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Non aux OGM dans les forêts ! (© Paul Hartley & mevans / istockphoto.com - Collage RdR)
L’industrie des OGM travaille sur un plan perfide pour rendre acceptable sa technologie controversée aux États-Unis et au Canada : faire passer les arbres transgéniques pour un moyen de sauver certaines espèces et forêts menacées. Nous devons contrecarrer ce plan : non aux OGM dans les écosystèmes complexes des forêts !
Appel
Au Département de l'agriculture (USDA) et au Service d'inspection sanitaire des animaux et des plantes (APHIS) des États-Unis
“Le risque pris en laissant planter des châtaigniers transgéniques dans les forêts d’Amérique est incalculable. Merci de ne jamais l’autoriser.”
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Le châtaignier d’Amérique, autrefois très répandu, a presque totalement disparu à cause d’un champignon venu d’Asie. Aujourd’hui ne restent que quelques spécimens adultes dans les forêts de l’Est des États-Unis et du Sud-Est du Canada.
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Il n’existe pas d’études à long terme sur la manière dont les arbres transgéniques interagissent avec les divers écosystèmes, insectes, oiseaux et autres animaux sauvages.
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Pouvant atteindre jusqu’à 35 mètres de haut, celui qui est également appelé « Séquoia de l’est » a vu sa population s’effondrer dans la première moitié du 20e siècle à cause d’un champignon venu d’Asie (Cryphonectria parasitica). Des passionnés d’horticulture avaient importé des châtaigniers du Japon et de Chine dans leur jardin, et avec eux des parasites qui ont attaqué le châtaignier. Si les espèces asiatiques de châtaigniers étaient immunisées contre ce champignon, leurs cousins américains, eux, ne l’étaient pas…
Selon une étude, 450 espèces d’insectes ou de champignons pathogènes se sont introduites dans les forêts des États-Unis et endommagent les arbres. Les combattre toutes avec des OGM est impossible. Elles menacent 40 % des forêts.
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La recherche et le développement du châtaignier transgénique ont été financés par des entreprises telles qu’ArborGen, Monsanto (aujourd’hui Bayer) et Duke Energy.
Le Ministère américain de l’agriculture (USDA) et l’Agence de protection de l’environnement (EPA) ont pour tâche de garantir la sécurité de cet arbre avant qu’il ne soit planté dans les forêts. Aucune des deux autorités n’a d’expérience dans ce domaine. L’Académie nationale des sciences a mis en garde contre cette situation en 2019 dans un rapport sur la santé et la biotechnologie des forêts. Entre-temps, l’USDA a financé les chercheurs pour qu’ils effectuent eux mêmes les évaluations des risques de leurs propres arbres…