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Le 12 décembre 2021, j’étais l’invité de Dimanche en politique pour France 3 Centre-Val-de-Loire.
J’ai d’abord répondu à une question d’actualité concernant le meeting de Jean-Luc Mélenchon à Paris. J’ai expliqué qu’il s’agissait d’une démonstration de force et que cela montrait un élargissement de la campagne avec la création d’un Parlement de l’Union populaire. J’ai aussi dit que face à Éric Zemmour, Mélenchon avait pu incarner avec ce meeting un pôle de résistance républicaine.
J’ai ensuite parlé de mon engagement politique. J’ai dit que si j’avais pu voter en 2007, je l’aurais fait pour Bayrou puis pour Sarkozy. Mais j’ai expliqué que la crise des subprimes, puis sa gestion par le pouvoir politique sarkozyste, m’avaient fait changer de bord politique et rejoindre Jean-Luc Mélenchon. J’ai aussi parlé de mon engagement à Châteauroux et dans l’Indre. J’ai rappelé que le problème posé dans mon département n’était pas l’immigration mais la fermeture des petits commerces, la baisse de la population ou encore les fermetures d’usines. J’ai notamment parlé d’Alvance Wheels, dernière entreprise de France à produire des jantes en aluminium et pourtant menacée de fermeture. J’ai dénoncé la responsabilité de Renault et de Macron dans la situation de cette entreprise. Plus largement, j’ai expliqué que les gouvernements libéraux avaient fermé des services publics dans les zones rurales et j’ai rappelé la proposition de Jean-Luc Mélenchon : être maximum à 15 ou 30 minutes d’un service public essentiel : école, hôpital, gare, poste.
Nous avons ensuite étudié plusieurs points du programme de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. J’ai défendu l’idée d’une 6e République et d’un référendum d’initiative citoyenne pour redonner confiance dans la politique. J’ai aussi rappelé les mesures qui concernent le pouvoir d’achat des Français : blocage des prix de l’essence et de l’alimentation, augmentation du SMIC, allocation d’autonomie pour les jeunes, 100% Sécu pour en finir avec le coût des mutuelles, limitation des frais bancaires. J’ai expliqué qu’on pouvait financer tout cela en allant chercher l’argent où il est : dans les poches des riches. J’ai par ailleurs défendu la sortie du nucléaire, mais aussi expliqué ce que nous comptions faire en matière d’éducation. Enfin, j’ai rappelé que nous appliquerions notre programme quoi qu’il arrive et que nous étions prêts à mettre en place un rapport de force avec l’Europe en recourant à la possibilité de faire « Opt-Out » sur certains traités.