CQFD est un journal papier. Plus précisément, un mensuel de critique et d’expérimentations sociales, qui sort en kiosque le premier vendredi de chaque mois. Chaque vendredi tout court, nous publions aussi quelques articles sur ce site internet, issus de la version papier ou inédits.
Publié depuis 2003, CQFD est basé à Marseille
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Né des cendres du Rire, le journal du Réseau d’information sur les réfractaires au service militaire, CQFD reste insoumis et carrément hostile à ceux et celles qui voudraient l’enrôler sous quelque drapeau que ce soit.
Il témoigne des luttes sociales et des diverses aspirations à l’émancipation : féminismes, résistances au travail aliéné, antiracismes, autogestion, écologie sociale, etc. En même temps, il s’évertue à dénoncer frontalement l’organisation mortifère du monde ultralibéral : politiques sécuritaires, surveillance technologique, contrôle des chômeurs, servilité des médias, nationalismes, etc.
CQFD a pour emblème un chien rouge qui se libère de ses chaînes, emprunté à Simplicissimus, un hebdomadaire satirique allemand de la fin du XIXe siècle. La devise de ce chien rouge ? « Mordre et tenir ».
Étranger à tout dogmatisme, CQFD n’est pas un tract. Il croit en la complexité et aux contradictions de l’enquête de terrain, tout en donnant la parole à des chercheurs, chercheuses, auteurs et autrices. CQFD ne fait pas du journalisme de préfecture ; il préfère traîner dans les rues, les bars, les usines occupées, les cambrousses en bagarre contre l’agriculture industrielle, ou encore les maquis (urbains ou campagnards).
Farouchement indépendant, ce canard sauvage est financé presque exclusivement par ses lecteurs et lectrices (abonnements et dons, ventes en kiosque). C’est à peine s’il s’autorise une petite subvention de temps en temps, tout en ne crachant pas sur les contrats aidés quand il s’en présente un.
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