherches plus larges sur l’anthropologie de la relation, tente de repenser le monisme conscientiste dans le cadre d’une écologie des idées.
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La République terrestre est l’horizon politique de l’écologie littéraire. Les nouveaux types de récit qu’elle doit définir et classer selon le genre et l’espèce composeront l’immense brouillon d’une Constitution planétaire.
• Sartre, Qu’est-ce que la littérature ?, Folio essais.
• Kant, Fondements de la Métaphysique des mœurs, trad. Victor Delbos, Delagrave, 1985.
• Kant, Critique de la faculté de juger, traduction Alexis Philonenko, Vrin, 1984.
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