Depuis quelques années, l’agrivoltaîsme - aka le remplacement des surfaces cultivables pour des usines photovoltaïques - se développe à vitesse grand V dans certaines régions. Petit retour sur le sujet depuis le festivale des Résistantes pour mieux comprendre les problèmes que posent des installation sur l’agriculture paysanne et décrire les méthodes utilsiées par ses promoteurs.
Pour nous en parler :
- Loïc Santiago de la Confédération Paysanne Aveyron
- Valentine Grunwald qui a travaillé en sein d’une entreprise de prospection pour le photovoltaïque
- Lola Keraron qui a écrit un dossier sur le sujet dans la revue Silence !
Le dossier de la revue Silence ! est à retrouver sur leur site internet https://www.revuesilence.net/numeros/524-Agrivoltaisme-Ne-tombons-pas-dans-le-panneau/
Tr. : ... Greenpeace ne récuse pas l'agrivoltaïsme ... 23:20 Valentine ... now milite contre ... principe de l'entonnoir : signer 10 projets même si seuls un ou deux seront acceptés ... les clients des bureaux d'études environnementales sont des développeurs ... projets collectifs, c'est séduisant, financement participatif est un gros argument ... précarisation des agriculteurs par sortie du bail rural ... on vise les gros propriétaires fonciers, pas ceux qui en ont le plus besoin ... 44:10 Lola ... sortie d'agroparitech 2021 ... méthanisation logique de spéculation financière ... ex de sunagri rachetée par effage ... son pdg est pdt de france agrivoltaïsme, coprésidée par la fnsea ... ombrières fait gagner 5 °C lors des canicules ... des filets de protection contre la grèle, intelligence artificielle ... au lycée agricole de Dardilly près de Lyon ... pour alimenter des robots pour cultiver les parcelles ! ... associé avec l'INRAE ... agence d'état qui sert les acteurs privés ... la précarité des agriculteurs est utilisée ... accélère l'accaparement des terres, fait flamber le prix de la terre ...
Construction Temps de lecture : 7 minutes 2 commentaires
Clés : #habitat écolo-social #logement
Construire en béton émet beaucoup de CO2 et produit des déchets. Pas la construction en terre. Écologique, ce matériau est aussi disponible partout. Des maçons et des architectes se réapproprient cette technique d’avenir.
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Construire en terre coûte plus cher, car il faut plus de temps et donc plus de main-d’œuvre qu’avec des parpaings de bétons industriels. Selon l’architecte, le coût de la main-d’œuvre représente 70 % du prix d’un bâtiment en terre contre 10 % pour un bâtiment conventionnel. . « La construction en terre coûte cher parce que nous sommes dans une société qui taxe très fort la main-d’œuvre et pas du tout l’énergie », abonde Erwan Hamard. « Ce qu’on oublie souvent, c’est que le béton est peu coûteux parce que le pétrole coûte très peu cher », ajoute Vincent Rigassi.
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quels matériaux sont disponibles localement », estime le chercheur Erwan Hamard. Bauge, torchis, pisé, adobe, chaque territoire a développé ses techniques de construction, adaptées aux conditions et spécificités locales. « Il faut partir des techniques préindustrielles puisqu’elles ont déjà prouvé leur efficacité, pour inventer le postindustriel, estime le maçon Nicolas Meunier. Il ne s’agit pas de vivre avec le mode de vie du 19e siècle, mais d’adapter ces techniques aux besoins de la société actuelle. »
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des chantiers participatifs se développent partout en France et remettent l’entraide au cœur de la construction.
Photo de une : © RA2
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Basta! @bastamedia@mastodon.social il y a 9h
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Lors de leur cérémonie de diplôme, huit étudiants de cette prestigieuse école d'agronomie ont prononcé un discours au vitriol contre "une formation qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et écologiques en cours".
Le ton est donné, dès les premières secondes du discours. A la tribune de la cérémonie de remise de diplômes des étudiants d'AgroParisTech, une prestigieuse école d'ingénieurs agronomes, Lola Keraron a dénoncé, samedi 30 avril, une "formation qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et écologiques en cours" avant de se livrer, avec ses camarades, à une critique en règle de l'agro-industrie et du capitalisme.
"Nous ne croyons pas que nous avons besoin de 'toutes les agricultures'. Nous voyons plutôt que l'agro-industrie mène une guerre au vivant et à la paysannerie partout sur Terre. Nous ne voyons pas les sciences et techniques comme neutres et apolitiques. Nous pensons que l'innovation technologique ou les start-up ne sauveront rien d'autre que le capitalisme", poursuit la jeune femme, sous les applaudissements de ses camarades réunis Salle Gaveau à Paris.
"Désertons, n'attendons pas !"
Le collectif, baptisé "Des agros qui bifurquent", appelle les étudiants à sortir du cursus classique. "Désertons avant d'être coincés par des obligations financières, lance l'un d'eux, avant de faire référence à la crise climatique. N'attendons pas le 12e rapport du Giec qui démontrera que les Etats et les multinationales n'ont jamais fait qu'aggraver les problèmes et qui placera ses derniers espoirs dans les révoltes populaires".
Ce n'est pas la première fois que des étudiants de grande école prennent radicalement position sur l'écologie. En 2018, un élève de Centrale Nantes avait tenu un discours similaire lors de sa cérémonie de diplôme. A AgroParisTech, des étudiants avaient bloqué leur campus en 2021 pour protester contre la vente du site à un promoteur immobilier.
Tr. (complète à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?1W2Big) : ... à vous de trouver vos manières de bifurquer !
Ndlr : rejoint le "refus de parvenir" de ?? repris par Corinne Morel-Darleux !