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Le samedi 5 mars 2022, plusieurs élus insoumis étaient rassemblés pour rendre hommage à Jean Jaurès sur le lieu où il fit son dernier discours pour la paix avant d’être assassiné.
Après avoir déposé une gerbe aux côtés de Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire de la France insoumise a pris la parole. Elle a rappelé le combat inlassable de Jaurès pour préserver la paix, à l’aube du massacre de la Première Guerre mondiale. Elle a ensuite pointé les similarités avec la situation actuelle, où « l’Europe se débat comme dans un cauchemar » et fustigé les belliqueux à la mémoire courte qui n’ont retenu aucune leçon. Elle a conclu sur un hommage à Jean Jaurès et « à travers lui, à tous les artisans de la paix qui forment ce vœu universel ».
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a ensuite fait un point presse dans lequel il a expliqué que Jaurès avait compris quelle horreur représente la guerre. Il a fait le parallèle avec le moment tendu et dangereux que représente pour l’Europe la guerre d’Ukraine où il existe un risque nucléaire.
Jean-Luc Melenchon a rappelé que la Russie est un pays capitaliste, prédateur et violent dirigé par des oligarques. Il a expliqué que la guerre d’Ukraine contenait une bataille pour l’accès aux matières premières. Il a répété que les Russes portent la responsabilité du déclenchement d’une guerre qui ramène à un ordre du monde dominé par la raison du plus fort et du plus violent. Il a aussi dit de nouveau qu’une France non-alignée comme il la souhaite ne veut pas dire une France neutre et qu’il était pour sa part engagé dans le refus de l’invasion de l’Ukraine.
Le candidat de l’Union populaire a rappelé qu’il alerte depuis plus de 15 ans sur la question des frontières en Europe. Il a aussi répété qu’il existe des conflits sur les frontières en Europe. Il a pointé du doigt la question du danger nucléaire avec les batailles qui ont lieu en Ukraine autour de réacteurs nucléaires. Il a expliqué qu’une contamination du principal fleuve ukrainien contaminerait la Méditerranée. Il a fait la proposition d’une mise en place de forces d’interposition de l’ONU sur la centrale de Zaporijjia qui est l’objet d’une bataille.
Enfin, Jean-Luc Melenchon a répondu aux questions des journalistes concernant l’envoi d’armes en Ukraine ou encore à propos de la déclaration de candidature d’Emmanuel Macron.
Voir aussi https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?TZHGpA
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Le samedi 5 mars 2022, plusieurs élus insoumis étaient rassemblés autour de Jean-Luc Melenchon pour rendre hommage à Jean Jaurès sur le lieu où il fit son dernier discours pour la paix avant d’être assassiné.Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a ensuite fait un point presse dans lequel il a expliqué que Jaurès avait compris quelle horreur représente la guerre. Il a fait le parallèle avec le moment tendu et dangereux que représente pour l’Europe la guerre d’Ukraine où il existe un risque nucléaire.
Jean-Luc Melenchon a rappelé que la Russie est un pays capitaliste, prédateur et violent dirigé par des oligarques. Il a expliqué que la guerre d’Ukraine contenait une bataille pour l’accès aux matières premières. Il a répété que les Russes portent la responsabilité du déclenchement d’une guerre qui ramène à un ordre du monde dominé par la raison du plus fort et du plus violent. Il a aussi dit de nouveau qu’une France non-alignée comme il la souhaite ne veut pas dire une France neutre et qu’il était pour sa part engagé dans le refus de l’invasion de l’Ukraine.
Le candidat de l’Union populaire a rappelé qu’il alerte depuis plus de 15 ans sur la question des frontières en Europe. Il a aussi répété qu’il existe des conflits sur les frontières en Europe. Il a pointé du doigt la question du danger nucléaire avec les batailles qui ont lieu en Ukraine autour de réacteurs nucléaires. Il a expliqué qu’une contamination du principal fleuve ukrainien contaminerait la Méditerranée. Il a fait la proposition d’une mise en place de forces d’interposition de l’ONU sur la centrale de Zaporijjia qui est l’objet d’une bataille.
Enfin, Jean-Luc Melenchon a répondu aux questions des journalistes concernant l’envoi d’armes en Ukraine ou encore à propos de la déclaration de candidature d’Emmanuel Macron.
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À l'occasion du quarantième anniversaire de l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République, le 10 mai 1981, cet événement en ligne permet de revisiter l'ensemble des actions réalisées sous ses deux septennats à travers des table-rondes aux thématiques interrogeant précisément un aspect de sa politique mais aussi de mesurer le poids de l'héritage qu'a laissé François Mitterrand dans l'opinion. La présence de grands témoins et acteurs de l'époque est aussi l'occasion de tenter un parallèle et de formuler des propositions pour un exercice du pouvoir plus fluide.
• Mot d’accueil
Didier Le Bret, Henri Nallet
• Introduction, « 40 ans après, les Français et François Mitterrand »
Frédéric Dabi
• Les jeunes et l’héritage de François Mitterrand / Mathilde Imer
• Démocratie : changer la vie, changer de régime ?
Jacques Attali, Gilles Finchelstein, Myriam Revault d’Allonnes, Chloé Morin
Animation : Chloé Ridel
• Du Sommet de Rio à la Cop 21 : peut-on encore sauver la planète ?
Emmanuelle Cosse, Mathilde Imer, Jean Jouzel, Ségolène Royal
Animation : Thierry Keller
• L’Europe en quête d’union : quel projet fédérateur pour l’Union européenne ?
Bernard Guetta, Élisabeth Guigou, Emmanuel Maurel, Hubert Védrine
Animation : Didier Le Bret
• Le capitalisme est-il réformable ?
Bernard Guetta, Ariane Delmas, Valérie Rabault, Louis Gallois, Jérôme Saddier
Animation : Adrienne Brotons
• Quatre Premiers ministres de gauche témoignent : les leçons du pouvoir
Édith Cresson, Lionel Jospin, Jean-Marc Ayrault, Bernard Cazeneuve
Animation : Jean-Michel Djian
Clôture par Anne Hidalgo
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Terminer >4:21:24 ACT
Actualités, Billets, Billets d'Histoire, histoire contemporaine - 3 commentaires
Lors de l’hommage national rendu à Samuel Paty, assassiné le 16 octobre 2020, des extraits de la lettre de Jean Jaurès aux Instituteurs et Institutrices (1888) ont été lus. Nous vous proposons de retrouver ce texte dans son intégralité.
=> Lire ici le texte dans la version extraite de l’ouvrage Action socialiste (1899) https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/3640/files/2020/10/Aux-instituteurs-et-institutrices-Action-socialiste-Jean-Jaures-Gallica-BnF.pdf
...
Ses grandes thématiques futures sur la question scolaire sont déjà présentes : la lecture pour toutes et tous, clé incontournable de l’accès au savoir ; la liberté pour les enseignants de constituer leur propre bagage intellectuel ; la critique des méthodes d’enseignement par trop formatées, etc.
En juin 1892, Jaurès offre un autre grand texte à La Dépêche sur l’instruction morale à l’école dans lequel il définit la « morale laïque, c’est-à dire indépendante de toute croyance religieuse, et fondée sur la pure idée du devoir5 ».
...
Pour aller plus loin :
- le dossier « la laïcité en questions » sur le portail classes.bnf
- la page « la laïcité à l’école » sur le site éduscol du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports
- sur France Culture : « diversement interprétés, parfois difficilement appliqués, les principes de la laïcité font toujours l’objet de débats. Une sélection d’émissions pour comprendre son histoire, ses sources philosophiques et son actualité ».
- le « Gallica vous conseille » sur Jean Jaurès
Citer ce billet : Agnès Sandras, "La lettre « aux Instituteurs et Institutrices » de Jean Jaurès (1888)," in L'Histoire à la BnF, 23/10/2020, https://histoirebnf.hypotheses.org/10211, [consulté le 02/11/2020].
1- Catherine Moulin, « Repères biographiques », in De l’éducation [Anthologie]/ Jean Jaurès ; introduction de Gilles Candar ; postface de Guy Dreux et Christian Laval ; textes présentés par Gilles Candar et Catherine Moulin ; édition établie par Madeleine Rebérioux, Guy Dreux et Christian Laval. Paris, Éd. Nouveaux regards, Éd. Syllepses, impr. 2005. [↩]
2- Gilles Candar, « Le prof Jaurès », in Jean Jaurès, De l’éducation [Anthologie], op. cit. [↩]
3- Voir Jaurès : l’intégrale des articles de 1887 à 1914 publiés dans « La Dépêche » / une édition dirigée par Rémy Pech et Rémy Cazals ; avec Jean Faury, Alain Boscus, Jean Sagnes… [et al.], Toulouse, Éd. Privat, « La Dépêche du Midi », 2009. [↩]
4- De l’éducation ; anthologie, op.cit. [↩]
5- Jean Jaurès, « L’instruction morale à l’école », La Dépêche, 8 juin 1892. [↩]
6- Péguy passera de l’admiration sans bornes à la haine pour Jaurès. Voir Christophe Prochasson, « Le miroir brisé : retour sur la relation Péguy-Jaurès », Cahiers Jaurès, 2015/3 (N° 217), p. 89-115. [↩]
7- Géraldi Leroy, « Péguy-Jaurès : bref essai de synthèse », Cahiers Jaurès, 2009/2 (N° 192), p. 51-64. [↩]
8- Charles Péguy, évoquant les jeunes normaliens et leurs uniformes, parle de « hussards noirs » puis de « hussards de la République » – et non pas de « hussards noirs de la République »- dans L’Argent publié par Les Cahiers de la quinzaine en 1913. Voir ici. [↩]
Connu / https://twitter.com/alboissinot/status/1322804714405322752
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François BOCQUET a retweeté alain boissinot @alboissinot · 1 nov.
Il faut lire le texte dans sa version intégrale... 2 - 57 - 89
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