L'association Collect'89 récupère les huiles usagées de restaurateurs et de particuliers pour les transformer en bio carburant. A Vincelles (Yonne) - Collect'89
... une femme qui a de l'énergie à revendre porte deux projets intéressants dans l'Yonne : elle est donc notre invitée double !
Collect’89, récupération d'huiles usagées
Les professionnels de la restauration ont l'obligation de valoriser leurs huiles usagées. C'est en effet un biodéchet très polluant : si l'huile est versée dans l'évier, elle perturbe le fonctionnement des stations d'épuration et si elle est versée dans la nature, elle asphyxie les sols et perturbe fortement les milieux aquatiques.
L’association Collect’89 à Vincelles, récupère ces huiles et les envoie à Lille pour en faire du biocarburant utilisé notamment par les camions poubelle de Béthune.
Catherine Joannic, salariée de l’association, nous explique.
Le jardin des poules : aux poules, citoyens
Toujours avec Catherine Joannic, nous parlons d'un poulailler collectif et citoyen installé à Jussy, village au sud d'Auxerre : le jardin des poules. Une dizaine de familles a adopté des poules pour réduire les déchets, pour faire du lien entre les habitants, pour sensibiliser les enfants à l'environnement... et bien sûr manger des œufs.
Grâce aux 14 poules du jardin les familles participantes peuvent récupérer 1 boîte de 6 à 12 oeufs par semaine. Jussy (Yonne) Grâce aux 14 poules du jardin les familles participantes peuvent récupérer 1 boîte de 6 à 12 oeufs par semaine. Jussy (Yonne) - Jardin des poules
Les brèves des Carnets
Le Bellovidère, un petit théâtre installé depuis 15 ans à Beauvoir, village de 400 habitants en plein cœur de l'Yonne nous a écrit : "Nous venons vous parler de notre toute nouvelle action : un prix de poésie contemporaine, qui récompensera chaque année un recueil. Prix qui est somme toute un prétexte pour diffuser de la poésie sur le territoire avec comme ligne directrice une phrase du poète Jean-Pierre Siméon, parrain de ce prix : "Imaginer cette utopie concrète, que dans chaque village, à l'instar des églises, il y ait un lieu qui acte la parole profane des poètes".
Clés : Société
Connu / https://twitter.com/ademe/status/1290307939652317184
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Compostory JJFasquel a retweeté
ADEME @ademe [#AGIR] Pourquoi ne faut-il pas brûler ses #déchets verts dans son #jardin
Herbe ?
Carreau orange de petite taille
Car ça pollue & c'est interdit par la loi
Croix !
Découvrez toutes les solutions alternatives avec l'@ademe pr un #JardinEcolo & #ZéroDéchet
Revers de main avec index pointant vers le bas · 35 Retweets avec un commentaire 44 J'aime
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De nombreux freins demeurent
En France, plusieurs textes de loi sont favorables à l’élaboration de solutions au plus près des producteurs. C’est le cas de la réglementation sur la valorisation des biodéchets des gros producteurs, ou encore, plus récemment, de la loi du 17 août 2015 sur la transition énergétique pour la croissance verte, qui instaure l’obligation de généraliser le tri à la source des déchets à l’horizon 2025.
Néanmoins, de nombreux freins existent encore et limitent le déploiement des micro-méthaniseurs urbains. Il reste, malgré les quelques démonstrations pilotes citées précédemment, à démontrer que ces technologies sont suffisamment maîtrisées et robustes pour répondre aux exigences sanitaires, environnementales et sécuritaires européennes.
La réglementation n’est d’ailleurs à ce jour pas vraiment adaptée : en France, si un arrêté est en cours de révision pour la mise en œuvre du compostage de proximité, il n’inclut pas la micro-méthanisation. Celle-ci doit donc faire l’objet d’une autorisation en tant qu’installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), dont la complexité pourrait rebuter les porteurs de projets.
D’autre part, la performance environnementale et le coût global de réseaux urbains de micro-unités de méthanisation doivent être évalués. Enfin, l’implantation même de ces unités bouscule l’organisation des systèmes de gestion centralisée des déchets. Il convient donc de repenser les métiers associés à cette gestion. De même, dans un contexte décentralisé, l’exercice de la responsabilité de la collecte et du traitement de déchets doit-il rester du ressort des EPCI ou revenir aux communes ou encore à l’échelle des producteurs de déchets ?
Tous ces freins sont autant de questions que propose d’étudier le projet européen H2020 DECISIVE afin de démontrer l’intérêt et la viabilité de ce nouveau paradigme de gestion décentralisée des biodéchets urbains.
Clés : environnement développement durable recyclage pollution solutions énergies renouvelables villes déchets économie circulaire méthanisation biogaz