31 178 citoyens ont apporté leur soutien à Mathieu Vidard, Camille Crosnier et aux journalistes de la Terre au carré.
La Terre au carré, émission emblématique de France Inter dédiée aux questions écologiques est en sursis dans sa forme actuelle.
Début mai, certains journalistes de l’émission ont été reçus par la direction de Radio France qui leur a annoncé la suppression de leur chronique. Cette décision est notamment justifiée par le fait que le ton de l’émission amplifierait une certaine forme d’éco-anxiété… Dit autrement, parler sérieusement d’écologie serait plombant !
À l’heure où une poignée de milliardaires acquièrent à tour de bras tendus des médias, afin de distiller haine de l’autre et climato-scepticisme, nous avons besoin d’émissions posant honnêtement le diagnostic écologique et laissant la parole aux acteurs et actrices proposant des solutions. Depuis près de cinq ans, La Terre au carré est une émission de radio quotidienne qui ne renonce pas à l’exigence de rigueur et d’honnêteté.
Parce que les crises écologiques ne se résoudront pas en faisant taire les lanceurs d’alerte et journalistes engagés, nous vous proposons de poster un mini message de soutien à Mathieu Vidard, Camille Crosnier et aux journalistes de La Terre au carré.
Jean-François Colosimo, éditeur, essayiste et théologien, auteur de « Occident, ennemi mondial n°1 » (Albin Michel) - Samuel Kirszenbaum
L’Occident face aux nouveaux empires avec Jean-François Colosimo - Samedi 30 mars 2024 / Le Grand Face-à-face
Le grand face à face snegaroff
L’Occident, qu’est-ce que ça veut dire ? Comment se positionnent la Chine, la Russie, la Turquie, l’Iran et l’Inde ? Débat avec Jean-François Colosimo théologien, éditeur et spécialiste de l’articulation de la géopolitique et des religions. Il publie « Occident : ennemi mondial n°1 » (Albin Michel).
Avec Jean-François Colosimo essayiste, directeur des éditions du Cerf
Un jardin non ouvert au public dans l'enceinte du Jardin des Plantes de Paris ©Radio France - Denis Cheissoux
Un lieu tenu secret du grand public, dans l'enceinte du Jardin des Plantes de Paris, en compagnie du biologiste et naturaliste Marc-André Selosse
Avec
- Marc-André Selosse Professeur du Muséum National d'Histoire Naturelle et membre de l’institut universitaire de France.
Direction le Jardin des Plantes en bord de Seine à Paris.
Le naturaliste et biologiste Marc-André Selosse nous ouvre les portes d’un jardin qui, faute d’être extraordinaire, est écologique.
C’est un secteur clos où l'intervention humaine se fait la plus discrète possible afin de laisser place à la biodiversité naturelle.
Un petit laboratoire pour les champignons, pour mieux comprendre la vie des sols, en reconstituant différents milieux forestiers d’Ile-de-France.
Un coin de nature dans le Jardin des Plantes de Paris Un coin de nature dans le Jardin des Plantes de Paris © Radio France - Denis Cheissoux
Marc-André Selosse prône le savoir-vivre : oui, il faut savoir lire, écrire, compter … et savoir-vivre avec le vivant sous toutes ses formes.
Il milite pour plus de sciences naturelles quasi absentes à l’école primaire, faiblement enseignées au collège (1h30 maximum par semaine), et optionnelles ensuite.
Ecoutez cette ode au sol, aux microbes - car il faut se décomposer pour redonner naissance ensuite - dans un coin de nature en plein Paris.
Puis, nous avons la chance de réentendre la voix du grand Jean-Marie Pelt qui nous conte le sol, à sa manière.
À écouter : Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations
Le temps d'un bivouac
54 min
Pour aller plus loin
"Nature et préjugés", de Marc-André Selosse (Editions Actes Sud, à paraître en mars 2024)
Fédération Biogée
Clés Environnement Sciences et Savoirs Biodiversité Sciences Sciences naturelles
Ndlr : valorise l'action de Nicole Bonnefoy, sénatrice de Charente : justifié ? Approfondir
L'Ail des ours propose des ateliers de jardinage dans la serre pédagogique, située dans l'école de Luant. ©Radio France - Cécile Bidault / France Inter
À Luant, près de Châteauroux, une association de passionnés de jardins et de nature propose des ateliers, pour tous les âges, en commençant par les plus jeunes. Car cultiver la terre en la respectant n'est pas une évidence, même en zone rurale.
L'équipe Cécile Bidault, journaliste à France Bleu Nord Production
Clés : Environnement Écologie Développement durable Permaculture Campagne – Ruralité Jeunesse
Marion L'Hour reçoit le médecin infectiologue Benjamin Davido, chef de service des maladies infectieuses et tropicales, et référent Covid à l'Hôpital Raymond Poincarré de Garches, pour évoquer les risques de transmission de virus pendant les réveillons.
Alors qu’un nouveau variant du Covid, encore un, JN1, a fait grimper le nombre de malades de 30% en une semaine fin novembre début décembre, et qu’on signale le retour de la grippe, le mycoplasme, cette bactérie chinoise qui provoque des pneumonies et la bronchiolite qui sévit depuis l’automne, Benjamin Davidot estime que "le risque, au bout du bout, arithmétiquement, c'est de voir arriver des patients avec des formes plus ou moins sévères, nécessitant de l'oxygène, nécessitant d'un avis médical, consultant aux urgences. Et une des façons d'éviter de se retrouver malade, je crois d'abord, c'est d'être vacciné. On a la chance d'avoir un vaccin qui est mis à jour. Se masquer pendant le réveillon, ça paraît mission impossible".
En revanche, poursuit-il, "une façon de lutter contre l'ensemble de ces agents infectieux, c'est d'aérer les espaces, ouvrir la fenêtre dix minutes toutes les heures pour éviter, encore une fois, de garder des gouttelettes en suspension à risque de se contamination pendant un moment donné où on sait que c'est un moment festif, un moment donné souvent transgénérationnel entre les plus jeunes et les aînés. Ce qu'il faut, c'est essayer de recourir à ces bons gestes du quotidien qu'on a bien appris pendant la pandémie".
De plus en plus de vaccins préventifs
...
Écouter les soignants pour faire fonctionner l'hôpital
...
Clés Société Santé Maladies – Épidémies Virus Coronavirus – Covid-19
Elise Lucet et Natacha Polony ©AFP - Joël Saget
Le débat du 7_10
Les journalistes Elise Lucet et Natacha Polony sont les débatteuses du jour. Thème : "Le journalisme doit-il s’engager pour informer ?"
Avec Elise Lucet Journaliste Natacha Polony Journaliste
Clés Politique Vie citoyenne
L'équipe Nicolas Demorand Léa Salamé Production
vidéo Clémentine Autain ©AFP - JULIEN DE ROSA / AFP Clémentine Autain ©AFP - JULIEN DE ROSA / AFP
La députée LFI de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, est l'invitée du Grand Entretien.
Avec Clémentine Autain Femme politique
Dimanche soir, Raquel Garrido, députée LFI, qui s'est montrée critique à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon, a été sanctionnée par le bureau politique du parti. Elle est sanctionnée et ne pourra plus être oratrice pour le groupe parlementaire LFI pendant quatre mois. "Je suis atterrée par cette sanction : on ne règle pas des divergences politiques par des sanctions bureaucratiques", dit la députée Clémentine Autain.
"Je suis aussi atterrée parce que quatre mois c'est aussi la sanction qui a été donnée contre Adrien Quatennens qui a été condamné pour violences conjugales", note-t-elle : "C'est malheureux", dit-elle, ajoutant les situations de Danielle Obono qui a tenu des propos sur le Hamas pas en cohérence avec la position du groupe, ou les enquêtes sur Sophia Chikirou, qui auraient selon elle mérité qu'elle soit entendue.
Répondant à une auditrice qui affirme être de gauche mais espérer une motion d'exclusion de Jean-Luc Mélenchon, elle dit "ne pas être pour exclure". "Je pense que c'est une erreur de focaliser sur lui. Depuis un an à la Nupes, il y a sans doute une crise des directions, on a l'impression qu'on n'est pas au niveau de la promesse", dit-elle : "Les directions doivent se retrouver vite, ensemble, et trouver des manières de fonctionner qui font vivre le pluralisme". Et, elle l'assure : "La course au pouvoir pour 2027 n'est pas une course solitaire".
Conflit israélo-palestinien : "Nous sommes tous pour la reconnaissance de deux États" à LFI
Il y a un mois jour pour jour, le Hamas attaquait Israël. Que retenir de ce mois qui s'est écoulé ? "La première image, ce sont les actes terroristes perpétrés par le Hamas, qui a changé de stratégie, qui jusqu'ici avait fait des attentats suicide, des tirs de roquettes, et là on a eu ces images d'enfants brûlés, des kibboutz détruits" répond Clémentine Autain, d'une part, "et la réplique d'Israël qui a été de se lancer dans une vengeance aveugle qui est aussi terrifiante : les Gazaouis vivent sous les bombes, dans une situation angoissante, où il n'y a plus d'eau, pas d'électricité, et des enfants qui meurent à la pelle". Selon elle, "ce qui me frappe depuis 30 jours ce sont tous ces enfants qui meurent".
Revenant sur les réactions de son propre parti, LFI, elle concède : "Que le premier communiqué de LFI n'a pas été correct, c'est une évidence ; que nous ayons un désaccord sur le terme de terroriste : moi je pense que le Hamas est une organisation terroriste qui a pour projet politique la destruction de l'État d'Israël, en réalité, à l'intérieur de la Nupes, on a beaucoup entendu un déchirement sur ces questions", mais "la vérité, c'est que nous sommes tous pour un cessez-le-feu immédiat, pour la libération des otages, pour la fin du blocus, pour l'arrêt des hostilités et pour la reconnaissance de deux États".
"Nous ne devons jamais baisser la vigilance contre l'antisémitisme"
Or selon elle, parler de "soutien inconditionnel" à Israël, c'est "ne pas comprendre qu'il n'y aura pas de paix pour les Israéliens et les Palestiniens tant que nous ne serons pas capables de reconnaître aux Palestiniens le droit d'avoir un État", affirme Clémentine Autain. "C'est la condition de la paix et de la sécurité pour les deux peuples", dit-elle, ajoutant être marquée par "la position de la France", qui lui fait "honte" sur cette question : "Depuis un mois, ce n'est pas d'une clarté limpide, et la France s'honorerait à donner un discours clair, fort, elle doit faire entendre sa voix, et cette voix doit être celle de la paix, pas le soutien inconditionnel au gouvernement de Netanyahu".
Sur la recrudescence de l'antisémitisme en France, elle appelle à "ne jamais baisser la vigilance pour lutter contre l'antisémitisme", dit-elle, citant une étude qui montre que les stéréotypes antisémites continuent à hanter le pays. "Nous avons, à gauche, la responsabilité de ne pas mettre sur le côté cette question-là", assure-t-elle, rappelant les origines d'extrême-droite de cette idéologie. Elle dit penser que l'idée de manifester contre les actes antisémites, émise par Olivier Faure (PS), est "une idée juste", mais "jamais avec l'extrême-droite, il y a une banalisation de cette histoire d'où vient le RN (...) On est en train d'inverser les valeurs : le combat contre tous les racismes, contre l'antisémitisme, nous devons le porter".
Tr.: Les pieds dans le bocal ... avec sa compagne ... entre Périgueux et Brive, à Tenon? ... restauration le midi ... le vrac ... association pour créer des conférences ...
Matthieu Pigasse - Hannah Assouline - 8h20 - Demorand - Salamé
L'homme d'affaires Matthieu Pigasse publie "La lumière du chaos" aux Éditions de l'Observatoire.
Avec Matthieu Pigasse Directeur général délégué de la banque Lazard en France et vice-président de Lazard en Europe
"On est dans une situation inquiétante, sombre, ce que j'appelle le chaos. Mais je suis convaincu qu'on peut y trouver la lumière", estime Matthieu Pigasse, homme d'affaires, ancien banquier d'affaire, qui publie "La lumière du chaos". "On est en train de vivre une situation, une transition inédite, par son ampleur et sa vitesse. Le chaos, c'est quand un système sort d'un état d'équilibre et devient instable et que les chocs s'auto-amplifient", souligne-t-il, estimant que le capitalisme est un système "à bout de souffle".
Le capitalisme "a conduit à un arrêt de la croissance, une explosion des inégalités, un repli sur soi et nue perte de sens collectif", selon Matthieu Pigasse. "C'était la promesse du bonheur, d'un monde meilleur. En réalité, c'est le triomphe du parti de l'égoïsme, la plus grande machine à générer des inégalités jamais inventée." Mais c'est précisément "parce que je suis un acteur du système, que je le connais, que je le comprends, que je peux en parler comme je le fais", assume-t-il. "J'essaie de donner du sens à ce que je fais, d'essayer de changer les choses."
"Que voulez-vous faire face à cette dette, être prisonniers des politiques d'austérité et rester les bras ballants face à ça ? Non. Est-ce qu'il est possible de faire quelque chose ? Oui. Une partie importante de la dette publique est détenue par la BCE et la Banque de France", estime-t-il. "Elle pourrait très facilement être annulée, sans aucun effet négatif économique ou financier. La seule chose qu'on constaterait serait une perte de la Banque centrale, soit des fonds propres négatifs. Et alors ?"
Matthieu Pigasse se dit favorable à de la création de monnaie pour financer des grands programmes d'investissements et distribuer un revenu minimum. C'est ce qui a été fait pendant la crise du Covid, "ça a été financé par de la création de monnaie". Sur les superprofits, "il faut pénaliser la rente (...) au détriment des salariés", estime-t-il. "Il ne faut pas hésiter à taxer la fortune immobile."
Tr.: ... critique du libéralisme, du capitalisme ... arrêt de la croissance ... triomphe du parti de l'égoïsme ... 68% aux actionnaires ! indécent, immoral ... 60 personnes contrôlent la moitié de la richesse mondiale ! ... au détriment des salariés ... inégalités, hyperconcentration du capital insoutenable ... les 4 cavaliers de l'apocalypste ... on est à ce point de rupture ... inventer une nouvelle société du possible, du partage, les pistes collectives ... utiliser plus la dette ... prisonnier des politiques d'austérité ? non ... 1/3 détenu par la banque centrale européenne, peut être facilement annulée ... on peut créer monnaie pour le climat, la transition énergétique, l'école, un revenu de ?? (12:30) ... superprofits : pénaliser la rente, la part excessive, les superdividendes / super riches, taxer le capital immobile ... encourager le placement en fr ... malédiction des rois fainéants ... dérives du pouvoir, jouissance des attributs du pouvoir, être plus modestes, plus simples ... dimension institutionnelle, plus de démocratie ... Q : /nouvelles éditions indépendantes miliardaires qui collectionnent les médias oui concentration des médias, assurer l'indépendance des rédactions comme au Monde / actionnaires ... le directeur de la rédaction doit avoir les 2/3 des journalistes ... /dérive éditoriale ex. cnews, europe1, jdd ... la clé, le pluralisme ... s'assurer des financements ... je suis de gauche revendiqué, assumé ... laïque, universaliste, ouverte, généreuse ... condamner sans appel ... la faillite des élites ... je vois comment corriger le système ... ça commence par soi-même ... /politique non, candidat à rien ... porter et partager des idées avec des idées ... finance, orga de LE MONDE, festival de rock, modestement changer les choses
Ndlr : est en gros sur la ligne LFI !! mais contre la position de ce mvt sur le Hamas, terroriste pour lui. Valoriser tout de même car le 1er point le +important ACT
"L'école n'est évidemment l'adversaire de personne, elle est un cadre commun", rappelle Frédéric Worms
vidéo
Enseigner : mais comment ? ©Maxppp - Emma Buoncristiani
"L'école n'est évidemment l'adversaire de personne, elle est un cadre commun", rappelle Frédéric Worms - Mercredi 18 octobre 2023 / L'invité de 8h20 : le grand entretien
8h20 - Demorand - Salamé
Dans le cadre de la journée spéciale "Enseigner : mais comment ?" sur France Inter, Léa Salamé et Nicolas Demorand reçoivent Frédéric Worms, directeur de l'École normale supérieure, le philosophe Pierre-Henri Tavoillot ainsi que Marie Cuirot, professeure d'histoire-géographie.
Avec
- Frédéric Worms Professeur de philosophie contemporaine, directeur de l’Ecole Normale Supérieure, philosophe spécialiste de philosophie contemporaine, producteur à France Culture
- Pierre-Henri Tavoillot Maître de conférences à Sorbonne Université, président du Collège de philosophie
- Marie Cuirot Professeure d'histoire-géographie
"Hélas, l'Histoire bégaie", assène Marie Cuirot, professeure depuis 25 ans, lorsqu'on évoque la mort de Dominique Bernard. "Il y a eu beaucoup de peine, de larmes, puis la volonté d'en découdre, de se relever très vite et de continuer le combat. Je n'ai pas peur, parce qu'avoir peur c'est donner raison aux terroristes."
Pierre-Henri Tavoillot dit, lui, "sa colère". "C'était un coup, mais on a aussi vu qu'il y avait des gens formidables sur le terrain, dans l'Éducation nationale mais aussi dans d'autres domaines. Il y avait collectivement ce sentiment qu'il y avait des forces, de la clarté, de la détermination pour mener ce combat." Pour Frédéric Worms, "le mot sidération est très juste. Finalement, tous les Français sont touchés : c'est un crime très précis, le deuxième qui vise quelque chose de très précis. C'est un hommage du crime à ce qui peut lui résister."
"C'est pas un loup solitaire, c'est une stratégie"
L'islamisme "est une idéologie qui a explicitement pour but la destruction de l'école", assure Pierre-Henri Tavoillot. "Pour eux, l'éducation occidentale est un péché. C'est une idéologie cohérente qui considère que toute l'éducation, toute l'émancipation, les Lumières, la rationalité, sont les ennemis à abattre. C'est pas un accident, c'est pas un loup solitaire, c'est une stratégie de conquête."
"Un petit élève de 6e m'a demandé pourquoi on s'en prenait à l'école", raconte Marie Cuirot. "Ce qu'on vise, c'est à la fois ce que l'école représente et ce qu'on y fait. C'est un pilier de la République, en s'attaquant à l'école on s'attaque à la République. Et ce qu'on y fait, c’est la transmission de connaissances, et non pas de croyances. Des choses démontrées, vérifiées. Et on les transmet avec une méthode, un apprentissage de l'esprit critique."
"En général, c'est nous les commentateurs qui disons : on s'en prend à l'école de la République. Et là, [chez le terroriste d'Arras] c’est revendiqué", analyse Frédéric Worms. "Il y a quelque chose de terrible, et une idéologie effectivement très cohérente. Il faut résister d'abord par le savoir, le savoir historique, qui est l'ennemi de l'idéologie par définition."
"Il y a un petit danger, c'est de laisser se répandre l'idée que l'école serait partiale, serait l'adversaire de X ou Y", ajoute-t-il. "Elle n'est évidemment l'adversaire de personne, elle est un cadre commun."
Clés : Société Éducation Collèges – Lycées École maternelle et élémentaire Terrorisme
...
Plateau spécial aujourd'hui à 8h20, autour de la situation en Israël, après les offensives lancées par le Hamas samedi 7 octobre. ©Maxppp - Mohammed Saber
8h20 - Baddou - L'hour
Un grand entretien aujourd'hui pour faire le point sur la situation après l'offensive armée du Hamas contre l'état d'Israël ce samedi.
Avec
- Elie Barnavi Historien et diplomate
- Hala Abou Hassira Ambassadrice de Palestine en France
- Gérard Araud Diplomate, ancien ambassadeur de France aux États-Unis
- Vincent Lemire Historien, géographe, directeur du Centre de recherche français à Jérusalem
Depuis 24 heures, les écrans du monde entier sont envahis d'images de guerre, de morts et de destruction, après l'attaque du Hamas contre Israël puis la réponse militaire israélienne à Gaza. "J'ai le sentiment de me réveiller dans un pays en guerre", confirme l'historien et ancien ambassadeur d'Israël à Paris Elie Barnavi, depuis Tel Aviv. "C'est une espèce de cauchemar éveillé. C'est encore pire que ce qui nous est arrivé lors de la guerre du Kippour en octobre 1973, en ce sens que pour la première fois depuis la guerre d'indépendance en 1948, il y a des combats de rue, de maison à maison, sur le territoire souverain d'Israël. Une attaque terroriste que personne n'a vue venir. Le traumatisme est encore pire que ce qu'on a connu auparavant."
À lire aussi : Israël : dans les zones proches de la bande de Gaza, la sidération et la colère des habitants https://www.radiofrance.fr/franceinter/israel-dans-les-zones-proches-de-la-bande-de-gaza-la-sideration-et-la-colere-des-habitants-6912049
"La réaction israélienne sera violente, mais ce qui se passe est inacceptable"
Le Premier ministre israélien évoque déjà une "vengeance noire", laissant prévoir une escalade dans les jours qui viennent. "Un général israélien a dit en arabe aux Gazaouis : le Hamas vient d'ouvrir sur vous les portes de l'Enfer", raconte l'historien. "Je crois que la réaction israélienne sera effectivement très dure, très violente. Mais ce qui se passe depuis hier est inacceptable, il faut montrer au Hamas mais aussi à l'ensemble de la région qui nous regarde, que ce genre d'actions a un prix."
Un point de vue que ne partage pas Hala Abou Hassira, ambassadrice de Palestine en France, dont la famille vit à Gaza. "La situation actuelle, c'est Israël qui en est entièrement et seule responsable, de par la continuité de son occupation", accuse-t-elle. "Le peuple palestinien est sous attaque depuis 75 ans, sous occupation militaire depuis 56 ans, il subit la négation totale de son droit inaliénable à l'autodétermination. Hier, Israël a décidé de collectivement punir le peuple palestinien, comme elle le fait toujours. Ils ont coupé l'électricité sur toute la bande de Gaza, pendant des heures. C'est le peuple palestinien dans son entièreté qui est pris en otage par Israël. Les deux millions d'habitants de Gaza ont passé une nuit de terreur."
"La question de la vie des civils israéliens est une question centrale" en Israël
"Je ne suis pas là pour dire qui a tort ou raison dans ce conflit", assure de son côté Gérard Araud. Pour l'ancien ambassadeur français, "ce qu'il faut voir désormais, c'est quels sont les scénarios probables dans les heures qui viennent. Il y a la quasi certitude, et ça a déjà commencé, d'une opération israélienne qui va être dure. Avec cette différence que d'un côté, il y a la tentation d'y aller très fort, étant donné les centaines de civils israéliens qui viennent de souffrir, et de l'autre il y a les otages. En Israël, la question de la vie des civils israéliens est une question centrale."
À lire aussi : Israël "en guerre" avec Gaza après une attaque meurtrière du Hamas sur son sol
"Les Israéliens peuvent libérer des centaines de prisonniers pour récupérer un seul prisonnier israélien ou même le cadavre d'un prisonnier israélien", rappelle Gérard Araud. "Le Hamas va les utiliser comme des boucliers humains. Israël va-t-elle quand même prendre le risque de ruer des Israéliens, ça c'est une question qui rend la situation très différente. La deuxième question, c'est le Hezbollah, qui visiblement ne veut pas s'en mêler, mais il y a une pression de plus en plus grande de l'opinion publique locale et peut-être de l'Iran."
Clés : Monde Proche et Moyen-Orient Israël Palestine Bande de Gaza Conflit israélo-palestinien
NDLR : la hiérarchie de la présentation introduit une partialité :-( De plus, Mme Hassira n'a pas cessé d'être interrompue; Dénoncer ACT
Immeuble végétalisé. ©Getty - Jackyenjoyphotography
À quoi ressemblera la société idéale de demain ? - Jeudi 5 octobre 2023 / Grand bien vous fasse ! - France inter
Urbanisme, vivre ensemble, écologie... Comment les Françaises et les Français voient demain ?
Coup de projecteur sur la société idéale de demain, aux yeux des Français. Avec la Fondation Jean-Jaurès, Sopra Steria et Ipsos, nous nous intéresserons aux lieux de vie, aux mobilités, aux relations familiales, au sentiment d’appartenance à une communauté, au travail et au temps libre, à la réussite et à l’argent, aux rythmes de vie, aux modes de consommation…
Nous verrons ce qui rassemble encore les Français dans une société de plus en plus morcelée, archipelisée comme dirait Jérôme Fourquet. Nous vous révélerons également à quoi ressemblerait la société idéale de demain, vue de la France du passé, de la France matérialiste, ou encore de la France techno-autoritaire, selon cette étude révélée en exclusivité ce matin.
La société de demain pour demain ?
Jérémie Peltier est codirecteur de la Fondation Jean-Jaurès, qui publie avec Ipsos, la CFDT, Sopra Steria, une vaste étude "La société idéale de demain aux yeux des Français". Ils ont demandé à 8 700 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus quelle était leur société idéale dans les années qui viennent. En exclusivité dans cette émission, sont livrés les principaux enseignements de cette enquête.
Calme et apaisement
Ce qui a beaucoup frappé Jérémie Peltier et ce qui apparaît de façon assez transverse dans l'enquête, c'est le désir d'apaisement, le désir de quiétude. En tout cas une demande très forte, en effet, d'apaisement, de quiétude, de tranquillité. Un exemple apparaît quand est demandé le critère le plus important dans une habitation idéale. Le premier critère, c'est le calme et la tranquillité de la vie.
Le codirecteur de la Fondation Jean-Jaurès parle aussi d'une envie de prendre ses distances avec le reste de la population : "Quand vous demandez aux gens : quel est votre idéal aussi en termes de lieux de vie ? C'est une maison isolée, une maison individuelle isolée. Ça veut dire isolée du reste de la population, de ses voisins, des gens qui sont extérieurs à notre espace d'ultra-proximité. Un élément qui est très important quand vous leur demandez les critères importants dans cette maison individuelle isolée, c'est l'isolation sonore."
Ralentir le rythme de la vie
La société idéale changerait le rythme de nos vies au travail, dans nos vies quotidiennes avec notre famille, le rythme de nos loisirs, etc. Jérémie Peltier explique qu'il y a une demande globalement de faire baisser le rythme au même titre que l'idée générale, c'est de faire baisser la température, c'est de faire baisser la tonalité un peu anxiogène de la société. L'idée aussi très importante serait de calmer, de ralentir le rythme de vie.
Il ajoute : "Sur les questions de l'égalité femmes-hommes, les gens disent que ça avance trop lentement. Il faut que ça aille plus vite. Sur les questions d'évolution des mœurs, les gens disent que ça avance trop lentement, il faut que ça aille plus vite. Par contre, quand vous leur demandez les rythmes de vie d'une façon générale, et notamment la cadence au travail, les rythmes de votre vie au quotidien, là les gens vous disent que tout va trop vite, ça va beaucoup trop vite. Et donc là, dans ma vie, j'aspire à ralentir."
Une forme hybride de travail
Dans l'étude de la Fondation Jean-Jaurès, la question de la place du travail dans nos vies a été posée. Les Français interrogés réclament davantage de souplesse. Les Français sont attachés au lieu de travail unique classique pour 37 %. Ils sont 32 % à souhaiter alterner télétravail et présentiel, et 12 % seulement souhaitent ne faire que du télétravail à l'avenir.
Changer régulièrement de métier
Jérémie Peltier constate une envie de stabilité professionnelle. "Par contre, ce qu'ils demandent, c'est que dans une société rêvée, on leur offre la possibilité de changer régulièrement de métier, d'avoir souvent de nouvelles responsabilités et c'est ça qui est intéressant. Il ne faut pas se tromper entre le désir de changer d'entreprise tous les ans, l'espèce de bougisme dont on pourrait croire que l'ensemble des jeunes seraient touchés et en fait le désir noble, louable, vertueux, de changer régulièrement de métier, de poste, etc. Et donc vous pouvez changer régulièrement de métier, de postes, de responsabilités au sein de la même entreprise."
Consommer mieux
La question de la consommation serait vraiment partagée au sein de la société française. La moitié de la société française dit que demain dans une société idéale, il faudrait un certain nombre de règles éthiques, de règles environnementales pour ne pas consommer avec toute la liberté que l'on a aujourd'hui.
Le mode d'achat idéal pour ces Français interrogés par la Fondation Jean-Jaurès, pour 52 %, c'est l'achat dans des petits commerces spécialisés, pour 26 % l'achat des grandes surfaces et pour 52 % l'achat sur des plateformes Internet comme Amazon ou eBay.
Les invités
- Jérémie Peltier est co-directeur général de la Fondation Jean-Jaurès. Il est également directeur de la collection « Suspension » aux Éditions de l’Aube et chroniqueur pour Marianne et Ernest Magazine.
Livre : La fête est finie ? - l’Observatoire 2021 - Olivier Marin est journaliste rédacteur en chef spécialisé en immobilier et logement au groupe Figaro (Immobilier, Immoneuf, Propriétés).
Livre : L'urbanisme de demain - Apogée septembre 2023 - Jean Viard est directeur de recherche CNRS à Sciences-Po Paris (CEVIPOF), sociologue et fondateur des Éditions de l'Aube.
Livre : Un juste regard - L’Aube janvier 2023 - Guénaëlle Gault est Directrice générale chez L'ObSoCo (L’Observatoire Société et Consommation). Son expertise porte particulièrement sur l’analyse des modes de vie, du changement social et de la consommation. Elle enseigne à Sciences Po Paris et à l'Université de Paris Cité.
Tr: ... les gens veulent travailler autrement ... ya encore un idéal de voyage ... la famille est devenue une tribu ... ya un mouvement, une concertation, des inventions, des lieux, une résidence intergénérationnelle ... ya encore 30% des fr centrés sur la voiture individuelle ... Camille Poux-Jalaguier
Attaché(e) de production : un monde plus écologique, plus égalitaire, respect. Plus de sobriété, mais c'est encore utopique. Habitat participatif ... Fr Habitat Participatif ... la consommation était la religion du 21ème siècle. Devient politique. ... idéal démocratique partagé encore, avec plus de démocratie directe ... Étude à lire >fin octobre ACT
Fabrice Desjours, Jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles a planté un millier d'espèces comestibles dans sa forêt gourmande de Diconne en Saône-et-Loire
Fabrice Desjours, Jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles a planté un millier d'espèces comestibles dans sa forêt gourmande de Diconne en Saône-et-Loire - © Forêt Gourmande
Fabrice Desjours, Jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles a planté un millier d'espèces comestibles dans sa forêt gourmande de Diconne en Saône-et-Loire - © Forêt Gourmande
Dernier jour en Saône et Loire avec aujourd'hui une forêt où tout se mange. Des fruits et des plantes comestibles partout à portée de main. Ce serait le décor parfait pour un conte. Le point de départ d'une histoire à raconter le soir. Et pourtant, elle existe dans la vraie vie, cette forêt.
La Forêt gourmande
Ce jardin-forêt est situé à Diconne, pas très loin de Châlon-sur-Saône, au cœur de la Bresse bourguignonne. Des solutions d’avenir peuvent y pousser.
Fabrice Desjours est jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles, passionné de botanique. Il a créé en 2010 une Forêt Gourmande, terre d'expériences agroforestières prometteuses et de récoltes savoureuses.
Fabrice Desjours a publié le livre "Jardins forêt, un nouvel art de vivre et de produire" (Terran éditions) disponible en commande ici.
Récoltes d'automne de la Fôret Gourmande : kakis, noix de céphalotaxes, noix de torreya, feijoa, pois de Sibérie à gauche et fruits d'akébie cuisinés à droite Récoltes d'automne de la Fôret Gourmande : kakis, noix de céphalotaxes, noix de torreya, feijoa, pois de Sibérie à gauche et fruits d'akébie cuisinés à droite - © Forêt Gourmande
Les brèves des Carnets
La conférence « Ça va aller » pour reprendre confiance en l’avenir, envisager avec optimisme le monde de demain est organisée à Lyon mardi 27 septembre par "Ticket For Change" qui accompagne des entrepreneurs et entrepreneuses qui veulent avoir un impact positif sur la société. La conférence est gratuite et la salle est complète mais vous pouvez vous inscrire sur liste d’attente et ainsi recevoir le lien de la captation vidéo.
CLÉS : Société Environnement Biodiversité Protection de la nature
L'équipe Dorothée Barba Production Sophie Hoffmann Attaché(e) de production
Tr.: ... au service des communs, symbioses, mutualisme, effervescence collective...
Le député LFI de la Somme François Ruffin réclame également une indexation des salaires sur l’inflation et souhaite aussi un blocage des prix temporaires.
Avec François Ruffin Député LFI de la Somme
11.000 migrants sont arrivés sur l’île italienne de Lampedusa en Italie ces trois derniers jours, à bord de 200 bateaux. "Si la France prenait sa part, ça ferait aux alentours d'un millier de personnes : je pense qu'on peut le faire sans parler d'invasion ou de submersion !", réagit le député de La France insoumise de la Somme François Ruffin. "Si on fait ça, il ne faut pas le faire dans le bizarre ou la pagaille, mais de manière encadrée, organisée". L’élu demande une formation à la langue et une formation à un métier, "pour que ces personnes puissent travailler, et faire ensemble notre pays de demain".
La lutte contre le Rassemblement national
"La responsabilité de Macron dans la montée du Rassemblement national est majeure : il y a une inversion de la diabolisation contre laquelle on doit lutter", affirme le député de La France insoumise François Ruffin. "Une victoire majeure du RN est possible", estime l’élu de Picardie.
Des mesures pour aider contre l'inflation
Les prix alimentaires ont augmenté de 11% en août. La Première ministre s’engage à lutter contre la shrinkflation. Le gouvernement compte aussi lancer un projet de loi permettant de vendre du carburant "à perte" pendant quelques mois.
Ces mesures sont "nulles et ridicules", rétorque François Ruffin. Il réclame une indexation des salaires sur l’inflation. Le député souhaite aussi un blocage des prix temporaires et lutter contre "l’hyperconcentration des dividendes versés aux actionnaires". "Il faut passer du grand gavage au grand partage".
Clés : Politique Partis politiques Assemblée nationale Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale) La France insoumise
Connu / TG le 08/09/23 à 16:19
Le débat du 7/10
Thème du jour : "Rentrée politique : la France traverse-t-elle une crise d'autorité ?" Débatteuses :
- Ayyam Sureau Philosophe, fondatrice et directrice de l'Association Pierre Claver
- Marie Dosé Avocate au barreau de Paris
clés : Politique Vie citoyenne
L'équipe Production Nicolas Demorand, Léa Salamé
tr.: ... sobriété... boutade de Surcouf "chacun se bat pour ce qu'il lui manque" ... "qu'est-ce que l'autorité" de Hanna Arendt ... notre répMablique ancrée dans la rupture ... l'autorité est inégalitaire ...
Marie Dosé /... droits / devoirs ... il n'y a pas de devoirs naturels et imprescriptibles ... obsession de l'ancien régime ... le pdt de la république garant de la constitution ... c'est une demande de répression ... donc autoritarisme ... démonstration puissante d'une carence de l'autorité ... le préfet du val d'oise se vante ... mensonge ... scénarisation nourrit ce que l'opinion publique charrie de pire ... prééminence du droit sur les devoirs ... là c'est de la vengeance ... responsabiliser les parents est de l'ordre de l'autorité privée ... tyrannie de la majorité ... tout irait mieux si pas de médiations ...
familles dans l'impuissance, pas dans l'indifférence ...
/ abayas ... l'école doit être tenue à l'écart de la politique ... c'est du folklore pas du religieux ... le culturel frôle le cultuel ... attend de voir comment va se décliner en droit ...
La députée du Val-de-Marne et présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale défend la présence du rappeur Médine aux universités d'été des insoumis dans la Drôme.
"Il n'y a pas de sujet Médine, mieux que ça, je suis même honorée que Médine accepte de venir à nos universités d'été", affirme mercredi sur France Inter Mathilde Panot présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, alors que le rappeur est accusé d'antisémitisme après un tweet sur l'essayiste Rachel Khan, petite-fille de déportés.
L'invitation de Médine aux universités d'été des écologistes jeudi au Havre (Seine-Maritime) et des Insoumis samedi à Valence (Drôme) a suscité de vives réactions. Face à la polémique, Médine se défend dans les colonnes du Parisien / Aujourd'hui en France et de Paris Normandie. Mathilde Panot juge "assez remarquable de sa part de poser cette interview". Elle rappelle que Médine a reconnu avoir réalisé une quenelle, mais "à une époque où il ne connaissait pas le caractère antisémite de ce geste". "Lorsqu'il l'a su, il a tout de suite dénoncé ce que faisait Dieudonné", souligne Mathilde Panot.
À lire aussi : Le rappeur Médine sort du silence : "l'antisémitisme est un poison" qu'il combat "depuis longtemps"
La députée insoumise du Val-de-Marne apporte donc son soutien à l'artiste "victime depuis plusieurs jours d'une cabale ignoble menée par l'extrême droite main dans la main avec les macronistes". Mathilde Panot dénonce "un procès dégueulasse fait" à l'encontre du rappeur. "Je trouve insupportable qu'on salisse quelqu'un en disant qu'il est antisémite", ajoute-t-elle.