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agapè — Wiktionnaire
agapè \a.ɡa.pɛ\ féminin (Philosophie) Amour désintéressé, sans désir de possession de l'autre, amour altruiste . Pour Anders Nygren, l'éros de Platon est un désir, une aspiration, une convoitise liée à un sentiment de privation, qui est un de ses éléments constitutifs.
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agapè n'est ni l'amour charnel et passionnel, que les Grecs nommaient eros, ni celui, tendre, paisible, et qu'ils nommaient philia, des couples unis ou des parents pour leurs très jeunes enfants. Agapè va au-delà. C'est l'amour qui donne au lieu de prendre, l'amour qui se fait petit au lieu d'occuper toute la place, l'amour qui veut le bien de l'autre plutôt que le sien, l'amour affranchi de l'ego. — (Emmanuel Carrère, Le Royaume, 2014, pp. 207-208)
Nos valeurs
L’objectif est de renforcer la capacité d’agir des individus et des collectifs en leur fournissant des clés de compréhension et des outils.
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Notre Charte
Intérêt Général ... Démocratie ... Égalité – Équité ... Résistance et Résilience ... Liberté ... Bienveillance ... Solidarité ... Autonomie ... Éduc’ Pop’ ... Fédéralisme (vision fédéraliste et écosystémique de la sphère civile et citoyenne) ... Justice ... Pédagogie
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Nous adhérons aux principes de la Démocratie Ouverte
Ndlr :
- quelles est la génèse de cette organisation, qui sont les membres fondateurs ?
- ne manque-t-il pas un positionnement par rapport à la république, par rapport à la démocratie élective, les partis politiques, les syndicats, les luttes sociales ou écologiques, la constitution française, la laïcité, etc ? Demandé par mel ATT
... La verbigération est une sorte de dérèglement qui conduit la personne concernée à répéter comme en boucle une formule toute faite à tout propos et davantage encore hors de propos. Dans le cas d’Emmanuel Macron, ce jour-là, ce fut « très profondément ». ... tribune signée par Martin Bouygues. Elle est remarquable en ceci qu’elle sort des pleurnicheries anti-fiscales et anti-sociales habituelles des tenants du MEDEF. Martin Bouygues pose deux questions que je crois incontournables. La première concerne sa prise de conscience de la pénurie à venir des travailleurs qualifiés disponibles. La qualification est un bien qui va devenir plus difficile a trouver. La seconde concerne la part d’intéressement que le travail doit prendre à ses propres réussites dans le cadre d’une entreprise capitaliste. Ici, il prône le développement de la participation comme voie d’accès au partage de la richesse produite ... le programme « L’Avenir en commun » ne prévoit pas la nationalisation de toutes les entreprises. Notre attention dans ce domaine est plutôt fixée en amont sur le système bancaire et financier d’où part l’arbitrage sur le financement des investissements. Dialoguer avec un capitaliste n’est pas adhérer au capitalisme, pas davantage que faire des compromis n’est se vouer à la compromission. Ensuite reconnaître à Martin Bouygues le talent d’avoir su faire mieux que d’hériter et d’avoir pérennisé le numéro un du bâtiment, c’est seulement reconnaître un fait remarquable. Un fait qui touche à l’intérêt général du pays au moment où nous prévoyons de faire un immense bond en avant dans le domaine de la construction du logement, et du logement social sous toutes ses formes. ... ’il existe encore en France un patronat qui n’est pas dans la main de la logique conceptuelle dominante. Un patronat indemne de l’infection qui a tué tous les secteurs productifs et dont Macron est le porte-voix : les financiaristes. ... Il paie ses impôts en France (comme Dassault le faisait, soit dit par parenthèse). Notre méfiance anti-capitaliste peut donc s’accommoder de réalisme jusqu’au point où la discussion avec lui devient possible. ... construire une convergence, en amont de la production, sur les objectifs concrets de formation technique avancée pour une production écologiquement responsable. Sinon la « règle verte » (ne plus prendre à la nature davantage que ce qu’elle peut reconstituer) est un slogan creux et nous des fantaisistes. ... Bouygues prône l’intéressement des salariés aux bénéfices par le truchement de l’actionnariat des salariés. Il se targue d’avoir pour deuxième actionnaire son personnel à hauteur de 19% du capital.
Ce système n’est pas le notre. Parce qu’il répartit la richesse par le biais des dividendes. Les conséquences néfastes sont nombreuses. Distribuer par les dividendes c’est pousser à les augmenter, ce qui n’est possible qu’au détriment des salaires en temps normal. Appauvrir le salarié pour cajoler l’actionnaire n’est bon pour aucun actionniare s’il est son propre salarié. Ensuite les sommes versées en dividendes ne paient pas toutes les cotisations sociales. Or nous en avons besoin pour maintenir à flot nos assurances sociales en général qui constituent le socle de la redistribution la plus efficace en France. Et la garantie d’un niveau de santé publique qui est aussi une protection de la production que réalisent les salariés soignés et secourus quand il le faut. C’est pourquoi nous croyons à l’augmentation de salaires et non à la participation comme mode le plus simple et le plus socialement productif pour la société toute entière. Je crois aussi qu’un bon salaire et un temps de travail favorable sont des incitations à rester dans son entreprise bien plus efficaces que la perspective de lointains, fugaces et imprévisibles dividendes. Martin Bouygues devrait y penser. La cote d’une entreprise auprès de ses salariés est faite de ces renommées là : la paye, le temps de travail (et la pénibilité d’une façon générale) et la sécurité de l’emploi. Et parfois s’y ajoutent la mobilité dans l’emploi et entre les sites. ...
La démocratie en confettis
Le mouvement des « gilets jaunes » a pris un contenu révolutionnaire dans la mesure où il a posé la question de l’exercice du pouvoir politique. C’est ce qu’exprime l’appel à la démission du président de la République qui retentit chaque semaine dans les rues de façon si peu courante dans notre pays. Mais c’est aussi la montée des revendications d’extensions démocratiques. La réponse d’Emmanuel Macron est à coté de la plaque. Il n’a pas pris la mesure du fait que sa stratégie du pourrissement a un coût pour lui. Elle augmente le niveau auquel se règlent les questions posées. Il croit habile de refiler en douce des bricolages institutionnels issus du projet de révision constitutionnelle que nous avons vu échouer à l’Assemblée nationale en juillet 2018. Rien de neuf. Absolument rien. Dans ce qu’il propose, rien ne redonne le pouvoir si peu que ce soit au peuple. Au contraire, si ses projets cette fois réussissent, ils accompagneront et accéléreront la dérive autoritaire du régime.
Il n’y aura pas de référendum d’initiative citoyenne. Même au niveau local, Macron refuse le RIC. C’est la principale information de cette allocution présidentielle. La macronie a décidé de camper sur ses positions de mépris et de peur face à la question du besoin d’intervention populaire dans le fonctionnement des institutions.