108 288 Signatures
Lancée le 24 mars 2023 par Patrick BAUDOUIN
Madame la Première ministre, Monsieur le ministre de l’Intérieur,
Le territoire français − et les grandes villes plus particulièrement − sont depuis plusieurs jours le théâtre d’opérations de maintien de l’ordre de grande ampleur, violentes et totalement disproportionnées.
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Avec cette pétition, la LDH et l’ensemble des citoyennes et citoyens signataires appellent votre gouvernement à la raison et exigent de vous, Madame la Première ministre, Monsieur le ministre de l’Intérieur, le respect des droits fondamentaux.
Sous les plus brefs délais, nous demandons l’interdiction des armes de guerre et des techniques d’immobilisation mortelles ;
Nous semblent également indispensables : la révision des méthodes d’intervention de maintien de l’ordre (notamment la suppression de la BRAV-M et de la nasse) ; la suppression du délit de participation volontaire à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations (article 222-14-2 du code pénal) et la fin des gardes à vue "préventives", de la politique du chiffre sur les interpellations ; un traitement judiciaire équitable des faits de violences policières et un meilleur encadrement des procédures d’outrage et rébellion ; une réforme des conditions autorisant les contrôles d’identité, aujourd’hui détournés de leur objet à des fins de pression et de répression ; le respect de la qualité des observatrices et observateurs indépendants et des journalistes, et plus généralement de la liberté d’informer et de rendre compte des pratiques des forces de l’ordre.
Connu / TG le 15/12/23 à 19:15
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Ce vendredi 7 juillet 2023, le groupe parlementaire de la France Insoumise - NUPES organisent des tables rondes autour des révoltes urbaines.
Introduction par Mathilde PANOT, présidente du groupe LFI-NUPES, et Aurélie TROUVÉ, députée de Seine-Saint-Denis.
Audition n°1 - 12h - Regards et expériences d'acteurs des quartiers populaires : les raisons des révoltes avec :
- Wiam BERHOUMA, professeure, militante de quartier et élue de Noisy le Sec
- Mahmadou DIALLO, responsable de l'asso Z'yva (Nanterre)
- Jeanne DEMOULIN, maîtresse de conférences à l'université de Nanterre en sciences de l'éducation
- Almamy KANOUTÉ, consultant et intervenant en cohésion sociale
- Inès SEDIKKI, responsable fondatrice de l'Association Ghett'Up
Audition n°2 - 13h - Répressions policières et judiciaires : comment ont elles alimenté la colère ? Quelles perspectives ? Quelles répercussions des peines prononcées ? Avec :
- Camille VANNIER pour le Syndicat des Avocats de France (SAF)
- Albertine MUNOZ et un responsable national du Syndicat de la Magistrature (SM)
- Patrick BAUDOUIN, Président de la Ligue des Droits de l'Homme France (LDH)
- Serena YAHMI, maire adjointe à la tranquillité public de Noisy le sec
- Norredine IZRASNI, militant des quartiers populaires (Nanterre)
6 396 ont signé
Dissolution BRAVM a lancé cette pétition
Alors que plus de 260.000 citoyens avaient signé une pétition sur le site de l'assemblée nationale exigeant la dissolution de la BRAVM, les macronistes ont fait le choix de supprimer la pétition.
Face à ce scandale démocratique nous avons décidé, nous collectif citoyen, de reprendre le texte de cette pétition pour imposer un débat national sur cette unité qui sème la terreur !
La répression policière qui s’abat sur notre pays doit conduire à remettre à l’ordre du jour l’impératif démantèlement de la BRAV-M.
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Durée de lecture : 9 minutes - Clés : Luttes Mégabassines
15 jours après la manifestation à Sainte-Soline, de nombreux manifestants gardent des séquelles de la répression policière. Des « traumatisés » qui souffrent de blessures physiques mais aussi psychologiques.
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Connu / TG le 10/04/23 à 15:08
Le monde n'a pas de centre
Nous voulons porter un regard iconoclaste, internationaliste, “solidariste” sur l’actualité internationale avec une option préférentielle pour les Nations victimes du grand jeu néolibéral. Mais aussi pour les victimes de ce grand jeu dans les autres nations, même quand elles sont riches.
Clés : International ; Violences policières
Une fois de plus, le président colombien Ivan Duque fait couler le sang des contestataires qui réclament plus de justice sociale. Pour décrypter la situation, notre journaliste Irving Magi reçoit Olga L. Gonzalez, sociologue et spécialiste de la Colombie.
En Colombie aussi, la contestation sociale bat son plein ! Réforme fiscale, explosion du taux de pauvreté et de l’inflation, inégalités sociales grandissantes, violences et racisme à l’égard des populations indigènes : depuis le 28 avril, les colombiens disent « non » à la politique néo-libérale et extrême-droitière du président Ivan Duque. Ce dernier a pourtant décidé de répondre à la mobilisation sociale par la violence et la répression.
L’ONG colombienne Temblores, au 26 juin 2021 faisait état de 2005 cas de détentions arbitraires, 1617 cas de violences physiques, 73 homicides et 28 agressions sexuelles. Au total, l’ONG estime à 4687 le nombre de cas de violences policières. Une gestion policière fortement critiquée par la CIDH et Amnesty International.
Pour tenter d’y voir plus clair, et de comprendre la situation sur place, j’ai reçu Olga L. Gonzalez, sociologue et spécialiste de la Colombie.
Tr.: ... violation des droits humains ... manque d'espoir de la jeunesse, devenue un acteur politique ... l'abstention est monstrueuse chez les jeunes ...
Ils sont plusieurs centaines de migrants à vivre dans des conditions très précaires à Calais, près de la frontière avec l’Angleterre. Sur place, les réfugiés font face à une répression féroce des forces de l’ordre. Tous les deux jours en moyenne, ils sont expulsés de leurs lieux de vie. Leurs effets personnels sont parfois embarqués, ou détruits. Cette politique, instaurée à l’été 2018, s’est renforcée depuis l’arrivée au ministère de l’Intérieur de Gérald Darmanin en juillet dernier. Les associations dénoncent une politique de harcèlement pour dissuader les migrants de venir tenter la traversée de la Manche.
Mais Abdou, Ezzo, Saddam et tous les réfugiés que nous avons rencontrés témoignent de leur volonté indestructible d’atteindre les côtes anglaises. Pour cela, ils sont prêts à tout. A endurer le froid du Calaisis, les expulsions et les violences policières. Un traitement indigne qui se déroule à l’abri des regards et des caméras. Nous nous sommes rendus sur place pendant plusieurs jours, pour raconter l’histoire de ces exilés qui voyaient en France un espoir, très vite déçu par la réalité de la politique migratoire hexagonale.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1354504453898989574
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8:00 PM · 27 janv. 2021·- 31 Retweets 4 Tweets cités 34 J'aime
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Rassemblement « Justice pour Adama Traoré », 2 juin, Paris. Photo : Pierre Joigneaux pour L'insoumission
Article rédigé par le groupe thématique « Antiracisme » de La France insoumise.
« Justice pour Adama ! I can’t breathe ! Pas de justice pas de paix ! Justice pour Georges Floyd ! Black Lives Matter ! » Ils et elles étaient des dizaines de milliers à hurler à pleine voix, à tenir bras tendu leurs pancartes, à imposer leurs paroles, leurs visages, leurs mots aux politiques et aux médias français.
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Le problème des violences policières s’est retrouvé aggravé par la période de confinement et la loi d’urgence sanitaire
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Comme le précise l’article 12 de la Déclaration des droits de l’Homme, la force publique policière est instituée « pour l’avantage de tous et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée ».
Mais comment faire pour que cela change ?
En introduisant le récépissé de contrôle d’identité, en interdisant certaines méthodes d’immobilisation létales comme le plaquage ventral ou le pliage qui sont responsables de la mort par asphyxie, en démilitarisant les équipements des forces de sécurité (interdiction des LBD, des grenades GLI-F4), en limitant le recours aux drones et à la surveillance numérique mais aussi en protégeant les droits des personnes filmant les contrôles policiers, ainsi qu’en formant les policier·es pour déconstruire les préjugés et les habitudes. Sans ces vidéos, les gens n’ont aucun moyen de contester la parole des policier·es sur les circonstances d’une intervention policière. Amal Bentounsi l’a bien compris en créant l’application UVP (Urgence Violences Policières) qui permet de sauvegarder à distance les images filmées par un téléphone portable.
La suppression de l’IGPN (l’inspection générale de la police) s’impose aussi, alors qu’elle représente aujourd’hui un super syndicat de la police qui la couvre systématiquement. L’ONG l’ACAT ou la CEDH (Convention Européenne des Droits de l’Homme) prônent son remplacement par un organisme indépendant de contrôle.
Pour imposer ces changements, il faut poursuivre la dynamique enclenchée par le Comité Adama avec cette mobilisation du 2 juin. « Le peuple est sorti » nous dit Assa Traoré. Soyons encore plus nombreuses et nombreux pour desserrer l’étau de la répression policière et du racisme systémique qui écrase et divise nos luttes.
Le « Je n’arrive plus à respirer » d’Adama Traoré doit raisonner ici comme le « I can’t breathe » de Georges Floyd là-bas. Avec la même force, avec la même rage, avec la même détermination.
Qu’ils reposent en paix ! Let them breathe !
Connu / https://twitter.com/FranceInsoumise/status/1270021459944013824
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La France insoumise @FranceInsoumise · 6h
Face à l’évidence des faits et aux nombreuses condamnations de la France par des instances internationales, les gouvernements et les médias opposent le mur du déni.
Mais comment faire pour que cela change ?
Contribution du groupe thématique Antiracisme. 3 - 26 - 35
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