Christophe Cassou @cassouman40 · 1h
"On est en plein ère de la post-vérité ou les mots soient ne veulent +rien dire soit, pire encore, veulent dire ajd le contraire ce qu'ils voulaient dire a l'origine"
Vrai sur bcp de dossiers...dont #A69, ce qui rend impossible les espaces de dialogue partagé avec objectivité
Citation
Clément Viktorovitch @clemovitch · 21h
« Le ministre de l'agriculture nous explique donc que, en fait, la souveraineté alimentaire... ça veut dire exporter davantage, et favoriser le libre échange ! »
Le macronisme triture le sens des mots : épisode 357, avec Marc Fesneau.
Tr.: ... concept de l'altermondialisme ... le langage est trituré, dépatouillé, DÉVOYÉ ... SUVBERTI ... impossible de savoir de QUOI ILS PARLENT ... pb de responsabilité ...
89 225 vues - 5,6 k - 167 - 117 k abonnés
On a déjà eu le Grand Débat après les Gilets jaunes, les Etats généraux de l'alimentation, des Assises de la mobilité, le Conseil des Citoyens pour le Climat... et voilà qu'après le Covid, Macron remet ça : encore une consultation ! Je n'irai pas. Avant, quand on voulait enterrer un dossier, on créait une commission, maintenant c'est une consultation bidon...
N'oubliez pas de mettre un petit pouce en l'air, de partager, et on vous souhaite un bon visionnage !
Les feuilles mortes : https://www.youtube.com/watch?v=Xo1C6...
749 commentaires
... remettre en chantier toutes les règles de fonctionnement de l’économie pour qu’elle devienne soutenable.
L’année 2019 a été marquée par une aggravation des effets tangibles du réchauffement climatique (canicules, inondations…), qui n’est sans doute pas pour rien dans l’accélération de la prise de conscience écologique. En France, l’un des signes les plus nets de l’évolution des esprits est la place prise par les thèmes écologiques et climatiques dans les médias. Le score des écologistes aux élections européennes est également significatif, même s’il n’est pas inédit, et l’on n’oubliera pas la Convention citoyenne pour le climat, dont on attend avec intérêt les suites concrètes. Au niveau européen également, les choses bougent : mille milliards d’euros sur dix ans annoncés par la Commission pour financer la « transition juste », déclarations de Christine Lagarde sur la nécessité d’intégrer le sujet climat dans la stratégie de la Banque centrale européenne, vote du Parlement sur l’« urgence climatique ». Et l’on pourrait aussi parler du rapport alarmiste publié en ouverture du forum de Davos, du phénomène de Greta Thunberg et de la mobilisation des jeunes (y compris l’émergence d’une nouvelle génération de militants avec le groupe Extinction Rebellion), etc. Reste que ces signaux insistants n’ont pas l’air d’ébranler Trump, ni Bolsonaro, sans parler du Premier ministre australien Scott Morrison, pourtant confronté au désastre que l’on sait.
... dynamique endogène de l’économie de marché ... bâtir un cadre social pour l’action rationnelle qui intègre pleinement la finitude du monde et des ressources exploitables, les phénomènes irréversibles et la dépendance de l’être humain à la nature.
...
très en deçà de ce que demande ici Gaël Giraud, pour qui le besoin urgent de financer un plan massif d’investissements verts exige une mobilisation du secteur bancaire.
...
contester l’impératif productiviste, c’est s’obliger à remettre en chantier l’ensemble des règles de fonctionnement de l’économie, à commencer par le fondement et le rôle de la monnaie. Dans cette perspective, Dominique Dron et ses coauteurs tracent la voie d’une resocialisation des institutions monétaires. Pour eux, « la transition écologique exige bien plus que des investissements décarbonés », d’où la nécessité d’explorer des scénarios plus disruptifs pour mettre la monnaie au service d’une économie centrée sur les besoins et la gestion des communs environnementaux.
...
Le cas des mathématiques financières illustre le dévoiement d’une discipline enfermée dans un cadre épistémologique autoréférentiel, qui ignore l’encastrement social et environnemental de l’économie monétaire. J’essaie dans mon propre texte d’identifier les présupposés et les biais méthodologiques qui rendent la théorie économique peu utile pour penser le monde qui vient. L’entretien avec Robert Boyer complète cette réflexion, par une analyse de l’intérieur des dérives de l’économie académique. Pour lui, la « perte de qualité de l’offre politique » n’est pas sans rapport avec la balkanisation des savoirs et l’excès de confiance des décideurs dans une discipline supposée scientifique qui a renoncé à s’interroger sur ses propres limites.
Bernard Perret
est haut fonctionnaire ; il a longtemps travaillé pour l'INSEE, pour ensuite se tourner vers les questions écologiques et de développement durable au sein de différentes instances (dont le Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie). Il est l'auteur de nombreux essais sur les politiques publiques, les liens entre économie et société, le développement durable (…
Actualités - du lundi au vendredi de 18h20 à 19h - 38 min
Le "grand débat national" mené partout en France peut-il apporter des solutions concrètes aux problèmes posés à notre démocratie ? S'agit-il d'ailleurs de renforcer la démocratie représentative ou d'introduire des éléments de démocratie directe comme le demandent les "gilets jaunes" ?
Le président de la République Emmanuel Macron fait le point sur les préoccupations des français avec quelque 600 maires, dans le cadre du Grand débat national.
Le président de la République Emmanuel Macron fait le point sur les préoccupations des français avec quelque 600 maires, dans le cadre du Grand débat national.• Crédits : PHILIPPE WOJAZER - AFP
Sur le plan de la communication politique, il n’y a pas à dire : pour l’instant, le "grand débat national" est une réussite.
C’est l’événement politique du moment, dont la médiatisation doit beaucoup à l’implication de celui qui en est à l’origine : Emmanuel Macron.
Ses confrontations avec les maires, puis hier sa participation-surprise à un débat local dans la Drôme, ont l’effet d’un réverbère sur des papillons : une attirance irrésistible, qui renvoie à ce que provoquait le "pas encore" chef de l’Etat pendant la campagne présidentielle.
Reste qu’il va falloir tenir sur ce rythme jusqu’au 15 mars.
Reste surtout qu’ensuite, il faudra donner une traduction à cette libération de la parole.
Emmanuel Macron l’a promis hier : ce qui sortira des synthèses des différents débats et des contributions en ligne ne finira pas à la poubelle : "on prendra des décisions"
Oui mais s’agira-t-il de décisions susceptibles de modifier la politique menée depuis le début du quinquennat ? Et à l’issue de quel processus délibératif ces décisions seront-elles prises ?
"Le Grand débat national était-il nécessaire, et sera-t-il utile ?"
LIENS :
Le site internet du Grand débat national
https://granddebat.fr/
La tribune de Dimitri Courant sur les assemblées citoyennes publié dans Libération
https://www.liberation.fr/debats/2019/01/17/assemblees-citoyennes-des-exemples-positifs-a-l-etranger_1703621
La Lettre ouverte au président de la République : Réussir le Grand Débat National : pour un nouveau souffle démocratique (collectif)
https://democratieouverte.org/blog/lettre-ouverte-au-president-de-la-republique-reussir-le-grand-debat-national-pour-un-nouveau-souffle-democratique
Intervenants
Dimitri Courant
doctorant en sciences politiques (université Paris 8 / université de Lausanne)
Laetitia Strauch-Bonart
Essayiste et journaliste au magazine Le Point
Sylvain Bourmeau
journaliste, producteur de "La Suite dans les idées" sur France Culture, professeur associé à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et directeur du journal quotidien AOC.
À découvrir
Créateurs et turbulences politiques, Grand débat national et Greta Thunberg
Grand Débat National : paroles de maires
Emmanuel Macron et le grand débat national
Gilets jaunes : le "grand débat national" fait débat
Tags : Idées Politique
L'équipe
Production Hervé Gardette
Production déléguée Antoine Tricot
Avec la collaboration de Virginie Le Duault, Fanny Richez, Antoine Dhulster
Réalisation Peire Legras