Si, dans certains territoires, les élus des différentes collectivités travaillent en bonne harmonie, c’est loin d’être le cas partout. Et ce alors que la croissance a tendance à se concentrer dans une poignée de métropoles.
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Romain Pasquier est directeur de recherche au CNRS et titulaire de la chaire « Territoires et mutations de l'action publique » de Sciences Po Rennes
Romain Pasquier est directeur de recherche au CNRS et titulaire de la chaire « Territoires et mutations de l'action publique » de Sciences Po Rennes
DAVID FERRIERE
Par Romain Pasquier Publié le 13/01/2023 à 16:00, mis à jour à 16:00
Cette dernière décennie, le monde des territoires a connu des mutations profondes avec l’extension du statut métropolitain en 2014, la réforme de la carte des régions en 2015 et, trois ans plus tard, le déclenchement du mouvement des Gilets jaunes qui allait être le révélateur de nouvelles fractures. Toutefois, si la géographie économique bouscule les équilibres entre villes et régions, des facteurs politiques influent également.
Depuis une trentaine d’années, de nouvelles tendances émergent avec le resserrement de la croissance autour de grandes zones métropolitaines et une remontée des inégalités territoriales. La tendance spontanée n’est donc pas à l’équilibre. Les investissements
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