Auteur Sébastien Barot Chercheur en écologie, IEES-Paris, vice-président du conseil scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), Institut de recherche pour le développement (IRD)
Déclaration d’intérêts Sébastien Barot a reçu des financements de l'ANR.
Partenaires
Institut de Recherche pour le Développement (IRD) apporte des fonds en tant que membre fondateur de The Conversation FR.
Un avantage à travailler sur les vers de terre est que tout le monde pense les connaître ! Mais cela n'empêche pas que ces humbles travailleurs du sol sont toujours un sujet de recherche, notamment pour comprendre quels sont les mécanismes divers et compliqués qu'ils mettent en oeuvre pour agir sur les sols et les plantes.
Ver de terre endogé (Allolobophora icterica) Auteur, Author provided
Rappelons tout d'abord qu’il existe une grande diversité d’espèces de vers de terre (environ 6000 mais moins de la moitié a été décrite par les scientifiques). On classe ces espèces en trois groupes écologiques : les épigés qui vivent au-dessus du sol dans les feuilles mortes et s’en nourrissent; les endogés qui vivent dans le sol et se nourrissent de la matière organique morte qu’il contient, et les anéciques qui vivent dans le sol mais se nourrissent des feuilles mortes à la surface du sol.
Ingénieurs de l'écosystème
Clés : agriculture biodiversité sols biomasse
Collection Poche
Réflexions sur l’effondrement.
« Notre société déborde de trop-plein, obscène et obèse, sous le regard de ceux qui crèvent de faim. Elle est en train de s’effondrer sous son propre poids. Pesante, matérielle, démesurée. Elle croule sous les tonnes de plaisirs manufacturés, les containers chargés à ras bord, la lourde indifférence de foules télévisées et le béton des monuments aux morts. Et les derricks continuent à pomper, les banques à investir dans le pétrole, le gaz, le charbon. Le capital continue à chercher davantage de rentabilité. Le système productiviste, à exploiter main-d’œuvre humaine et écosystèmes dans le même mouvement ravageur. Comment Diable nous est venue l’idée d’aller puiser du pétrole sous terre pour le rejeter sous forme de plastique dans des océans qui en sont désormais confits ? D’assécher les sols qui pouvaient nous nourrir, pour alimenter nos voitures en carburant ? De couper les forêts qui nous faisaient respirer pour y planter de quoi remplir des pots de pâte à tartiner ? »
Il y a cinquante ans, en mars 1969, alors sur le point de gagner une course en solitaire, le navigateur Bernard Moitessier choisissait de ne pas franchir la ligne d’arrivée et de fuir le consumérisme. Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne et empreint de doute salutaire, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant les lucioles de Pasolini ou Les Racines du ciel de Romain Gary et propose un choix radical : refuser de parvenir et restaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
L’auteure
Élue dans la Drôme, militante écosocialiste, chroniqueuse pour Reporterre, Corinne Morel Darleux suit depuis dix ans les questions climatiques et de défense des écosystèmes
Connu / https://twitter.com/cmoreldarleux/status/1099321049278226432
"
corinne morel darleux @cmoreldarleux 2 hil y a 2 heures
« Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce. Réflexions sur l'effondrement » ★ Parution le 6 juin chez @LibertaliaLivre ★
3 réponses 17 Retweets 24 j'aime
"
.#Climat #Environnement
Planter des arbres pour lutter contre le réchauffement climatique ? L’idée est loin d’être neuve, mais selon une nouvelle étude présentée le 16 février auprès de l’Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS), la Terre pourrait accueillir 1 200 milliards d’arbres supplémentaires – ce qui, d’après le chercheur britannique Thomas Crowther, serait largement suffisant pour absorber les émissions mondiales de CO2.
Climat : de l'air, vite !
Vue aérienne du bocage en Ille-et-Vilaine. Un feu a été allumé pour l’entretien traditionnel d’une haie.
Rodolphe Marics
Chercheurs et acteurs territoriaux étudient l’apport du sol. Pour que les bonnes décisions soient prises.
« Notre consortium est un peu atypique, note Christian Walter(1), professeur Inra(2) à l’Agrocampus Ouest, à Rennes. Nous réunissons des équipes de recherche en sciences du sol, hydrologie, écologie et économie... avec le bureau d’étude SCE(3) et le pôle métropolitain Nantes Saint-Nazaire. » Ce groupe de chercheurs et d’acteurs territoriaux étudie les services écosystémiques du sol, dans le cadre du programme Soilserv(4), soutenu par l’Agence nationale de la recherche.
Retrouvez cet article en intégralité dans le magazine Sciences Ouest
Claire Guérou
Mots-clés : climat - émissions carbone sol agriculture
6 442 ont signé.
/ Collectif de citoyens et écologistes des rives du Rhône a lancé cette pétition adressée à Pascal Mailhos, Préfet du Rhône et de la région Auvergne Rhône Alpes et à 12 autres
L’île de la Table Ronde est la plus grande forêt alluviale d’un seul tenant du sud-est de la France. C’est un écrin de verdure au sud de la Métropole de Lyon, le long de la vallée de la chimie. Depuis 1999, sous l’impulsion des habitants, pouvoirs publics et collectivités territoriales, pour la première fois en Europe, ont uni leurs efforts pour restituer un espace de vie et de nature à une portion du fleuve Rhône.
Une biodiversité exceptionnelle, des mammifères (loutre, castor) aux plantes rares (orchidées), a peu à peu repris ses droits dans cet espace protégé UNIQUE… faisant de ces milieux alluviaux humides un espace naturel d’exception.
...
déplacement, entre autre, d’une pépinière de 20 hectares, pour éviter l’exposition de son personnel (PPRT Vallée de la Chimie, un des plus importants de France qui intègre les risques générés par 10 sites SEVESO).
La solution de facilité et de rapidité, retenue par les services de la préfecture et de la Métropole, consiste à implanter la pépinière un peu plus au sud de part et d’autre de la route reliant les deux ponts de Vernaison et de Solaize. L’implantation se fera sur des réserves foncières, sur ce même site où nos impôts ont été pleinement utilisés pour permettre à la forêt de s’épanouir. Là encore où, en 1992, le préfet du Rhône expliquait à d’autres aménageurs l’impossibilité d’installation (risques d’inondation, notamment) sur cet espace.
Comment imaginer la compensation écologique, rendue obligatoire par la loi, de plusieurs hectares de forêt alluviale centenaire et de zones humides ? Aucun écologue ne prendrait le pari d’y parvenir. Toutefois une étude d’impact a été commandée et n’a toujours pas été rendue publique.
... ->
demandons
aux élus riverains, à la Métropole de Lyon et au Préfet du Rhône :
D’étudier sérieusement d’autres sites de relocalisation de la pépinière Chapelan.
Que soit rendue publique l’étude d’impact sur les espaces naturels.
Que soit rendue publique l’étude d’impact sur les activités du SMIRIL.
Mises à jour
Les voeux du Maire de Vernaison, André Vaganay !
Le Maire de Vernaison, André Vaganay a sa conception tout à lui de prétendre que l'île de la Table ronde sera préservée !
...
Collectif de citoyens et écologistes des rives du Rhône
il y a 4 semaines
ndlr :
- connu / https://twitter.com/cheissoux/status/1097598385983500289
- lire aussi articlede reporterre https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?x25FyA
- voir l'avis de l'entreprise : https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?4SXeBw
=>
confronter, questionner ACT
Pierre-Edouard Riffaud, secrétaire général de la pépinière, sait que le déménagement est inévitable. Photo Laurène PERRUSSEL-MORIN
Le Domaine de Chapelan doit quitter l’île de la Chèvre, à Feyzin, en raison du Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT). Alors que l’île de la Table Ronde, située à Solaize et partiellement propriété de la commune de Vernaison, semble répondre aux besoins de l’entreprise, elle doit affronter une importante opposition. L’argument principal des opposants : cette activité pourrait fragiliser la biodiversité du site, pourtant favorisée par des investissements publics ces dernières années.
« Certains s’arrogent le monopole de la nature, alors que nous sommes tous les jours à son contact », clame Pierre-Edouard Riffaud, secrétaire général de la pépinière. Il explique en vidéo le projet de l’entreprise sur son éventuel futur site, coupé en deux par la route départementale.
Tags de l'article
Rhône - Ouest Lyonnais Vernaison Saint-Genis-Laval - Bassin Economie Entreprise Environnement Milieu naturel Politique de l'environnement Rhône 69
NDLR :
Selon le chef d'entreprse dans sa vidéo :
- la pépinière génère sa propre biodiversité
- l'abandon du lieu actuel va compenser la perte sur la nouvelle implantation
- il élude l'essence de ces lieux de type forêt alluviale
- les opposants : https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?X-Hkww
=> questionner, confronter ACT
Risks of 'domino effect' of tipping points greater than thought, study says | Environment | The Guardian
Topics : Climate change Deforestation Research news
Connu /
facebook . com/note.php?note_id=10156284575338191
"
Selon une étude, les risques d"'effet domino" des points de basculement sont plus importants que prévu / Jean-Marc Jancovici·Mardi 25 décembre 2018
Article de Jonathan Watts paru dans The Guardian le 20/12/2018 : https://www.theguardian.com/environment/2018/dec/20/risks-of-domino-effect-of-tipping-points-greater-than-thought-study-says?fbclid=IwAR2APZZ7bzMnjRWiwXiWpr8xANsC4F-rtjQZxC2AqaXUmcOwMXzyh8NpGr4
Les décideurs ont fortement sous-estimé les risques de points de basculement écologiques. Selon une étude, 45% de tous les effondrements environnementaux potentiels sont interdépendants et pourraient s’amplifier mutuellement.
Les auteurs ont déclaré que leur article, publié dans la revue Science, montrait à quel point les systèmes naturels surmenés et qui se chevauchent se combinent pour créer un nombre croissant de surprises inattendues.
«Les risques sont plus importants que prévu car les interactions sont plus dynamiques», a déclaré Juan Rocha du Stockholm Resilience Centre. "Le message important est de reconnaître la gravité du problème auquel l'humanité est confrontée."
Seulement 19% des écosystèmes sont entièrement isolés, 36% partagent une cause commune, mais ne sont pas susceptibles d'interagir. Les 45% restants peuvent potentiellement créer un effet domino unidirectionnel ou des rétroactions se renforçant mutuellement.
Parmi ces dernières, on trouve les calottes glaciaires arctiques et les forêts boréales. Lorsque la glace fond, il y a moins de glace pour refléter la chaleur du soleil et la température de la planète augmente. Cela augmente les risques d'incendies de forêt, qui rejettent du carbone dans l'air, ce qui ajoute à l'effet de serre et fait fondre davantage de glace. Bien que géographiquement éloignés, chacun amplifie l'autre.
En revanche, un effet de domino à sens unique est celui entre les récifs coralliens et les forêts de mangroves. Lorsque les premiers sont détruits, cela affaiblit les défenses côtières et expose les mangroves aux tempêtes et aux vagues.
La déforestation de l’Amazonie est responsable de multiples «effets en cascade» - affaiblissement des systèmes pluviaux, transformation des forêts en savane, réduction de l’approvisionnement en eau de villes comme São Paulo et de cultures dans les contreforts des Andes. Ceci, à son tour, augmente la pression pour plus de défrichements.
Jusqu'à récemment, l'étude des points de basculement était controversée, mais elle est de plus en plus acceptée comme explication des changements climatiques qui se produisent avec plus de rapidité et de férocité que les modèles informatiques antérieurs prédits. La perte de récifs coralliens et de la banquise arctique est peut-être déjà dépassée. Il y a des signes que l'Antarctique se dirige dans le même sens plus rapidement que prévu.
Le coauteur, Garry Peterson, a déclaré que le basculement de la banquise ouest de l’Antarctique n’était pas sur le radar de nombreux scientifiques il ya 10 ans, mais il existe désormais des preuves irréfutables des risques - notamment la perte de morceaux de glace de la taille de New York - et certains Des études suggèrent maintenant que le point de basculement aurait déjà été dépassé par la calotte glaciaire du sud, qui pourrait maintenant libérer du carbone dans l'atmosphère.
«Nous sommes surpris du rythme de changement du système terrestre. Il se passe tellement de choses en même temps et à une vitesse supérieure à ce que nous aurions pensé il y a 20 ans. C’est une préoccupation réelle », a déclaré Peterson. "Nous nous dirigeons de plus en plus vite vers le bord d'une falaise."
La quatrième étude universitaire la plus téléchargée de 2018 est le document Hothouse Earth, qui examine comment les points de basculement pourraient se combiner pour propulser le climat mondial dans un état inhabitable.
Les auteurs du nouveau document déclarent que leurs travaux vont au-delà des études climatiques en cartographiant un plus grand nombre de points de stress écologiques, tels que la perte de biodiversité, l’expansion agricole, l’urbanisation et l’érosion des sols. Il se concentre également davantage sur ce qui se passe au niveau local maintenant, plutôt que de projeter les tendances géo-planétaires dans le futur.
«Nous examinons des choses qui affectent les gens dans leur vie quotidienne. Ce sont des choses qui se passent aujourd'hui », a déclaré Peterson. «Il y a un message positif car il élargit la gamme d'options d'action. Ce n'est pas juste au niveau international. Les maires peuvent également faire la différence en s'attaquant à l'érosion des sols, en mettant en place des politiques sociales moins stressantes pour l'environnement ou en renforçant les défenses naturelles du littoral ».
Rocha a passé 10 ans à construire une base de données sur les points de basculement, ou "changements de régime" comme il les appelle. Il exhorte les décideurs politiques à adopter une approche interdisciplinaire similaire afin de pouvoir mieux comprendre ce qui se passe.
"Nous essayons de relier les points entre différentes communautés de recherche", a déclaré Rocha. «Les gouvernements doivent également se pencher davantage sur les interactions. Ils devraient cesser de compartimenter les ministères tels que l'agriculture, la pêche et les relations internationales et essayer de gérer les problèmes environnementaux en intégrant la diversité des causes et des mécanismes qui les sous-tendent. Les politiques doivent correspondre à l'ampleur du problème.
«C’est un peu déprimant de savoir que nous ne sommes pas sur une trajectoire pour maintenir notre écosystème dans un état fonctionnel, mais ces connexions sont aussi un motif d’espoir. Une bonne gestion à un endroit peut empêcher une dégradation grave de l'environnement ailleurs. Chaque action compte. "
Modèle qui permet une simulation informatique des interactions entre population, croissance industrielle, production de nourriture et limites des écosystèmes terrestres.
Il a été créé pour une étude du Club de Rome qui a été résumée dans le livre The Limits to Growth (en français, Halte à la croissance ?). Les principaux créateurs du modèle sont Donella Meadows, Dennis Meadows et Jørgen Randers.
Ce modèle est détaillé dans le livre Dynamics of Growth in a Finite World. Il rajoute de nouveaux éléments à World2, le modèle de Jay W. Forrester. Depuis, World3 a été légèrement ajusté afin d'obtenir le modèle World3/91 utilisé dans le livre Beyond the Limits lui-même réajusté afin d'obtenir World3/2000 publié par l'organisme Institute for Policy and Social Science Research.
Modèle
De type Dynamique des systèmes, le modèle consiste en sept parties interagissant entre elles. Chacune traite d'un système différent du modèle. Les systèmes principaux sont :
le système alimentaire, incluant l'agriculture et l'industrie agroalimentaire ;
le système industriel ;
le système démographique ;
le système de ressources non renouvelables ;
le système de pollution.
Liens externes
(en) Simulateur World3-03 [archive] – Permet d'exécuter les scénarios discutés dans Les limites à la croissance (dans un monde fini)
(en) Simulation interactive de World3 en ligne [archive]
(en) Institute for Policy and Social Science Research [archive]
(en) Version Macintosh de la simulation par Kenneth L. Simons [archive]
(en) Exécuter le modèle World3 model sur un PC [archive]
(en) Implémentation du modèle World3 [archive] dans le langage de simulation Modelica
ndlr : version française et multilingues de ces liens externes ? sinon, à faire ACT
Peuples et sociétés sont dépossédés de leurs moyens d’existence à travers le monde par la destruction de leur environnement. Face à cet écocide, comment repenser les droits de l’homme ?
L’écocide (fait de détruire la « maison Terre ») n’est pas un crime de plus, s’ajoutant à toutes les autres atteintes aux droits humains. Il est désormais le crime premier, celui qui ruine les conditions mêmes d’habitabilité de la Terre. D’ores et déjà, les dérèglements en cours attisent injustices et tensions géopolitiques tandis que les saccageurs de la planète restent impunis.
Aussi est-il urgent de revendiquer de nouvelles formes de responsabilité et de solidarité. Urgent de redéfinir un nouveau sens et de nouveaux cadres à l’action humaine au sein des limites planétaires. Le droit international doit se métamorphoser et s’universaliser autour d’une nouvelle valeur pivot, l’écosystème Terre, en reconnaissant un cinquième crime international, le « crime d’écocide ».
Valérie Cabanes est juriste en droit international, spécialisée dans les droits de l’homme. Après deux décennies dans des ONG de terrain sur les droits de l’homme, elle est porte-parole du mouvement End Ecocide on Earth. En 2015, elle a contribué à la rédaction du projet de Déclaration universelle des droits de l’humanité remis à François Hollande ainsi qu’à deux ouvrages collectifs, Crime climatique, stop ! (Seuil, 2015), Des droits pour la Nature (Utopia, 2016).
« Le livre de Valérie Cabanes est un livre de combat. Un combat juridique et existentiel, à la fois au long cours et face à l’urgence. »
Extrait de la préface de Dominique Bourg
Sciences humaines
Essais
Anthropocène
Date de parution 06/10/2016
20.00 € TTC
368 pages
EAN 9782021328615
site de la lutte contre le Center Parcs de Roybon décidé par Pierre &Vacance
Depuis 2008, ce projet de tourisme industriel est contesté par différents collectifs (voir la chronologie).
A l'automne 2014, la lutte a pris une autre ampleur avec le début des travaux et l'occupation du site.
Ce site relaye les informations des différents groupes en lutte contre le Center Parcs de Roybon, et le monde qui produit des projets de ce genre.