Pesticides, nitrates, substances chimiques, hydrocarbures, médicaments… « Le Monde » a réalisé une cartographie inédite
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Connu / TG le 15/05/24 à 7:48
CHRONIQUE. Comme le chantier de la centrale de Flamanville, celui de l’EPR d’Hinkley Point, au Royaume-Uni, dont EDF est également l’opérateur, multiplie les déboires. Une équation anglaise difficile à résoudre pour l’électricien tricolore, l’une des entreprises les plus endettées de France, note Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
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Connu / TG le 15/12/23 à 19:14
Des travaux montrent une association entre l’exposition à la molécule et la présence dans le sang ou les urines de substances ...
Connu / TG le 21/09/23 à 11:20
Connu / https://mastodon.top/@BassinesNon@social.tmprs.net/111061683728539026
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9 h BassinesNon@social.tmprs.net ⏚ Bassines ? Bah Non ! @BassinesNon@social.tmprs.net
Dérèglement des températures, concentration de CO₂, fonte des glaciers… Une série de graphiques actualisés illustrant le dérèglement climatique depuis 1995, par l’équipe des Décodeurs du « Monde ». A garder sous le coude comme on dit.
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on ne parle pas de notre convoi Longré Lezay : dommage
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Sebastian Roché : « Les mauvaises pratiques policières sapent les fondements de la République »
TRIBUNE. Le politiste, spécialiste de la police, appelle, dans une tribune au « Monde », à une réforme systémique pour lutter contre les violences policières et à l’abrogation de la loi de 2017 sur le refus d’obtempérer. ...
Connu / TG le 02/07/23 à 23:02
La proposition de loi du groupe centriste, visant à abroger la retraite à 64 ans, a fait l’objet de querelles de procédures houleuses en commission des affaires sociales. La responsabilité d’un vote sur la mesure d’âge incombe désormais à la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
La Commission européenne menace de sanctionner pour aide d’Etat la filiale marchandises de ...
Connu / TG le 27/05/23 à 18:40
Transport de l’uranium naturel, importations d’uranium enrichi… L’ONG Greenpeace détaille, dans un ...
Connu / TG le 17/04/23 à 13:35
« La politique énergétique, le nucléaire surtout, reste l’un des désaccords majeurs dans le “couple” franco-allemand »
CHRONIQUE. Dans une Europe qui doit à la fois lutter contre le réchauffement climatique et accéder à de nouvelles ...
Connu / TG le 17/04/23 à 13:33
L’ex-Areva exploite un vaste gisement du précieux minerai, dans une région sous haute vigilance, car ...
Connu / TG le 13/04/23 à 14:46
Dans plusieurs régions, des militants écologistes ont fait face ces derniers jours à des dégradations de propriété, ...
Connu / TG le 30/03/23 à 08:47
CHRONIQUE Stéphane Foucart
Des réserves d’eau de substitution jugées illégales par la justice continuent d’être exploitées sans que l’Etat, prompt à interdire les rassemblements des militants écologistes au nom du respect du droit, n’y trouve rien à redire, relève Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
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La guerre de l’eau que se livrent, en France, les grands irrigants, d’une part, et les défenseurs de l’environnement et de l’agriculture paysanne, de l’autre, est intéressante à plus d’un titre. Pas pour les images des confrontations parfois violentes, entre militants et forces de l’ordre, qu’elle occasionne de temps à autre, comme en cette fin mars autour des mégabassines de Sainte-Soline et de Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres) : elle est intéressante car elle jette une lumière crue sur les partis pris de l’Etat et sur l’asymétrie radicale de son action dans les situations de conflits sur l’usage de la nature et des biens communs en général. Le productivisme y semble l’emporter sur toute autre considération, qu’elle relève de la science ou même du droit.
On le sait, le principe de ces « retenues de substitution » est de stocker en surface de l’eau pompée dans les nappes phréatiques en hiver, pour la rendre disponible au printemps et en été à quelques grands exploitants. Or, on le constate aujourd’hui, la recharge hivernale des nappes n’est pas garantie. Et elle le sera de moins en moins dans un monde où le climat est toujours plus chaud, les précipitations plus irrégulières et les sols plus imperméables. Le remplissage des bassines est donc susceptible d’avoir un impact fort sur l’hydrographie locale, les écosystèmes terrestres et côtiers, l’humidité des sols, etc.
De nombreux chercheurs ont expliqué, en divers lieux et à plusieurs reprises, que ces mégabassines sont le paradigme d’une « maladaptation » au changement climatique. Au lieu d’aider les territoires et les exploitations à évoluer, elles les enferment dans l’idée dangereuse qu’il va encore être possible de maintenir des systèmes agricoles dont nul n’ignore plus qu’ils sont condamnés à brève échéance. Ces avis, répétés et jouissant d’un large consensus savant, n’ont pas changé d’un iota la position des pouvoirs publics sur le sujet.
Plus inquiétant, la justice semble n’avoir pas plus de prise sur le cours des choses. Par exemple, le barrage de Caussade, en Lot-et-Garonne. Par la signature du préfet, l’Etat l’autorise en juin 2018, en dépit des avis défavorables de l’Autorité environnementale, de l’Agence française de la biodiversité, du Conseil national pour la protection de la nature. Saisie par des opposants, la justice le déclare quelques mois plus tard illégal, mais les porteurs du projet n’en ont cure. Ils lancent les travaux.
Le barrage est construit sur une largeur de plus de 350 mètres et sur plus de 10 mètres de profondeur, détruisant une zone humide. Le tout dans une atmosphère délétère où les membres des associations de défense de l’environnement sont intimidés, menacés de mort. Aujourd’hui, France Nature Environnement recense cinq décisions de justice, de différentes juridictions, confirmant l’illégalité de l’ouvrage. Il est toujours là, avec sa retenue de près de 1 million de mètres cubes.
Hélicoptères, barrages filtrants, traceur GPS…
L’histoire des cinq mégabassines de La Laigne, Cramchaban et La Grève-sur-Mignon (Charente-Maritime), et leur 1,6 million de mètres cubes, n’est pas différente. Annulation de l’autorisation de remplissage et d’exploitation en 2009. Confirmation en appel l’année suivante. Rien à faire : les bassines sont construites et exploitées. Une nouvelle demande d’autorisation, presque identique à la première, est formulée en 2015… et accordée par le préfet. Avant que ce nouvel arrêté ne soit derechef annulé par la justice administrative en 2018, puis en 2022.
Comme la retenue de Caussade, ces ouvrages sont illégaux et toujours exploités – à l’exception d’un seul, endommagé par des militants en 2021.
Ces situations sont d’autant plus choquantes que l’Etat déploie – brandissant le respect du droit en étendard – des moyens considérables pour entraver toute protestation. Interdictions de manifester, mobilisation d’hélicoptères, barrages filtrants déployés pour empêcher les rassemblements d’« écoterroristes », etc. Les forces de l’ordre utilisent pour surveiller et confondre ceux-ci des systèmes généralement réservés à l’antiterrorisme : installation de caméras devant le domicile d’un militant, pose d’un traceur GPS sous le véhicule de Julien Le Guet, le porte-parole du collectif Bassines non merci…
Ce dernier a d’ailleurs été placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de paraître à Sainte-Soline et à Mauzé-sur-le-Mignon. Lui sont reprochées une variété d’infractions de gravité variable, parmi lesquelles le vol d’une pelle, à l’automne 2022. Nul ne saurait contester la réalité des débordements et des dégradations matérielles qui se sont produites ce week-end autour des bassines de Sainte-Soline et de Mauzé-sur-le-Mignon. Mais la débauche de moyens dépêchés par l’Etat pour les empêcher contraste cruellement avec la tranquillité opérationnelle dont jouissent les tenants de l’agro-industrie lorsqu’ils malmènent des journalistes ou des opposants à leurs projets.
Mercredi 22 mars, pour la seconde fois, le vice-président de Nature Environnement 17 a vu sa propriété saccagée par des agriculteurs pro-bassines, des inscriptions homophobes taguées sur les murs. Son épouse a été agressée. Dans son édition du 23 mars, L’Obs publie une enquête édifiante sur les exactions dont sont régulièrement victimes les militants écologistes, souvent dans une indifférence à peu près totale.
L’Etat de droit est, paraît-il, un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit et où l’égalité de traitement de chacun est garantie. Que le simple rappel de cette définition puisse ces jours-ci sembler tout à coup si subversif : cela devrait tous nous inquiéter
Connu / TG le 27/03/23 à 12:36
Le projet du gouvernement cristallise le ras-le-bol de la sous-préfecture bretonne. Menacé par des fermetures ...
Connu / TG le 21/03/23 à 15:23
Actualités Économie - Article réservé aux abonnés - Temps de Lecture 2 min.
La centrale nucléaire de Penly, à Petit-Caux (Seine-Maritime), le 9 décembre 2022. LOU BENOIST / AFP
Le phénomène de corrosion sous contrainte, détecté en octobre 2021, n’en finit pas de peser sur le parc nucléaire français. Une nouvelle fissure, de grande ampleur, a été détectée sur le circuit d’injection de sécurité du réacteur numéro un de la centrale de Penly (Seine-Maritime), d’une puissance de 1 300 mégawatts (MW), mais actuellement à l’arrêt. Alors qu’EDF estimait, fin 2022, être « sorti de la situation de crise concernant la corrosion sous contrainte » et être entré « dans une phase d’industrialisation et de standardisation » des réparations, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à l’électricien, mardi 7 mars, de « réviser sa stratégie ».
Révélée par le site spécialisé Contexte, mardi, cette fissure avait été signalée dans une note publiée par EDF le 24 février, mais était jusque-là passée inaperçue. A la différence des microfissures détectées sur d’autres réacteurs (tels que ceux de Chooz, dans les Ardennes, et de Civaux, dans la Vienne, 1 450 MW, les plus puissants et les plus récents), le défaut constaté à Penly est décrit comme particulièrement important : l’ASN décrit une fissure s’étendant sur 155 millimètres (mm), « soit environ le quart de la circonférence de la tuyauterie ». Le « gendarme » du nucléaire ajoute que sa profondeur maximale est de 23 mm, pour une épaisseur de tuyauterie de 27 mm.
Si le réacteur de Penly 1 faisait avait déjà été identifié comme faisant partie des plus sensibles au phénomène de corrosion sous contrainte, cette portion de circuit en particulier était considérée comme « non sensible » par EDF, en raison de sa géométrie. L’exploitant, comme l’ASN, estime que la présence de corrosion pourrait s’expliquer par la double réparation dont la tuyauterie a fait l’objet lors la construction du réacteur.
« Augmentation de probabilité de rupture »
Selon l’ASN, la présence de cette fissure conduit à ce que « la résistance de la tuyauterie ne soit plus démontrée » et « affecte la fonction de sûreté liée au refroidissement du réacteur ». Le circuit d’injection de sécurité est en effet un élément essentiel : c’est ce système de sauvegarde qui permet d’injecter de l’eau dans le circuit primaire principal pour refroidir le cœur du réacteur en cas de brèche.
En raison des « conséquences potentielles et de l’augmentation de probabilité d’une rupture », l’ASN a classé cet incident en niveau 2 sur l’échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques, graduée de 0 à 7 en fonction de la gravité. Les événements de niveau 2 sont très rares.
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TRIBUNE. Dans une tribune au « Monde » conduite par la secrétaire nationale d’EELV Marine Tondelier, le sénateur Daniel Salmon
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Connu / TG le 02/03/23 à 17:20
Le sort des mégabassines agricoles en suspens
Plusieurs des programmes de stockage de l’eau pour l’agriculture sont compromis en raison des faibles niveaux des nappes phréatiques et des tensions sur les usages.
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Connu / TG du 25/01/23 à 21:13
Réforme des retraites : « Reculer l’âge légal sans avoir obtenu de résultats tangibles en matière d’emploi des seniors est hypocrite et dangereux »
TRIBUNE. Dans une tribune au « Monde », Olivier Mériaux, ancien directeur technique et scientifique de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail, explique que le report de l’âge légal de la retraite à 64 ans aura d’abord un impact immédiat sur les travailleurs les plus fragiles, sans que rien soit encore acté pour les aider.
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Connu / TG le 24/01/23 à 10:44
L’Etat a franchi le cap des 90 % au capital de l’électricien. Cette condition a priori suffisante pour le rachat ...
Connu / TG le 23/01/23 à 11:10
Alors que le pouvoir pariait sur la résignation des Français, le nombre de manifestants partout en France a surpris l’exécutif. Depuis ...
Extrait: Surveiller le durcissement de la contestation
Cet argumentaire dénote avec les déclarations passées du chef de l’Etat. « Je sais que nombre de nos compatriotes ont voté pour moi, non pour soutenir les idées que je porte, mais pour faire barrage à celles de l’extrême droite, disait le président réélu le 24 avril 2022. J’ai conscience que ce vote m’oblige pour les années à venir. » Neuf mois plus tard, place à la « détermination », prévient-il depuis l’Espagne.
Le pouvoir s’était donné pour repère la dernière grande manifestation de décembre 2019 contre la création d’un système de retraites à points, en espérant que celle de jeudi ne dépasse pas les 800 000 manifestants. A l’aube, autour de la première ministre, Elisabeth Borne, on se réjouissait d’un taux de grève plus bas qu’à l’époque. Mais très vite, les chiffres venus de Toulouse (36 000), de Nantes (25 000) ou de Lyon (23 000), de nombreuses villes moyennes et de petites communes, ont fait tressaillir l’exécutif.
Au fil de la journée, le pouvoir tentait de minimiser la colère. A Matignon, on trouvait la physionomie des cortèges « très syndicale », ressemblant « peu à monsieur et madame tout le monde », pour distinguer le défilé en gilets fluo de l’opinion publique – pourtant majoritairement opposée au projet gouvernemental.
Démenti par l’ampleur de la mobilisation dans tout le pays, le gouvernement s’attache désormais à surveiller la durée et le durcissement de la contestation, appelée par les syndicats à se répéter le 31 janvier. Les précédents mouvements sociaux massifs – contre le contrat première embauche en 2006 ou le plan Juppé sur les retraites en 1995 – avaient mis plusieurs mois à se déployer.
Connu / TG le 20/01/23 à 09:40