france-2 Magazines 1 h 13 min Français tous publics
diffusé le 05/10/2023 à 23h03 Disponible jusqu'au 05/10/2024
Dans l'hémicycle, elle s'est fait connaître pour son style très offensif : discours sonores, invectives, attaques frontales contre le gouvernement mais, dans l'ombre du mouvement, cela fait des années qu'elle souffle à l'oreille du grand patron. Sophia Chikirou, 43 ans et le verbe haut, est depuis plus de 10 ans la conseillère de l'ombre de Jean-Luc Mélenchon, celle qui a contribué à changer l'image du leader des insoumis pour la campagne présidentielle de 2017. Celle qui est aussi, à travers sa société de communication Médiascope, au coeur de l'affaire des comptes de campagne qui, en 2018, a placé LFI dans le viseur de la justice. Peu connue du grand public, la toute nouvelle députée de Paris est pourtant une pièce maîtresse du dispositif Mélenchon.
Présenté par : Tristan Waleckx
Maison de production : France 2 / France 2 (FR2)
NDLR: il apparaît que conflit d'intérêt dans la campagne de 2017 (directrice de campagne et bénéficiaire du prestataire), non respect de sa parole à le média tv. Gérard Miller confirme (sur Quatennens, je ne suis pas d'accord) :-(
france-2 Magazines 1 h 11 min Français tous publics Vidéo sous-titré
Disponible jusqu'au 13/04/24
Le mouvement social contre la réforme des retraites s'enflamme. Les manifestations s'enchaînent et la violence explose. Pendant des décennies, le "maintien de l'ordre à la française" était considéré un modèle. Aujourd'hui il est pointé du doigt jusqu'à l'ONU. "Complément d'enquête" s'est rendu à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, théâtre d'une bataille qui a tourné au drame. Lors d'un rassemblement interdit contre les méga-bassines, plus de 3000 gendarmes sont intervenus pour arrêter des militants "venus pour faire la guerre" selon les mots du président de la République. Bilan : 47 fonctionnaires ont été touchés selon la Gendarmerie nationale. Côté manifestants, les organisateurs ont dénombré 200 blessés dont deux dans le coma. Désormais, chaque opération de maintien de l'ordre, ou presque, soulève son lot de questions et d'accusations.
Présenté par : Tristan Waleckx
Maison de production : France 2 / France 2 (FR2)
Complété par une dépêche AFP fort instructive.
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Sainte-Soline: un reportage contredit la version officielle sur les violences
- Bordeaux, 7 avr 2023 (AFP) - Un reportage diffusé jeudi soir sur France 2 contredit la version des autorités sur les affrontements survenus le 25 mars à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), où les forces de l'ordre n'auraient fait que répliquer aux violences de certains manifestants.
- Ce reportage réalisé pour l'émission "Complément d'enquête" montre que de premiers tirs de gaz lacrymogènes ont été effectués pour disperser le cortège jugé le plus radical à 12H17.
- Or, selon la chronologie officielle, les affrontements entre manifestants radicaux et forces de l'ordre n'ont commencé qu'à 13H05, avec "jets de cocktails Molotov et tirs de mortier d'artifice sur la gendarmerie", selon un rapport remis au ministère de l'Intérieur par le patron de la gendarmerie nationale.
- "Les policiers et gendarmes ne font que répliquer à des gens qui sont violents. Ce ne sont jamais eux qui, en premier, iraient dans les rues à Sainte-Soline, trouveraient des personnes dans un champ et les attaqueraient", a affirmé mercredi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, lors de son audition par la Commission des lois sur la gestion du maintien de l'ordre.
- Dans le reportage de Complément d'enquête, le colonel dirigeant les opérations autour de la retenue d'eau de Sainte-Soline, contestée par les manifestants, distingue clairement un cortège composé d'"ultras" et un autre
"plutôt familial". - A 12H17, l'officier ordonne à des gendarmes montés sur des quads d'effectuer des "tirs de dispersion" sur le premier cortège, qui se trouve encore à un kilomètre de la bassine. "Ce sont les premières grenades lacrymogènes de la journée", affirment les journalistes de France 2, dont les images ne montrent alors aucune violence venue des manifestants.
- Une demi-heure plus tard, le cortège jugé pacifique arrive aux abords de la réserve d'eau. Le colonel ordonne à nouveau d'effectuer des "tirs de dispersion" sur l'autre cortège jugé plus violent.
- Mais les gendarmes se trompent de cible: les quads s'arrêtent à hauteur du premier cortège et les grenades lacrymogènes fusent. "Et putain, mais ils tirent ! Ils sont cons ou quoi?", lance l'officier devant la caméra. "C'était pas le bon cortège?", lui demande un journaliste. "Non", répond le colonel.
- Il est alors 12H48. Selon des journalistes de l'AFP présents sur les lieux, ces tirs sur le cortège pacifique ont déclenché les affrontements. Ils ont fait 47 blessés côté gendarmes, selon le parquet, et 200, dont 40 graves, côté manifestants - dont un reste entre la vie et la mort-, selon les organisateurs.
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