Dans un rapport, le député PS Philippe Brun affirme que le projet de réorganisation d'EDF est toujours à l'étude. Le document cite une note préparatoire de juin 2022 dans laquelle la cession d'environ 30% des activités liées à la transition énergétique est évoquée. Le gouvernement dément catégoriquement réfléchir à cette piste tandis que les syndicats affirment qu'ils s'opposeront à tout projet de réorganisation.
Le projet Hercule visait à découper EDF en trois entités : nucléaire, renouvelable et hydraulique. (Crédits : Benoit Tessier)
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La cession de 30% des activités liées à la transition énergétique évoquée
Dans son rapport, le député PS affirme que « les documents consultés font état de la poursuite des travaux relatifs au projet Hercule ». Le député cite notamment une « note préparatoire » du 27 juin 2022, qui indique que la renationalisation à 100% d'EDF permettrait de « préparer sur une base nouvelle les négociations (régulation du nucléaire et réorganisation du groupe) à venir avec l'ensemble des parties prenantes ».
Toujours selon cette note, l'opération de sortie de cote boursière d'EDF engagée par l'Etat permettrait d'éviter de « débuter par une réorganisation du groupe [qui] enverrait un signal négatif aux organisations syndicales [lesquelles] ne manqueraient pas de se mobiliser fortement comme elles l'avaient fait lors des projets Hercule/Grand EDF ».
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Le gouvernement dément catégoriquement
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Opposition des syndicats
« On s'opposera à tout démantèlement ou projet de réorganisation, quelque soit son nom », a, pour sa part, réagi auprès de l'AFP Julien Lambert, secrétaire fédéral de la FNME-CGT, en exprimant ses inquiétudes pour l'avenir des actifs hydrauliques d'EDF. « L'éclatement ne va pas répondre aux enjeux de souveraineté énergétique », a martelé le syndicaliste.
#EDF #Privatisation #Hercule - 101 270 vues - 5,4 k - 71 - 164 k abonnés
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L’invité de ce second numéro de « Zoom arrière », Laurent Lavallée, est directeur associé d’une société d’audit. Il est missionné par des syndicats ou des comités d’entreprise pour faire entendre la voix des salariés dans les conflits et les restructurations en cours. Il connaît le dossier EDF sur le bout des doigts. Avec lui, nous allons essayer de comprendre comment et pourquoi l’État et ses hauts fonctionnaires sont si déterminés à vendre EDF aux plus offrants.
Le projet Hercule de restructuration de la société publique étant officieusement abandonné, il semblerait qu’Emmanuel Macron et Bruno Lemaire poussent fortement en coulisse pour le refaire passer. Leur obsession : vendre Enedis, la filiale d’EDF chargée de la gestion du réseau de distribution. La seule qui soit hyper rentable. Après avoir bradé la chaleur des pauvres, les politiques vont-ils éteindre la lumière ? Thats the question.
Édito
Publié le 27/05/2021 à 11:50 Par Natacha Polony
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bras de fer auquel se livrent la France et l’Allemagne autour d’un mot barbare : la taxonomie ... décider à l’échelon européen quelles seront les activités considérées comme « durables » et qui auront donc droit à des aides d’État et, par ricochet, à des emprunts à taux préférentiel ... Le premier rendu de copie de la Commission, le 21 avril, ne comportait pas le nucléaire, l’Allemagne, l’Autriche et le Luxembourg refusant de le voir inscrit dans la liste des énergies durables.
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L’Ukraine (comme c’est étonnant !) vient de choisir une technologie américaine pour ses futurs petits réacteurs
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Preuve que la France n’a pas besoin de l’Allemagne pour se tirer une balle dans le pied. https://www.marianne.net/politique/union-europeenne/cocus-mais-contents-comment-lallemagne-tond-la-france-et-leurope
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La guerre fratricide entre Areva et EDF sur fond de manipulations depuis l’Élysée par Nicolas Sarkozy n’a fait qu’affaiblir les deux géants français. Depuis, ce sont François Hollande puis Emmanuel Macron qui ont choisi d’abandonner la filière nucléaire pour complaire à la frange dogmatique des écologistes. Le coup d’arrêt au projet Astrid, réacteur de 4e génération, permettant de retraiter les déchets des autres réacteurs, et donc de ne plus dépendre d’un approvisionnement extérieur en uranium, est une faute majeure. La focalisation sur l’EPR, trop cher, trop lourd, au détriment d’Astrid ou de ces petits réacteurs modulaires qui sont l’avenir, se paiera au prix fort.
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il y a plus grave. La France possède avec EDF le premier opérateur nucléaire au monde. Un opérateur bien mal en point, il est vrai, plombé, donc, par l’EPR et par les injonctions délirantes à libéraliser le marché de l’énergie. Pour résumer, les instances européennes réclament depuis vingt ans la mise en concurrence des services publics. Comme EDF est seul à produire l’énergie, il la vend à prix coûtant à ses concurrents. Une aberration. Et la cause d’une explosion de la facture pour les usagers.
D’où le projet dit « Hercule » https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/monsieur-bayrou-il-faut-abandonner-le-projet-hercule-qui-menace-notre-souverainete-energetique, dont le but était de séparer d’un côté les activités nucléaires, de l’autre les énergies renouvelables associées à la vente d’électricité et, dans une troisième entité, l’hydroélectrique. Un démantèlement à la demande de la Commission. Devant la fronde, le ministre de l’Économie a officiellement reculé. Le projet Hercule est abandonné au profit d’un « grand EDF » dont on peine à voir en quoi il sera véritablement différent, puisque l’injonction à se plier aux règles du marché reste la même. D’où la manifestation organisée par la CGT ce mardi à Flamanville.
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À LIRE AUSSI : "Monsieur Bayrou, il faut abandonner le projet Hercule qui menace notre souveraineté énergétique" https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/monsieur-bayrou-il-faut-abandonner-le-projet-hercule-qui-menace-notre-souverainete-energetique
Ndlr : le nucléaire n'est pas la seule voie pour restaurer l'indépendance énergétique. Les écolos anti-nucléaires sont-ils de doux rêveurs ou au contraire les réalistes face à : - risques de la filière PWR instables car sans sécurité intrinsèque - déchets à vie longue transmis au générations futures sans solution, - risques liés au réchauffement climatique (pb de refroidissement des centrales, tsunami) - risques d'attentats - risques financiers, etc ? La réponse est non d'autant plus que maintenir une énergie abondante EMPÊCHE de bifurquer rapidement vers un modèle économique sobre en énergie ET en matières, seul à même de prendre les mesures conservatoires à temps et à la hauteur des enjeux climat+biodiversité+politique (partage des ressources durables sur terre). Raisonner en terme franco-français masque la réalité du monde qui ne mise pas sur le nucléaire, contrairement à ce que prétend N.Polony => Documenter les preuves ACT
- https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?searchtags=petit%28s%29_r%C3%A9acteur%28s%29_modulaire%28s%29-SMR-small_modulair_reactor%28s%29 donne des éléments : ce n'est pas pour demain. Concentrons-nous sur des filières françaises des ENR et ce sera bien plus simple, plus sûr et durable, et réapprenons la sobriété en s'appuyant sur les peuples premiers.
des décennies de mauvaises orientations et piètres décisions ont emmené EDF dans la périlleuse situation qu’elle connaît aujourd’hui. Problème : ce sont avant tout les Français qui risquent de payer le coût de l’obsession nucléaire de la compagnie d’électricité.
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L’appel au secours de Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF, lors de son audition https://www.youtube.com/watch?v=K6Fb69A49E0 au Sénat le 10 février sur le mode « il faut sauver le soldat EDF » qui ne peut pas financer le recours aux énergies renouvelables et risque donc de devenir un acteur de deuxième zone, est à la fois pathétique et insupportable.
Insupportable, parce que fidèle à la fable de l’arroseur arrosé, EDF paye vingt ans de politiques absurdes. Le groupe a perdu des milliards d’euros dans des aventures sans lendemain, aux États-Unis avec Constellation [1], en Argentine [2] et dans d’autres pays du monde, au lieu d’investir dans l’entretien des centrales françaises. Il s’est opposé au développement des énergies renouvelables en cassant systématiquement le développement de l’éolien et en inventant des règles stupides pour contrecarrer le solaire.
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EDF est privée quand ça l’arrange et société nationale [3] quand il s’agit de faire payer par le contribuable ses choix catastrophiques. Ainsi, si le projet Hercule https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?yTH6hA de scission d’EDF en trois entités distinctes — une entité publique, abritant le nucléaire et le gaz, une entité cotée en bourse et ouverte à hauteur de 30 % environ aux capitaux extérieurs regroupant les activités commerciales, la distribution d’électricité et les énergies renouvelables, et une quasi-régie publique pour les barrages hydroélectriques — voyait le jour, le déficit abyssal d’EDF devrait retomber sur la tête du contribuable.
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aveuglement qui n’est heureusement pas partagé à l’échelle européenne. Le PDG d’EDF se plaint que la taxonomie européenne ne retienne pas le nucléaire dans les investissements durables [4]. Certes, le nucléaire coche une case si l’on admet qu’il contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais pour être durable, il doit prouver son innocuité dans cinq domaines parmi lesquels la biodiversité, l’économie circulaire et la protection de l’eau. Or, le nucléaire menace la biodiversité et la protection des ressources, ne s’inscrit pas dans une économie circulaire et utilise de l’eau en la réchauffant. L’industrie nucléaire n’est donc pas durable au sens communautaire du terme, et l’Union européenne tient bon face à la France qui se comporte en véritable lobbyiste du nucléaire à Bruxelles.
L’aveuglement est également financier ... la Commission européenne et les États membres sortis du nucléaire ou en voie d’en sortir (à l’exception de la Suède dont la part du nucléaire dans le mix électrique est de 40 %) ne sont pas prêts à accepter que des aides d’État aillent financer le nucléaire. Cette énergie, en passe de devenir la plus chère du monde, risque de ruiner EDF et, derrière elle, les contribuables français
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en leur donnant raison faire hurler de rire ceux qui, depuis des années, contestent ces orientations. Malheureusement, s’agissant de notre pays et d’un de nos plus anciens fleurons industriels, ce gâchis donne plutôt envie de pleurer.
[1] En 2008, EDF a racheté 49 % de l’électricien américain Constellation, en perspective de la construction de quatre à douze réacteurs EPR aux États-Unis — un projet qui sera finalement abandonné. Au total, 6,5 milliards de dollars (5,8 milliards d’euros) ont été perdus dans cette opération.
[2] Entre 1992 et 2005, EDF a investi quelque 1,4 milliard d’euros en Argentine, notamment via des participations dans le distributeur d’électricité de la région de Buenos Aires Edenor, avant de s’en séparer à cause de désaccords avec le gouvernement argentin.
[3] Au 31 décembre 2020, 83,68 % des parts d’EDF étaient détenues par l’État.
[4] Depuis 2018, l’Union européenne travaille sur un outil de classification environnementale appelé « taxonomie verte » pour orienter les investissements vers les énergies considérées comme durables. Dans un premier temps, le nucléaire avait été écarté des énergies considérées comme « vertes » en raison de la dangerosité des déchets qu’il produit, mais fait aujourd’hui l’objet d’une évaluation par le comité scientifique interne de la Commission européenne. Les contours de cette taxonomie devraient être connus à la mi-avril 2021.
[5] La part du nucléaire dans la production d’électricité a été de 67,1 % en 2020 d’après RTE.
Lire aussi : Les contre-vérités d’Emmanuel Macron sur le nucléaire i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?nD2ldQ
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Podcast (remplacer "emissions" par "podcasts")
Premier épisode de notre formule de l’Instant Éco avec Thomas Porcher, économiste et membre des économistes atterrés, dans ses habits de chroniqueur au MédiaTV.
... trois sujets : le désarroi et la précarité de la génération du baby-boom des années 2000 effraient de plus en plus avec la multiplication des reportages, l’augmentation des taux de suicide et de dépression chez les plus jeunes. Comment l’aborder au prisme de la crise sanitaire ? Quelles solutions devraient être envisagées ?
Le bradage d’EDF que laisse entrevoir le projet Hercule suscite la désapprobation de nombreux syndicats et personnalités politiques attachées au service public, tandis que la Commission européenne continue de faire pression.
Faut-il rembourser la dette ? Tandis que le débat fait rage à gauche comme à droite, c’est au tour de Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national de se positionner dans le débat, dans les tribunes du quotidien L'Opinion, CONTRE le remb dette !
#edf #macron
PROJET HERCULE : LE PLAN DE MACRON POUR PILLER EDF - •28 janv. 2021 / Le Fil d'Actu - Officiel
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Pour voir notre vidéo d'analyse sur l'ouverture du marché de l'électricité (août 2019), c'est ici : ▶️ https://youtu.be/Qc8mBr5C7wc
L'équipe du Fil d'Actu :
Présentation : Tatiana Ventôse
Écriture : Tommy Lasserre
Réalisation : Yohann Delozier
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Transcription : ... Civaux dans la Vienne : Christelle Pépoli déléguée syndicale CGT-CNPE, en grève contre le risque de démentèlement d'EDF ... Marie-Noëlle Battistel, députée de la 4è circonscription de l'Isère ... sépare le nucléaire du reste vendu au privé. ... mise en difficulté de EDF ... ouverture à la concurrence du marché de l'électricité ... le prix a augmenté de 50% ... précarité énergétique ... ARENH accès régulé à l'électricité nucléaire historique a tout de même eu un effet, celui de plomber les comptes d'EDF. Sur les 10 dernières année, il lui aurait fait perdre entre 5 et 10 milliards d'€ ... échec du dogme de la concurrence à tout prix ... intérêt de faire échec à ce projet ... réponse en temps réel ...
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J'ai l'impression qu'on a des anarchistes de la concurrence au gouvernement ! Le train roulait, ils l'ont cassé, désorganisé, il y a vingt ans. L'hôpital tournait, ils l'ont broyé, désorganisé, par la réduction des coûts et la concurrence. C'est au tour du service public de l'électricité d'être, aujourd'hui, désorganisé par la concurrence la concurrence...
Mais même le patronat pourrait se réveiller et dire à la Macronie: "Oh ! Bousiller le pays, ça suffit !"
(Je sais : les anarchistes ne veulent pas l'absence d'ordre, mais un ordre sans pouvoir. Tandis qu'aujourd'hui, on a l'inverse: un pouvoir sans ordre.)
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Ndlr : réforme de marcel paul ... gaz et électricité publique ... efficacité des nationalisations d'après-guerre ...
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"Votre cas sera évoqué devant le Bureau de l’Assemblée", menace le président Ferrand. Avec 1500€ d'amende à la clé.
Pourquoi ? Parce que je demande au gouvernement de répondre sur la Convention climat et le démantèlement d'EDF...
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Police, laïcité : Macron, ce pompier pyromane
C’est le projet de loi qui doit éradiquer l’islamisme. Annoncé le 18 février par le président Macron à Mulhouse, maintes fois remanié dans sa forme et son titre, il s’appelle désormais projet de loi “confortant le respect des principes républicains”, ce texte comporte une cinquantaine d’articles.
Pêle-mêle, on y trouve l’instauration de deux nouveaux délits, la pression séparatiste et l’incitation à la haine en ligne, une charte, encore, qui sera imposée aux associations si elles veulent bénéficier de subventions, l’obligation pour les agents des transports ou de la Sécurité sociale de se soumettre au principe de neutralité des fonctionnaires, l’interdiction des certificats de virginité sans oublier la lutte contre les mariages forcés.
La loi qui prétend conforter les principes républicains, le Beauvau de la police et le démantèlement d’EDF, on en parle tout de suite dans le numéro 98 du P’tit coup de bourbon.
15 867 ont signé
Intersyndicale Groupe EDF a lancé cette pétition adressée à European Commission et à
Les fédérations syndicales (FNME-CGT, CFE Energies, FCE-CFDT et FO Energie et Mines) représentatives des salariés dans le Groupe à EDF invitent les salariés, les usagers, élus de la Nation, chefs d’entreprise, à s’opposer au projet dénommé « Hercule » en signant cette pétition.
Ce projet strictement financier, sans vision d’intérêt général, vise à démanteler le Groupe EDF : il n’a aucun intérêt, ni pour les usagers, ni pour les territoires, ni pour la France, que ce soit au plan social, économique ou environnemental.
EDF est un groupe industriel de service public qui produit de l’électricité en émettant très peu de CO2, à des tarifs très compétitifs dans l’intérêt des citoyens français et de l’économie nationale. Le transport et la distribution d’électricité sont effectués de manière équitable, sans privilégier la ville au détriment de la campagne grâce à une péréquation du prix garanti par le tarif réglementé. Le prix moyen de l’électricité en France reste l’un des plus bas d’Europe malgré certains choix politiques à contre sens, et avec un bilan carbone parmi les plus faibles d’Europe.
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cela est une certitude, les risques majeurs de ce projet sont bel et bien de voir :
- les tarifs de l’électricité augmenter, se différencier selon les régions, selon les usagers, au détriment des ruraux (avec la fin de la péréquation tarifaire),
- une baisse importante des investissements dans les réseaux et de leur maintenance, augmentant les risques de coupures, un affaiblissement de la sécurité en particulier dans le secteur de la production et une remise en cause de l’indépendance énergétique en France.
Au final, un service de moins bonne qualité pour un prix plus élevé. Est-ce là le progrès attendu par les Français ?
Aujourd’hui, le Groupe EDF sait répondre présent, en situation normale ou de crise, qu’elle soit climatique ou sanitaire, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, pour que l’électricité soit disponible en permanence, même en mode « confiné ». Demain, l’entreprise découpée façon puzzle, ne sera plus adaptée et réactive pour faire face aux aléas et répondre aux impératifs de service public.
Soutenez le service public de l’électricité en refusant le projet Hercule. En signant cette pétition vous participez à préserver les tarifs, les emplois et la qualité du service public.