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Conférence : Face au changement climatique, le champ des possibles - Jour 1
Lien de la conférence : https://www.academie-sciences.fr/fr/Colloques-conferences-et-debats/changement-climatique.html
00:00:00 Introduction
00:00:27 Le transport routier représente la grande majorité – 95% - des émissions de GES du transport en France
00:00:56 La voiture est le moyen de transport le plus utilisé pour se déplacer
00:01:20 L’avion est le moyen de transport le plus utilisé pour parcourir plus de 100 km
00:01:48 Une petite minorité des Français aisés ne paie pas de taxe carbone sur le moyen de transport le plus utilisé pour faire plus de 100 km
00:02:16 Heureusement que les émissions de GES des vols internationaux disparaissent dans l’atmosphère car elles représentent la moitié de celles des Gilets Jaunes en voitures, qui eux paient la taxe carbone...
00:03:19 La réduction des émissions de CO2 du secteur automobile : un échec européen
00:03:25 Le secteur du transport est Ie mauvais élève du protocole de Kyoto
00:03:47 Les émissions de CO2 des voitures neuves sont reparties à la hausse depuis deux ans
00:04:57 En réalité, les émissions de CO2 des voitures neuves n’ont quasiment pas baissé depuis vingt ans
00:05:41 La baisse artificielle des émissions de CO2 est due à un mauvais « thermomètre » CO2 qui n’a été réparé que partiellement pour l’instant
00:07:09 La seule véritable baisse des émissions de CO2 a eu lieu entre 2008 et 2010 : moins de SUVs, plus de petites voitures
00:08:27 Les voitures électriques souffrent encore d’un différentiel trop important « prix x utilité » par rapport à leurs homologues thermiques
00:09:36 Depuis 2010, l’impact négatif des SUVs a été 5 fois plus important que l’impact positif des voitures électriques
00:10:43 Le nouveau malus sera un peu plus dissuasif [10% des immats = 500€+] mais ne devrait avoir qu’un impact limité sur les ventes de SUVs
00:11:39 Pourquoi faut-il améliorer les incitations sur les voitures neuves ?
00:13:00 Quelles mesures pour faire enfin baisser les émissions de CO2 et la consommation des voitures ?
00:13:07 Nous proposons d’intégrer dans le bonus-malus existant une composante poids afin de décourager l’achat de voitures les plus lourdes
00:13:34 Pourquoi un bonus-malus indexé sur le poids des voitures ?
00:14:37 Les exemptions de ce bonus-malus sur le poids
00:16:10 Nous proposons aussi de limiter le contenu carbone de l’électricité utilisée pour fabriquer les batteries des voitures à faibles émissions
00:17:30 Simulation d’un bonus-malus indexé sur le poids des voitures
00:18:05 Simulation d’un bonus-malus indexé sur le poids des voitures
3 commentaires
Pierre 77 il y a 7 mois
Très instructif !
En résumé il faut dès aujourd'hui :
Augmenter le malus CO2 + Malus au poids
Développement d'un cycle de consommation réel et cycle de vie totale (construction + énergie + utilisation + recyclage)
Développement d'un vrai réseau de recharge fiable, rapide et paiement en CB au kWh
Développement des transports en commun (bus haut niveau de service, tramway, train, pistes cyclables ... )
Damien Prevot il y a 1 an
Bonjour deux remarques : 1/ je ne vois nulle part dans les illustrations la confirmation que moins de 2 % des français feraient plus de la moitié des km faits par avion. D’où vient cette donnée? Il y a-t-il un suivi des trajets par avion qui serait nominatif pour savoir à quels français affecter les km parcourus? La formulation correcte ne serait -elle pas que 2% des trajets représentent 5O% de la distance parcourue? 2/La formulation « au delà de 100 km, l’avion est le plus utilisé » est trompeuse car on voit bien sur les graphes que pour les trajets de moins de 1000 km c’est la voiture qui donne le plus de km (je suppose km.homme) parcourus...sauf si je me trompe, ce choix de la formule provocatrice pas bien étayée risque de desservir l’objectif de voir taxé le transport aérien à la juste mesure de ses externalités.
Tr.: ...
pour la Zoé, voiture électrique la plus vendue en France, la fabrication des batteries est au charbon en Pologne sic
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l'hydrogène pour la voiture électrique n'est pas valable (énergivore, infrastructure au prix prohibitif à déployer), mieux pour les transports lourds ? Le mieux dans l'électrique est de ne pas rouler !
Détenue à parts égales par Faurecia et Michelin, Symbio, dont l’ambition est de devenir un leader mondial de la mobilité hydrogène, conçoit, produit et commercialise des systèmes hydrogène pour véhicules légers et commerciaux, bus et camions, ainsi que pour divers autres formats de véhicules électriques. L’entreprise revendique une expertise unique : les véhicules qu’elle a équipés ont déjà parcouru plus de trois millions de kilomètres. Elle travaille par ailleurs depuis plus de dix ans sur la technologie hydrogène et son intégration dans les véhicules. C’est cette expertise que Symbio met aujourd’hui à la disposition des constructeurs du monde entier au travers de sa gamme de StackPack® – des systèmes hydrogène pré-validés et pré-intégrés. ... participe ainsi à l’accélération du déploiement de la mobilité hydrogène, par nature zéro-émission et peu contraignante en termes de temps de recharge et d’autonomie pour les utilisateurs finaux.
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Les systèmes génériques développés par l’entreprise – de 5 à 20kW pour les véhicules utilitaires par exemple, et de 80kW à 300kW pour les bus, camions…
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Symbio coordonne le consortium « Mobilité Hydrogène France », qui rassemble de nombreuses entreprises au sein de l’Association Française de l’Hydrogène et des Piles à Combustible (AFHYPAC). L’entreprise est également soutenue, au niveau européen, par le Fuel Cells and Hydrogen Joint Undertaking (FCH JU).
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Vidéo Fabio Ferrari explique Symbio https://www.youtube.com/watch?v=qoe33dBHX9A
Historique : - Fév 2010 création de Symbio / contrat de licence avec Liten CEA tech ... - Fév 2019 devient une filiale de Michelin - nov 2019 Symbio devient une co-entreprise avec Faurecia
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Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?5RTX_Q
Ndlr : escroquerie du "par nature zéro-émission" si l'hydrogène n'est pas issu d'ENR
Le scénario Négawatt mise sur la complémentarité de l'électricité et du gaz pour décarboner le mix énergétique. Il s'agit de privilégier, pour chaque usage, le vecteur le plus approprié. Détails avec Christian Couturier, président de l'association.
Actu Environnement : Le scénario Négawatt donne une place importante au gaz dans la transition énergétique, plus équilibré que les autres scénarios qui confèrent une place essentielle à l'électricité… Pour quelle(s) raison(s) ?
Christian Couturier : Ce qui fait l'originalité de notre scénario, c'est en effet que nous ne misons pas tout sur le vecteur électrique. Nous estimons que le vecteur gaz a un rôle à jouer, en complémentarité. Généralement, dans les scénarios sans fossiles, la tendance est à électrifier tous les usages. Pourtant, une électrification massive pose différentes questions. La gestion de la pointe électrique et de son impact sur les réseaux en est une. Pour la mobilité, les questions d'autonomie, de batteries, mais aussi de réseaux, sont importantes. C'est pourquoi nous pensons qu'il n'est pas prudent de miser sur le tout électrique, alors qu'il existe des infrastructures pour le gaz (réseaux, stockage…) et une alternative au gaz d'origine fossile.
Le gaz est très complémentaire de l'électricité : absorber les surplus de productions éoliennes et photovoltaïques, faire un stockage de longue durée et gérer les appels de puissance.
AE : Cependant, les usages du gaz devront fortement évoluer…
C. C. : En passant aux gaz renouvelables, changement total d'usages et, au-delà, un changement complet de modèle de l'industrie du gaz. On change de fournisseurs, en s'appuyant sur le monde agricole plutôt que sur la Russie, l'Algérie, le Nigéria… On change de niveaux de prix également. Le gaz renouvelable est au même niveau que l'électricité décarbonée, c'est-à-dire plus cher que le gaz naturel. pas judicieux de continuer à l'utiliser pour le chauffage de bâtiments à 20°C par exemple. réserver le gaz aux usages pour lesquels le vecteur électrique est moins intéressant : les transports, l'industrie ou la production de pointe. >>moins de gaz dans les bâtiments, les usages sont réduits. Le gaz remplace surtout les usages actuels du pétrole.
AE : / programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), le Gouvernement conditionne développement biométhane à trajectoire de baisse des coûts…
C. C. : Le coût du biométhane restera élevé car les technologies sont déjà matures. Il ne faut pas s'attendre à des baisses importantes dans les coûts de production. L'approche du Gouvernement est budgétaire et cette logique conduit à avoir moins de volumes si les prix ne sont pas bas. Selon nous, il faut plutôt pousser les solutions qui sont incontournables et déterminer, en fonction des volumes nécessaires, l'enveloppe globale qui doit être consacrée au biogaz.
AE : Quels sont les usages prioritaires du biogaz selon vous ?
C. C. : Le principe est d'injecter le biogaz dans le réseau dès que c'est possible. solution la plus simple car on s'affranchit de l'équilibrage entre la production et la consommation. Mais, en fonction des volumes produits, des investissements nécessaires dans le réseau, ce n'est pas toujours pertinent. Par défaut, quand l'injection n'est pas possible, la cogénération apparaît intéressante. Mais il faut qu'il y ait un usage important de la chaleur cogénérée, et ce, tout au long de l'année. Par exemple, une industrie qui a des besoins de chaleur importants et non saisonniers. C'est la difficulté liée à la cogénération. Selon l'étude Solagro sur un gaz 100 % renouvelable, en 2050, l'essentiel de la ressource potentielle pour la méthanisation aura accès au réseau, à un coût raisonnable.
AE : À moyen terme, le scénario Négawatt mise également sur la méthanation. Pour quels usages ?
C. C. : Selon nous, la méthanation doit intervenir pour valoriser l'électricité excédentaire, quand tous les autres usages ont été mobilisés au préalable. Soit ces surplus d'électricité seront transformés en hydrogène pour être consommés immédiatement, soit cet hydrogène devra être converti en méthane pour pouvoir être injecté sur le réseau ou stocké. Dans notre scénario, on mobilise donc peu l'hydrogène pour un usage final.
AE : La mobilité hydrogène ne fait donc pas partie des usages envisagés ?
C. C. : La mobilité hydrogène présente de nombreux inconvénients. Si le vecteur hydrogène est utilisé pour stocker les surplus de production d'électricité renouvelable, sa production est, par nature irrégulière. Or, pour développer les usages de mobilité, il faut une offre permanente d'hydrogène. Comment assurer cette production permanente ? Par le nucléaire ? Ce n'est pas notre parti-pris. C'est pourquoi nous envisageons plutôt l'hydrogène comme un moyen de gérer les pics de production d'électricité, sur le concept du power-to-gas. Mais les besoins ne devraient pas intervenir avant 2030.
AE : De nombreux projets pilotes sont pourtant lancés sur la mobilité hydrogène. Est-ce une fausse route selon vous ?
C. C. : actuellement course au projet pilote sur l'hydrogène ! ~prématuré, pas de modèle économique pour l'instant. besoin de quelques démonstrateurs pour sortir des laboratoires et expérimenter en grandeur réelle, pour voir comment cela s'insère dans un écosystème local, au niveau des infrastructures, des usagers… On ne sait pas de quoi l'avenir sera fait et qui, du bioGNV, de l'électricité ou de l'hydrogène, se développera finalement. expérimenter, dans un cadre sécurisé, différentes configurations de mobilité.
Vidéo sur le même thème
Le biogaz fait recette à Expobiogaz Florence Mompo, directrice du salon, dresse un premier bilan d'Expobiogaz qui s'est tenu les 12 et 13 juin dernier. La filière de la méthanisation reste dynamique malgré l'expectative provoquée par le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie. - 21/06/2019
https://www.actu-environnement.com/ae/news/biogaz-salon-expobiogaz-bilan-florence-mompo-33657.php4
Connu / https://twitter.com/nWassociation/status/1261268951192997888
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Association négaWatt @nWassociation
Dans une interview de @Actuenviro @ChrisCouturier1 président de @nWassociation revient sur la complémentarité des vecteurs #gaz #électricité proposée dans le scénario négaWatt 100% #renouvelables - 2:15 PM · 15 mai 2020· - 9 Retweets 6 J'aime
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=> https://twitter.com/JulienDelalande/status/1261512870879203331
" Julien Delalande @JulienDelalande · 31 min
En réponse à @nWassociation @Actuenviro et @ChrisCouturier1
Promoteur du #ScénarioNégawatt, vous n'évoquez pas la #SobriétéÉnergétique dans ce fil. N'est-ce plus le volet majeur?
Le #BioGaz est une cata écolo aux USA selon #MichaelMoore docu #PlanetoftheHumans
https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?hrNVfQ
Qu'en pensez-vous? Merci #BioMéthane #GazRenouvelable
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Rép obtenue confirme la sobriété ++