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Nicolas Dufrêne (Institut Rousseau), Olivier Sidler (Association négaWatt) et Édouard Bouin (Agir Pour Le Climat) débattent du financement de la rénovation énergétique des bâtiments et répondent aux questions des auditeurs de cette web conférence qui s'est tenue le 3 juillet 2020.
Connue / wg
Le 14 juin se tiendra la 5ème Journée internationale de mobilisation contre les longs transports d’animaux vivants. En raison de l'épidémie de COVID-19, la journée sera entièrement numérique.
« Notre objectif reste le même : enrichir le débat et fournir aux décideurs des instruments utiles à l’action publique. »
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Gilles de Margerie : L’année 2019 a été fructueuse du point de vue de notre capacité à apporter un matériau utile tant aux décideurs que pour nourrir le débat public, avec une série d’analyses, d’études prospectives, et de propositions qui ont eu l’écho qu’on pouvait en espérer. En particulier, deux publications ont retenu l’attention : la note d’analyse sur les émissions de CO2 des voitures qui constate que celles-ci ne baissent plus depuis vingt ans et propose d’indexer le bonus/malus, créé pour encourager l’achat de véhicules propres, sur le poids des voitures. Et le rapport sur la politique agricole commune qui envisage d’en faire un levier de la transition agroécologique en renforçant son ambition environnementale à budget inchangé. Ces propositions ont permis à la réflexion collective de progresser sur ces deux sujets.
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Cédric Audenis : 2019 a été une année charnière en matière d’évaluation ... un nouveau rapport de la Cnepi (Commission nationale d’évaluation des politiques d’innovation) sur l’évaluation du crédit d’impôt recherche qui confirme qu’il génère à peu près la R&D équivalente au montant d’aide publique. On a ensuite publié un deuxième rapport en octobre sur la réforme de la fiscalité du capital ... deux nouveaux comités d’évaluation ... comité d’évaluation de la loi Pacte (loi relative à la croissance et à la transformation des entreprises), & comité d’évaluation de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, présidé par Louis Schweitzer. ... pas une ou deux mesures que nous devons évaluer mais, dans chacun des cas, une vingtaine ou une trentaine de mesures !
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G. de M. : Nous avons, je crois, enrichi le débat public sur la transition écologique, notamment climatique mais pas seulement. Je pense ici par exemple au rapport sur la valeur de l’action pour le climat ou à celui sur l’artificialisation des sols, commandé par le gouvernement pour abonder le plan biodiversité. Nous avons aussi poursuivi l’analyse de l’allocation des moyens publics, en particulier celle des moyens de l’éducation nationale au niveau territorial ou plus généralement celle des emplois publics. Une analyse qui fait notamment apparaître que les zones rurales ne sont pas perdantes en termes de services publics de proximité mais que les métropoles sont bien les grandes gagnantes en termes d’emploi public national ou suprarégional, ce qui ouvre la voie à des réflexions sur la possibilité de développer des services publics « à vocation territoriale large » dans les villes moyennes.
C. A. : Nous avons aussi consacré beaucoup de moyens à l’exercice de projection des métiers à l’horizon 2030 mené avec la Dares, qui sera publié en 2020. C’est un très gros travail de modélisation qui a pour finalité d’identifier et donc de pouvoir prévenir les difficultés de recrutement qui pourraient peser sur la croissance dans dix ans.
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C. A. : En 2019, nous avons naturellement contribué au rapport du Conseil national de productivité. France Stratégie en assume le rôle de rapporteur général et réalise également des études pour améliorer la connaissance du sujet. Nous avons notamment publié en fin d’année une étude sur les entreprises zombies en exploitant une base de données originale pour tester l’hypothèse généralement admise que le ralentissement de la productivité peut avoir comme cause le maintien en activité d’entreprises qui devraient faire faillite. Cette étude a montré que ce phénomène, s’il existe, est tout à fait minoritaire dans l’explication du ralentissement des gains de productivité français, et surtout qu’il ne singularise pas la France.
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G. de M. : Notre objectif reste le même : verser au débat et fournir aux décideurs des instruments utiles à la compréhension et à l’action publique. Les travaux menés en 2019 ont fait apparaître la nécessité de réfléchir à l’articulation d’une série de politiques publiques autour du thème des soutenabilités. En révélant les fragilités et les failles de notre modèle de développement, la crise sanitaire nous conduit à orienter le cycle de séminaires lancé en février dernier sur ces enjeux. Aujourd’hui, un devoir d’imagination collective s’impose à nous : il convient de repenser ce modèle de manière plus soutenable, pour préparer l’avenir. Notre programme de travail évolue donc pour se tourner vers la préparation de l’après-crise, avec un approfondissement et une accélération de certains travaux. Le séminaire « Soutenabilités » s’est ainsi adapté, avec l’ouverture d’un espace contributif où la réflexion, les opinions et les propositions pour préparer le monde « d’après » pourront se confronter, être discutées, et s’enrichir mutuellement.
Le rapport : https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2019-rapport-activite-mai.pdf
Connu / https://twitter.com/thibaultturchet/status/1267400896364916739
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Thibault Turchet @thibaultturchet · 8h Si seulement les multiples organes de conseil de l’Etat étaient écoutés, un peu comme un conseil scientifique quand il y a une pandémie ...
Visage souriant avec des yeux en forme de cœur
Citer le Tweet
France Stratégie @Strategie_Gouv · 8h #Artificialisation des sols, émissions de #CO2 des voitures, politique agricole commune... retour sur les propositions ambitieuses de @Strategie_Gouv dans notre rapport d'activité 2019
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Ndlr : faut-il partager l'optimise de T Turcher ? J'ai de gros doutes vu comment ils continuent de convoquer la "CROISSANCE" pour le présent et l'avenir :-( questionner, Interpeler ACT
Par ailleurs, se pose la question de leur RÉELLE INDÉPENDANCE vis-à-vis du gouv m/ph et de l'idéologie qui sous-tend son action. Cette indépendance fait-elle partie des objectifs EFFECTIFS de FS ? Et si oui, Quels moyens pour les garantir selon les idéologies en jeu (variance) ? ACT (Début de rech à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?nhI3Yg)
Enfin, il est louable d'évaluer et de conseiller, mais ne faudrait-il pas mesurer l'écart entre les conseils retenus ou NON par le GOUV ? Ne serait-ce pas un début de preuve d'indépendance ? Sinon que des bons sentiments ?!
aussi à https://www.youtube.com/watch?v=bPKbYLmYsR8
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Conférence de Bernard Ravenel - •29 janv. 2018 / Hervé Magnin
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Le collectif Palestine de Chambéry a invité Bernard Ravenel à venir faire une conférence/débat le 25 février 2018. Il évoque le cheminement de la résistance palestinienne, depuis la lutte armée jusqu'au choix de la non-violence.
Bernard Ravenel est historien ; il vient de publier "La résistance palestinienne : des armes à la non-violence » éd. L'Harmattan
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Durée de lecture : 13 minutes
Comment et pourquoi continuer de lutter pendant la pandémie ? Passé un temps de sidération, les voix dissidentes se font à nouveau entendre, même si, mesures de mise à distance oblige, les modes d’action doivent être repensés.
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Les plaintes, les mouvements de grève, les manifestations aux fenêtres et les formes d’auto-organisation fleurissent, donnant de l’écho aux voix dissidentes. https://reporterre.net/Partout-en-France-les-manifs-de-confinement-prennent-de-l-ampleur
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Comment « déconfiner » les revendications du mouvement social ?
La mise à distance sociale, « de rigueur et totalement justifiée, est antinomique de l’action collective », pour Éric Beynel, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires. « C’est de la rencontre des corps qu’émergent des choses concrètes, comme nous l’avons vu ces derniers mois sur les ronds-points Gilets jaunes, dans les AG, les manifs ou sur les piquets de grève », enchérit Camille [], membre du collectif Cerveaux non disponibles.
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« la pandémie ne doit pas servir à étouffer les luttes ni l’esprit critique, dit Corinne Morel Darleux, conseillère régionale en Auvergne-Rhône-Alpes. Lutter nous permet de sortir de ce sentiment de sidération et d’isolement, de réinvestir nos souverainetés individuelles, d’exercer un peu de maîtrise sur nos vies ». Pour la militante écosocialiste, le coronavirus « ne remet pas les compteurs à zéro ». Les raisons de se battre sont même décuplées par « la pérennisation de l’état d’urgence, l’avènement fulgurant d’une société de surveillance et toutes les atteintes aux libertés publiques qui pourraient perdurer une fois la crise sanitaire terminée ».
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Le 31 mars, par exemple, une manifestation de confinement était organisée à l’appel du collectif Projections Covid-19 en soutien au personnel soignant, mais aussi contre les réformes des retraites et de l’assurance-chômage. https://reporterre.net/Partout-en-France-les-manifs-de-confinement-prennent-de-l-ampleur
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Investir le terrain judiciaire
... Le parquet de Paris et la Cour de justice de la République ont reçu des dizaines de plaintes visant des décideurs publics pour mise en danger de la vie d’autrui, abstention volontaire de prendre les mesures visant à combattre un sinistre, voire homicide involontaire [1]. Une plateforme, intitulée https://plaintecovid.fr/, propose des dépôts de plainte facilités à l’aide de dossiers préremplis.
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Jeudi 9 avril, quatre-vingt douze associations et collectifs se sont même associés pour saisir conjointement sept rapporteurs des Nations unies chargés des questions de pauvreté extrême, de santé, d’accès à un logement décent, à la nourriture, à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi que des migrants et des défenseurs des droits humains. « Les personnes vivant à la rue, dans des squats ou des bidonvilles ne bénéficient pas pleinement des mesures de prévention du Covid-19 mises en place par le gouvernement et les autorités locales », dénoncent ces organisations. https://www.lacimade.org/presse/covid-19-personnes-vivant-a-la-rue-dans-des-squats-ou-des-bidonvilles/
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Solidaires, épaulé par les Amis de la Terre, a ainsi saisi le tribunal de justice de Nanterre, le mercredi 8 avril pour demander l’arrêt total de l’activité d’Amazon, certains salariés étant tombés malades dans les entrepôts du géant du numérique. https://reporterre.net/Un-salarie-d-Amazon-en-reanimation
À l’image des salariés d’Amazon, les classes laborieuses ne connaissent pas de confinement et sont surexposées au virus : les personnels soignants, mais aussi les caissiers, les ouvriers, les éboueurs, les facteurs, les postiers et les livreurs n’ont cessé de travailler. Solidaires a mis en place un numéro vert https://solidaires.org/Solidaires-met-en-place-un-numero-vert-d-appui-syndical accessible à tous les travailleurs, syndiqués ou non, pour répondre à toutes les questions liées aux droits vis-à-vis des employeurs en matière de sécurité, de retrait, d’arrêt maladie ou encore de chômage partiel. « Des patrons utilisent les nouvelles possibilités offertes par la loi d’urgence sanitaire pour continuer d’essorer les salariés, dénonce Éric Beynel. Soixante heures de travail par semaine, journées de douze heures… Certains vont jusqu’à mettre les salariés au chômage partiel tout en continuant de les faire travailler, d’autres demandent aux malades de ne pas s’arrêter. »
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« L’État ne nous protège pas et, en plus, il nous empêche de respirer, dit Youcef Brakni. Alors nous nous débrouillons nous-mêmes : nous demandons aux gens de filmer, coûte que coûte, pour que les organisations militantes puissent lancer le plus d’alertes possible. » Tombée à point nommé, une application baptisée UVP a été lancée le 10 mars dernier par le collectif Urgence notre police assassine. Celle-ci permet de filmer les interventions des forces de l’ordre sans qu’elles ne puissent effacer les images. http://cqfd-journal.org/Deux-menaces-pesent-sur-les
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Corinne Morel-Darleux contribue au réseau Covid-Entraide France : « Dans ces groupes, nous échangeons des informations, nous organisons l’autonomie alimentaire et le soutien aux producteurs locaux, l’aide concrète aux personnes isolées, aux sans-logis, aux détenus... C’est une façon de rester debout, de mener des actions justes. » Pour la militante écosocialiste, ces mécanismes d’organisation permettent de ne pas dépendre entièrement de l’État et sont « autant d’îlots de résistance supplémentaires qui rejoignent celles préexistantes, comme la Zad de Notre-Dame-des-Landes, les collectifs contre des projets inutiles ou ceux qui viennent en aide aux personnes migrantes. »
« Réhabilitons notre colère » *
... Car le monde de l’après Covid-19 est déjà sur toutes les lèvres. Et, déjà, les propositions se multiplient https://reporterre.net/Crise-sanitaire-les-propositions-se-multiplient-pour-penser-un-apres-plus-ecologique pour penser un après plus social et plus écologique. Le jeudi 9 avril, la Convention citoyenne pour le climat a transmis à l’exécutif cinquante propositions pour « porter l’espoir d’un nouveau modèle de société » en matière de logement, de déplacement, d’alimentation, ou encore de publicité. https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/convention-citoyenne-sur-le-climat/transport-alimentation-logement-ce-qu-il-faut-retenir-des-propositions-de-la-convention-citoyenne-pour-le-climat_3910747.html
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Joël Domenjoud craint « le risque important de décompensation au moment du déconfinement, un endormissement sur le besoin de consommer et d’oublier la fragilité de notre système ». Il faut, dit-il, « absolument se prémunir de l’amnésie collective, garder un potentiel de colère entier pour dire “hors de question que ça arrive encore une fois, ce système a mis notre vie en danger” ».
Nicolas Haeringer, du mouvement 350.org, estime que ce potentiel de colère « a trop longtemps été mis de côté, voire dévalorisé au sein des luttes écologiques, où l’on a parfois cherché à mobiliser autour de récits positifs » : « Réhabilitons notre colère, cessons de construire nos mobilisations comme si nous pouvions nous permettre de négocier avec le temps. Ce que l’urgence sanitaire rappelle, c’est que chaque fois que nous acceptons de négocier avec le temps, il y a des morts. Pesons de tout notre poids pour qu’il n’y ait pas de retour au business as usual, au règne de celles et ceux qui font profit de la destruction. »
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[*] Son prénom est modifié.
[1] Les collectifs Inter-Urgences et Inter-Hôpitaux, la Coordination nationale infirmière (CNI), Act-Up Paris et l’Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico) ont par exemple demandé au Conseil d’État de contraindre le gouvernement à réquisitionner les usines permettant de fabriquer les masques, les respirateurs, les tests et les médicaments nécessaires à la lutte contre l’épidémie.
[2] Jeudi 19 mars, Murielle Pénicaud s’était dite « scandalisée » de voir une antenne locale de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment inciter ses adhérents à ne pas aller travailler. « Les entreprises qui se disent que l’État paiera et qu’elles n’ont pas à travailler ne sont pas dans une attitude de civisme », avait-elle ajouté.
Lire aussi : Partout en France, les « manifs de confinement » prennent de l’ampleur
La crise de la COVID-19 génère une mobilisation planétaire. Pourrait-on s’en inspirer pour créer un mouvement face à l’urgence climatique?
Photo : Radio-Canada / François Dubuc
Pour la chercheuse en psychologie sociale et environnementale de l’UQAM Anne-Sophie Gousse-Lessard, une partie des militants qui se mobilisent présentement pourraient possiblement transférer leurs énergies vers la cause climatique une fois le tumulte de la pandémie apaisé.
Elle estime toutefois que l’imminence du danger relié à la COVID-19 en fait un sujet qui mobilise plus naturellement que les changements climatiques. Elle rappelle que les changements climatiques sont parfois jugés trop lointains pour provoquer des inquiétudes et des actions chez une part importante de la société.
À écouter aussi :
- COVID-19 : à la recherche de traitements
- Les forêts face aux changements climatiques https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1416209/biodiversite-foresterie-environnement-vegetation-climat
- La petite vie cachée des lacs gelés
Connu / https://twitter.com/greenpeaceQC/status/1247957845775208448
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Greenpeace Québec @greenpeaceQC · 20h
"#Climat : la mobilisation face à la COVID-19 comme inspiration?"
.#COVID19 #COVIDー19 #ActionClimatique - 0 - 1 - 0
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Synthèse de l’enquête réalisée auprès de 71 stagiaires Animacoop
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Conçue en 2010 par l’association Outils-Réseaux dans le cadre d’un appel à projet de La Délégation aux usages de l’internet (DUI) du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, cette formation a été reconduite 6 fois sur le territoire du Pays de Brest et en Languedoc-Roussillon. Entre l’année 2010 et 2012, 86 stagiaires ont pu en bénéficier.
L’originalité de cette formation consiste à proposer des contenus relativement complets sur un sujet émergeant de l’animation collaborative de projets. Par ailleurs, dans un processus d’innovation pédagogique, cette formation, cherche à explorer les nouvelles potentialités que les technologies de l’information permettent de mettre en œuvre, tels que l’accès illimité à l’information ; la nouvelle temporalité où se complètent l’apprentissage en présence et à distance ; la communication horizontale en réseau qui ré-questionne le modèle éducatif traditionnel et hiérarchisé.
... trois parcours :
- individuel, par l’acquisition progressive des apports théoriques, méthodologiques et pratiques
- en groupe, par des échanges de pratiques de co-développement et la production collaborative des contenus
- dans l’environnement professionnel, par des liens systématiques avec le projet professionnel concret du formé intégré dans le parcours.
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Ces compétences -qu’on pourrait définir comme « un savoir agir dans un contexte qui nécessite une production collective en mobilisant les ressources internes et externes disponibles » - semblent transversales à de nombreux métiers. Elles seraient un préalable nécessaire à un développement professionnel, assurant plus de flexibilité et élargissant la capacité d’innovation des coordinateurs et animateurs de projets.
Dans cette enquête trois types de compétences sont ressorties plus particulièrement : celles qui sont liées à l’usage des outils (capacités techniques), celles d’ordre méthodologique (la compréhensions et savoir agir dans différentes situations) et celles liées à l’attitude d’ouverture et valeurs de partage ... un « autre état d’esprit ».
Il semblerait que les compétences « techniques » soient les plus faciles à mettre en œuvre : ce sont celles qui obtiennent le plus de réponses à la question de transfert des acquis. Les savoir-agir « méthodologiques » seraient les plus utiles : ce sont les cours les mieux notés et le plus souvent revisités. Et enfin, les compétences qui s’apparentent à l’esprit d’ouverture et l’attitude d’attention aux personnes (liés aux valeurs ) suscitent l’innovation : les personnes qui les ont évoquées ont parlé de nouveaux projets impulsés par ce changement de posture.
Ces interprétations méritent une étude plus approfondie, mais la problématique des compétences collaboratives mieux identifiées serait le prochain chantier de recherche-action d’Outils-Réseaux .
Du point de vue du processus formatif et d’accompagnement, il semble évident que les préoccupations nouvelles liées aux méthodes collaboratives, le potentiel technique de communication nécessitent un dispositif de formation nouveau, à la fois encadrant et ouvrant à des nouvelles possibilités ’ où peuvent cohabiter la simplicité d’usages technologiques et la possibilité des relations multi directionnelles (un espace individuel d’apprentissage, liens avec d’autres apprenant, la facilité de relation avec le formateur/accompagnateur, l’accès « maitrisée » aux ressources abondante des connaissances).
Un dispositif de formation qui donnerait la place à une nouvelle considération :
- du savoir co-construire avec les autres et non simplement transmis
- du formateur dont la fonction première est d’accompagner un processus de construction et non la transmission des connaissances
- des apprenants mis au centre de l’apprentissage dans le but de gagner en autonomie, qui est non seulement bénéficiaire des connaissances proposées mais aussi contributeur de leur production.
Le choix de l’association Outils-Réseaux pour s’adapter à cette nécessité d’innovation pédagogique est une démarche de « formation-action » entendue comme une articulation de l’« action-recherche-action » La pratique de formation concrète est mise en dialogue avec des investigations en sciences humaines et sociales pour être re-injectée ensuite dans de nouvelles action de formation. Les réflexions plus approfondies sur ces nouvelles pratiques formatives feront l’objet d’un prochain article autours de « l’innovation en formation et l’accompagnent de nouvelles pratiques sociales ». (à suivre)
Ndlr : selon [appel en commu] : Pas mal de doutes sur cet article (pseudo-scientifique) autour du concept de distanciation sociale. critique : https://www.franceculture.fr/emissions/radiographies-du-coronavirus-la-chronique/radiographies-du-coronavirus-du-lundi-16-mars-2020
- Distance spatiale / Proximité sociale ? + inversement
VIDÉO - Changement climatique : la France peut agir ! - mercredi 5 février 2020 | Jean-Luc Mélenchon
Intervention de Jean-Luc Mélenchon en commission des affaires étrangères le 5 février 2020. Le président du groupe « La France insoumise » a dénoncé l’inaction des États-Unis en matière de changement climatique. Il a également expliqué qu’on pouvait agir contre le changement climatique au niveau national en mettant en place la planification écologique et la règle verte.
~Transcription : il est trop tard pour attendre les 1,5°C ... jean jouzel est très gêner mais finit par dire qu'il est d'accord avec la règle verte, tout en étant réservé sur la planification
Intelligence artificielle, apprentissage profond, logiciel libre et bien commun https://youtu.be/vNOyXs00SeA, par Yoshua Bengio, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les algorithmes d’apprentissage statistique à l’Université de Montréal, directeur scientifique du Mila (Montreal Institute of Learning Algorithms).
Ressources éducatives, numériques et libres, par Isabelle Laplante, coordonnatrice du Centre de documentation collégial (CDC), couvrant l’ensemble de l’ordre collégial (public, privé et instituts d’État).
Ressources éducationnelles libres à l’Université Laval, par Maude Laplante-Dubé, bibliothécaire, Université Laval.
École branchée : enseigner à l’ère du numérique, par Audrey Miller, dans le cadre des interventions sur le thème : « Formation des enseignantes et enseignants à l’utilisation des ressources éducatives libres, dans le contexte du Plan d’action numérique en éducation et en enseignement supérieur ».
Le Récit et le libre, par Pierre Lachance, dans le cadre des interventions sur le thème : « Formation des enseignantes et enseignants à l’utilisation des ressources éducatives libres, dans le contexte du Plan d’action numérique en éducation et en enseignement supérieur ».
Le Cadre 21 et la formation des enseignantes et des enseignants, par Maxime Pelchat, dans le cadre des interventions sur le thème : « Formation des enseignantes et enseignants à l’utilisation des ressources éducatives libres, dans le contexte du Plan d’action numérique en éducation et en enseignement supérieur ».
Mon chemin vers les ressources éducatives libres et le projet de Fabrique REL, par Bruno Poellhuber, directeur, Centre de pédagogie universitaire, Université de Montréal, dans le cadre des interventions sur le thème : « Formation des enseignantes et enseignants à l’utilisation des ressources éducatives libres, dans le contexte du Plan d’action numérique en éducation et en enseignement supérieur ».
À venir :
Freeing Feature Films, par Nina Paley, dessinatrice et cinéaste, tenante de la culture libre, New York.
Vers une informatique éthique, par Daniel Pascot, professeur retraité et participant de projets de recherche à l’Université Laval.
Les ENA utilisés à l’ordre universitaire :
. Nicolas Gagnon, directeur du Bureau de soutien à l’enseignement, Université Laval : nouvel ENA;
. Lamiel Brasseur, directrice, Direction de l’apprentissage et de l’innovation pédagogique, HEC-Montréal : Sakai;
. Orzu Kamolova, coordonnatrice en technologie éducative, Centre de pédagogie universitaire, Université de Montréal : StudiUM (Moodle);
Logiciels libres et malvoyance, par Miguel Ross, président de Visulibre;
Yoshua Bengio était conférencier invité par l’Adte au 6e Colloque libre de l’Adte 2019, tenu le 4 juin 2019 à l’Université Laval, avec la collaboration de l’ITIS et de la Chaire publique AELIÉS et avec l’appui financier du Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
Programme indicatif
11h – Kiosques (uniquement étudiants du DU) Hugues Bazin sur lieux, hors-lieux et milieu Léa Massaré Di Duca sur des exemples internationaux Isabelle Mayaud sur les enjeux de la mutualisation de ressources dans les lieux artistiques
12h – Table-ronde (publique) Modération Emmanuel Moreira (Radio Grenouille) Nicolas Détrie, directeur Yes We Camp Juliette Bompoint, directrice Mains d’Oeuvre
Julien Beller, fondateur du 6b
Contact organisation : Pascaline Simon production@le6b.fr
cONNU / https://twitter.com/hbazin/status/1219616520554180608
Qui sommes-nous ?
né à la faveur de la crise des Gilets jaunes qui lui a donné son nom, non comme un héritage à faire perdurer, mais comme le symbole d’une insurrection populaire salutaire et nécessaire. aventure d’amis, de frères et de sœurs de luttes antérieures à celles menées depuis le 17 novembre mais qui ont trouvé en cet événement l’occasion et la nécessité de se réunir et d’agir collectivement.
Les Gilets jaunes ne sont pas pour nous une classe sociale, un électorat ou un pré-carré à conserver et à préserver de toute critique. Les Gilets jaunes constituent un sursaut historique puissant et inattendu. A partir de cet instant, tout ce qui était enfoui surgit ; tout est légitime et aucun aspect de la vie humaine et sociale ne saurait être évacué ou oublié.
Ce pourquoi le M17 porte sa critique sur notre société bien au-delà de la question des Gilets jaunes qui n’en sont qu’un superbe témoignage. Rien ne saurait être épargné car l’existence est une totalité complexe où chaque élément doit être appréhendé dans sa relation avec l’ensemble.
Ainsi, notre cible prioritaire ne peut se cantonner à un homme, à un gouvernement, ou à un parti ; nous pointons le système qui a rendu l’existence de cet homme, de ce gouvernement, ou de ce parti possible. Notre ennemi ne se prénomme donc pas Emmanuel Macron, Christophe Castaner ou LREM, mais Capitalisme, Néolibéralisme, Marchandisation du monde et des êtres vivants, pour lesquels ces personnes ne sont que des employés.
Parce que notre combat est total, notre engagement doit être sans faille, digne et honnête. Nous appelons de nos vœux la mort de l’ancien monde et de ses idoles : le profit, le marché, l’individualisme, et l’érection d’un monde nouveau où l’utilité, le partage des richesses et la solidarité seraient les maîtres-mots.
“Il y a crise quand l’ancien monde ne veut pas mourir et que le nouveau monde ne veut pas naître.” Antonio Gramsci
Nous écrire: contact@m17-11.fr
Presse: presse@m17-11.fr
Pierre Larrouturou suit thomas brail @BrailThomas · 22h #GNSA #France #ClimateAction 0:08 / 2:09
=> gazou envoyé
Le groupe national de surveillance des #Arbres #GNSA revient sur le rdv avec la #MinistreDeLécologie #ElisabethBorne, suscite des vocations de #LanceursDalerte pour sauver les arbres PARTOUT et remercie pour notre soutien
Éco-anxiété, solastalgie, psychoterratie… la crise du climat est à l’origine de maux inédits. Et parfois d’une prise de conscience radicale.
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Alice Desbiolles, médecin de santé publique, est spécialisée en santé environnementale. Elle connaît bien ce processus. Dans son travail, elle est de plus en plus souvent confrontée aux multiples émotions de patients envahis par les problèmes liés à l’urgence climatique. Sans pouvoir les rassurer sur l’état du monde, elle tient à les rassurer sur leur état à eux. Selon elle, être anxieux est une réaction parfaitement rationnelle. C’est l’inverse qui serait anormal. Par ailleurs, elle constate que cet état qui accompagne généralement le pic de conscientisation peut aussi être un levier. « L’organisme réagit au stress. Si ce dernier est aigu, il peut être considéré comme positif, car il nous prépare à l’action. »
Mais Alice Desbiolles reconnaît que ce n’est pas toujours le cas. « Le problème, c’est quand le stress devient chronique. Il y a alors un risque de dépression et, sur le volet somatique, cela peut déclencher des problèmes d’insomnie, de céphalées, des troubles cardio-vasculaires... » Au terme d’« éco-anxiété » qui fleurit dans les médias, Alice Desbiolles préfère celui de « solastalgie », moins réducteur. Car ceux qui prennent conscience du collapse ne ressentent pas uniquement de l’anxiété. Leur panel d’émotions est bien plus large.
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analogie avec les cinq étapes du deuil. Dans l’ordre, ou le désordre, tout le monde devra d’abord sortir du déni (non, la chose n’existe pas...), puis affronter la colère (quand je découvre l’ampleur du scandale...), la négociation (en est-on bien sûr ?), la dépression (l’éco-anxiété), pour, à la fin, et avec de possibles rechutes, connaître l’acceptation qui permet de passer à l’action.
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Ce n’est pas le modèle adopté par le psychologue Pierre-Éric Sutter, cofondateur avec Loïc Steffan et Dylan Michot de l’Observatoire des vécus du collapse, lequel a récemment conduit une étude auprès de 1 600 personnes vivant en France pour savoir, d’un point de vue psychologique mais aussi sociologique, comment ils vivent l’évolution des enjeux écologiques ou environnementaux. Lui privilégie une grille de lecture comprenant quatre sociotypes également inspirés par une intuition de Pablo Servigne. Ce canevas croise états émotionnels et postures conatives. Ainsi, on trouve :
le pessimiste-passif (« À quoi bon, tout est foutu »),
l’optimiste-passif, qui peut être « collapsophobe » (« la science va bien nous tirer de là »)
le pessimiste-actif (le survivaliste qui vise l’autonomie)
et, enfin, l’optimiste-actif.
C’est dans cette quatrième et dernière catégorie qu’on trouve les néotransitionneurs. L’optimiste-actif admet l’avènement du collapse mais il choisit de s’y préparer activement, pour lui mais aussi pour toute la communauté, avec le souhait de mettre en place un système alternatif.
Education
L'école parisienne s'associe au groupe Sopra Steria, partenaire important du ministère des Armées, pour lancer une chaire dédiée aux concepts de gouvernance et souveraineté numériques.
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articuler ce projet autour de trois axes principaux: le droit du numérique, la régulation et le rôle du digital dans la fabrication de l'opinion, précise Floran Vadillo, directeur défense et sécurité chez Sopra Steria et ancien conseiller de l'ex-Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas. Cette chaire s'intéressera ainsi aux questions liées au Cloud Act (loi fédérale qui permet au gouvernement américain d’avoir accès aux données stockées dans des datacenters appartenant à des sociétés d’origine américaine, Ndlr), à la fiscalité des Gafam ou à l'utilisation des réseaux sociaux comme outils politiques."
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le député Raphaël Gauvain, auteur d'un rapport étayé sur la souveraineté de la France et l’extraterritorialité des lois américaines, la patronne du digital chez Carrefour, Amélie Oudéa-Castera, l'ex-président du conseil italien, Enrico Letta, ou encore le chef du service d'intelligence économique de Bercy (Sisse), Joffrey Célestin-Urbain.
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Dans une enquête publiée dimanche 3 novembre sur Mediapart, Adèle Haenel accuse le réalisateur Christophe Ruggia d’« attouchements » et de « harcèlement sexuel » lorsqu’elle était âgée de 12 à 15 ans. La comédienne revient sur son choix de briser le silence qui pèse aujourd’hui sur d’autres victimes de violences sexuelles.
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Comment faire prospérer les projets collectifs quand le système n’entend que la propriété privée individuelle ? À Notre-Dame-des-Landes comme à Clayrac (commune de Bio, Lot), en passant par le Réseau pour les alternatives forestières, de multiples projets communs se sont emparés d’un outil juridique né sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le fonds de dotation. ... petit bijou du libéralisme : une structure juridique, aussi facile à créer qu’une association, qui peut ensuite recevoir sans aucune limite des dons de biens ou d’argent, avec une déduction fiscale de 66 %, afin de les redistribuer à des initiatives d’intérêt général. ... c’est les pouvoirs d’une fondation avec la facilité de gestion d’une association. ... pensé comme un outil de défiscalisation massive et un levier du désengagement de l’État.
« Le droit français est réactionnaire, il ne reconnaît pas la propriété collective »
... Société civile immobilière ou groupement foncier agricole restent « des structures capitalistiques, où chacun a des parts qu’il peut vendre ». ... la foncière Antidote, « un fonds de dotation qui aide à la collecte de fonds pour racheter des lieux collectifs, dans différents endroits, et qui les met en réseau », selon Nico. Dans leur ligne de mire, l’achat d’un café associatif, d’un centre social autogéré, ou d’un tiers lieu en milieu rural comme la Talvère. ... le terrain ou la maison remis à un fonds de dotation devient un bien commun ... L’ensemble de l’économie ayant payé pour ce bien, il appartient alors à la communauté, laquelle en confie l’usage à une ou plusieurs personnes ». Et quand ces personnes s’en vont, d’autres arrivent, sans avoir à payer le ticket d’entrée de l’achat immobilier. La propriété privée se change alors en propriété d’usage. Autrement dit, celles et ceux qui habitent et usent du lieu ont des droits, une forme de propriété, mais qui prend fin dès lors qu’ils ne l’utilisent plus. Ainsi, une fois la Talvère achetée, les habitants de la fermette signeront un bail emphytéotique de 99 ans avec le fonds de dotation, un contrat qui leur donnera des droits d’usage et un devoir d’entretien contre un loyer symbolique. ... Fin 2017, le Réseau pour les alternatives forestières a lancé son fonds, Forêts en vie, « pour préserver les forêts sur le long terme ». Cette année, Mediapart a choisi de placer « 100 % de son capital dans une structure à but non lucratif qui, en le sanctuarisant, le rendra inviolable, non cessible et non achetable ». ... à Notre-Dame-des-Landes ... dès début 2017, bien avant l’abandon de l’aéroport, se rappelle Geneviève Coiffard-Grosdoy, activiste historique de la lutte. Nous voulions pérenniser la Zad, ce qui signifiait préserver les terres, afin qu’elles ne retournent pas à l’agrandissement et permettent au contraire de nouvelles installations paysannes ... les « 6 points pour l’avenir de la Zad » https://reporterre.net/IMG/pdf/6pointszad-a3-2.pdf ... Les statuts de ce fonds baptisé « La terre en commun » https://encommun.eco/ ... de nombreuses critiques, auxquelles les défenseurs de La terre en commun ont répondu dans un texte, Prise de terres https://reporterre.net/IMG/pdf/ete_livret_nb.pdf, publié cet été ... des gens se rendent compte que la logique capitalistique est nuisible à nos constructions collectives et qu’il faut s’en défaire ... moyen de « gagner en citoyenneté active » ... On va aller chercher des particuliers qui ont envie de mettre des petites et des moins petites sommes, qui se retrouvent dans les valeurs du fonds, mais on a aussi une ambition de publicité assez large, pour chercher des mécènes, des soutiens au-delà du lieu lui-même
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Prise de terre(s), Notre-Dame-des-Landes, été 2019 - i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Z_qRoQ
Lire aussi : Autour de la Zad, la bataille politique de la propriété privée https://reporterre.net/Autour-de-la-Zad-la-bataille-politique-de-la-propriete-privee
Après avoir participé à presque tous les partis de gauche, Corinne Morel Darleux est une déçue de l’action partisane, qui n’est plus adaptée, selon elle. Elle se sent désormais à une place plus juste dans les mouvements d’action plus radicale et concrète, dans la désobéissance civique.
Dans son livre au titre sombre Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce (Libertalia), elle défend, face à la catastrophe écologique, le recours à l’action directe, couplée à une éthique personnelle de résistance et de décroissance. Corinne Morel Darleux a pourtant écumé les partis et accumulé les responsabilités politiques. Mais de cette action institutionnelle, elle tire un constat d’échec. Après avoir tenté d’entraîner, via le mouvement Utopia, le Parti socialiste (PS) vers l’écologie radicale, elle a cofondé en 2008 le Parti de gauche (PG), puis travaillé à ancrer dans l’écosocialisme le Front de gauche, puis La France insoumise (LFI). L’an dernier, cette Drômoise d’adoption a quitté la direction du PG et LFI. Si elle reste élue d’opposition au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes où elle siège depuis 2010, elle se consacre au militantisme de terrain, du soutien des solidaires de la frontière franco-italienne à celui des écologistes du Rojava, la zone kurde en Syrie, en passant par Extinction Rebellion, dont elle est une «compagne de route».
... L’urgence écologique s’accélérant ... Le bouillonnement intellectuel et politique des premières années du PG s’est ainsi étiolé au profit du commentaire d’actualité, des polémiques au sein de LFI. On a délaissé le débat de fond et le projet. L’abandon de l’écosocialisme a été une erreur. ... Extinction Rebellion (XR) ... nous n’avons que très peu d’années pour essayer d’infléchir les pires scénarios du Giec. L’une des idées centrales de XR, c’est «Hope dies, action begins» («l’espoir meurt, l’action peut commencer»). Il faut assumer une certaine gravité dans le discours, dans la symbolique, et arrêter avec la volonté de toujours positiver, de ne pas faire peur ... extension du mouvement des ZAD ... La solidarité avec les mouvements récents des gilets jaunes et des quartiers populaires doit se faire partout. Il faut politiser une population de sensibilité écologiste qu’on n’avait pas l’habitude de voir militer en réinventant les lieux, l’organisation et la forme des luttes. ... face à la disparition du vivant, certaines formes d’action légitimes passent par la destruction d’infrastructures matérielles. La limite aussi bien de XR que de certains gilets jaunes, c’est le recours trop régulier à des actions symboliques et à des revendications tournées vers le gouvernement. Il nous faut repenser cette culture du rapport de force qui a construit la gauche ouvrière mais n’est plus adaptée. On a passé des années à tenter d’être le plus nombreux possible au même endroit, sur le même mot d’ordre. Cela nous a coûté très cher, on est trop souvent sortis fâchés de cette recherche d’unité. Il faut passer à une forme d’acupuncture politique ... l’archipélisation des luttes ... îlots de résistance émergents ... stratégie coordonnée et des objectifs communs ... collectif Deep Green Resistance, je ne crois pas qu’on ait théorisé cette convergence internationale d’actions aussi différentes, qui n’est ni un mouvement insurrectionnel mené par une élite ni un mouvement spontané. ... deux constats : l’écologie est incompatible avec le capitalisme, les questions sociales et écologiques sont indissociables. ... refuser de parvenir, cesser de nuire, cultiver la dignité du présent ... nous sommes la nature qui se défend ... On peut marier radicalité du fond et aménité de la forme, action radicale et élégance. Je plaide pour le retour du panache !
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?UMdspA
Ndlr : en tous points en accord avec CMD, sauf qu'il ne faut renoncer à rien et surtout pas à la politique élective tant qu'on n'a pas mieux en terme de démocratie élective. Donc être en dualité. Dans le cas de CMD, je peux comprendre qu'elle a fait sa part...
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Le bilan est lourd à la préfecture de police de Paris... Jeudi 3 octobre, aux alentours de midi, un agent administratif -armé d’un couteau de cuisine- a agressé violemment ses collègues. Trois policiers et une employée ont été tués. Une autre employée a été blessée. L’assaillant, un homme de 45 ans, travaillait depuis 2003 au sein de la préfecture de police. Il était employé comme informaticien au sein du service technique de la DRPP et souffrait d'un handicap de surdité. L’enquête, d’abord confiée au parquet de Paris, a été reprise hier par le parquet national antiterroriste sous les qualifications "d'assassinat et tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste", ainsi que pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
Plusieurs éléments laissent à penser qu’il pourrait en effet s’agir d’une attaque terroriste. Son épouse a expliqué en garde à vue le "comportement inhabituel et agité" de son mari la veille de son passage à l'acte. Il lui aurait confié qu’Allah lui avait parlé et demandé d’agir. Le matin même de l’agression, il achète deux couteaux et prévient sa femme par SMS. Cette dernière lui répond : "Seul Dieu te jugera". De plus, plusieurs contacts de proches de salafistes ont été retrouvés dans son portable.
Ces dernières années, les policiers et militaires sont la cible privilégiée des terroristes. En 2012, Mohammed Merah déclenche une série d’attentats à Toulouse et Montauban, et assassine -entre autres- trois soldats. En janvier 2015, une jeune policière municipale martiniquaise, Clarissa Jean-Philippe, est abattue d'une balle dans le dos par Amedy Coulibaly, à Montrouge, après les attentats de Charlie Hebdo. En 2016, à Magnanville, c’est un couple de policiers qui est tué sauvagement, à son domicile, par Larossi Abballa, un islamiste radical. Plus récemment, en avril 2017, sur les Champs-Elysées, un homme armé d'une kalachnikov tire sur un fourgon de police, tuant le conducteur et blessant deux autres policiers avant d'être abattu.
Mais que pèse véritablement l’Etat Islamique (EI) aujourd’hui ? En mars 2019, les forces démocratiques syriennes (FDS), fer de lance de la lutte antidjihadistes, s’emparaient du dernier territoire tenu par les terroristes du groupe EI à Bahgouz, en Syrie. A son apogée en 2014, l'EI contrôlait un territoire aussi vaste que la Grande-Bretagne en Irak et en Syrie. Mais il semble que la fin territoriale de Daesh n’ait pas vraiment entraîné sa mort : en août dernier, le Pentagone indiquait que l’organisation était en train de resurgir en Syrie et de se renforcer en Irak. Il y aurait entre 14 000 et 18 000 combattants toujours actifs selon cette même source.
Quelles sont les motivations de l’auteur de la tuerie de la préfecture ? Était-il radicalisé ? Comment un agent « habilité secret-défense » a-t-il pu basculer au sein même de la préfecture de police ?
Les invités :
. Eric PELLETIER, grand reporter au « Parisien »
. Mathieu DELAHOUSSE, grand reporter à « L’Obs »
. Driss Aït Youssef, docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité
. Béatrice BRUGERE, secrétaire générale du syndicat FO des magistrats, ancienne juge anti-terroriste
Catégorie Divertissement