François BOULO est avocat spécialisé en droit du travail, il s'est fait connaitre en 2019 pendant les Gilets jaunes pour avoir été l'un des porte-paroles du mouvement qui a fait trembler Emmanuel Macron pendant quelques mois. Remarqué pour son engagement très fort, et son éloquence sur les plateaux, François Boulo a partagé l'ensemble de ses connaissances en économie et politique dans son livre "Reprendre le pouvoir", puis à travers sa chaîne Youtube Praxis. Dans cette interview par Carla Costantini pour Élucid, François Boulo propose son analyse de la dissolution d'Emmanuel Macron, qui a provoqué de nouvelles élections législatives. Depuis quelques semaines, les alliances et trahisons se succèdent, et le pays semble plus divisé que jamais. Mais ces mouvements spectaculaires en cascade sont-ils vraiment en train de transformer en profondeur le champ politique ? Assiste-t-on réellement à une déflagration historique ou à un simple soubresaut ? La France est-elle sur le point de sombrer dans le chaos ?
Élections - Sondages Interview France
Tr.: ... l'intérêt des électeurs du RN est de voter à gauche ... éviter de mépriser les électeurs du RN ... le RN leur ment ... des gens malheureux, ils ont droit au bonheur ... le mvt des gilets jaunes a fait ressortir les affects positifs des électeurs du RN ... droit à la sécurité se résoud par le socio-économique ... /NFP Alliance impérative, fragile, des désaccords, le rapport à l'UE ... mener un rapport de forces ... mesures symboliques (péages gratuits pendant l'été) ... ouvrir des espaces émancipateurs ... LFI a une vraie culture militante ... Peuple éclairé, en action ... tout est bon pour taper sur LFI ... 650 procédures pénales contre des gens de gauche ... crise de régime /constitution durée de vie limitée ... /ass constituante : réservé ... ne se sent pas compétent, c'est compliqué ... que les partis fassent des propositions de constitutions soumises à des citoyens ... revenir sur la politique de l'offre ... état robin des bois à l'envers ... impôt sur la nationalité, transparence sur le lieu des bénéfices des grandes entreprises, lutte contre la fraude fiscale ... 1/3 des recettes de l'état, s'assurer de l'investissement productif ... rassurer les petits patrons ... 200 milliards donnés aux grandes entreprises, détournement massif ... jeunesse désespérée mais on n'a jamais eu autant de raisons de lutter, fin d'une ère ... l'avenir, ce qu'on va en faire ... situation de conflit, l'histoire peut basculer ... les jeunes ont compris rupture avec la cupidité, moins consumériste, plus humain ... le libre-arbitre n'existe pas ... nous ignorons l'ensemble de nos déterminismes ... comprendre ces déterminismes ... la démocratie repose sur des débts contradictoires ... on n'est pas obligés de pardonner ... besoin d'apaisement et de réconciliation SPINOSA
Ndlr : FB soutient JLM/LFI et la radicalité de gauche
Date de parution : 07/02/2024 - 224 pages - 15.00 €
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Présentation
Un « nouveau pacte de la vie au travail ». Telle était la promesse, durant le conflit sur les retraites, du président de la République. Un engagement déjà oublié. Pourtant, c’est bien vrai : le travail va mal en France. Il fait mal, mal aux corps, mal aux esprits. Et ce n’est pas qu’un ressenti : c’est pire chez nous qu’ailleurs, que chez nos voisins. Et nullement par hasard : nos élites ont bel et bien noué un « pacte » depuis quarante ans. Mais c’est un pacte contre le travail.
Ce « mal-travail français » a un coût. Sur la santé des salariés, bien sûr. Sur le budget de la Sécu. Sur les entreprises, désorganisées par l’absentéisme, par le turn-over. Sur la société tout entière : ce sont des pans de notre économie, de nos services publics, qui dysfonctionnent, en peine de recrutements, en panne de compétences. Sans compter le coût politique : le ressentiment privé, dans l’entreprise, rejaillit en ressentiment public, dans les urnes.
Il nous faut sortir de ce « mal-travail ». Que, simplement, tous les Français, tous les habitants de ce pays, puissent vivre de leur travail. Bien en vivre. Et bien le vivre. Travailler mieux pour vivre mieux !
03 m 52
... On ne lui reproche même pas d'avoir scolarisé ses enfants dans un établissement privé catholique, Stanislas, ouvertement conservateur et réactionnaire (""Français sans peur, chrétien sans reproche"" est encore aujourd'hui la devise de Stanislas, voir ces enquêtes de Mediapart et du "Monde"), où sont tolérés des comportements homophobes de l'encadrement. C'est son droit. Elle n'est pas la première. De ses deux prédécesseurs, l'un (Pap Ndiaye) avait aussi scolarisé ses enfants dans le privé, dans le même quartier (à l'Ecole alsacienne, établissement privé "laïque" sous contrat). L'autre, (Gabriel Attal), sans enfants, a fait lui-même sa scolarité dans la même Ecole alsacienne.
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Il y a tout, dans cette histoire. Le sabordage de l'école publique, bien sûr. La consanguinité des élites politiques, économiques et médiatiques (la ministre est la nièce d'Alain Duhamel (BFM) , ainsi que de Nathalie Saint-Cricq (France 2), et la cousine de Benjamin Duhamel (BFM). Le glissement de la haute bourgeoisie libérale, celle des 0,01%, de l'Alsacienne vers Stanislas -dix minutes à pied entre les deux, selon Google Maps-, comme un symbole du racornissement du recrutement des élites à un micro-quartier de la capitale. La désinvolture décomplexée. Dix fois de quoi déclencher une révolution.
/ Laëtitia Forhan ... de Emin Alper ... en raison de l'évocation d'une romance homosexuelle.
Prix Spécial du Jury de la 3e édition de la Mostra de Venise avec Abluka - Suspicions, le metteur en scène turc Emin Alper est de retour avec Burning Days.
Présenté en compétition dans la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes 2022, ce thriller politique haletant suit Emre, un jeune procureur déterminé et inflexible qui vient d’être nommé dans une petite ville reculée de Turquie. À peine arrivé, il se heurte aux notables locaux bien décidés à défendre leurs privilèges par tous les moyens, même les plus extrêmes.
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véritable réflexion sur la violence ... luttant contre l’élite corrompue d'une ville. Le réalisateur s'est inspiré des récentes expériences politiques de son pays.
Il explique : "On peut toujours avoir le courage et l'envie de se battre contre des politiciens corrompus et autoritaires, mais quand on voit que ces gens sont populaires et qu’ils sont réélus par le peuple encore et encore, on se sent désespéré, et isolé. ... cas presque universel et transmettre la solitude des gens qui sont consternés par la montée des populismes autoritaires."
Il ajoute : "Yaniklar, où se déroule l’action du film, est une ville entièrement fictive mais c’est un microcosme de la Turquie ... Tourné en Anatolie, ... aborde le sujet de la pénurie d'eau ... Avec la disparition des nappes phréatiques, le nombre de dolines augmente rapidement et crée un réel danger pour les populations. Mais malgré ce danger, la surconsommation d'eau se poursuit. ... Ces gouffres béants symbolisent les fosses dans lesquelles les populistes nous entraînent"
GFLC a aimé
Esteban. @Esban_ · 14h
Tout est dit. 6,2 k vues
FRANCE-AMÉRIQUES
LE CERCLE DES NATIONS AMÉRICAINES
L’histoire de FRANCE-AMÉRIQUES
Le “Comité France Amérique” a été fondé en 1909 à l’initiative de Gabriel Hanotaux, ancien Ministre des Affaires Étrangères en réaction à une véritable incongruité. En effet, au début du XXe siècle, dans la nomenclature des services du Ministère, l’Amérique était encore classée sous la rubrique ” pays divers. “
La mission du Comité lancé par le visionnaire Gabriel Hanotaux était donc claire : informer et alerter les dirigeants et l’opinion publique de l’importance que revêtaient les États-Unis dans la vie du monde. En 1927 le comité acquiert l’Hôtel Le Marois, une belle demeure construite vers 1863 dans le jeune quartier des Champs- Élysées du second Empire.
110 ans après sa création, la mission de France-Amériques reste identique : favoriser et développer les liens d’amitié entre la France et toutes les nations américaines.
La mission de FRANCE-AMÉRIQUES
... point de rencontre privilégié des élites franco-américaines du monde de la diplomatie, des affaires, de la finance, de la recherche, de la défense, et de la culture.
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Instituts et Sections :
Institut France-États-Unis,
Institut France-Canada
Institut France Amérique latine et Caraïbes
Section Juridique
Section Art et Culture
Section Défense et Sécurité Internationale
Section Universités et Grandes Écoles
Section Musicale
L’une des traditions les plus anciennes du Cercle consiste à accueillir les membres du corps diplomatique. Fidèle donc à son origine, France-Amériques organise régulièrement des dîners pour recevoir les ambassadeurs du continent américain, nouvellement accrédités auprès du Président de la République française.
... Désirant à tout prix se poser en défenseurs de la « démocratie » contre les formes supposées de son dévoiement actuel, ils finissent par assimiler l’ensemble des maux contemporains (personnalisation de la vie politique, « fake news », méfiance envers les institutions, désaffiliation partisane, tendances autoritaires et xénophobes, etc.) à des manifestations d’un populisme omniprésent et néfaste. Ce faisant, ils mélangent allègrement les causes et leurs effets, augmentant plus encore la confusion qui entoure le concept (et qu’eux-mêmes se délectent de dénoncer). Que nous dit un concept qui se confond avec son contraire ? ☰ Par Arthur Borriello
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il n’est pas étonnant que les deux définitions devenues canoniques soient volontairement souples et minimales. C’est le cas de l’approche « idéationnelle » de Cas Mudde, politologue néerlandais, et de celle, « discursive », d’Ernesto Laclau et Chantal Mouffe. Leur contribution est toutefois ambivalente : en proposant une définition plus étroite du populisme, ces approches ont parfois étendu la portée de son application à l’excès, rendant difficile l’établissement de critères suffisamment spécifiques que pour le distinguer d’autres concepts et phénomènes voisins. Ce faisant, elles flirtent toujours avec l’écueil d’élasticité conceptuelle dénoncé par le politologue italien Giovanni Sartori4 ; mal utilisées, elles autorisent des associations douteuses et conduisent à voir le populisme partout, ce qui revient à ne l’identifier nulle part.
« En proposant une définition plus étroite du populisme, ces approches ont parfois étendu la portée de son application à l’excès. »
On doit à Cas Mudde d’avoir conceptualisé le populisme comme une « idéologie fine » (thin-centered ideology) fondée sur la croyance en une division fondamentale du social entre un peuple bon — détenteur de la volonté générale dont l’application devrait être le cœur de l’action politique — et des élites corrompues. La variété des populismes réellement existants est aisément expliquée à partir de cette perspective : ne disposant que d’un nombre très limité de principes, l’idéologie (fine) populiste ne se suffit pas à elle-même et se trouve donc systématiquement associée avec d’autres traditions idéologiques plus « épaisses » (socialisme, nationalisme, libéralisme, etc.). D’où le fait que puissent facilement coexister les populismes de gauche, les populismes du centre et les partis de droite radicale populiste. Cette approche s’est finalement imposée comme la perspective dominante en science politique, probablement en raison de sa plasticité et de son applicabilité aux cas empiriques les plus disparates. Elle a également progressivement percolé dans la sphère politico-médiatique, comme en témoignent les nombreuses interventions de son auteur dans les médias5.
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Dans une veine très différente, la conception « discursive » du populisme proposée par Ernesto Laclau et Chantal Mouffe, développée dans une perspective « post-marxiste », aboutit parfois à des impasses similaires. Pour rappel — nous avons déjà eu l’occasion de détailler les caractéristiques de cette approche ailleurs7 —, ces auteurs présentent le populisme comme une logique politique, c’est-à-dire une façon de construire des identités politiques en articulant entre elles des demandes démocratiques. Le populisme construirait ainsi un sujet populaire, un « nous », à partir d’une opposition à un adversaire (la caste, l’élite, l’establishment), tenu pour responsable de la frustration de ces demandes. L’unité du sujet n’est pas ici le fruit de caractéristiques propres que ses composantes partageraient — à l’instar du prolétariat qui, dans l’approche marxiste, est défini par la position de classe de ses membres — mais bien le résultat d’une commune opposition aux élites du système. Cette commune opposition est ce qui permet de tisser des liens (Laclau et Mouffe parleraient de « chaînes d’équivalence ») entre des demandes a priori extrêmement hétérogènes. La nature exacte du sujet populaire dépend donc d’un processus contingent de construction de la frontière politique entre « eux » et « nous ». Par conséquent, selon l’adversaire visé (les élites politiques et/ou économiques, les intellectuels, les minorités ethniques, etc.) et le type de demandes articulées, le populisme peut revêtir des formes émancipatrices ou réactionnaires.
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De la désintermédiation au « moment » populiste
... processus, à l’œuvre depuis le milieu des années 1970, et de façon plus marquée depuis les années 1990–2000, ont contribué à progressivement creuser un vide vertigineux entre les citoyens et leurs représentants, comme le politologue irlandais Peter Mair l’a montré dans son analyse magistrale12. D’une part, on a assisté à un lent processus d’individualisation et de désaffiliation dans les sociétés occidentales : les groupes sociaux se sont complexifiés, rendant leur structuration et représentation par des corps intermédiaires de plus en plus aléatoire et difficile. Outre les syndicats, les églises, les clubs et les associations, les organisations à avoir le plus souffert de ces transformations sont celles qui assuraient la représentation de ces groupes sociaux auprès de l’État : les partis politiques et leurs élites. D’autre part, en réponse à ces évolutions, ces derniers ont progressivement cherché de nouvelles formes de légitimation. Après s’être émancipés de leurs groupes sociaux respectifs (devenant ainsi des partis dits « attrape-tout »), ils se sont petit à petit réfugiés dans les institutions étatiques au point de se confondre pratiquement avec celles-ci ; en parallèle, fleurissait chez les élites un discours de défense des institutions et de la stabilité économique contre les « excès » des demandes démocratiques, discours confinant parfois à une véritable « haine de la démocratie13 ».
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Fait remarquable — car il explique bon nombre de confusions — ces trois types d’acteurs (le centre libéral-technocratique, l’extrême droite et les partis verts) présentent des caractéristiques organisationnelles communes, relatives au processus de désintermédiation touchant les sociétés occidentales dans leur ensemble. Plus elles sont récentes, plus ces formations sont enclines à se présenter comme des mouvements ou des plateformes plutôt que comme des partis (le cas Macron est emblématique à cet égard), refusent le degré d’institutionnalisation de ces derniers et sont extrêmement dépendantes de la figure de leur leader. Celui-ci est en effet seul à même d’incarner l’homogénéité de ces mouvements au vu de la quasi-absence de cadres intermédiaires qui les caractérisent — un trait qui, encore une fois, doit plus à la donne contemporaine qu’à une caractéristique intrinsèque du populisme en tant que tel.
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Sont alors apparus en Europe des mouvements populaires que l’on croyait spécifiques au contexte de l’Amérique latine, fustigeant l’oligarchisation rampante et réclamant un processus de démocratisation de nos sociétés au nom de la souveraineté populaire. L’Europe connaissait enfin son « moment populiste ».
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Ce n’est pas le populisme qui constitue le nouveau Zeitgeist du XXIe siècle16, mais bien le processus de dé-démocratisation et de désintermédiation, cette lame de fond beaucoup plus puissante et préoccupante, dont le populisme ne constitue que l’écume, au même titre que les autres nouveaux mouvements politiques à succès. Notre critique devrait donc se concentrer sur ces transformations socio-politiques que traversent les démocraties occidentales et qui, mises bout à bout, font système : la confiscation technocratique d’une partie de la décision politique (en particulier en matière d’orientations économiques), la perte de pouvoir des assemblées législatives, la dérégulation des activités financières et le détricotage des États-providence, la professionnalisation de la vie politique, la convergence idéologique des principales familles partisanes, le déclin des formes conventionnelles de participation politique, etc. Plutôt que de fustiger le populisme et de voir en lui une menace pour la démocratie17, la question normative à se poser devient celle de son potentiel réel de démocratisation, eu égard au contexte d’émergence qui est le sien et aux stratégies qu’il développe.
La fin du « moment » populiste ?
... C’est probablement en France, où les accomplissements de ces mouvements ont jusqu’ici été moindres, que leur potentiel de mobilisation reste le plus intact.
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si les familles politiques traditionnelles sont si promptes à accuser l’hydre populiste, c’est probablement parce que cela leur permet de détourner l’attention du public de leur propre responsabilité dans la dégradation de la représentation démocratique, à bien des égards nettement plus manifeste et critiquable. Il faudra aussi se prémunir contre le label de respectabilité que le qualificatif « populiste » octroie à des partis néofascistes dont la seule vocation est de fournir l’option d’un virage autoritaire et nationaliste au projet néolibéral — car, convenons-en, c’est véritablement la dernière chose dont nous ayons besoin à l’heure actuelle. Cela ne devra pas pour autant nous conduire à surestimer le potentiel de ces mouvements populistes, tant qu’ils n’offrent pas de réponse globale et cohérente à la dégradation démocratique généralisée qui touche nos sociétés. Gageons au moins que, à partir d’une perspective plus informée, nous serons cette fois en mesure de cesser de voir le populisme partout, ce qui nous permettra de l’identifier, de l’analyser et de le critiquer quelque part.
Connu / https://twitter.com/Noe_Francois/status/1272202187138117634
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Noé François @Noe_Francois 6:20 PM · 14 juin 2020·- 1 Retweet
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Clés : santé ; économie ; coronavirus
Politique Natacha Polony, Directrice de la rédaction
Les notions d'indépendance, de stratégie, de production industrielle sont de retour. Aucun triomphalisme, sinon celui du bon sens. Malgré les dégâts, il n'est jamais trop tard pour se ressaisir, mais vite !
Cet article est à retrouver dans le magazine n°1200 en kiosques cette semaine "Le tour de France des maires toxiques", disponible en ligne pour 3,49 euros seulement.
Nous y sommes. Un petit virus, largement moins dangereux que la grippe espagnole - sans parler de la peste noire -, fait flancher la planète. Des Bourses qui ont perdu de 15 à 20 % en deux semaines, des PME qui mettent leurs employés en chômage partiel, des budgets publicitaires annulés, des théâtres vides, des avions plus vides encore, des traiteurs qui frôlent la faillite, des entreprises d'événementiel au bord du gouffre… On peut s'empailler autant qu'on veut sur la question de savoir si les mesures de précaution prises par les Etats sont excessives ou non, si la panique des particuliers est raisonnable… Peu importe, les conséquences sur l'économie mondiale seront majeures. Et tout à coup, on s'aperçoit que ce système marche sur la tête. Mais, bien évidemment, il n'y a pas le moindre coupable. Personne pour dire qu'il s'est planté lamentablement en applaudissant des années durant aux délocalisations massives, à l'hémorragie industrielle que subissait la France, à l'illusion fatale que les services et le tourisme allaient compenser la destruction de pans entiers de notre économie.
« Souverainistes ! »
L'amnésie a quelque chose de fascinant. Pendant des années, quiconque s'inquiétait de la désindustrialisation de la France était un incorrigible nostalgique, doublé d'un dangereux nationaliste. « National-républicain », comme l'écrivait Edwy Plenel en 2002 dans le Monde à propos de Jean-Pierre Chevènement (parce que « national-quelque chose », ça évoque les heures sombres et la peste brune). D'autant que ce dernier avait l'outrecuidance de remettre en...
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Une panique morale touche les élites politiques et médiatiques. Le coupable de tous les problèmes : c’est l’anonymat !
Dans ce qu'on appelle confusément la haine en ligne il y a des phénomènes graves qu’il faut évidemment combattre. Mais il ne faudrait pas dans ce même panier de nombreuses critiques légitimes, adressées sur internet par des anonymes à des personnalités publiques, quand bien même ces critiques seraient parfois formulées de manière peu élégante.
Ces acteurs de l'espace public traditionnel se confrontent sur internet à des cultures et des codes qui ne sont pas les leurs (on prend la parole sans y être autorisé, on aborde les sujets qu’on a choisi, on parle sous pseudonyme, on s’organise comme on l’entend). Leurs réactions en disent long : incompréhension, mépris, mais aussi sentiment qu’il y a là une menace pour leur pouvoir.
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pseudo(nym)(is)(at)(ion)(é)(e)(s)
.#lesgiletsjaunes
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People et blogs
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En début d'année, les exercices de futurologie sont toujours tentants, surtout dans les périodes aussi tourmentées que la nôtre. Que nous réserve l'économie mondiale en 2019? Allons-nous vers un nouveau Krach boursier? La logique financière menace-t-elle maintenant? Théophile Kouamouo a abordé toutes ces questions avec Paul Jorion, anthropologue et enseignant… Paul Jorion est également un ancien trader, celui qui a prédit plusieurs années à l’avance la crise des subprimes.. Il parle aussi bien de l'argent et des marchés obligataires que de l'intelligence artificielle et des risques d'effondrement de la civilisation humaine. C'est L'Autre Interview.
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Un délit, surtout, s’il est petit ou exceptionnel, commis par un élu du peuple ne fait généralement pas véritablement réagir les médias. Or, les citoyens attendent que leurs élus soient des exemples, puisqu’ils leur font l’honneur de leur déléguer leur propre pouvoir et de les représenter. Par conséquent, ils attendent d’eux non seulement d’être hautement compétents, mais aussi de faire preuve d’une haute éthique. Cependant, bien que les élus français arborent fièrement l’étendard de la démocratie républicaine et de l’État de droit, il est paradoxal de constater que nombreux parmi ces élites politiques de droite ou de gauche, ont continué à exercer, après qu’elles aient été condamnées par la justice. Ce livre vise donc à expliquer comment certaines élites politiques et économiques parviennent à vivre au dessus des lois, mais surtout par quels mécanismes non démocratiques, voire illégaux, elles parviennent à exercer un pouvoir national ou international.
Une partie des élites exercent une gouvernance illégale et adémocratique, comme on peut le voir dans de nombreux procès. Ce livre vise à prendre en compte les dimensions politiques adémocratiques et illégales sans omettre non plus, les déterminismes économiques du système capitaliste. Pour mettre en évidence ces mécanismes structurels qui se reproduisent régulièrement et qui font système, nous aborderons huit formes de pouvoirs différents et en interactions, de l’action de la France, des États-Unis en Afrique et dans le monde.
Il s’agit du pouvoir illégal et adémocratique exercé par les élites concernant:
- Le pouvoir financier : banques, dette et paradis fiscaux
- Le pouvoir des organisations internationales publiques
- Le pouvoir de la production et du commerce
- La concurrence des pouvoirs nationalistes et le pouvoir adémocratique de l’Etat
- Le pouvoir répressif illégal
- Le pouvoir relationnel et idéologique
- Le pouvoir par la communication et la dimension psychosociologique du pouvoir
Thierry Brugvin est docteur en sociologie, il exerce comme enseignant chercheur à l’université notamment. Il est spécialisé sur la sociologie des élites et il a déjà publié plus d’une douzaine de livres collectifs sur la gouvernance
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4 commentaires
Mathis Duf
il y a 3 ans
Pourquoi pas une anarchie au lieu d'une démocratie dans le futur ? :)
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Thierry Brugvin
il y a 1 an
Ben, il y a la démocratie fédéraliste anarchiste et la démocratie représentative centralisée d'Etat, tout est possible...
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