Durée de lecture : 3 minutes - Politique #NUPES
« La nouvelle Union populaire est là. Quel bonheur », réagit Grégoire Verrière, conseiller régional écologiste d’Auvergne-Rhône-Alpes ; « C’est historique ! » estime Éric Piolle, maire écologiste de Grenoble ... Karima Delli, eurodéputée écologiste ; « Moment d’histoire », pour Adrien Quatennens, député La France insoumise du Nord ... création d’une « Nouvelle union populaire écologiste et sociale ». Objectif, « faire élire des députés dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale et battre l’extrême droite », indique le communiqué d’EELV. Adopté à plus de 82 % [1] par le conseil fédéral d’EELV, il réserve une centaine de circonscriptions (sur 577 au total) aux écologistes, dont une trentaine parmi les plus gagnables.
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points de convergence : l’inscription dans la Constitution d’une République écologique et d’une règle verte, la sortie du nucléaire et l’évolution vers un mix énergétique 100 % renouvelables, la réduction de 65 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2035, la création d’un impôt sur la fortune (ISF) climatique, la gratuité des quantités d’eau et d’électricité « indispensables à la vie digne », etc.
Sur la question européenne, qui a longtemps été au cœur des divergences entre les deux partis, le texte insiste sur « les garanties de respect de l’État de droit et de la poursuite de la construction européenne chère aux écologistes ». Ainsi, « une France gouvernée par cette coalition ne peut avoir pour politique ni la sortie de l’Union, ni sa désagrégation, ni la fin de la monnaie unique », est-il précisé. Quant à la stratégie de désobéissance prônée par Jean-Luc Mélenchon lorsqu’il était candidat à l’élection présidentielle, elle « se concentrerait sur les aspects budgétaires et économiques ».