Connu / TG 16/09/22 à 17:29
"
Le 16 octobre, venez participer à la grande Marche contre la vie chère et l'inaction climatique à Paris !
✅️ Aidez-nous à faire passer l'information en diffusant ces visuels sur les reseaux sociaux avec le #Marche16Octobre !
🚌 Partout en France, des bus seront organisés pour se rendre à la #Marche16Octobre. Diffusez également le lien pour s'inscrire ! https://busmarche.fr
👉 Évènement Facebook : https://fb.me/e/2TQCGxWta
"
Ndlr : - inscrit. Si besoin annuler signaler très rapidement mon absence en cas d'empêchement par email à 16octobre@busmarche.fr*
- créer une action du GA M ACT
Dans ce quinzième épisode de “Super Green Me”, je continue à arpenter le cortège de la Marche pour le climat. Je fais la rencontre de Brigitte, qui manifeste pour la deuxième fois dans ce genre d’événements. Membre d’une association écologiste locale, elle pense qu’il est important de venir manifester pour rester motivés, pour interpeller le gouvernement et pour faire évoluer les mentalités. Je discute aussi avec deux femmes qui ont déjà fait leur transition écologique. Elles me racontent leur parcours et me font réaliser l’importance de la pédagogie quand on parle d’écologie “parce qu’on ne peut pas demander aux gens de changer s’ils n’ont pas compris”.
Reportages - 376 vues - 0 commentaire
Le 12 mars, ce sera à nouveau le jour d’une marche climat. Chez Radio Parleur, on est toujours impressionné·es par la capacité de ces défilés à mettre du monde dans la rue. Comme beaucoup, on se pose aussi des questions en constatant l’inaction politique qui suit ces mobilisations. Mais depuis quelques mois de nouvelles modalités d’action semblent émerger au sein des luttes climatiques. Ce sont ces évolutions, ces changements dans les méthodes sur le terrain, que l’on vous propose d’interroger cette semaine dans l’Actu des Luttes avec celle et ceux qui se mobilisent
“La bassine, elle a été désarmée, neutralisée !” Le 6 novembre 2021, sur un char-bateau-pirate, un militant célèbre le sabotage d’une réserve d’eau artificielle illégale ... assumant ainsi l’action, elle aussi illégale ...
Résistance et sabotage
La nécessité d’actions plus radicales, c’est ce que défend Laura, qui milite avec les Soulèvements de la Terre dans laquelle la mobilisation contre les bassines s’inscrit ... Notre colère grandit. Ça vaut la peine d’avoir une action plus impactante, qui a des conséquences concrètes sur la planète” analyse-t-elle. Sa réponse pourrait directement s’adresser à l’auteur et maître de conférence suédois Andreas Malm. Dans Comment saboter un pipeline https://lafabrique.fr/comment-saboter-un-pipeline/, il se demande pourquoi, face à l’ampleur de la crise en cours, un mouvement massif de sabotage n’a pas encore vu le jour.
Sur le même thème : Contre les bassines, paysan·nes et militant·es pour une autre agriculture https://radioparleur.net/2021/11/10/conte-les-bassines-paysan-nes-et-militant-es-luttent-agriculture/
...
aussi le pari de l’association Terres de luttes https://terresdeluttes.fr/. Grâce à une étude https://terresdeluttes.fr/les-davids-sorganisent-contre-goliath/ commandée avec d’autres associations, elle a identifié les besoins de collectifs locaux en lutte contre des projets polluants. L’association souhaite maintenant y répondre en proposant des temps de rencontre, de formation et des outils de communication. Cela constitue un virage stratégique pertinent pour la lutte, d’après la militante Léna Lazare https://www.lemonde.fr/campus/article/2021/06/07/lena-lazare-23-ans-nouveau-visage-de-l-ecologie-radicale_6083131_4401467.html. Après plusieurs années d’activisme en Île-de-France, elle s’investit aujourd’hui dans Terre de luttes. Le recensement de victoires récemment obtenues au niveau local semble confirmer son analyse.https://reporterre.net/La-lutte-paie-mine-de-rien-les-ecologistes-remportent-de-nombreuses-victoires
Des branches ont été plantées sur la retenue d’eau sabotée le 6 novembre 2021 près de Mauzé-sur-le-Mignon. Photographie: Lou Bonnefoy pour Radio Parleur.
Si les écologistes assument de plus en plus d’actions de sabotage, la pratique n’est cependant pas nouvelle. Ce mode d’action n’a, par exemple, jamais vraiment cessé d’être utilisé dans le mouvement antinucléaire. Cela a encore récemment été le cas en marge du camp des Rayonnantes https://reporterre.net/A-Bure-un-camp-festif-et-feministe-contre-le-nucleaire. Le débat est cependant vif https://reporterre.net/Paquets-de-sucre-ouverts-pneus-degonfles-les-ecolos-s-interrogent-sur-les-petits-sabotages chez celles et ceux qui, depuis 2015, occupent la scène médiatique concernant les enjeux climatiques. Avec des évolutions notables: pour Elodie Nace, porte-parole d’Alternatiba et d’ANV-COP21, des actions de sabotage d’industrie sont aujourd’hui plus envisageables qu’il y a quelques années. Elles recueillent en effet davantage l’adhésion du public d’après elle. Reste à voir quelles en seront les conséquences pour le climat.
Un reportage de Lou Bonnefoy pour l’Actu des Luttes. Photographie de une : Coline Rivet. Identité sonore Actu des Luttes : Etienne Gratianette (musique/création) et Elin Casse, Antoine Atthalin, Romane Salahun (voix). Photo de Une : Coline Rivet pour Radio Parleur.
TAGS climat Ecologie
Tr.: ... bois de la Colombière à La Clusaz, blocage des travaux jusqu'au printemps ...
Manifestation de ce dimanche 9 mai ... Nous étions entre 500 et 600 présent-es dont beaucoup de jeunes, moins de familles que les autres fois (conditions météos ?) à protester contre la loi « climat » de Macron qui est vide de toute ambition mais marquée de la patte des différents lobbys de l’ancien monde.
On notait la présence de la député La France Insoumise (LFI) Danièle Obono, de la candidate LFI-NPA aux élections Régionales de juin prochain, Clémence Guetté et de la maire de Poitiers, Léonore Mondcond’huy.
Départ de l’îlot Tison
Le projet de Loi Climat déposé par le gouvernement est loin d’être à la hauteur de l’urgence écologique. Pourtant, c’est le dernier texte législatif du quinquennat consacré à l’environnement.
Le 28 mars, à la veille de l’entrée du texte de loi à l’Assemblée Nationale, nous nous mobilisons pour exiger une loi ambitieuse et défendre les mesures proposées par les 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat.
Site édité par la coalition pour une vraie Loi Climat
Webmaster : Matthieu Hocquart – matthieu@hocquart.fr
Responsable publication : Tancrède Garreau - garreau.tancrede@gmail.com
Délégué à la protection des données : Matthieu Hocquart – matthieu@hocquart.fr
Hébergeur : Firebase – 188 King ST CA 94107 San Francisco – https://firebase.google.com/
Connu / https://twitter.com/ReclaimFinance/status/1368972848006565888
"
Reclaim Finance @ReclaimFinance
Mais, que se passe-t-il à l'@AssembleeNat ?
Les amendements du #PJLClimat ont tous été déclarés IRRECEVABLES.
Pourtant, ils visaient à réduire les financements aux pollueurs et les émissions des multinationales...
Le motif ? Ils n'auraient pas de lien avec le texte !
Tête qui explose Image 356 Ko Réseau Action Climat et 3 autres personnes
6:12 PM · 8 mars 2021 - 28 Retweets 44 J'aime
"
Ndlr : hébergé par google, n'est-ce pas une contradiction ? ACT
Un groupe du collectif Marche pour le climat poursuit son expérimentation de microforêt urbaine. Il espère convaincre les pouvoirs publics de son utilité.
... arrêter de dire que c’est quelque chose de farfelu. ... truc qui marche ! Les membres du groupe Action climat, agriculture, biodiversité et alimentation (Acaba) du collectif niortais de Marche pour le climat, n’en démordent pas et poursuivent leur expérimentation de microforêt afin de prouver toute son utilité et réussir à convaincre les collectivités locales de sa grande nécessité pour l’environnement, notamment en ville. Ils espèrent surtout que la municipalité niortaise ou c sauront rapidement leur prêter une oreille attentive sur le sujet.
En mars dernier, Acaba a ainsi mis en terre, sur un terrain privé dans le quartier de Champommier, quelque 400 plants d’arbres sur un espace réduit d’une centaine de mètres carrés selon un principe inventé par le botaniste japonais Akira Miyawaki.
« Des microforêts à la place de quelques places de parking » L’idée, dédiée au milieu urbain, est d’avoir une végétation volontairement extrêmement serrée avec quatre-cinq arbres au mètre carré d’une quarantaine d’espèces locales différentes mais complémentaires (chez nous : chêne, érable, hêtre, merisier, tilleul…). Cette proximité provoque « une interaction entre chaque arbre et facilite le mycorhize, c’est-à-dire la constitution de champignons qui fournissent naturellement l’engrais », précise Gérard Jolly, membre d’Acaba.
« Les arbres poussent beaucoup plus vite, c’est phénoménal », constate Ariane Zélinsky, autre bénévole d’Acaba. Mais surtout, « cela donne des petites forêts très denses qui sont cent fois plus riches ». On imagine ainsi tous les bienfaits sur des zones urbaines : « Une microforêt à la place de quelques places de parking permettrait de lutter contre les îlots de chaleur, une meilleure captation des gaz carboniques et un plus grand apport en biodiversité ». Grâce à l’action d’associations (Boomforest, Mini Big Forest…), de telles microforêts poussent d’ailleurs déjà sur l’espace public à Paris ou à Nantes. Après la plantation de cette première centaine d’arbres qui, dans moins de deux ans, feront déjà plus de deux mètres, les membres d’Acaba ont mis en terre ces jours derniers, juste à côté dans le même jardin privé, une pépinière de cent nouveaux plants, des érables de Montpellier.
...
Reste à séduire la municipalité et Thibault Hébrard, son nouvel adjoint au développement durable et à l’environnement.
Blog : Sarah Roubato, écrivain France et Québec - 17 commentaires 14 recommandés
Notre mode de résistance n'est-il pas, dans le fond, très confortable? Nous sommes les enfants du monstre que nous combattons. À chaque minute de nos vies, nous l'engraissons. Peut-être faudrait-il aller plus loin. Le «système» n'est pas un monstre caché. C'est le pacte que nous signons avec un système de croyances et de valeurs...Notre combat mérite mieux qu'un enthousiasme médiatique.
...
est-ce que la résistance est réellement une affaire de se sentir bien ?2
...
Notre société a créé des individus en quête perpétuelle de leur plaisir, et cela jusque dans leurs révoltes. Quelle bizarrerie.
...
même parmi ceux qui font attention à chacun de leurs gestes, combien sont bien obligés d’avoir un téléphone portable contenant des métaux extraits par des enfants africains, combien doivent bien utiliser Google et Facebook, combien payent leurs impôts aux villes qui maintiennent les lumières allumées le soir, combien envoient des mails et sauvegardent leurs fichiers dans des clouds. La voici, cette vérité inexorable : nous sommes les enfants de ce monstre que nous combattons et que nous nommons néolibéralisme, consommation de masse, croissance infinie. Même les milliers de messages que nous envoyons pour organiser une marche pour le climat génère une pollution gigantesque dans les centres de données, ces bâtiments perdus dans des zones loin de tout et qui consomment tant d’énergie4.
...
il ne s’agit pas de réduire notre plaisir et nos joies, il s’agit d’apprendre d’autres manières de cultiver notre plaisir et nos joies, non plus basés sur des plaisirs temporaires qui appellent d’autres besoins, mais basés sur la pure jouissance qui nourrit le corps l’esprit et l’âme.
...
Chaque individu devrait être responsable pour l’humanité entière. Lorsque je sors mon sac de recyclage une fois par mois, et que je vois la poubelle du voisin pleine de cartons et d’emballages inutiles, puis-je vraiment rentrer chez moi et me dire Ce ne sont pas mes affaires, chacun est libre, chaque personne suit son chemin à son rythme. N’ai-je pas le devoir d’aller lui parler, d’amorcer un dialogue ?
...
Le système est le pacte que les individus font avec une série de croyances et leurs manifestations dans le réel qu’une poignée met en œuvre.
...
est-ce que ces foules seraient encore prêtes à t’écouter si, après les avoir félicité de la beauté de leur geste, tu les mettais face à leurs contradictoires ?
...
La définition que donne Thoreau de la désobéissance civile mériterait qu’on s’arrête sur chaque mot : « L’individu a obligation à ne pas être injuste et à ne pas offrir à l’injustice son soutien8. Thoreau a refusé de payer ses impôts pour protester contre l’esclavage, et pour cela, il a passé une nuit en prison. « Que votre vie soit la contre friction pour arrêter la machine. Je dois m’assurer de ne jamais, à aucun moment, participer à ce que je condamne. »
...
J’ignore si nous, enfants de ce système élevés dans l’individualisme, savons encore ce qu’agir collectivement peut vouloir dire. Si nous saurions nous organiser sans confondre distribution des rôles selon le talent de chacun et prise de pouvoir, sans confondre horizontalité et interchangeabilité des individus. Si la seule réponse que nous savons apporter aux menaces qui pèsent sur le vivant et de marcher et de nous sentir bien, d’écrire des slogans sur des cartons et d’en être satisfaits, alors je ne suis pas sûre que nous méritions le combat que nous portons.
Transports 18-03-2019 à 12:21
Toutes les infos de Lyon
Gérard Collomb et David Kimelfeld - LyonMag
Anneau des Sciences : Kimelfeld doute, Collomb déterminé
L'Anneau des Sciences est revenu très fort sur le devant de la scène.
De plus en plus contesté par les marcheurs pour le climat qui estiment que les 3 milliards d'euros nécessaires pour réaliser un jour le bouclage du périphérique Ouest vers Valvert pourraient servir à d'autres projets, il a été évoqué ce lundi matin.
En séance du conseil de la Métropole de Lyon, Gérard Collomb a pris la parole et s'est montré déterminé à faire aboutir ce vieux serpent de mer : "Cet anneau ne doit pas être conçu comme autoroute ou un périphérique des années 60. Evidemment, il doit être consacré à l’intermodalité. Mais si nous ne le faisons pas, nous ne ferons pas tout le reste", a prévu le maire de Lyon.
Chahuté ces derniers jours sur le sujet, le président de la Métropole David Kimelfeld a exprimé publiquement ses doutes, indiquant "se poser toujours des questions à une époque où les ambitions environnementales sont beaucoup plus fortes" qu'avant. "L'Anneau des Sciences, ça n'aura de sens que si l'on pousse des modes alternatifs comme les transports en commun et le covoiturage", a rajouté le maire du 4e arrondissement de Lyon.
Les fans et les détracteurs de l'Anneau des Sciences attendent toujours une décision forte, dans un sens ou dans l'autre.
Tags : Anneau des Sciences | kimelfeld | collomb |
À lire également :
- 18/03/2019 à 09:24 Métropole de Lyon : l’Anneau des Sciences bloque les négociations entre EELV et Kimelfeld pour 2020
- 17/03/2019 à 13:10 Marche pour le climat : l’Anneau des Sciences n’a jamais été aussi contesté à Lyon
- 15/03/2019 à 14:05 Confluence : la Halle Girard devient H7, le nouvel incubateur géant de start-up
gilets jaunes et marche pour le climat manifestation du siècle
La journée de double mobilisation le 16 mars qui a vu dans les rues les gilets jaunes et la mobilisation pour le climat était impressionnante. Ce fut un succès et il sera contagieux. Elle atteste de la profondeur de ce qui travaille les consciences dans le pays. Car le régime macroniste et ses soutiens se réconforteraient à tort s’ils croient que les manifestations pour le climat sont inoffensives pour l’ordre en place. Et les ministres qui ont été faire les malins dans les cortèges ont eu l’occasion de s’en rendre compte. Le niveau d’exigences et la demande de sincérité n’est pas moins grande là que dans les rangs des gilets jaunes.
Un message de Lula, prisonnier politique de l’Empire
Les 16 pieds-de-nez d’Annegrett Kramp-Karrenbauer
...
En Allemagne comme en France, la crainte des « populistes » signifie la crainte du peuple. La renaissance dont l’Europe a besoin est celle de la souveraineté de ses peuples.
Nous avons reçu ce texte qui nous semble une contribution indispensable en plein mouvement des gilets jaunes. « Il y a une marche pour le climat le 8 décembre dans pas mal d’endroits. On ne parle pas au nom de tout le monde, évidemment, mais on pense que ce serait bien qu’il y ait des gilets jaunes à ce moment-là, pour montrer qu’on peut discuter et qu’on peut s’unir. Pour rappeler qu’au fond on a le même problème, et que les vrais pollueurs sont aussi ceux qui rendent notre vie invivable. »
De toutes les vacheries qu’on entend sur notre mouvement, il y en a une qui nous énerve particulièrement : certains disent qu’on ne peut pas être « gilets jaunes » et écologistes, voire pire, que notre combat serait anti-écologique. On a vu un gros Goupil faire le perroquet de Macron et nous donner des leçons d’écologie sur BFM. Ce serait ceux d’en haut qui se soucieraient de l’environnement, et ce serait nous la foule stupide et égoïste qui voudrait polluer tranquille. La fin des taxes sur les yachts, la suppression de l’ISF, la réforme de la SNCF et sa privatisation rampante, l’interdiction avortée du glyphosate, le maintien des vieux réacteurs nucléaires, l’invitation de Trump le 11 novembre, c’est du travail d’écologiste, c’est sûr. Alors quand on a appris que le gouvernement voulait prendre 577 millions d’euros de recettes de la taxe sur les carburants, et finalement les mettre dans le budget général plutôt que dans la transition écologique, on s’est dit que c’était logique.
Ça commence à se savoir : 70% des émissions de gaz à effet de serre proviennent de 100 entreprises. Un autre rapport montre que plus on est riche, plus on pollue. On peut toujours éteindre la lumière quand on sort d’une pièce ou fermer le robinet quand on se brosse les dents. Vous me direz que la voiture ce n’est pas pareil. C’est vrai, mais ce n’est pas par plaisir qu’on fait des kilomètres pour aller travailler, faire les courses ou aller chez le médecin. Pour beaucoup, c’est une nécessité. Et pardon si certains aiment la prendre pour les vacances quand on peut s’en offrir.
Mais on n’est pas si bêtes qu’on le dit dans les médias. On voit bien ce qui se profile derrière ce genre d’attaques, derrière les snobs qui se pincent le nez en parlant de nous. On voit bien qu’on veut opposer les personnes qui luttent pour l’environnement et les personnes qui luttent contre des conditions de vie indignes, comme si ce n’était pas les mêmes qui polluaient la planète et qui exploitaient les gens, comme si ce n’était pas la même religion du fric qui les poussaient. On voit bien qu’on veut recréer de la division alors que la force principale de notre mouvement, c’est l’unité de gens différents, venus avec des colères différentes, pour exprimer un ras-le-bol général.
Il faut être absolument débile pour croire que, parce qu’on refuse d’être taxés à nouveau, on rêve d’un monde sans animaux, sans air pur, peut-être même sans vie du tout. Je pense qu’on connaît mieux le nom des arbres et des oiseaux que ceux qui nous gouvernent. Mais ça n’empêche pas de vouloir vivre décemment. A l’inverse, certains écolos professionnels n’ont rien à faire du SDF qui crève en bas de chez eux. On voit pas bien comment on pourrait faire de l’écologie sans s’occuper des gens, sans changer l’économie, sans que les riches paient. Il faudrait peut-être nous expliquer.
Les verts sont peut-être finalement, verts de jalousie, jaloux de ne pas avoir su déployer la même énergie que nous samedi dernier : la terre va si mal que de lever des barricades pour la défendre serait sûrement le minimum.
Mais comme on est pas rancuniers on s’est dit une chose : il y a une marche pour le climat le 8 décembre dans pas mal d’endroits. On ne parle pas au nom de tout le monde, évidemment, mais on pense que ce serait bien qu’il y ait des gilets jaunes à ce moment-là, pour montrer qu’on peut discuter et qu’on peut s’unir. Pour rappeler qu’au fond on a le même problème, et que les vrais pollueurs sont aussi ceux qui rendent notre vie invivable.
Des gilets jaunes.