Le règlement sur la déforestation importée a enfin été publié au journal officiel de l'UE !
Il entrera en vigueur à partir du 29 juin et les premiers contrôles pourront commencer début 2025. Pour tout comprendre, rendez-vous sur notre site ...
Connu / TG le 10/06/23 à 10:57
france-5 Magazines 1 h 3 min tous publics Vidéo sous-titré
diffusé le 15/03/23 à 17h43 Disponible jusqu'au 14/04/23
Les députés ont entamé lundi 13 mars à l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi sur l’accélération du nucléaire. Il prévoit la construction de six nouveaux EPR. L'examen de ce projet de loi intervient dans un contexte où, depuis plusieurs mois, on s'interroge sur la stratégie et les nombreux changements de pieds de l'État dans ce domaine. Le manque de vision à long terme a notamment été pointé du doigt par l'ancien ministre Arnaud Montebourg.
Emmanuel Macron avait lui-même annoncé des fermetures de centrales au début de son premier mandat. L'objectif était même inscrit noir sur blanc dans le rapport sur la programmation pluriannuelle de l'énergie, publié en 2020. Mais le président de la République a depuis fait machine arrière.
L'actuel cap de l'exécutif a été fixé lors du discours de Belfort prononcé par Emmanuel Macron le 10 février 2022. Il replace le nucléaire au cœur de la politique énergétique nationale.
Les députés ont d'ailleurs validé en commission la suppression du plafond de 50 % de la part de l’énergie nucléaire dans le mix électrique français d’ici 2035. Ce plafond avait été introduit par François Hollande en 2015, année où la France avait décidé la fermeture de 14 de ses 58 réacteurs.
"Il est temps de ne pas avoir le nucléaire honteux", a pointé Maud Bregeon, la rapporteuse du projet de loi et ancienne d’EDF dans la filière nucléaire.
En plus des nouveaux EPR, le projet de loi prévoit de rallonger la durée de vie des centrales au-delà de 60 ans contre 40 ans au maximum actuellement. D’ici 2030, les réacteurs les plus vieux atteindront les 50 ans d’existence.
Le gouvernement mise sur le traditionnel soutien de la droite à l’atome pour une adoption du texte sans trop de difficultés en première lecture, après le très large vote du Sénat fin janvier.
Mais face à eux, les opposants au nucléaire, EELV et LFI, comptent s’appuyer sur l'actualité récente pour pointer les dangers de la filière. Début mars, une fissure importante a été constatée dans une conduite de refroidissement d’urgence de l’un des réacteurs de la centrale nucléaire de Penly, en Seine-Maritime. Une deuxième fissure, moins conséquente, a été détectée quelques jours plus tard sur un autre réacteur de la même centrale. Cela pose la question de la sûreté de nos installations. D'autant plus qu'à ces problèmes techniques s'ajoute une décision politique de l'exécutif qui met le feu aux poudres.
Le gouvernement a justement ajouté au texte la réforme de la sûreté nucléaire, adoptée par les députés en commission. Celle-ci prévoit le démantèlement de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l'IRSN, et le transfert de ses experts vers l’Autorité de sûreté nucléaire, l'ASN, le gendarme des centrales. Les syndicats des deux institutions sont vent debout contre cette réforme, qui suscite aussi l’ire de la gauche et des protestations jusque dans la majorité. Les opposants craignent pour l’indépendance, la transparence et la qualité de l’expertise. Les experts de l’IRSN redoutent en effet que leur travail ne soit plus guidé par le seul critère de la sûreté, mais aussi par les préoccupations des exploitants. Les débats s’annoncent donc tendus sur le sujet.
Les risques de voir les sécheresses se multiplier et s'intensifier avec le réchauffement climatique, ce qui pose la question du refroidissement des réacteurs, sera sans doute aussi souligné par les opposants à la réforme. Tout comme la gestion des déchets nucléaires.
Un autre défi à relever pour la filière nucléaire est la formation de personnel qualifié en nombre suffisant. Car la pénurie de main-d'œuvre est là et s'est déjà révélée pénalisante. Cet automne lorsqu'il a fallu faire face à des problèmes de corrosion, nous avons dû faire appel à des soudeurs étrangers. Le manque de personnel qualifié est l'un des facteurs qui participent à rallonger la durée de ces maintenances, prévues ou imprévues. Des écoles de formation essaient de recruter d'avantage pour faire face aux grands besoin du secteur.
Les changements de cap sur la filière nucléaire appartiennent-ils, pour de bon, au passé ?
Sécheresse, corrosion, le secteur nucléaire est-il préparé face aux risques qui se multiplient ?
Est-on capable de former assez rapidement du personnel qualifié en nombre suffisant pour relancer la filière nucléaire tricolore ?
Nos Invités :
- Erwan Benezet, Journaliste au service économie, en charge de l’énergie "Le Parisien - Aujourd’hui en France"
- Elie Cohen, Économiste – Directeur de recherches au CNRS
- Soazig Quemener, Rédactrice en chef du service politique - "Marianne"
- Sharon Wajsbrot, Journaliste spécialiste des énergies - "Les Échos"
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Vidéos liées France 5Video L'invité de C dans l'air Raphaël Schellenberger - Nucléaire : Qui est responsable du naufrage ? diffusé le 15/03 | 10 min
Ndlr : Hors Erwan Benezet, le productivisme règne en maître :-( Dénoncer ACT
Grand Chambery : Pour une réglementation des publicités respectueuse de l'environnement !|GreenVoice
201 signatures
Destinataire(s) : Philippe Gamen, Président de la Communauté d’agglomération de Grand Chambéry et Corine WOLFF ,Vice-présidente de Grand Chambéry Chargée de l'urbanisme et du droit des sols
Grand Chambery : Pour une réglementation des publicités respectueuse de l'environnement !
Pour le climat et le pouvoir d'achat, stop au gaspillage énergétique !
Campagne lancée par Greenpeace Chambéry
📜 Grand Chambéry est en train d’élaborer son Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi), qui encadrera l’affichage publicitaire dans toute l’agglomération pour de nombreuses années. Le projet actuel est très éloigné des propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat et entre en contradiction avec l’incitation de Grand Chambéry à apposer un autocollant « Stop pub – Oui aux publications des services publics » sur nos boites aux lettres.
📢 Demandons à notre tour à Grand Chambéry d’inscrire ce message au sein du RLPI !
...
Pétition soutenue par les associations et collectifs suivants : Greenpeace Chambéry, Conscience et Impact Ecologique Savoie, Amis de la Terre 73, Attac Savoie, Extinction Rébellion Chambéry, Alternatiba Savoie.
Pour plus d'infos sur le RLPI :
https://www.grandchambery.fr/3400-reglement-local-de-publicite-intercommunal-rlpi.htm
1 Source : https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=1000
2 Sources : https://www.ofb.gouv.fr/actualites/un-nouvel-indicateur-pour-mesurer-la-pollution-lumineuse et https://www.ecologie.gouv.fr/pollution-lumineuse
3 Article D143-2 du Code de l’environnement
4 Source : https://assets.rte-france.com/prod/public/2021-12/Bilan-previsionnel-2019-rapport.pdf
Catégorie Climat ; Sobriété . Transport & Urbanisme
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Penser les vulnérabilités à l’heure de la dérive climatique et de la raréfaction des ressources - Cercle Vulnérabilités et Société avec Jean-Marc Jancovici.
A noter : Les courbes à 29'12 sont nouvelles.
Partie Questions/réponses à 01:06:55
Diaporama : https://fr.slideshare.net/JoelleLeconte/panser-plus-de-plaies-avec-moins-de-moyens-09092021-vulnerabilite-et-societes
Audio : https://soundcloud.com/effondrement-imminent/jancovici-panser-plus-de-plaies-avec-moins-de-moyens-09092021-cercle-vulnerabilites
Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=iuUk1yu-A0o&t=0s
Tr.: PIB = NRJ = CO2 pas de respect des accords de Paris sans récession !
l'économie postule que les ressources naturelles sont gratuites et pourtant indispensable. ... le dév du tertiaire (des emplois de services) est dû à une société énergivore ... un ges absorbe les infrarouges terrestres, le co2 est un oxyde stable, épuration par photosynthèse ... l'altération du climat est pour partie irréversible (10% à 10000 ans !) limiter mais pas l'arrêter. Se méfier des moy car les extrèmes vont être destructeurs malgré les moy comme aux usa en ce moment ... des surprises ... construire des systèmes résilients, fin des ressources comme le pétrole ... équation de Kaya [sur les ENR, (on en sort), il n'est pas crédible :-( ] la croissance verte ne fonctionne pas. Solidarité. Décroissance cite Delphine Batho. Parle de piloter la réduction des émissions de gaz à effet de serre / accords de Paris.
Q.
Dominique ? éthique sinon monde sauvage, croit à l'entraide, cf pablo servigne, la q du partage, du sens,
Thibaut : secteurs du lien,
Annie Chapelier : changer de modes de vie, sébastien bolher??, accuse l'ignorance, demande du temps, démocratie système lent,
/carte carbone individuelle : la taxe a besoin de temps trop tard, rationner le consommateur nécessite acceptabilité donc demande du temps, rationner sectoriellement par le règlement ex pompes à chaleur avec accompagnement c'est le plus rapide et facile++
Dominique Bourgine /photovoltaïque c'est purement financier, zéro bénéfice envi, augm les importations
/nucl au niveau planétaire = parachute ventral, pilotable pour garder la société d'aujourd'hui où élec à la demande, accepter qu'on ait moins d'énergie, on ne se passera pas du serrage de ceinture,
Auréliane Roux?? constr. yaura des surprises, ehpad ?? notre rapport à la mort, la démographie, avoir le courage de ces débats, la mort devenue non normale !
/entreprise pérenne : passer du temps à réfléchir, 10% de son temps, désinvestir, investir,
Corinne Devin ?? /débat intergénérationnel /centre de vaccination appel aux jeunes, la covid a renforcé les liens, au niveau mondial, émissions importées ont augmenté, -5% de baisse mondiale des ém de ges,
/précarité énergétique : la traiter en incluant l'effet rebond, rempl fuel par pac++ ne pas dégrader la situation, concilier
/limites apprendre à renoncer, les fragiles en sont des experts, générer l'enthousiasme, les pauvres parfaits écolos, sobriété = pauvreté consentie, ascète et pas pauvre, le bonheur est ailleurs que matériel, des valeurs positives, ...
Ndlr : comme d'habitude, d'accord en tous points sauf sur le mix-énergétique (nucléaire/enr) : il voit le nucléaire comme un amortisseur, je le vois comme un piège qui empêche d'agir car sa vision des enr est PARTIALE. Se fixer l'objectif de sortir du nucléaire pour cesser de produire des déchets radioactifs au plus vite OBLIGE À SE POSER LES BONNES QUESTIONS plutôt que de se donner l'illusion d'un amortisseur car il y a la question des ressources et de la biodiversité à concilier en même temps. L'approche holistique par la coopération pour construire des modes de vie adaptés à l'anthropocène permet d'envisager des changements radicaux à la hauteur des enjeux dans les délais impartis. C'est de la coconstruction/cocréation donc de la médiation de projet sous contraintes, donc avec des conflits, il faut donc articuler médiation de projet avec médiation de conflit. Cela passe par la promotion de la culture de la médiation, cad d'un tiers impartial, empathique, bienveillant, indépendant, qui maître la question du neutre et garantie la confidentialité, en lien avec ses pairs pour coller à la dimension holistique et holomidale de ce chantier par la construction d'un vecteur ou d'une matrice systémique.
C'est le premier pas qui coûte, une fois en mouvement, la direction compte pour converger au plus vite vers l'objectif zéro émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Cela valide l'idée de BIFURCATION ÉCOLOGIQUE prônée par LFI ainsi que la coopération plutôt que la compétition. Et tout changement demande un effort qui n'est pas proportionnel à l'amplitude du changement (en d'autres termes, quitte à changer, autant changer tout de suite de la quantité nécessaire...)
Valoriser ACT
ALORS TU TE CROIS LIBRE DE FAIRE CE QUE TU VEUX ? - •20 sept. 2020 / Tatiana Ventôse
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Indice : non.
(Et ta liberté individuelle n'est PAS un argument).
3 131 commentaires
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Retrouvez la deuxième formation aux élections municipales du mardi8r octobre intitulée "Face au féodalisme local, faire vivre la démocratie dans le conseil municipal" présentée par Gabriel Amard.
Catégorie Actualités et politique 8 commentaires
Régis Bellande il y a 2 heures
Merci, c'est très bon et c'est indispensable pour tous celles et ceux qui entrerons dans un conseil municipal. Nous cherchons l’émancipation des citoyens qu'elle soit politique et/ou économique.
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Il s’agit de la plus forte hausse depuis 20 ans. Les tarifs réglementés de l’électricité vont augmenter de 5,9% en moyenne ce samedi 1er juin. Ils correspondent au "tarif bleu" appliqué par EDF à quelques 25 millions de foyers. Or, de nombreuses offres concurrentes (d’Engie, de Total Direct Energie ou d’Eni, par exemple) sont indexées sur ces tarifs et seront donc, elles aussi, mécaniquement amenées à augmenter. Concrètement, cela va se traduire par environ 85 euros de plus sur la facture pour un ménage possédant un chauffage électrique. Proposée dès février par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), la nouvelle offre tarifaire avait été gelée cet hiver par le gouvernement, englué en pleine contestation des Gilets Jaunes.
Les tarifs de l’électricité sont établis selon un mode de calcul complexe, voté par le Parlement, qui prend en compte l’évolution du marché de gros. Son objectif ? Favoriser la concurrence et défendre la position d’EDF. "En 2018, les prix de gros de l’électricité ont notablement augmenté en France, comme dans toute l’Europe, du fait de l’augmentation des prix des combustibles et du carbone, a fait valoir le gouvernement. La hausse proposée par la CRE est du même ordre de grandeur que les hausses répercutées dans les autres pays".
Mais cette augmentation des tarifs réglementés est qualifiée "d’injuste" et de trop brusque par des associations de consommateurs. "La moitié de la hausse n’a rien à voir avec l’augmentation des coûts d’EDF. C’est simplement que les opérateurs alternatifs n’ont pas accès à autant qu’ils le voudraient au nucléaire et augmentent leurs coûts. Et donc en compensation, pour que la concurrence puisse continuer à survivre, on augmente de 6% au lieu de 3% le tarif de l’électricité d’EDF. C’est tout à fait injuste et anormal", a déploré sur Franceinfo François Carlier, délégué général de l’association CLCV. Pour contrer cette hausse des tarifs réglementés, l’association UFC-Que Choisir a lancé pour sa part, le 28 mai dernier, une opération de commande de gaz et d’électricité groupée. Ces offres d’achats groupés consistent à réunir un maximum de clients pour obtenir des prix réduits. "En moyenne, au vu des expériences passées, c’était 200 euros d’économies par souscripteur", a affirmé Cédric Muso de l’UFC-Que Choisir, au micro d’Europe 1.
Par ailleurs, cette première hausse des tarifs devrait être suivie d’une seconde, autour de 1%, début août, liée aux coûts de transport de l’électricité. Mais le gouvernement, par la voie du ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy, avait indiqué le mois dernier vouloir revoir la méthode de calcul des tarifs réglementés.
L’une des solutions pour faire baisser le prix de la facture d’électricité pourrait être d’accélérer la transition écologique. Car selon un rapport de l’IRENA (Agence internationale de l’énergie renouvelable), publié jeudi, produire des énergies renouvelables, telles que l’éolien, la bioénergie, l’hydroélectricité ou le solaire, coûte de moins en moins cher. Ainsi, ces énergies vertes deviennent plus compétitives face aux énergies "traditionnelles". Pourtant, avec seulement 16,3% de sa consommation finale d’énergie provenant de sources vertes, la France figure parmi les cancres au niveau européen.
Par rapport à leurs voisins européens, les Français paient-ils plus ou moins cher leur électricité ? Le gouvernement peut-il stopper les hausses des tarifs ? Quels recours pour les consommateurs ?
Invités :
- Elie Cohen, Économiste spécialiste de l’Industrie
- Nabil Wakim, Journaliste au Monde, spécialiste de l’énergie
- Béatrice Mathieu, Chef du service économie de L’Express
- Jacques Percebois, Économiste spécialiste de l’énergie
Institué par la loi Macron du 6 août 2015, ce mode de règlement amiable des conflits dans les entreprises n'a pas rencontré le succès escompté....