Rebus, fin de stock, ou encore chutes des entreprises sont récupérés par une association pour être partagés entre professionnels, mais aussi particulier. C'est ce que l'on appelle une matériauthèque. Découverte.
Connu / TG le 21/10/24 à 16:27
Il est probable que la vulnérabilité Log4Shell continuera à être exploitée, car les entreprises manquent de visibilité sur leur chaîne d'approvisionnement logicielle.
Les groupes comme Lazarus en Corée du Nord restent très actifs dans l'exploitation des failles Log4Shell. (Crédit FBI)
Un an après l'application de correctifs, et malgré l'attention dont elle a bénéficié, la vulnérabilité critique Log4Shell, qui a touché des millions d'applications d'entreprise, demeure une cause fréquente de failles de sécurité, et elle devrait rester une cible privilégiée pendant un certain temps encore. Son impact durable souligne les risques majeurs posés par les failles dans les dépendances logicielles transitives et la nécessité pour les entreprises d'adopter de toute urgence des pratiques d'analyse de la composition des logiciels et de gestion sécurisée de la chaîne d'approvisionnement. Officiellement référencée sous l’appellation CVE-2021-44228, Log4Shell a été découverte en décembre 2021 dans Log4j, une bibliothèque Java open-source très répandue et utilisée pour la journalisation. Si les développeurs du projet ont rapidement créé un correctif pour cette faille divulguée à l’origine comme une faille zero day, l'adoption et le déploiement de ce correctif à grande échelle se sont avérés difficiles, car ils dépendent des codeurs qui ont utilisé ce composant dans leur logiciel pour publier leurs propres mises à jour. Le problème a été compliqué par la nature transitive de la vulnérabilité, car les projets logiciels qui incorporaient Log4j comprenaient de nombreux autres composants ou frameworks de développement tiers qui étaient eux-mêmes utilisés comme dépendances pour d'autres applications. Il n'était même pas nécessaire d'utiliser la bibliothèque Log4j elle-même pour être affecté, car la classe Java vulnérable appelée JndiManager incluse dans Log4j-core a été empruntée par 783 autres projets et se trouve désormais dans plus de 19 000 composants logiciels.
L'exploitation de Log4j « restera un défi »
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Notre association est née d’une volonté de structuration après avoir organisé deux bibliothèques vivantes : à Bruxelles en 2017, sur le thème des réseaux sociaux et à Caen en 2018 sur le thème des artisans de la paix.
L’association Bibliothèque Vivante, fondée en 2018, est régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901. Son siège social est à Paris.
Objet de l’association
« A travers l’organisation et la promotion d’évènements pédagogiques de type bibliothèques vivantes, cette association a pour objet de :
– Sensibiliser les personnes aux stéréotypes, préjugés et discriminations, ainsi qu’à leurs conséquences négatives sur les individus et la société dans son ensemble ;
– Aborder des thématiques d’actualité au travers d’histoires personnelles ;
– Faciliter la rencontre interculturelle et/ou intergénérationnelle ;
– Contribuer à la mixité sociale et au renforcement du lien social. »
Composition du bureau
· Président : Denis Tardiveau, gérant d’Arédiance, médiateur, co-fondateur du collectif Un Deux Tiers
· Trésorière : Montaine Blonsard
Outre les membres du bureau ci-dessus, l’association compte parmi ses membres fondateurs : Raphaël Arbuz, Clara Femme Bionique, Pauline Leforestier, Jeanne Vaillant et Natacha Waksman.
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Connu / https://estelleherve.wixsite.com/website/passez-%C3%A0-l-action-1
Ndlr : La presse quotidienne régionale et une partie de la presse nationale sont accessible librement selon mel de fructilis le 31/10/2021, 00:05
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Interventions de Danièle Obono, mercredi 6 octobre 2021, lors du débat en séance sur la proposition de loi relative aux bibliothèques et au développement de la lecture publique
Les bibliothèques sont un maillon essentiel de la culture de proximité de notre pays. Mais il reste encore beaucoup à faire pour rapprocher la majorité de la population qui ne fréquente pas encore les bibliothèques et garantir aux personnels des conditions de travail à la hauteur des tâches qui leurs sont confiées.
Bibliothèques, outils de l'éducation populaire
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Les bibliothèques doivent rester un lieu d’accueil inconditionnel
Après l'article 2, amendement 20
Les bibliothèques sont un des derniers lieux où l'entrée est libre et inconditionnelle. L'instauration du pass sanitaire heurte le sens du service public qui se trouve au cœur de la profession et en particulier l'accueil de tous et toutes sans distinction. C'est d'autant plus injuste que librairies, commerces et bibliothèques universitaires n'y sont pas astreintes. Les bibliothécaires de plusieurs villes ont donc légitimement exercé leur droit de grève afin de dénoncer l'exclusion des publics précaires qui sont aussi les plus touchés par la fracture vaccinale. Elles et ils refusent également le rôle de contrôle et de filtrage qui leur est imposé.
Les salaires et statuts des personnels doivent être revalorisés
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Il faut garantir la qualification des non titulaires
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Un état des lieux de la situation des contractuel·les est urgent
Après l'article 12, amendement 25
Le gouvernement refuse d’étudier sérieusement la situation des contractuel‧les et de mettre les moyens pour mettre un terme à leur précarité.
1 commentaire
Projection - Société - tous publics
CYCLE : Questions de société
En partenariat avec l’association Anciela https://www.anciela.info/, nous vous proposons un ciné-défi sur la culture du libre avec le film documentaire « Internet ou la révolution du partage » de Philippe Borrel (2019, 55').
Deux logiques s'affrontent au coeur de la technologie numérique : les principes émancipateurs du logiciel libre d'un côté et l'esprit marchand incarné par le droit de la propriété intellectuelle de l'autre. À travers une enquête aux Etats-Unis, en Inde et en Europe, le réalisateur Philippe Borrel est parti à la rencontre des acteurs de cet affrontement idéologique, en particulier de ceux qui tentent d'appliquer l'esprit du libre à d'autres domaines tels que la santé et l'alimentation. Quel est cet idéal du libre et comment y contribuer ? La projection sera suivie d'un temps d'échange avec des associations et collectifs qui agissent en ce sens.
Renseignement 04 78 62 18 00
Ndlr : connu / April
Actualités, Billets, Billets d'Histoire, histoire contemporaine - 3 commentaires
Lors de l’hommage national rendu à Samuel Paty, assassiné le 16 octobre 2020, des extraits de la lettre de Jean Jaurès aux Instituteurs et Institutrices (1888) ont été lus. Nous vous proposons de retrouver ce texte dans son intégralité.
=> Lire ici le texte dans la version extraite de l’ouvrage Action socialiste (1899) https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/3640/files/2020/10/Aux-instituteurs-et-institutrices-Action-socialiste-Jean-Jaures-Gallica-BnF.pdf
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Ses grandes thématiques futures sur la question scolaire sont déjà présentes : la lecture pour toutes et tous, clé incontournable de l’accès au savoir ; la liberté pour les enseignants de constituer leur propre bagage intellectuel ; la critique des méthodes d’enseignement par trop formatées, etc.
En juin 1892, Jaurès offre un autre grand texte à La Dépêche sur l’instruction morale à l’école dans lequel il définit la « morale laïque, c’est-à dire indépendante de toute croyance religieuse, et fondée sur la pure idée du devoir5 ».
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Pour aller plus loin :
- le dossier « la laïcité en questions » sur le portail classes.bnf
- la page « la laïcité à l’école » sur le site éduscol du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports
- sur France Culture : « diversement interprétés, parfois difficilement appliqués, les principes de la laïcité font toujours l’objet de débats. Une sélection d’émissions pour comprendre son histoire, ses sources philosophiques et son actualité ».
- le « Gallica vous conseille » sur Jean Jaurès
Citer ce billet : Agnès Sandras, "La lettre « aux Instituteurs et Institutrices » de Jean Jaurès (1888)," in L'Histoire à la BnF, 23/10/2020, https://histoirebnf.hypotheses.org/10211, [consulté le 02/11/2020].
1- Catherine Moulin, « Repères biographiques », in De l’éducation [Anthologie]/ Jean Jaurès ; introduction de Gilles Candar ; postface de Guy Dreux et Christian Laval ; textes présentés par Gilles Candar et Catherine Moulin ; édition établie par Madeleine Rebérioux, Guy Dreux et Christian Laval. Paris, Éd. Nouveaux regards, Éd. Syllepses, impr. 2005. [↩]
2- Gilles Candar, « Le prof Jaurès », in Jean Jaurès, De l’éducation [Anthologie], op. cit. [↩]
3- Voir Jaurès : l’intégrale des articles de 1887 à 1914 publiés dans « La Dépêche » / une édition dirigée par Rémy Pech et Rémy Cazals ; avec Jean Faury, Alain Boscus, Jean Sagnes… [et al.], Toulouse, Éd. Privat, « La Dépêche du Midi », 2009. [↩]
4- De l’éducation ; anthologie, op.cit. [↩]
5- Jean Jaurès, « L’instruction morale à l’école », La Dépêche, 8 juin 1892. [↩]
6- Péguy passera de l’admiration sans bornes à la haine pour Jaurès. Voir Christophe Prochasson, « Le miroir brisé : retour sur la relation Péguy-Jaurès », Cahiers Jaurès, 2015/3 (N° 217), p. 89-115. [↩]
7- Géraldi Leroy, « Péguy-Jaurès : bref essai de synthèse », Cahiers Jaurès, 2009/2 (N° 192), p. 51-64. [↩]
8- Charles Péguy, évoquant les jeunes normaliens et leurs uniformes, parle de « hussards noirs » puis de « hussards de la République » – et non pas de « hussards noirs de la République »- dans L’Argent publié par Les Cahiers de la quinzaine en 1913. Voir ici. [↩]
Connu / https://twitter.com/alboissinot/status/1322804714405322752
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François BOCQUET a retweeté alain boissinot @alboissinot · 1 nov.
Il faut lire le texte dans sa version intégrale... 2 - 57 - 89
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Science ouverte ! Ce devrait donc être un pléonasme, mais cela fait des décennies que cela ne l’est plus. Comment en est-on arrivé là alors que pendant des siècles la communauté scientifique avait réussi à échanger, à s’organiser à travers de multiples réseaux ?
Quand le privé s’accapare et monétise le savoir
Disons que le coup de grâce est venu de l’archange « bibliométrie ». Les éditeurs privés, non contents de créer, voire de récupérer moult revues, ont forgé des outils comme l’impact factor (indice qui quantifie la qualité d’une revue à partir du nombre moyen de citations de ses articles) ou le H-index (autre indice qui quantifie la réputation d’un chercheur sur la base des citations de ses articles) sur lesquels les scientifiques eux-mêmes se sont précipités pour s’évaluer entre eux.
Magie d’une arithmétique simpliste qui, en dépit de critiques bien étayées, continue d’être utilisée et qui a cadenassé la science en lui fournissant une liste des « bonnes » revues, les plus chères bien sûr dont les abonnements pour 12 numéros peuvent coûter plusieurs milliers d’euros, voire dépasser les 10 000 euros.
Seulement voilà, après avoir demandé aux scientifiques, la plupart du temps payés par les pouvoirs publics, d’écrire leurs articles, de les éditer, de valider gratuitement ceux de leurs pairs, puis de payer pour les lire, les éditeurs ont aussi souhaité faire payer pour publier, simplement en proposant des accès facilités et accélérés à la publication contre rétribution.
Bref, une forme d’asservissement consenti s’est installée, où il fallait passer trois fois à la caisse. Certes, il faut reconnaître le travail et la valeur ajoutée de l’éditeur qui a des compétences propres à la valorisation et à la diffusion de l’activité scientifique : éditer, structurer et diffuser un livre, une revue, une base de données, a un coût et un entrepôt de PDF est loin d’être une revue scientifique. Encore faut-il apprécier et monnayer ce travail à son juste prix, et dans bien des cas, les comptes ne sont plus bons.
Refaire circuler librement les connaissances
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l’évaluation est ainsi reportée sur la seule notoriété d’une revue qui, sans nier sa qualité scientifique, a d’abord ses contraintes éditoriales et financières.
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On voit bien que le système implose et que la science ouverte est désormais une nécessité économique, déontologique et même pragmatique car elle permettra de desserrer le frein qui limite la diffusion large des connaissances acquises, entre scientifiques d’abord et vers un large public ensuite. Toutefois, ne nous leurrons pas, la réponse n’est pas simple car il faut concilier le souhait de cette large diffusion et d’immédiateté avec la nécessité d’une validation.
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une capacité à remettre en cause ce qui était tenu pour acquis, ce qui ne pose pas de problème dans un monde lent, mais qui peut donner l’apparence d’une agitation perpétuelle dans le monde rapide d’aujourd’hui.
Clés : collaboration revues scientifiques connaissance recherche recherche participative science ouverte
Julie Brillet @MeTaL_PoU Vous suit
Formatrice et médiatrice indépendante
.#mednum #inclusion #privacy #bibliothèques #communs #ados
Présidente d'@ExodusPrivacy
Membre de @contrib_nantes
Société
Patrick Bazin est un ancien conservateur général des bibliothèques. Il a été directeur de la Bibliothèque de Lyon et de la Bpi (Centre Pompidou). A ce titre, il s’est fortement impliqué dans la révolution numérique, pensée comme une « bibliothécarisation » du monde. »
... deux angles. Celui, rétrospectif, de l’enchaînement des trois révolutions qui, depuis les années 70, ont fait passer les bibliothèques de la sanctuarisation des connaissances à leur déploiement tous azimuts. Ou celui de la troisième révolution, stricto sensu, qui les confronte à l’émergence d’un écosystème culturel inédit et nécessite une véritable transition écologique dans l’ordre de la pensée.
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en contre-feux démocratiques, les bibliothèques peuvent nous accompagner dans l’appropriation personnelle d’un écosystème auquel, de toutes manières, nous appartenons. La dimension personnelle est fondamentale. Elle signifie pour chacun d’entre nous la construction d’une autonomie de pensée et d’initiative à travers un collectif ouvert. Ni repli sur soi, ni tribu, ni abandon au grand sommeil totalitaire : trois impasses que la tradition du livre et de la lecture n’a cessé d’affronter et qu’elle doit poursuivre aujourd’hui à nouveaux frais, en s’adaptant à la nouvelle écriture de notre environnement.
Ce texte reprend quelques propos livrés au public de la dernière journée d’étude de l’Association des Bibliothèques Départementales à l’invitation de sa co-présidente Anne-Marie Bock.
Kai-Fu Lee. La plus grande mutation de l’histoire, Les Arènes, septembre 2019