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Voilà 10 mois que le projet La Tête Ailleurs a débuté. Notre compréhension et notre pratique des modes de gouvernance collaborative ne cessent de se renforcer, grâce aux nombreuses rencontres, discussions et opportunités d’expérimentation que la vie met sur notre chemin.
Fraîchement sortis d’un séminaire co-animé par Olivier Pastor [l’un des fondateurs de l’Université du Nous], et en plein bouillonnement sur nos premiers accompagnements d’équipes, on a envie d’aborder aujourd’hui avec vous une question centrale dans la poursuite de notre mission : comment définir concrètement la gouvernance partagée ?
... la formalisation du “faire ensemble” ... un “faire ensemble” qui repose sur un principe simple mais radical : personne n’a de pouvoir sur personne. Que ce soit de manière explicite — définie par un organigramme — ou plus implicite — régie par des jeux d’influence et de manipulation.
En d’autres termes, utiliser ce protocole induit que tous les membres de l’organisation ont la même part de pouvoir et de responsabilité.
Ce qui nous amène d’emblée à démonter deux idées reçues :
- “Gouvernance Partagée veut dire que tout le monde décide de tout”. En aucun cas. La co-responsabilité n’empêche pas que certaines décisions soient individuelles — relatives à l’étendue des rôles de chacun — et d’autres collectives — à la jonction entre plusieurs rôles.
- “En Gouvernance Partagée, tout le monde fait ce qu’il veut”. Bien au contraire. Pour que chacun sache qui fait quoi et comment, on a besoin d’un cadre à la fois plus rigoureux et plus explicite que celui qu’on rencontre dans les systèmes classiques. Mais la vraie différence, c’est que ce cadre est construit ensemble, pour libérer et non pour contraindre.
Les différentes briques de la Gouvernance Partagée - Un “Nous” fort
- Des individus souverains
- Des rôles clairs et bien délimités
- Des process qui neutralisent les égos
- Un pilotage par tensions
- Une structure en cercles articulés par des double liens
- Une Raison d’Être au service de la société
- Des règles à la fois strictes et libérantes
- Une volonté profonde de redistribuer le pouvoir
... un chemin, pas un état ...
mail : bertrand@la-tete-ailleurs.fr
Clés : Management ; Collective Intelligence ; Change Management ; Société ; Entreprise Liberee
Ndlr : "personne n’a de pouvoir sur personne" est une belle utopie...
Le "liant entre pouvoir et amour" semble "verbeux" ?! Approfondir ACT