Clés : Santé Science & Techno Courrier international - Paris
L’enterrement d’une personne décédée du Covid-19, le 30 avril 2021, à New Delhi (Inde). PHOTO / TAUSEEF MUSTAFA / AFP.
Une nouvelle estimation de l’Institut américain pour la mesure et l’évaluation de la santé suggère que près de 7 millions de personnes seraient déjà mortes du Covid-19. C’est deux fois plus que les chiffres officiels.
... le nombre de morts liés au Covid-19 dans le monde pourrait être nettement plus élevé que ce que l’on pense. D’après son estimation – basée sur une modélisation faisant intervenir plusieurs critères – mise en ligne le 6 mai, 6,93 millions de personnes auraient succombé à cette maladie entre mars 2020 et le 3 mai de cette année. “C’est plus de fois que le nombre rapporté de morts qui est de 3,24 millions”, note l’institut.
Jusqu’à présent, seul le nombre de décès attribués au Covid-19 déclarés était pris en compte. Or bien souvent ce chiffre est sous-estimé. “Dans de nombreuses régions du monde (l’Afrique subsaharienne, l’Inde, l’Amérique latine, certains États du Brésil et du Mexique), la sous-évaluation s’explique pour une large part par un faible taux de dépistage de la maladie”, a précisé Christophe Murray, le directeur de l’IHME, lors d’une conférence de presse, dont les propos sont repris par Vox.
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Le 28 novembre, dans petit village de Koshobe, au Nord-Est du Nigeria, des combattants de Boko Haram débarquent à moto et massacrent hommes et femmes https://www.liberation.fr/planete/2020/11/29/attaque-meurtriere-au-nigeria-ce-que-l-on-sait_1807140, principalement ouvriers agricoles, qui travaillaient dans une rizière. On compte au moins 110 morts. Ce massacre témoigne du tragique bond de l'activité terroriste djihadiste en Afrique subsaharienne.
C'est la première tendance que pointe le rapport Index Global du Terrorisme 2020 (GTI) https://www.visionofhumanity.org/wp-content/uploads/2020/11/GTI-2020-web-1.pdf publié le 25 novembre dernier par le think tank australien Institut pour l’économie et la paix (IEP). La deuxième tendance qu’indique ce rapport est l'inquiétante montée du terrorisme d'extrême droite en Occident, qui a plus que triplé en 5 ans.
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Actuellement c'est aux Etats-Unis que le terrorisme d’extrême droite est le plus fréquent et le plus mortel (GTI fig. 4.10). Durant la décennie 2010-2019, 76% des personnes tuées aux États-Unis lors d'attentats ont été victimes de terroristes d'extrême droite (330 vicimes) selon l'Anti-Defamation League (ADL) http://www.slate.fr/story/191526/terrorisme-extreme-droite-attentats-menace-occident-theorie-grand-remplacement-racialisme-xenophobie.
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Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1336392604322328581
Tr.: ... Menace réelle, largement sous-estimée par des états comme la France ... Selon les différents rapporteurs, la première menace c'est le djihadisme, loin devant tous les autres. Mais que derrière, c'est l'extrême droite, largement devant le reste.
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coût total de la possession
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en informant les Allemands sur le coût réel de la possession d’une voiture, on pourrait réduire de 37 % le nombre de propriétaires — soit 17.6 millions de véhicules en moins en Allemagne — et de 23 % les émissions liées au transport. »
Et les chercheurs de préconiser : « Les voitures devraient être étiquetées avec le coût total au point de vente. De nombreux pays, dont les États-Unis, le Japon et la Chine, exigent déjà que les nouvelles voitures mises en vente portent une étiquette indiquant le coût moyen futur du carburant nécessaire à leur conduite. » Des sociétés d’auto-partage ou de transports publics pourraient également se saisir de ces chiffres afin de promouvoir d’autres modes de transports.
Source : Nature https://www.nature.com/articles/d41586-020-01118-w
Lire aussi : La voiture à hydrogène est un miroir aux alouettes de la transition énergétique https://reporterre.net/La-voiture-a-hydrogene-est-un-miroir-aux-alouettes-de-la-transition-energetique
Une analyse de périodes climatiques passées est publiée dans Nature Géoscience par 59 chercheurs de 17 pays, dont plusieurs experts français du CNRS, de l’Université de Bordeaux, de l’Université PSL, du CEA, et de l’UVSQ (*). Ces variations climatiques passées aident à comprendre les implications de 2°C de réchauffement planétaire et tester notre capacité à simuler le fonctionnement du climat.
L’étude confirme que la migration des écosystèmes et des zones climatiques s’effectuera en général vers les pôles, ou vers des zones de plus haute altitude. Elle confirme aussi que le dégel du permafrost relâchera du gaz carbonique et du méthane additionnels, ce qui causera un réchauffement supplémentaire. Les observations des époques chaudes passées suggèrent qu’avec un réchauffement limité à 2°C, comme le propose l’accord de Paris, le risque d’un emballement catastrophique lié à de fortes émissions induites de gaz à effet de serre est relativement faible. Cependant, même dans ce cas, le CO2 additionnel issu du permafrost et des sols doit être pris en compte.
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Un réchauffement même limité de 1,5 à 2°C au-dessus du niveau pré-industriel sera suffisant pour causer une fonte substantielle du Groenland et de l’Antarctique à long terme, et engendrer une hausse du niveau de la mer de plus de 6 mètres qui persistera des milliers d’années. Des vitesses de montée du niveau de la mer supérieures à celles de ces dernières décennies sont alors probables.
Les réchauffements du passés plus forts que les simulations obtenues avec les modèles du climat
Mots clés : modèle | prévision | changement | Paris-Saclay | LSCE | climat