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Le lundi 26 octobre 2020, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Carine Bécart et d'Ali Baddou. Il a été interrogé sur le vote des insoumis contre la prorogation de l'état d'urgence sanitaire, voté le samedi précédent à l'Assemblée nationale. Le président du groupe parlementaire de la France insoumise a expliqué qu'il était opposé aux lois réduisant les libertés individuelles et collectives, et donnant toujours plus de pouvoirs au gouvernement.
Exprimant des doutes sur les effets du couvre-feu pour combattre l'épidémie, il a ensuite été interrogé sur les mesures qu'il jugerait bonnes à prendre concernant la situation sanitaire du pays. Jean-Luc Mélenchon a constaté que rien en Europe, ni en France n’avait été fait pour se préparer à la 2ème vague de l'épidémie : il y a de nouveau une pénurie de masques, de gants, de blouses et de médicaments. Il appelle notamment à l'augmentation du nombre de lits en réanimation. Rappelant que gouverner consiste à organiser le consentement à l’autorité, il a mis en garde contre la mauvaise manière qu'à Macron de mener le pays à la baguette.
Ali Baddou est ensuite revenu sur la note publiée par Jean-Luc Mélenchon sur son blog intitulée « La Semaine noire ». Il y expliquait la semaine noire pour la patrie, commencée avec l'assassinat de Samuel Paty puis se transformant en semaine irrationnelle où tous les ministres se sont répandus en injures, accusant les insoumis d'être les complices des terroristes. Carine Bécard lui demande ensuite si l'on pouvait républicain et participer à la manifestation du 10 novembre 2019. Jean-Luc Mélenchon a expliqué le sens de sa participation à cette marche et a invité à trouver, dans son parcours politique, une seule phrase non laïque. Il a rappelé qu'il ne faut pas confondre la cause d'une manifestation avec les gens qui y participent.
Puis, Ali Baddou a rappelé les propos tenus par Jean-Michel Blanquer qui pense que « un jour Jean-Luc Mélenchon est républicain, et le lendemain islamo-gauchiste ». Le président du groupe « La France insoumise » a rappelé le bilan de Jean-Michel Blanquer qui a supprimé 50 000 postes dans l'enseignement, favorisé l'organisation d'écoles confessionnelles et a nommé comme directeur de cabinet un homme ayant écrit des livres contre l'école publique et pour l'enseignement privé.
Jean-Luc Mélenchon a répondu à la question d'un auditeur qui défendait l’idée d’un candidat unique à gauche pour 2022. Le député insoumis lui a expliqué sa stratégie pour cette échéance : créer une majorité d'adhésion sur des idées qui rassemblent et qu'ensuite on applique : comme la planification écologique, la 6ème République, le partage des richesses.
Jean-Luc Mélenchon est enfin revenu sur l’absence de stratégie d'Emmanuel Macron à l'international, notamment dans le cadre des relations avec la Turquie d’Erdogan.
Communiqué EPI du 1er septembre 2020 / Secrétariat EPI • 2 septembre 2020 – Enseigner l'informatique
Capes "Numérique et sciences informatiques" 2020 et gestion des ressources humaines
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Au lieu de faire peu de cas de ces enseignants ayant lourdement investi pour assurer le démarrage de cette spécialité, les responsables du Ministère de l'Éducation nationale devraient s'attacher à trouver rapidement des solutions si l'on ne veut pas assister à un désengagement des « pionniers » dont on peut percevoir les premiers signes.
Des solutions sont possibles comme la reconnaissance officielle de la bivalence (d'une manière transitoire tant que les capessiens puis les agrégés ne seront pas en nombre suffisant), bivalence qui valoriserait les parcours professionnels et éviterait qu'un collègue correctement formé et expérimenté ne soit automatiquement remplacé par un jeune stagiaire. On pourrait envisager des équivalences à partir des DIU.
Développer la filière NSI et affecter les nouveaux lauréats aux établissements qui souhaitent ouvrir la spécialité pour répondre à la demande des élèves et des familles serait également une solution évidente.
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