Décryptage
Premier parc nucléaire au monde, les Etats-Unis ont engagé un programme de baisse des coûts pour résister à l'essor du gaz. Le nucléaire américain est aussi en quête d'aides financières.
Énergie & Environnement
La centrale nucléaire de Byron, dans l'Illinois. (Shutterstock)
Fin octobre, Exelon a annoncé que deux de ses centrales nucléaires dans l'Illinois, Byron et Dresden, ne fermeraient pas leurs portes cet automne. Une nouvelle loi de l'Etat du Midwest, qui prévoit d'avoir 50 % d'énergie « propre » à l'horizon 2040, vient de leur offrir une ligne de survie : près de 700 millions de dollars accordés sur cinq ans à trois centrales nucléaires sur le chemin de la fermeture.
Le PDG d'Exelon, Christopher Crane, a assuré que ce n'était pas un « sauvetage », saluant plutôt le fait que « l'énergie nucléaire soit indemnisée au niveau nécessaire pour garantir la poursuite de son exploitation , en utilisant le même outil politique que celui utilisé pour soutenir l'énergie solaire et éolienne aujourd'hui ».
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