53 minutes - Clés : Sciences indiens Amazonie
A la fin des années 1970*, l’anthropologue Philippe Descola est allé à la rencontre d’un peuple amérindien peu connu à l’époque : les Achuar. Les trois années qu’il a passé avec eux ont ensuite nourri sa réflexion sur les liens qu'entretiennent les humains avec les autres êtres vivants dans les différentes cultures.
Un Indien de Jivaro en Equateur. Chez les Jivaros Achuar de l'Amazonie. © Getty / Francois ANCELLET / Contributeur
Ils vivent aux confins de l’Équateur et du Pérou, dans la forêt amazonienne. Ces amérindiens font partie des Jivaros. Eux préfèrent se dénommer Achuar , les Gens du Palmier d’eau. Lorsque l’anthropologue Philippe Descola décide d’aller à leur rencontre, accompagné de son épouse Anne-Christine Taylor, en 1976, on sait peu de choses de ces hommes et des ces femmes que certains surnomment "les réducteurs de têtes". C'est surtout cette appellation qui est bien réductrice.
Pendant 3 années Philippe Descola a vécu avec les Achuars dans la forêt amazonienne. Une longue enquête ethnographique qu’il raconte dans un ouvrages intitulé « Les lances du Crépuscules » aux éditions Terre Humaine.
Après ce voyage fondateur toute sa vie l’anthropologue s'est intéressé aux rapports qu'entretiennent les humains avec leur environnement, les animaux et les plantes. Les théories qu'il a développées ont marqué sa discipline et lui ont valu la médaille d'or du CNRS.
Pour aller loin Tristes tropiques, de Claude Lévi-Strauss, paru chez Plon en 1993
L'invité
Philippe Descola est anthropologue et ethnologue. Il a publié Les Lances du crépuscule en 1994 (éditions Plon) et occupe actuellement la chaire Anthropologie de la nature au Collège de France.
Rediffusée le samedi 30 mai 2020 https://www.franceinter.fr/emissions/du-vent-dans-les-synapses/du-vent-dans-les-synapses-30-mai-2020
Transcription :
... animaux, plantes, des personnes ...
=> valoriser cette vision des êtres (universaliste du vivant ?) ACT
Encourageant l'économie circulaire et le travail de la terre, ces boîtes à dons accueillent plantes, semences, outils et livres de jardinage...
Preuve que nature et solidarité font très bon ménage, la ville de Rouen a installé des boîtes à dons… consacrées au jardinage. Lumière sur une très belle idée qui incite à remettre les mains dans la terre tout en dynamisant l’économie circulaire.
Ces boîtes à dons ont fait leur apparition au Jardin des plantes de Rouen au début du mois de février. Une initiative qui fait suite à un appel à projets citoyens lancé par la ville de Rouen en 2018.
Dans ces petites cabanes en bois ouvertes à tous, on trouve des boutures, des graines, des livres et des outils de jardinage. En fait, chacun peut y déposer ce qu’il souhaite… et emporter ce dont il a besoin !
Et si l’on veut faire don d’un objet trop volumineux pour entrer dans ces cabanes, on peut toujours y laisser un mot avec ses coordonnées.
La ville de Rouen, sur son site : https://rouen.fr/evenement/2020/02/jardinage-a-portee-dons
Connu / https://twitter.com/greenpeaceQC/status/1234131555989250048
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Greenpeace Québec @greenpeaceQC · 2h
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Blog : Alternatiba : Changeons le système, pas le climat !
Nous avons publié le 5 juin 2019 un article intitulé "Climat, l'heure de vérité" https://blogs.mediapart.fr/alternatiba/blog/050619/climat-l-heure-de-verite. Pierre Gilbert, responsable de la rubrique écologie pour le média Le Vent se Lève a écrit une réponse que nous reproduisons ci-dessous.
Connu / https://twitter.com/cashinvestigati/status/1141086324960747520
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CASH INVESTIGATION
Compte certifié @cashinvestigati 2 hil y a 2 heures
.#Cashinvestigation, La fondation pour la recherche sur la biodiversité, la @FRBiodiv a étudié la disparition de la diversité des variétés de blé au cours du XXème siècle
3 réponses 18 Retweets 29 j'aime
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Sciences > Médecine et santé - 53 min
Disponible du 13/04/2019 au 11/06/2019
Nourrissante, bon marché et facile à cultiver, la lentille fait figure d’aliment providentiel. Cultivée aussi bien en Inde qu'en Éthiopie ou en Amérique du Nord, cette plante pourrait être un remède possible à la malnutrition.
Cette modeste légumineuse, cultivée aussi bien en Inde qu'en Éthiopie ou en Amérique du Nord, suscite d'immenses espoirs. Non seulement elle s’acclimate à merveille aux régions arides, mais elle a également la particularité de capter l’azote de l’air pour le stocker dans ses tubercules – ce qui en fait un fertilisant naturel. La lentille regorge par ailleurs de protéines – autour de 25 %, plus que certaines viandes ! –, de minéraux et d'oligoéléments. Il suffit de la compléter d’une céréale, comme du riz complet, pour composer un repas équilibré.
Variétés plus robustes
Misant sur les nombreux atouts de la plante, des chercheurs du monde entier travaillent à mettre au point des variétés plus robustes, plus productives et plus riches en éléments essentiels, mais aussi à maturité rapide, adaptées à l’alternance des cultures pratiquée par les petits paysans des pays pauvres. Enrichies par croisements en fer ou en zinc, les lentilles pourraient apporter une solution à la "faim invisible" que représentent les carences alimentaires. Détrônant l’Inde, le Canada en est le plus grand producteur mondial. Face à la double urgence du réchauffement climatique et de la croissance démographique, les résultats des recherches en la matière combleront-ils les attentes ?
Réalisation : Frigge Mehring
Pays : Allemagne
Année : 2017
Sciences - Médecine et santé - 52 min
Disponible du 08/06/2019 au 14/06/2019
Prochaine diffusion le jeudi 20 juin à 06:15
Incroyable mais vrai ! Certaines plantes stockent de telles quantités de métaux lourds qu’elles permettent de décontaminer les sols. D'autres, on peut extraire des matières premières telles que le cuivre, le zinc ou le nickel. Tour du monde des possibilités offertes par les plantes "hyperaccumulatrices".
À ce stade, les scientifiques ont découvert plus de 500 espèces "hyperaccumulatrices" et nul ne sait combien la terre en compte au total. À quoi peuvent donc servir ces plantes miracles ? Comment fonctionne le phénomène de la phytoremédiation ? Pourra-t-on dans les années à venir dépolluer les terrils ou les déchetteries grâce à ces végétaux aux vertus particulières ? Et sera-t-il un jour possible de concilier protection de l’environnement et exploitation des ressources du sous-sol ? Longtemps sous-estimé, le potentiel de ces végétaux est encore loin d’avoir livré tous ses secrets. Le documentaire de Till Krause et Klaus Uhrig livre une étude approfondie de ce phénomène, grâce aux éclairages de scientifiques en Europe et en Océanie, et à la visite de plusieurs sites qui emploient déjà cette technique, comme l'une des plus grandes réserves de nickel, en Nouvelle-Calédonie, ou des mines de plomb à l'arrêt, en Angleterre.
Réalisation : Till Krause Klaus Uhrig
Pays : Allemagne
Année : 2016