Association Bilan Carbone
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L'ABC facilite, dynamise et accompagne la transition énergie-climat des organisations #ManagementGES
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Tribune L’utilisation des énergies renouvelables, soit directement soit par le biais de la production d’hydrogène ou d’ammoniac "verts", sont des moyens crédibles pour aider l’industrie à réduire ses émissions de gaz effet de serre, selon Cédric Philibert, analyste à l’Agence internationale de l’Energie.
Nous vivons une période perturbante et pourtant exceptionnelle,…
Posté par Alain Grandjean - ( 0 ) Commentaires
… confrontés à des menaces de tous ordres (terroristes, géopolitiques, politiques avec la montée de l’extrême-droite en Europe, économiques avec un chômage endémique, écologiques – changement climatique, érosion de la biodiversité ,…). Il ne s’agit pas d’une simple crise mais d’une transition majeure liée en particulier au poids croissant de l’humanité sur la biosphère qui vaut à l’ère géologique actuelle d’être dénommée anthropocène.
De cette transition peut naître le meilleur (des humains solidaires entre eux et avec la Nature) ou le pire (la multiplication et l’amplification des conflits et la destruction de la biosphère). Dans ce contexte les leviers vers une issue positive sont multiples. Mais ils sont tous de l’ordre de la rupture par rapport à un « logiciel » dominant, notamment dans le domaine économique, qui ne permet pas d’interpréter correctement le réel ni d’agir efficacement.
Ce blog nous invite à s’engager dans une véritable révolution culturelle. Elle ne va pas de soi. Qui peut prétendre aujourd’hui détenir la vérité ? En revanche nous disposons aujourd’hui de suffisamment d’informations suffisamment étayées pour fonder un diagnostic, une critique de la « pensée dominante » et proposer des pistes de solutions, que ce soit au plan économique ou financier qui sont les priorités de réflexion dans ce blog…à la frontière entre la réflexion « grand angle » et le lobbying politique qui vise à faire passer des mesures opérationnelles compte-tenu des rapports de force.
L’année 2015 qui se conclura à Paris avec la conférence sur le Climat (dite COP21) va sans aucun doute permettre d’améliorer la prise de conscience sur le changement climatique, un des fronts majeurs de la transition. Elle devrait permettre aussi de voir les initiatives se multiplier et des solutions innovantes émerger. Souhaitons donc qu’elle soit l’occasion de réaliser un « banc d’essai ».
ndlr : pour lui, la cause est la surpopulation ?! et pas les émissions massives de GES ?!
les discours majoritaires, confortés par le concept indifférencié d’anthropocène, escamotent la différenciation des responsabilités selon les groupes sociaux, comme si une personne aux revenus modestes polluait autant qu’un patron d’une multinationale. Nous verrons dans un premier temps que l’approche indifférenciée est inique en plus d’être injuste.
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on sait bien que les dégradations écologiques et leurs impacts sur le climat ne sont pas le fait de la majorité de la population mondiale. L’effet pervers du concept d’anthropocène est qu’il évacue la différenciation des impacts et des responsabilités entre les peuples, les classes et les genres en plus de passer sous silence des choix politiques historiques comme la prééminence du pétrole en matière énergétique.
Voilà pourquoi certains scientifiques ont estimé qu’il était nécessaire de compléter le concept d’anthropocène en répondant qu’il s’agit avant tout, et jusqu’à une période récente d’un « occidentalocène ».
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Alors que la moyenne tolérable d’émission de gaz à effet de serre est de 600 kg par an et par habitant, un habitant des États-Unis émet en moyenne 5 tonnes de GES, contre 2 tonnes pour un européen, et… 60 kg pour un habitant du Bangladesh.
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pendant que la population humaine décuplait, le capital était multiplié par 134 entre 1700 et 2008 selon Thomas Piketty2, ce qui a conduit des auteurs3 à émettre la thèse d’un « capitalocène ». Serait-ce donc cette logique d’accumulation des capitaux aux mains d’une minorité qui serait en grande partie responsable de la transformation de la terre ?
Et attention, ce n’est pas une option à prendre à la légère puisque l’alimentation représente 27% de l’empreinte carbone des Français.
Des recettes pour sauver le climatDes recettes pour sauver le climat © Getty / VICUSCHKA
Et ce sont aussi 26% pour les transports et 24% pour le logement. A l’origine de ces émissions massives de gaz à effet de serre on trouve bien sûr l’agro-industrie, mais aussi la grande distribution ou l’inertie des pouvoirs publics et en bout de chaîne, ou même au début selon comment on regarde les choses, les consommateurs.
Une empreinte carbone élevée qui a déjà des conséquences
Alors, le paradoxe de cette affaire c’est que le changement climatique a lui même ses effets sur la production de nourriture : sols moins fertiles, besoins accrus en irrigation, disparition de certaines espèces sont une réalité qui risque de poser problème quand nous serons un peu moins de 10 milliards d’être humains en 2050… On l’a compris, il y a urgence à réagir, mais que peut-on faire au quotidien pour arranger les choses ou, du moins, ne pas les empirer ?
Manger des fruits et légumes de saison
Car il n’y a en principe pas de tomates toute l’année, pas plus que des avocats, ananas ou encore du raisin au mois de juin à moins que tout soit importé de plus ou moins loin avec des conséquences évidentes sur le bilan carbone et, au passage, le prix que l’on paie pour une qualité généralement dégradée ! Et oui, le bio c’est parfois moins cher que l’intensif, à condition de respecter les cycles naturels.
Autre chose aussi : la viande. Et on ne parle pas de devenir végétarien, mais de se responsabiliser un peu : en manger modérément, en particulier la viande bœuf. Imaginez que pour produire 1 kilo de volaille il faut 3900 litres d’eau, contre 15 000 litres pour la même quantité de bœuf.
Et puis bien sûr, moins gaspiller de nourriture à la maison comme au restaurant : l’occasion de faire des économies et de faire preuve d’inventivité aussi parfois !
Des initiatives ont été lancées pour nous sensibiliser mais aussi pour nous aider à cuisiner bas carbone
Oui avec un réseau de restaurateurs réunis au sein de l’association « Bon pour le climat ». Ici, les chefs de plusieurs centaines de restaurants s’engagent à repenser la place de la viande dans leurs plats, à privilégier des fruits et légumes de saison, les circuits-courts…
Sur leur site bonpourleclimat.org vous trouverez un calculateur qui vous permettra d’évaluer le bilan carbone de votre repas, mais aussi la liste de tous les restaurants en France qui ont signé la charte de l’association.
►► Ça chauffe dans nos assiettes.Un livre de18 recettes bas carbone proposées par des chefs. Chaque recette est classée selon la saison avec, à chaque fois, une entrée, un plat et un dessert.
L'équipe
Valère Corréard Chroniqueur
Mots-clés :
Économie
écologie
alimentation
développement durable
Fondée en décembre 2014 par Jean-Luc Fessard, journaliste spécialiste du développement durable (L’Hôtellerie Restauration), avec le soutien de François Pasteau, Chef de l’Epi Dupin (Paris 6ème), l’association « Bon pour le climat » propose des actions concrètes et positives pour changer nos pratiques alimentaires afin de préserver la planète et son climat.
Partant du constat que notre alimentation représente 30% des gaz à effet de serre que nous émettons, notre action vise à réduire cet impact de moitié en accordant une place plus restreinte à la viande et en misant sur la réalisation d’une cuisine « responsable » respectant trois critères : la saison, le local, le végétal.
Notre objectif est de promouvoir une restauration bas carbone en mobilisant les Chefs et les établissements du secteur de l’Hôtellerie Restauration pour qu’ils proposent des plats « Bon pour le climat ».
Pour se faire, nous mettons à leur disposition un éco-calculateur (basé sur les chiffres de l’ADEME), conçu par Shafik Asal, fondateur d’Eco2initiaitive, afin qu’ils puissent calculer le poids carbone de leurs plats, de l’ajuster si nécessaire et de le valoriser auprès de leurs clients.
Enfin, chacun d’entre nous ayant un rôle à jouer au quotidien, nous impliquons aussi bien les Chefs et ceux en devenir à travers des écoles hôtelières, les producteurs et les consommateurs à s’engager dans ces nouveaux défis, à nos côtés.