101 k abonnés - 407+ - 10 521 vues - 97 commentaires #écologie #ccs #transition
Réduire la qualité de la vidéo.
S'abonner à la chaîne / @academieduclimat
Pour changer le système :
Réclamer le RIC constituant : https://www.mouvement-constituant-pop...
Changer de banque: https://www.lanef.com/ https://change-de-banque.org/particul...
Passer à l'action militante: https://extinctionrebellion.fr/ https://ripostealimentaire.fr/
Changer de travail : https://jobs.makesense.org/fr
Sources
Fressoz Gemenne • L'impossible transition ? Avec Jean-B...
Musique • Pure Piano Improvisation for 1+ Hour ...
Réponses au quiz de fin :
/!\ Description à ne pas lire avant d'avoir vu la vidéo entièrement
Par quel facteur a été multipliée la consommation de charbon au Vietnam ?
70.
Combien de tonnes de ciment sont produites par an ?
4 milliards.
Quelle est la question clef selon Fressoz ?
Où vaut-il la peine d'émettre du CO2 ? Où est-ce que les émissions de CO2 sont vitales et utiles ?
#fressoz #gemenne #écologie #climat #décarbonation #transition #énergie #réchauffement #climatique #dérive #ccs #ciment #holcim #académieduclimat #extrait #ethiqueettac
1,01 M d’abonnés - 6,5k - 195 196 vues - 723 commentaires
#Climat #Ecologie #TransitionEnergetique
Soutenez Blast, nouveau média indépendant : https://www.blast-info.fr/soutenir
Transition énergétique, ce mot est partout aujourd’hui. Dans les discours du gouvernement, la communication des entreprises fossiles, des multinationales, dans les rapports scientifiques.. Le message est clair, face à l’urgence climatique, il nous faut opérer une transition énergétique pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et décarboner les économies d’ici à 2050.
La notion de de transition part de l’idée que nous devrions répéter les transition du passé, du bois au charbon puis du charbon au pétrole pour désormais aller vers le nucléaire et les renouvelables et ainsi échapper au chaos climatique. Pour Jean-Baptiste Fressoz, chercheur au CNRS, la transition énergétique n’est qu’une fable créée de toute pièce par le capital et que toute l’histoire déconstruit. Dans son livre “ Sans transition” il écrit “Rien de plus consensuelle que la transition énergétique, rien de plus urgent que de ne pas y croire” L’historien des sciences le rappelle “après deux siècles de “transitions énergétiques”, l’humanité n’a jamais brûlé autant de pétrole et de gaz, autant de charbon et même de bois”.
À l’échelle mondiale, il faut dire que la transition énergétique est invisible. Depuis le début du XXème siècle, les énergies et les ressources que l’on utilise se sont accumulées sans se remplacer. L’histoire de l’énergie est donc une histoire d’accumulation et de symbiose.
Même la consommation de charbon, considéré comme l’énergie de la révolution industrielle, a battu un nouveau record en 2023.
Les énergies renouvelables ne remplacent pas les fossiles, elles s’ y additionnent. Et les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter
Alors la transition énergétique n’est-elle qu’une illusion ?
Pour Jean-Baptiste Fressoz, en se basant sur une lecture fausse du passé selon laquelle chaque énergie serait venue en remplacer une autre, nous nous empêchons de construire une politique climatique rigoureuse. Pourquoi la transition énergétique nous empêche de penser convenablement le défi climatique ? Comment cette notion s’est-elle imposée ? Et en quoi est-il urgent de ne pas y croire et de penser autrement nos réponses au plus grand défi du siècle ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Jean-Baptiste Fressoz.
Le livre de Jean-Baptiste Fressoz https://www.seuil.com/ouvrage/sans-transition-jean-baptiste-fressoz/9782021538557
Les scénarios de l’Ademe https://www.ademe.fr/les-futurs-en-transition/les-scenarios
https://librairie.ademe.fr/cadic/6532/transitions2050-infographie-s1.pdf
Les autres entretiens Blast sur les questions énergétiques :
Philippe Bihouix - La technologie ne nous sauvera pas • URGENCE ÉCOLOGIQUE : LA TECHNOLOGIE N...
Jean Marc Jancovici - Énergies et Climat, “il va falloir faire des sacrifices” • ÉNERGIES ET CLIMAT : IL VA FALLOIR FA...
Négawatt / Yves Marignac - Peut-on faire la transition énergétique sans nucléaire ? • PEUT-ON FAIRE LA TRANSITION ÉCOLOGIQU...
Nicolas Goldberg - • PÉNURIE DE GAZ ET ÉLECTRICITÉ CET HIV...
Journaliste : Paloma Moritz
Tr. ... l'utilité sociale du carbone ... réfléchir sur l'impact d'arrêter des secteurs ...
Eva Joly a retweeté
Sandra Regol Tournesol Tournesol @sandraregol · 16 oct. #Rappel Dès 1956 - 57 les firmes pétrolières savaient qu'elles réchauffaient le climat, en parlaient entre elles, pour ne surtout pas agir et ne pas laisser d'action climatique possible.
Citer le Tweet France Culture @franceculture · 13 oct.
Selon l'historien Jean-Baptiste Fressoz, l'industrie et la science ont réussi à nous rendre apathiques devant les changements climatiques.
3 - 26 - 36
écologie, Critique des nuisances, Racine de Moins Un
Étiquettes : anthropocène, écologie, économie, climat, décroissance, histoire des techniques, histoire politique, Jean-Baptiste Fressoz, pollution, société industrielle, technologie
Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l’environnement, nous brosse à grands traits une histoire politique du CO2 aux XIXe et XXe siècles. Car aussi fameuse que soit la courbe des émission de CO2 établie par le GIEC, il est en fait assez difficile d’en faire une histoire suffisamment précise pour permettre par exemple de retracer la part de différents choix technologiques dans les émissions de gaz a effet de serre. Il est impossible de savoir, dans cette courbe, ce qui relève de l’automobile, de l’agriculture industrielle ou de la guerre. Il s’agit donc d’essayer de politiser le constat du changement climatique.
Racine de moins un
Une émission de critique des sciences, des technologies et de la société industrielle.
Émission Racine de Moins Un n°59, diffusée sur Radio Zinzine en février 2020.
Grandes lignes de la conférence :
Je vais essayer de repolitiser la fameuse courbe des émissions de CO2 aux XIXe et XXe siècles. Aussi fameuse que soit cette courbe, il est en fait assez difficile d’en faire une histoire suffisamment précise pour permettre par exemple de retracer la part de différents choix technologiques dans les émissions de CO2. On ne peut pas tracer, à l’intérieur de cette courbe, ce qui relève de l’automobile, de l’agriculture industrielle ou de la guerre.
...
Et malgré ces efforts considérables, il y a une diminution des émissions de CO2 de 60 % en dix ans, si je me souviens bien. C’est pas mal, mais c’est moins que ce qu’il faudrait que nous fassions dans les pays européens, par exemple. C’est le côté le plus effrayant…
Après, il est possible de se dire que les cubains sont très pauvres, qu’ils n’ont pas les technologies comme nous, etc. Mais dans le cas de la France qui investit massivement dans le nucléaire à partir des années 1970-80, les émissions de CO2 croissent de 1 ou 2 % par an environ. Cela devrait donc rendre un peu modeste sur la capacité des solutions high-tech pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Après, il y a des transitions énergétiques qui se passent très mal, par exemple en Corée du Nord qui a été confrontée au même problème que Cuba, sauf que là, il y a eu une famine épouvantable, entre 5 et 10 % de la population qui a succombé, etc.
Donc, il n’y a pas vraiment de leçon optimiste à tirer de l’histoire, je crois.
Jean-Baptiste Fressoz,
historien des sciences, des techniques et de l’environnement, chargé de recherche, Centre Alexandre Koyré, Centre national de la recherche scientifique, École des hautes études en sciences sociales.
Il est notamment l’auteur de :
L’Apocalypse joyeuse, une histoire du risque technologique, éd. Seuil, 2012 ;
avec Christophe Bonneuil, L’Événement anthropocène, la Terre, l’histoire et nous, éd. Seuil, 2014 ;
avec Fabien Locher, Les Révoltes du ciel, une autre histoire du changement climatique, éd. Seuil, 2020.
Conférence donnée dans le cadre de l’Université européenne d’été de l’Institut des Hautes Études pour la Science et la Technologie (IHEST) à Gouvieux, le 30 juin 2015.