Alain Rousset, président de Région, en visite à l'usine de Condat le 13 février aux côtés d'Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances (à gauche). (Crédits : Région Nouvelle-Aquitaine)
C’est un dossier symbolique pour le président de la Région Nouvelle-Aquitaine. Après avoir été menacé de fermeture, la papeterie de Condat en Dordogne, du groupe espagnol Lecta, se repositionne sur un marché d’avenir, à savoir la fabrication de papier autocollant. Un investissement de 60 M€ est prévu pour la construction d’une nouvelle ligne, soutenu par la Nouvelle-Aquitaine à hauteur de 19 M€ en avance remboursable. Une chaudière biomasse sera également installée avec l’aide de l’Ademe. En tout, 90 M€ seront investis dans cette usine qui est l'une des plus grosses industries de papier en France et fait travailler 460 personnes.
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"C'est un dossier symbolique, d'un point de vue économique et écologique. Des entreprises qui réinvestissent à ce niveau là, il y en a peu. Mais c'est finalement, aussi, un dossier classique dans la mesure où la vie d'une entreprise suppose d'être à l'affût de nouveaux marchés, d'investir dans la R&D. Ce qu'il faut retenir c'est aussi une coopération publique privée remarquable. Enfin, cela permet de mettre le doigt sur l'importance d'avoir, au sein des services de la Région, des compétences sur le monde de l'entreprise. Et je veux rappeler que la Région n'investit jamais sans garantie. L'emploi sera notamment préservé. C'est l'aboutissement d'un projet de recapitalisation du groupe Lecta et d'investissement", commente Alain Rousset.