Lancement du camion "Climate sense" pour tester le climat du futur, développé par Christian Clot, explorateur et scientifique, qui dirige le Human adaptation institute ©Radio France - Rémi Brancato
Que ressent-on par 50°C à l'ombre ? Une température qu'on pourrait atteindre en 2050 plusieurs jours de suite. L'explorateur Christian Clot propose au public d'en faire l'expérience dans son nouveau camion "Climate sense". France Inter l'a visité avec les premiers visiteurs, à Verdun.
Avec Christian Clot Explorateur et ecrivain franco suisse
50°C à l'ombre, plusieurs jours de suite ? C'est un scénario climatique probable, en France, en cas de pic de chaleur, en 2050. Cette expérience, ils sont quatre visiteurs à s'apprêter à la vivre, à l'entrée de ce tout nouveau camion, un projet unique au monde, le "Climate sense". Installé ce jeudi et jusqu'à lundi, à la foire de Verdun, dans la Meuse, il ouvre au public pour la première fois, trois ans après le lancement du projet par Christian Clot, explorateur, chercheur et fondateur du "Human adaptation institute".
"On va vous faire vivire le climat du futur, qui pourrait monter jusqu'à 50 degrés à l'ombre, même ici dans le Grand Est !" Les participants signent une décharge et entrent. Derrière la porte, 50 degrés et 35% seulement d'humidité. "Je commence à transpirer, il fait très chaud !" lâche Ludivine, après seulement 5 minutes de marche plutôt lente.
"Je n'arrive plus à réfléchir, il fait trop chaud !"
Les participants sont invités à participer à trois types d'activité : une simulation de déplacement à vélo ou à pied, un jeu d'adresse, et un questionnaire pour tester ses capacités cognitives. En à peine 10 minutes, Jérôme montre déjà des signes de fatigue intense, le front perlé de sueur. "Je ne me sens pas très bien, je ne vais pas tarder à sortir, je ne vais pas tenir, c'est invivable !" Ce professeur en lycée professionnel quittera le camion une minute plus tard.
Pour les autres, chaque geste devient une épreuve. "Je n'arrive plus à réfléchir, il fait trop chaud" lâche Andrew, qui tente désespérement de résoudre les énigmes proposées. "C'est difficile de se concentrer, le rythme cardiaque s'accélère" constate pour sa part Ludivine, pourtant assise au calme avec un livre.
Au bout de 30 minutes, c'est la libération, un air frais à 15 degrés : "Vous auriez imaginé, rester une journée entière là-dedans ?" questionne Christian Clot. La réponse est unanimement négative. "Au Pakistan, l'année dernière, ils ont eu cette chaleur pendant 3 semaines consécutives" informe le scientifique.
Le changement "ne viendra que par une expérience sensorielle vécue"
Christian Clot, connu pour ses expéditions scientifiques, notamment dans les régions au climat extrême, est devenu spécialiste de l'adaptation du corps humain. Pour déclencher chez tout un chacun une envie d'agir, il a eu l'idée de ce projet : rendre mobile la chambre climatique, ce dispositif utilisé jusqu'ici en laboratoire. "Cela donne deux envies aux gens : réfléchir à ce qu'on peut changer et à ce qu'on peut préparer pour s'adapter" argumente-t-il : "nos recherches sur le cerveau montrent que la décision de changement d'une personne ne viendra que par une expérience sensorielle vécue".
À écouter : En milieux extrêmes avec Christian Clot et les "climatonautes"
Le temps d'un bivouac
56 min
Après leur passage dans le camion, les visiteurs sont invités à regarder une vidéo et une exposition. Ils peuvent y piocher des actions à réaliser pour limiter son empreinte carbone ou sa pollution. Certaines solutions sont à destination des décideurs économiques ou politique. "Il faut agir de façon systémique, à nos dirigeants d'avoir le courage d'agir" abonde Ludivine !
Lancement du camion "Climate sense" pour tester le climat du futur, développé par Christian Clot, explorateur et scientifique, qui dirige le Human adaptation institute Lancement du camion "Climate sense" pour tester le climat du futur, développé par Christian Clot, explorateur et scientifique, qui dirige le Human adaptation institute © Radio France - Rémi Brancato
Jérôme Dumont, le président du conseil départemental de la Meuse, approuve et promet de venir tester le camion durant le week-end de la foire de Verdun. Christian Clot, lui, proposera aux présidents de région, réunis à Strasbourg les 25 et 26 septembre de monter à bord et espère aussi convaincre bientôt députés et sénateurs. "Il y a eu une expérience très intéressante de simulation de la douleur des règles pour les députés hommes, on veut la même chose pour le climat : à eux de nous inviter à installer le camion dans la cour de l'Assemblée nationale et du Sénat".
Mais la sensibilisation n'est pas la seule utilité du dispositif. Christian Clot entend aussi déposer un dossier de demande d'autorisation de mener des recherches sur l'Homme pour sa chambre climatique mobile, unique au monde.
Clés : Sciences et Savoirs Environnement Sciences Climat Changement climatique Recherche et découvertes scientifiques Christian Clot
L'équipe Rémi Brancato Journaliste
Le champ unifié - Une Interview de Nassim Haramein et André Charbonnier - il y a 6 ans / André Charbonnier
4,89 k abonnés - 442+ - 18 k vues - 22 commentaires
Magnifique interview de la non moins magnifique Nadiejda Charova, de la chaîne Sensorial Realms.
intrication ... les systèmes d'organisation qui créent la biologie ... l'univers sait ce qu'il fait car c'est de l'information qui passe ... la conscience présente au niveau atomique ... on est comme des antennes collectées à un réseau d'informations qui fait partie de l'univers ... ce champ nous redonne ?? ... toute l'information de l'univers est présent dans tous les protons ... hologramme vivant, constamment en train de changer ... réseau universel ... on reçoit un peu d'information différentes, on donne une information différente ... dans la loupe de rétroaction ... illusion sensorielle ...
Ndlr : démonté notamment par https://rationalwiki.org/wiki/Nassim_Haramein
réhabilité par https://www.volecommelepapillon.com/nassim-haramein-genie-ou-charlatan/ ?
François BOCQUET a reposté Bastien Masse @BastienMasse · 15h
Encore un super outil de médiation proposé par @Vittascience pour mieux comprendre l'#IA et la génération d'image. Il vient s'ajouter à ceux qui permettent de comprendre la génération d'image par #GAN, les modèles de langage #LLM, ou encore la reconnaissance des gestes.
Citation
Vittascience
@Vittascience
·
17h
🌟✨Une nouvelle interface arrive bientôt sur Vittascience ! 🚀
🕵️♂️ Saurez-vous deviner de quelle interface il s’agit à partir de l’image ?
💬Partagez vos hypothèses en commentaires !
👉 Indice : Donnez vie à votre imagination en quelques secondes.
🔎 Rendez-vous dans quelques jours pour découvrir cette nouveauté qui va vous permettre d’aller encore plus loin avec Vittascience !
Vidéo intégrée
2:43 PM · 21 juin 2024 - ·878 vues
Clés : Enquête Décarbonation
[Le SBTi peut-il réconcilier les grandes entreprises avec le climat ? 2/3] Il s’est imposé comme le standard de référence de la décarbonation des plus grandes entreprises au niveau mondial. Née en 2015, à la suite de la COP 21 à Paris, la Science based targets initiative – ou SBTi – certifie désormais les trajectoires climat de près de 5500 entreprises dans le monde, dont 400 en France. Mais que garantit-il vraiment ? Est-il plus qu’un joli tampon apposé sur une feuille de route ? Réponse dans le deuxième épisode de cette série.
Réservé aux abonnés - Mis à jour 28 Mai 2024 - 7 min. de lecture
...
Notre enquête : le SBTi peut-il réconcilier les grandes entreprises avec le climat ?
- Episode 1 : Tout comprendre au SBTi, le nouveau mantra des grandes entreprises en matière de décarbonation
- Episode 2 : Plus qu'un simple label, le SBTi peut-il être garant de la décarbonation des grandes entreprises ?
- Episode 3 (à paraître) : Tiraillé par les batailles d'influences, le SBTi en quête de stabilité
SUR LE MÊME SUJET
- Empreinte carbone, une donnée en quête de fiabilité
- Les stratégies des géants de l'agroalimentaire dans l'agriculture régénératrice
54:35 mn
Jardins ouvriers à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis ©Maxppp - Basile Bertrand
À l’heure du réchauffement climatique, peut-on détruire des jardins ouvriers ?
C'était pourtant le projet du Grand Paris, à Aubervilliers, pour aménager une piscine olympique et un solarium, à proximité du périphérique. Projet qui suscita les luttes des jardiniers pour défendre ces fragiles coins de paradis.
À la fin du XIXᵉ siècle, on voit émerger en France les jardins ouvriers, un concept imaginé par les villes pour offrir aux habitants des parcelles de terre propices à la culture. À l'origine, dévolus principalement à l'agriculture maraîchère, ces lopins de terre étaient conçus pour améliorer le quotidien des travailleurs en leur procurant un équilibre social et une autonomie alimentaire. Depuis devenus les jardins familiaux, ces espaces de culture et de liens connaissent un regain d'intérêt dans les zones urbaines, même s'ils ne sont pas soutenus de la même manière sur tous les territoires. Certains jardins ont fait beaucoup parler d'eux ces dernières années, se sont même retrouvés au cœur de batailles juridiques, à l'instar des Jardins d'Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, menacés de destruction en vue des J.O. de Paris. Les jardins familiaux, c'est donc le dossier de la Terre au carré.
À écouter : Des jardins ouvriers bientôt transformés en solarium - Camille passe au vert - 5 min
Avec
- Eve Charrin, journaliste et autrice du livre “Glissement de terrain” publié chez Bayard Editions. C’est son 5eme livre. L'an dernier elle a publié un récit littéraire sur le travail, Journal intime du capitalisme (éditions Maurice Nadeau).
- Damien Deville docteur en géographie et aménagement du territoire. Chercheur associé au Laboratoire "Médiations. Sciences des lieux, sciences des liens" de Sorbonne Université. Il a soutenu en juin 2021 une thèse sur les jardins ouvriers et familiaux d’Alès dans le Gard. Intitulée «jardiner la ville en crise», son travail s’intéresse à «l’écologie de la précarité» qui lie ces cultivateurs à leur lopin de terre. On peut retrouver ses travaux sur le sujet dans l’ouvrage « La société jardinière », paru aux éditions Le Pommier.
Avec également la dessinatrice et peintre, Louise Collet qui s’intéresse depuis 2019 aux Jardinots situés en Dordogne, dans la banlieue de Périgueux. Les jardinots sont d’anciens jardins cheminots devenus jardins familiaux. Avec la complicité de Marc Pichelin, fondateur de la Compagnie Ouie/Dire qui a enregistré la voix des jardiniers amateurs, Louise Collet a transposé en image leur quotidien et leur environnement.
La Compagnie Ouie/Dire est par ailleurs locataire depuis 2018 de la parcelle 62 de ces jardinots devenue « un espace de culture potagère et artistique »
L’album Les Mains dans la terre est paru le 10 mai
À écouter : Les jardins ouvriers
La chronique de Zazie Tavitian - 6 min
Tr.:
... victoire juridique mais gâchi social et écologique ...
le 16/06/2008 La subsidiarité Le principe et l'application Julien Barroche Dans Études 2008/6 (Tome 408), pages 777 à 788
Résumé
Inséparable de la culture catholique, l’usage contemporain du mot « subsidiarité » ne peut pas se limiter au seul commentaire de la doctrine sociale de l’Eglise. La subsidiarité pose des questions massives à la science politique et invite à un dialogue fécond avec la théologie. N’est-elle pas cette règle qui légitime l’action de l’Etat en déterminant aussi ses limites ?
...
59,7 k abonnés - 1,1k+ - 40 264 vues - 130 commentaires LIÈGE
L'astrophysicien, philosophe et poète Aurélien Barrau, reconnu pour son engagement dans la défense de la nature, ouvrait le 2 avril 2024 le festival RÊVE GÉNÉRAL, qui (ré)concilie art, science et démocratie. Plus d'informations : https://www.news.uliege.be/conference-aurelien-barrau
Tr.: ... le pompage des eaux souterraines a très légèrement déplacé l'axe de la terre ... la science n'est qu'une manière parmi d'autres ... vérité ... besoin d'artistes, d'imagination, plus que de moyens techniques ... la science ne décide pas de ce qui est souhaitable ... monde souhaitable avant que durable ... agents conversationnels type chat-gpt ... nous sommes endoctrinés à la techno-délinquence ... LES CAUSES ... penser systémique et global ... la science est là où on la met ... prosaïque/politique ... déconstruction ... mes travaux : théorie de la relativité (espace courbe, dilatation de l'espace, le cadre fait partie de l'oeuvre, le monde devient relationnel) ; mécanique quantique (décrit la lumière, défie l'intuition, blessure narcissique, l'ordre influe sur le résultat, intrication, l'être physique n'existe pas, ...). Rôle de la science : la gravitation quantique, théorie des cordes, microcosme/macrocosme, le multivers, redécouverte de l'unité et de l'altérité ... le gigantisme est un pb ex ITER, pire nouvelle possible, serait utilisé contre notre bonheur, le spatial (course à la conquête du néant) dépolitisation du cosmos ... humilité ... conclusion : ... des représentants de la civilisation la plus meurtrière ... toute pensée qui ne se déploie pas hors de l'ordre me semble aujourd'hui caduque, morte-née et effondrée avant d'éclore.
... contribuer au rayonnement et à la diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle en matière de génétique et de sciences biologiques, à l’échelle internationale et plus particulièrement francophone. En ce sens, elle doit proposer au plus large public des informations, enseignements, formations et événements de culture scientifique, sur tout type de support. Elle s’oblige également à favoriser le débat sur les avancées et les applications des sciences biologiques et des méthodologies qui leur sont associées comme à promouvoir les cursus scientifiques auprès des jeunes publics, scolarisés ou non, par l’éveil au raisonnement propre aux sciences expérimentales.
La Fédération juge importants les processus qui visent à favoriser une plus grande participation des citoyens, et plus particulièrement des jeunes, aux choix scientifiques et aux débats sur l’éthique. Elle considère donc de sa responsabilité de participer à ces réflexions et si possible de les animer voire de les provoquer quand elle en aura l’opportunité.
...
comprend les écoles de l’ADN de :
- Nîmes ...
- Grenoble,
- Généthon (Évry),
- Pays de la Loire (Angers),
- Poitou-Charentes (Poitiers),
- Science Réunion (Saint-Denis-de-la-Réunion),
- Cégep de Baie-Comeau (Québec),
auxquelles s’ajoutent :
- Tous chercheurs (anciennement école de l’ADN à Marseille),
- l’Éprouvette (Université de Lausanne, Suisse).
103 k abonnés - 452+ - 8 513 vues - 39 commentaires
(Re)Découvrez la conférence "Introduction au matérialisme historique et à Marx" , tournée aux Amfis 2023, avec :
- Stathis Kouvélakis, philosophe
Tr.:
à partir du néolithique ... du point de vue de son conflit, la lutte des classes ... science non neutre ... comme celle de Platon ... science engagée, évolutionnaire, qui a un projet politique, ex le parti communiste avec son manifeste ... écrit à la veille des révolutions de 1848 ... Marx rentre en Allemagne, crée un journal pour parler au plus grand nombre ... les groupes sociaux définis en terme de classes / rapports de production ... dans le présent capitalisme, possibilité historique pour déboucher sur autre chose que de l'exploitation ... le communisme, vient de commun, propriétés collectives, pas utopie de Saint-Simon et Fourier, projet de transformation sociale doit s'enraciner dans des luttes de classes effectives, pas de recettes, mais étude pour qu'une possibilité advienne ... l'histoire est ouverte ... le capitalisme : 2 spécificités : son dynamisme inédit, capacité d'expansion spatiale et en profondeur, il détruit ce qui était ... première forme de mondialisation ... et la violence dont elle est porteuse, et en profondeur, aucune activité humaine n'échappe à son emprise ... le rôle révolutionnaire de la bourgeoisie ... fascination, explication totale du monde ... processus de destruction créatrice ... révolution dans la révolution capitaliste ... le communisme est le produit du capitalisme ... le prolétariat : c'est le salarié exploité ... autant de domestiques que d'ouvriers ... et des contremaîtres, fonctions de surveillance, despotisme : le marché est un présupposé, la force du travail, la propriété privée exclue les travailleurs, la paysannerie a gagné la terre à la révolution ... l'accès à la propriété était l'enjeu ... le capital est de la richesse qui crée de la richesse, du fric pour produire du fric ... les producteurs dépossés du contrôle des moyens de production donc il faut le pouvoir politique pour s'en sortir.
Questions à 1h02
... la chine, capitalisme d'état, catégorie trouvée en allemagne ... une bourgeoisie d'état ... partage du revenu : entre capital et travail ... l'état social apparaissait à peine ... le prolétariat ne cesse de s'éténdre dans le monde, c'est pire que l'angleterre au 19ème siècle, salariés plus complexes, dont auxiliaires des capitalistes, réalités massives, gilets jaunes, pression, dépression au travail ... trouver des mots qui font sens aujourd'hui ... fonder de façon saine des alliances de classes ... Marx utilisait beaucoup le mot peuple ...
« Esprit critique, es-tu là ? » Lutter contre les fausses croyances, les obscurantismes et mettre au jour les supercheries, c’est son dada ! Depuis quarante ans, le physicien Henri Broch, promoteur de la méthode « zététique », soit « l’art du doute », qu’il a fait entrer à l’université, décortique et explique de façon rationnelle les phénomènes paranormaux, surnaturels, étranges. Entretien.
Sciences
9min
Publié le 14.10.22 à 00:00 / Anna Musso
Né en 1950 à Nice, Henri Broch est un physicien français, professeur émérite à l’université Côte d’Azur, fondateur et directeur du laboratoire de zététique et de son association homonyme. Auteur d’une dizaine d’ouvrages sur cette méthode scientifique qui enseigne l’« art du doute », cet ancien membre de l’Académie des sciences de New York, lauréat des palmes académiques, est membre du comité de parrainage scientifique de « Science et pseudo-sciences », la revue de l’Association française pour l’information scientifique (Afis).
...
Modifié le : 19/11/2021 Publié le : 25/06/2021 Temps de lecture : 7 min Expertises collectives
Ce document présente la synthèse issue des travaux du groupe d’experts réunis par l’Inserm dans le cadre de la procédure d’expertise collective pour répondre à la demande de cinq directions de l’État, la Direction générale de la prévention des risques, la Direction générale de la santé, la Direction générale du travail, la Direction générale de la recherche et de l’innovation, ainsi que le secrétariat général du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Ce travail s’inscrit dans le cadre de l’actualisation du rapport d’expertise collective Inserm intitulé Pesticides : Effets sur la santé, publié en 2013.
...
Télécharger les documents
- Résumé de l’expertise collective Pesticides et santé – Nouvelles données (2021)
- Synthèse de l’expertise collective Pesticides et santé – Nouvelles données (2021)
- Rapport intégral de l’expertise collective Pesticides et santé – Nouvelles données (2021)
- Version anglaise ...
- En vidéo : Journée d’échanges autour de l’expertise collective « Pesticides et effets sur la santé – Nouvelles données » (30 juin 2021)
Les pesticides regroupent l’ensemble des produits utilisés pour lutter contre les espèces végétales indésirables et les organismes jugés nuisibles. Qu’il s’agisse de pesticides autorisés aujourd’hui ou utilisés par le passé (dont certains sont rémanents), ils suscitent des inquiétudes concernant leurs effets possibles sur la santé humaine et plus largement sur l’environnement. Afin de mieux apprécier leurs effets sanitaires, l’Inserm a été saisi en 2018 par cinq directions générales ministérielles en vue d’actualiser l’expertise collective intitulée « Pesticides : Effets sur la santé » publiée en 2013.
...
Exposition en milieu professionnel
...
Exposition pendant la grossesse ou l’enfance
...
Exposition des riverains des zones agricoles
...
Focus sur le chlordécone, le glyphosate et les inhibiteurs de la succinate déshydrogénase
...
En conclusion
L’expertise souligne l’importance de réévaluer périodiquement les connaissances dans ce domaine. La confirmation et la mise en évidence de présomptions fortes de liens entre certaines pathologies et l’exposition aux pesticides doivent orienter les actions publiques vers une meilleure protection des populations.
...
les effets indirects de certains pesticides sur la santé humaine par le biais des effets sur les écosystèmes. L’interdépendance en jeu mériterait d’être davantage étudiée et intégrée, au même titre que les aspects sociaux et économiques afin d’éclairer les prises de décisions lors de l’élaboration des politiques publiques.
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Km-96g
... sorte d’exosquelette pour Pandoc, l’indispensable convertisseur de documents auquel est associée une variante de Markdown pensée pour l’écriture scientifique.
...
Quarto ressemble beaucoup à un générateur de site statique – les Jekyll, Hugo, Eleventy… – avec ses fichiers de configuration en YAML et sa prévisualisation dynamique dans le navigateur
...
Connu / https://mastodon.top/@arthurperret@sciences.re/111063864006102570
"
Louis Derrac 🇫🇷 🇬🇧 a partagé 1 j
arthurperret@sciences.re louisderrac@mastodon.zaclys.com Arthur Perret @arthurperret@sciences.re
[blog] Écrire sa thèse en Markdown, envoyer les chapitres à son directeur/sa directrice pour relecture via traitement de texte, créer un PDF pour l'école doctorale, et un beau site web pour le reste du monde : non seulement c'est possible mais ça devient un peu plus facile grâce à Quarto.
Code réutilisable : https://gitlab.huma-num.fr/aperret/quarto-phd-template
"
5,79 k abonnés - 1,2k+ - 43 738 vues - 163 commentaires NANTES
https://www.iea-nantes.fr/fr/actualites/ideesdebats-au-lu_1464
Face à la crise écologique et sanitaire, le bien collectif ne pourrait-il être déterminé que par les scientifiques, les expert·es, les spécialistes, voire par les seul·es gouvernant·es, leurs conseiller·ères, ou même un·e chef unique ? L’expérience démocratique athénienne nous montre au contraire que la démocratie, parce qu’elle implique la délibération collective sur ce qu’est le commun, suppose un tout autre rapport au savoir et à la vérité.
Barbara Stiegler, professeure de philosophie politique à l’université Bordeaux Montaigne.
Elle est notamment l’autrice de deux Tracts Gallimard sur la crise écologique et sanitaire.
Christophe Pébarthe, maître de conférences en histoire grecque à l’université Bordeaux Montaigne. Il est notamment l’auteur de Athènes, l’autre démocratie. Ve siècle avant Jésus-Christ (Passés Composés, 2022).
Ils ont également co-conçu la pièce de théâtre Démocratie ! Un spectacle dont vous pourriez être les héros.
Connu / TG le 09/08/23 à 02:36
*Tr.: ... une science non réflexive est dangereuse ... notion de neutralité fallacieuse ... incompétence épistémique ... expert éclairer la décision ... économie de la donnée ... démocratie sanitaire car insurrection des patients ... les intérêts de chacun doivent être reconnus ... toute connaissance part d'un trouble ... l'expérience, enchaîne phases passives et phases actives ... des effets sur nous-mêmes ... l'hyper-spécialisation contrebalancée par l'expérience ... dissimulation des conflits d'intérêt ... un virus ne s'éradique pas ... experts instrumentalisés ... vision néolibérale de la science ... le capitalisme financiarisé a explosé la science ... les populations sont décrétées incompétentes ... produire un accompagnement sociétal de la population ... effondrement de la démocratie et de la science ... oedipe, victime de son propre jugement ... la démocratie impose une égalité des savoirs ... la démocratie fabrique de l'incertitude collective ... le théâtre est la formation continue du citoyen ...
L'histoire de l'humanité au travers de son rapport à l'eau. Du bassin du Congo à l’Amazonie, cette série met en lumière la diversité des formes de la molécule vitale H20, ses bienfaits incalculables ...
Connu / TG le 24/07/23 à 22:39
Ravageur, malfaisant, vermine, proliférant, puant, envahissant …rampant. Parlons "nuisibles", avec de gros guillemets !
Quand l’Homme s’est sédentarisé, il a commencé à se protéger des petites et grosses bêtes qui dévoraient les récoltes et attaquaient le cheptel.
La notion de nuisible vient de loin, mais elle n’apparait clairement qu’au XIXème siècle. Et on lui opposait la notion d’utile.
Il y a eu depuis beaucoup de discussions scientifiques et éthiques, de conflits entre protecteurs de la nature et groupes socioprofessionnels.
Le débat est loin d’être clos, car on continue à chasser des animaux, à les enfermer, à les tuer.
Pourtant, on partage avec toutes les espèces un territoire, nous dira Rémi Luglia.
Invités :
- Rémi Luglia, professeur agrégé d’histoire, auteur de Sales bêtes ! Mauvaises herbes ! "Nuisibles", une notion en débat, paru aux Presses Universitaires de Rennes en 2015
- Mathieu de Flores, entomologiste, chargé de mission à l’Office pour les insectes et leur environnement
Clés : Sciences et Savoirs Sciences Science et vie
L'équipe Fabienne Chauvière Production
Tr.: ... le renard ... "que l'homme arrête de prendre toute la place" ...
Ndlr : Valoriser ACT
Mégabassines, la guerre de l’eau
L’étude montre qu’il n’y a tout simplement pas assez d’eau pour remplir les trente mégabassines programmées dans la Vienne. Mais la préfecture ne « valide pas » ce constat objectif car les impacts socio-économiques ne sont pas pris en compte. Un raisonnement par l’absurde qui sape un travail scientifique inédit.
...
pas une analyse militante. Elle sort du cœur de la technocratie de l’eau. Son objectif n’est pas subversif non plus : connaître la quantité d’eau disponible et le niveau des prélèvements sur le bassin de la rivière Clain dans la Vienne. « C’est un bilan hydrique, une objectivisation de la situation la plus juste possible », résume Stéphane Loriot, le directeur de l’Établissement public territorial de bassin (EPTB) qui a piloté ce projet somme toute classique pour un gestionnaire de l’eau.
... a fait appel à un cabinet d’expertise privé, Suez Consulting, filiale de la multinationale éponyme peu soupçonnable de biais écologistes. L’étude s’étale sur 600 pages ultra-techniques et titrées d’un acronyme obscur : HMUC pour Hydrologie, Milieux, Usages et Climat. Les résultats, d’une précision inédite, ont été vérifiés par un chercheur en hydrologie spécialement recruté à cet effet. Et pourtant, cette étude a déclenché l’ire du préfet.
...
Le très macroniste préfet de la Vienne Jean-Marie Girier, directeur de la campagne présidentielle 2017 d’Emmanuel Macron, a engagé tout un travail de sape contre ces connaissances pourtant vitales.
...
Dans ce climat de confusion scientifique et d’organisation de l’ignorance, même les repères de base pour affronter l’avenir se flouent. Le 8 juin, dans un communiqué de presse, le président de la chambre d’agriculture de la Vienne, Philippe Tabarin, assène sa propre analyse quantitative de l’eau : « Contrairement aux conclusions de l’étude HMUC, j’affirme que nous ne manquons pas d’eau. » Dans la Vienne, les scientifiques disent l’inverse depuis près de trente ans.
À l’occasion de la journée spéciale “Intelligence artificielle”, Un jour dans le monde reçoit ce soir Grégory Renard, un des Français pionniers en intelligence artificielle. Spécialiste de l’IA appliqué au langage, il est le cofondateur de la société xBrain basée à la Silicon Valley.
Mathématicien de formation, Grégory Renard s’est par la suite tourné vers le domaine de l’Intelligence Artificielle. Spécialisé dans l’IA appliqué au langage humain, il est à l’origine en 2011 du premier “assistant personnel intelligent” en Français.
Présent depuis dix ans dans la Sillicon Valley, il est également le cofondateur de xBrain. Cette société a mis au point une plateforme conversationnelle pour les systèmes de services clients : en laissant une IA traiter les questions les plus simples et demandées, les téléconseillers prennent davantage le temps de répondre aux problèmes que seul un humain est apte à résoudre.
Étant l’un des spécialistes français majeurs d’Intelligence Artificielle, Grégory Renard nous aidera à comprendre en quoi l’IA révolutionne actuellement différents pans de notre société. Que cela soit dans le secteur de l’éducation, du monde de l’art et des industries créatives ou encore de la santé, l’IA est-elle réellement un progrès ? Est-il possible de la réguler ?
Le Bruit du monde est ce soir en Afrique du Sud
L’Inde rêve de réintroduire les guépards sur son territoire, disparus il y a plus de 70 ans à cause de la chasse et de la destruction de leur environnement. Pour cela, le pays peut désormais compter sur son allié des BRICS : l’Afrique du Sud. Un accord signé entre les deux nations prévoit de transférer douze animaux par an sur les dix prochaines années. Une opération sans précédent, pour une espèce classée vulnérable. Claire Bargelès a pu assister en Afrique du Sud, à la préparation des 12 premiers guépards, avant qu’ils soient envoyés à l’autre bout du monde.
Egalement au programme de l’émission
Sous les radars, par Sébastien Laugénie
Chronique cinéma en VO, par Corinne Péllissier, sur la sortie de DVD de la trilogie Internal Affairs qui a inspiré Les Infiltrés de Martin Scorsese.
Le monde d’après, par Jean-Marc Four
Chroniques
- Le reportage d'un jour dans le monde Afrique du Sud : le transferts de guépards en Inde L'Inde compte sur l'Afrique du Sud pour la réintroduction du guépard sur son territoire.
- Le Bruit du Monde Sous Les Radars du mercredi 12 avril 2023
- Le monde d'après Une lueur d’espoir au Yémen dans un conflit qui semble sans fin
C'est un conflit oublié, l’un des plus longs et destructeurs au monde au sud de la péninsule arabique. Un espoir de paix s’allume, il va se traduire par un vaste échange de prisonniers et il est la conséquence d’une évolution géopolitique fascinante.
Clés : Monde Société Tech – Web IA - Intelligence artificielle Innovation Sciences du langage
Méga-bassines : un coup d'épée dans l'eau ? - Lundi 3 avril 2023 / La Science, CQFD - France Culture
Les tensions à Sainte-Soline autour de la construction d’une méga-bassine questionnent leur intérêt scientifique et écologique. Dans un contexte de sécheresse récurrente lié au dérèglement climatique, ces bassines constituent-elles une solution pérenne pour préserver la ressource en eau ?
Avec
- Christian Amblard Spécialiste de l'eau et des systèmes hydro-biologiques, directeur de recherche honoraire au CNRS
- Alban Thomas Directeur de recherche INRAE et économiste de l’environnement à l’université Paris Saclay
Alors que la France a connu une sécheresse hivernale inédite, les projets de méga-bassines stockant l’eau sont de plus en plus remis en question. Que nous disent les sciences de ces projets de stockage de l’eau ?
Le changement climatique accéléré modifie de façon brutale la répartition des précipitations à l’année. Après 32 jours sans pluie, la France a ainsi connu au début de l’année un record de sécheresse hivernale qui ne semble pas aller dans le sens des projets de stockage d’eau en méga-bassines. C’est l’une des raisons pour lesquelles ces structures pompant l’eau en hiver dans les nappes phréatiques se retrouvent au cœur de vives tensions, comme on l’a vu fin mars à Sainte-Soline.
Existe-t-il alors un consensus scientifique à leur sujet ? et quelles solutions alternatives peut-on envisager ?
Pour en parler, La Science CQFD a le plaisir de recevoir Christian Amblard, directeur de recherche honoraire au CNRS et vice-président du Groupe scientifique de réflexion et d’information pour un développement durable et Alban Thomas, directeur de recherche à l’INRAE dont vous êtes également le directeur scientifique adjoint et économiste de l’environnement à l’Université Paris Saclay.
Comment prévoir les débits des rivières ?
Un reportage de Natacha Demoule
En France, ce sont les préfets qui prennent les décisions de limitation de l’utilisation de l’eau. Et pour cela, c’est le rôle des Directions régionales de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement de les informer, en leur donnant des observations, mais aussi des prévisions. Pour cela, elles ont accès notamment à la plateforme PREMHYCE. Rencontre avec Vazken Andreassian, qui dirige le laboratoire Hycar à l’Institut national de recherche pour l'alimentation, l'agriculture et l'environnement. Il nous présente cette plateforme et nous explique son fonctionnement…
Pour en savoir plus sur le stockage de l'eau
- Retrouvez le thread de cette émission sur le fil Twitter de La Science, CQFD.
- Le plan “eau” d’Emmanuel Macron mise sur la sobriété et les innovations technologiques (Le Monde, 31 mars 2023)
- Autour des méga bassines, deux visions s’affrontent sur le partage de l’eau (Le Monde, mars 2023)
- Tribune - “Stocker les eaux de pluie dans des retenues est un non-sens” (Le Monde, mars 2023)
Clés : Sciences et Savoirs Environnement Sciences Climat Changement climatique Gestion et accès à l'eau
Connu / TG le 03/04/23 à 17:33
Structural basis for bacterial energy extraction from atmospheric hydrogen
Abstract
Diverse aerobic bacteria use atmospheric H2 as an energy source for growth and survival1. This globally significant process regulates the composition of the atmosphere, enhances soil biodiversity and drives primary production in extreme environments2,3. Atmospheric H2 oxidation is attributed to uncharacterized members of the [NiFe] hydrogenase superfamily4,5. However, it remains unresolved how these enzymes overcome the extraordinary catalytic challenge of oxidizing picomolar levels of H2 amid ambient levels of the catalytic poison O2 and how the derived electrons are transferred to the respiratory chain1. Here we determined the cryo-electron microscopy structure of the Mycobacterium smegmatis hydrogenase Huc and investigated its mechanism. Huc is a highly efficient oxygen-insensitive enzyme that couples oxidation of atmospheric H2 to the hydrogenation of the respiratory electron carrier menaquinone. Huc uses narrow hydrophobic gas channels to selectively bind atmospheric H2 at the expense of O2, and 3 [3Fe–4S] clusters modulate the properties of the enzyme so that atmospheric H2 oxidation is energetically feasible. The Huc catalytic subunits form an octameric 833 kDa complex around a membrane-associated stalk, which transports and reduces menaquinone 94 Å from the membrane. These findings provide a mechanistic basis for the biogeochemically and ecologically important process of atmospheric H2 oxidation, uncover a mode of energy coupling dependent on long-range quinone transport, and pave the way for the development of catalysts that oxidize H2 in ambient air.
Connu / TG le 13/03/23 à 11:35
"
LA REVOLUTION ECOLO-ENERGETIQUE EST EN MARCHE.
Le risque principal est la monétisation de l'air. On a déjà prévenu depuis longtemps.
En tout cas, ça justifie l'arrêt du nucléaire puisqu'une technologie lui est supérieure en terme d'indépendance de production locale. Reste le problème des brevets, qui évidemment va nous le mettre de toutes façon bien profond.
la conversion de l'hydrogene par l bactérie est une réction-doxydo-réduction donc d'un échange d'életrons donc de profustion d'élicricité
production
d'autre part, tu peu produire n'importe où et consommer sur place en héorie
"
Ndlr : En clair, les bactéries génèrent des électrons, donc un courant électrique, par une réaction d'oxydo-réduction de l'hydrogène en aérobie, c'est-à-dire n'importe où en présence d'air ? Vérifier ACT
Recherche fondamentale ou appliquée ? Si oui, applications effectives à quelle échéance ? Et quel rendement ? Questionner ACT