Les déchets issus de la filière nucléaire s’entassent en attendant l’ouverture du site Cigéo de Bure, dans la Meuse. À la Hague, dans la Manche, Orano envisage maintenant de stocker à sec.
De nombreux pays comme la Suisse, ou ici les Pays-Bas, ont opté pour le stockage à sec de leurs déchets nucléaires. | ORANO
La question de la gestion des déchets de l’industrie nucléaire est déterminante pour l’avenir de la filière. « La poubelle s’agrandit », tacle d’entrée Guy Vastel, pour l’Association de contrôle de la radioactivité dans l’Ouest, à l’assemblée générale de la Commission locale d’information (CLI) d’Orano la Hague, mercredi 8 mars 2023. « Un équilibre précaire s’installe », insiste l’ex-expert nucléaire de Greenpeace Yannick Rousselet. Gaëtan Lafforgue-Marmet, chef de division...
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Connu / TG le 09/03/23 à 19:50
Le débat public français sur la gestion des matières et déchets radioactifs se termine le 25 septembre. En Suisse, Reporterre a pu visiter les installations d’entreposage à sec, défendu par certains experts comme alternative à l’enfouissement définitif. La France privilégie l’immersion en piscine et une complexe filière de retraitement.
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Le Swilag a été conçu pour cinquante ans d’exploitation, avec une capacité totale de 200 canisters. Alors que certains experts défendent l’entreposage à sec comme alternative à l’enfouissement définitif, il n’a pas été pensé comme une solution définitive pour les 100.000 mètres cubes de déchets radioactifs qui resteront sur les bras des Suisses, après la fermeture et le démantèlement de toutes les centrales. Le 21 novembre 2018, le Conseil fédéral a approuvé le programme de gestion des déchets nucléaires déposé en 2016, qui préconise, comme en France, un enfouissement en couche géologique profonde. Trois zones ont déjà été identifiées : Zürich Nordost, Jura Ost et Nördlich Lägern.