Connue / https://framapiaf.org/@cobi@mamot.fr/112931337338032103
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9 août cobi @cobi@mamot.fr @Monolecte @Moby_MicroDick
La colonisation : détruire la culture et l’identité des colonisés...
Une arme de destruction massive. Un très bon documentaire à voir sur ce sujet :
« Tuer l'indien dans le cœur de l'enfant » de Gwenlaouen Le Gouil : Au Canada, l’Indian Act avait pour but de faire des Amérindiens des citoyens de seconde zone séparés de la population blanche, et de sédentariser un peuple nomade pour mieux contrôler ses territoires et ses ressources.
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Ndlr : terminer >17:55 ACT
Mots clés : décès, écrivain, écrivaine, coronavirus (COVID-19) Culture
Photo: Marta Fernandez Europa News Associated Press L’écrivain d’origine chilienne Luis Sepulveda, que l’on voit ici sur une photographie datant de l’été 2017, est décédé dans le nord de l’Espagne, où il avait élu domicile, emporté par la COVID-19 qu’il a combattue durant six semaines.
Un homme de conviction, grand bourlingueur des chemins parallèles du globe, personnalité de feu et écrivain engagé, vient de nous quitter, en laissant la planète appauvrie de son énergie, de sa poésie et de son inlassable combat pour un monde meilleur. Chilien ayant fui le régime de Pinochet pour aboutir finalement en Espagne, témoin des grandes dictatures et voix puissante de la gauche pour condamner les dérives humaines, à 70 ans, Luis Sepulveda a quitté nos rives
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À travers un programme d’études parrainé par l’Unesco, Luis Sepulveda avait partagé en 1978 durant un an la vie des Indiens Shuars (Jivaros), au cœur de cette fable et témoignait de leurs modes de vie en connaissance de cause.
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Après le renversement de Salvador Allende, élu démocratiquement, le dictateur Augusto Pinochet l’avait fait arrêter et emprisonner en 1973 durant deux ans et demi, puis assigné à résidence à la suite des interventions d’Amnesty International. Il s’en était évadé pour prendre le maquis un an durant.
Capturé et condamné cette fois à 28 ans de prison, sa peine avait été commuée en 8 années d’exil, toujours grâce aux pressions d’Amnesty
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En Europe depuis 1982, il avait pratiqué le journalisme en Allemagne, à Hambourg, et pris la mer plusieurs années sur les navires de Greenpeace, avant de s’établir en 1996 à Gijon en Espagne aux côtés de sa première épouse, la poétesse Carmen Yanez, torturée sous le règne de Pinochet. Sepulveda y avait fondé le Salon du livre ibéro-américain de Gijon et milité à la Fédération internationale des droits de l’homme. Depuis la chute du tyran, il retournait au Chili, mais ne recouvra sa citoyenneté première qu’en 2017.
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Connu / mel de OCR
752 k abonnés - 4,4k+ - 80 473 vues - 830 commentaires #Guyane #Déforestation #Amérindiens - Journaliste : Clarisse Feletin
Que pèse la survie de la jungle amazonienne et des Kali'Nas, face aux besoins en électricité de la Guyane?
Depuis 3 ans, Prospérité, un village amérindien, en Guyane française, se bat contre la déforestation et la construction d’une centrale électrique de l'ouest guyanais (CEOG). Ce projet menace 140 hectares de forêt amazonienne situés sur leur zone de chasse à moins de 2 kilomètres du village. Thomas Brail , fondateur du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA) vient de métropole spécialement pour leur prêter main-forte dans leur combat.
Dans ce nouveau Long format de Blast, Clarisse Feletin amène à s’interroger sur ces nouveaux projets « écologiques » qui se développent aujourd’hui en provoquant la destruction d’espèces protégées, d’arbres menacés d’extinction et plus largement de tout un écosystème, véritable puit de carbone qui a des effets majeurs sur la température et les précipitations pour lutter contre le réchauffement climatique.
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Connu / TG le 17/04/23 à 03:07
Publié : 28 novembre 2022 à 15 h 30 min
Auteur : entreleslignesentrelesmots
Catégories: Territoires coloniaux français
En septembre 2022, le Ministre de l'Education Nationale, de la jeunesse et des sports, Pap N'Diaye, se targuait de mettre en place une « rentrée scolaire exemplaire ». L'Etat français manque une nouvelle fois au rendez-vous et oublie que les enfants amérindiens guyanais sont des enfants français, qui doivent jouir des mêmes droits que les jeunes de […]
Références
Thèmes associés Musiques – Actualité musicale Sciences et savoirs Histoire
L'équipe André Manoukian, Production - Anne Weinfeld, Réalisation
*Tr.: ... Tribu des indiens Séminoles ... le Bayou ... La Nouvelle Orléans ... naissance du blues ...
L'audio -> https://rf.proxycast.org/d7b1c6e6-31ac-4da2-b9f5-e95bb113ac4c/22258-05.08.2022-ITEMA_23100656-2022F44198S0217-22.mp3
Les Séminoles https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9minoles et https://duckduckgo.com/?t=ffsb&q=indiens+S%C3%A9minols&ia=web
Le Bayou https://fr.wikipedia.org/wiki/Bayou
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?08H-bA
Homme de foi et de convictions, le religieux dominicain Bartolomé de Las Casas a proclamé pour la première fois, il y a un demi-millénaire, l'universalité des droits de l'Homme.
Né à Séville, il participe d'abord à la colonisation des Amériques aux côtés de Nicolas de Ovando, lequel a remplacé Christophe Colomb à la tête de la colonie d'Hispaniola (Saint-Domingue) en 1502. Décidé à rompre avec les pratiques coloniales, il entre plus tard dans l'ordre religieux des dominicains. Il est ordonné prêtre à Saint-Domingue puis devient en 1544 évêque de San Cristobal, dans la pauvre province du Chiapas, au Mexique.
Au nom de l'Évangile
... s'indigne du sort fait à ses habitants, les « Indiens » et, pour leur défense, rédige une Très brève relation sur la destruction des Indes qu'il lit à l'empereur Charles Quint, à Burgos, en 1540, en vue de le convaincre de mettre un terme aux exactions des colons et de corriger le système des encomiendas, qu'il connaît bien pour avoir lui-même reçu une encomienda en 1510.
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Las Casas arrive en 1544 à San Cristobal, capitale du Chiapas (aujourd'hui San Cristóbal de Las Casas). Heurtant de front les colons et aussi les Indiens, échouant à convertir ceux-ci par la douceur, il est contraint de quitter son diocèse deux ans plus tard.
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La réalité de la colonisation
À la demande de Charles Quint, Las Casas participe d'août 1550 à avril 1551, à Valladolid, au couvent dominicain de San Gregorio, à une controverse sur le point de savoir si les Indiens doivent être convertis par la contrainte. Contrairement à une idée convenue, nul ne doute qu'ils aient une âme...
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L'empereur, ému par sa plaidoirie, décide de sévir contre les abus en Amérique. Mais les colons protégés par l'éloignement contournent ses injonctions. Tout juste ont-ils su saisir au vol une suggestion malheureuse de Las Casas. Celui-ci, du temps où il était en Amérique, avait proposé de bonne foi de recourir à des travailleurs africains, considérant qu'ils étaient plus aptes que les Indiens au travail dans les plantations (il s'en repentira plus tard, dans son Histoire des Indes publiée en 1560). Ce fut l'origine de la traite atlantique https://www.herodote.net/La_traite_atlantique-synthese-14.php.
Ndlr : quelle ironie de l'histoire...
53 minutes - Clés : Sciences indiens Amazonie
A la fin des années 1970*, l’anthropologue Philippe Descola est allé à la rencontre d’un peuple amérindien peu connu à l’époque : les Achuar. Les trois années qu’il a passé avec eux ont ensuite nourri sa réflexion sur les liens qu'entretiennent les humains avec les autres êtres vivants dans les différentes cultures.
Un Indien de Jivaro en Equateur. Chez les Jivaros Achuar de l'Amazonie. © Getty / Francois ANCELLET / Contributeur
Ils vivent aux confins de l’Équateur et du Pérou, dans la forêt amazonienne. Ces amérindiens font partie des Jivaros. Eux préfèrent se dénommer Achuar , les Gens du Palmier d’eau. Lorsque l’anthropologue Philippe Descola décide d’aller à leur rencontre, accompagné de son épouse Anne-Christine Taylor, en 1976, on sait peu de choses de ces hommes et des ces femmes que certains surnomment "les réducteurs de têtes". C'est surtout cette appellation qui est bien réductrice.
Pendant 3 années Philippe Descola a vécu avec les Achuars dans la forêt amazonienne. Une longue enquête ethnographique qu’il raconte dans un ouvrages intitulé « Les lances du Crépuscules » aux éditions Terre Humaine.
Après ce voyage fondateur toute sa vie l’anthropologue s'est intéressé aux rapports qu'entretiennent les humains avec leur environnement, les animaux et les plantes. Les théories qu'il a développées ont marqué sa discipline et lui ont valu la médaille d'or du CNRS.
Pour aller loin Tristes tropiques, de Claude Lévi-Strauss, paru chez Plon en 1993
L'invité
Philippe Descola est anthropologue et ethnologue. Il a publié Les Lances du crépuscule en 1994 (éditions Plon) et occupe actuellement la chaire Anthropologie de la nature au Collège de France.
Rediffusée le samedi 30 mai 2020 https://www.franceinter.fr/emissions/du-vent-dans-les-synapses/du-vent-dans-les-synapses-30-mai-2020
Transcription :
... animaux, plantes, des personnes ...
=> valoriser cette vision des êtres (universaliste du vivant ?) ACT
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Une révélation sur les indiens et les francophones ? Dans son livre « L’Amérique fantôme », l’historien Gilles Havard
propose une autre généalogie de la colonisation anglo-américaine du Grand Ouest. Il révèle le rôle prépondérant des aventuriers de langue française, qui se fondaient dans la nature et parmi les Indiens, avec lesquels ils se sont souvent métissés.
Catégorie Actualités et politique 0 commentaire
@anissa_dl
À deux pas de la grotte préhistorique de Lascaux, le tipi du Grand Peuch vous promet un séjour hors du temps et 100 % amérindien.
Perché en pleine nature sur les hauteurs du Périgord, à quelques kilomètres de la grotte de Lascaux, le tipi de Wilfried et Laëtitia se vaut une pause hors du temps. "Nous voulons montrer aux gens qu'il est possible de vivre en harmonie avec la nature tout en la protégeant, et nos clients jouent le jeu ! Jusqu'à présent nous n'avons trouvé aucun déchet sur le site après leur départ", se félicite la jeune femme. Le couple a emménagé sur cette ancienne ferme biologique depuis un an et demi afin de développer un double projet. Elle est éducatrice spécialisée, lui, moniteur d'équitation. Leur but : conjuguer location de tipis pour faire découvrir la culture amérindienne, et accueil des enfants en difficulté grâce à la zoothérapie.
54 minutes
Aujourd’hui dans Affaires sensibles : la visite de Raoni à Paris, il y a trente ans. Invités le réalisateur Gert-Peter BRUCH. Fondateur de l’association Planète Amazone et Sabah RAHMANI. Journaliste indépendante qui a mené une enquête sur la dernière venue de Raoni à Paris pour Le Monde.
Le président de la République François Mitterrand s'entretient avec Raoni, chef des Indiens Kayapos et le leader du mouvement de défense de la forêt amazonienne, au palais de l'Elysée, à Paris, le 11 avril 1989
Le président de la République François Mitterrand s'entretient avec Raoni, chef des Indiens Kayapos et le leader du mouvement de défense de la forêt amazonienne, au palais de l'Elysée, à Paris, le 11 avril 1989 © AFP / YVES SIEUR
Le 12 avril 1989, les Français découvrent pour la première fois – en direct à la télévision – le visage d’un homme semblant surgir d’un autre siècle !
Lui – coiffé de sa parure de plumes jaunes, maquiller de ses peintures de chef de guerre et arborant fièrement son labret rond traditionnel en bois qui lui distend la lèvre inférieure – c’est le cacique Raoni, chef des Indiens Kayapos – une tribu amérindienne !
Face à la caméra, cet homme – aux yeux cernés d’un épais maquillage noir – dénonce le péril qui plane sur son peuple, les menaces qui submergent les tribus indiennes du Brésil et enfin le danger qui guette l’humanité tout entière !
« Chaque jour » explique le chef Raoni « des monstres de métal viennent saccager la forêt verte et coloniser les terres sauvages ». Derrière ce discours alarmiste, Raoni veut sensibiliser l’opinion mondiale sur la défense des droits des Amérindiens et surtout avertir de la nécessité absolue de protéger la forêt amazonienne !
Première étape d’un tour du monde de 60 jours – qui va le conduire dans 17 pays – le voyage de Raoni à Paris au printemps 1989 est considéré – aujourd’hui encore – comme le moment fondateur d’une prise de conscience planétaire pour la biodiversité et la sauvegarde de l’Amazonie.
Mais pour quelles raisons et surtout comment cet homme s’est-il retrouvé en France, sur un plateau de télévision par une soirée d’avril 89 ? De quels dangers pour la forêt amazonienne et les tribus indigènes parle-t-il ? Et enfin, quelle fut la portée réelle de son voyage ?
Invités Gert-Peter BRUCH et Sabah RAHMANI.
- Avec nous en studio, le réalisateur Gert-Peter BRUCH. Fondateur de l’association Planète Amazone, il se bat depuis plus de 30 ans pour soutenir les peuples autochtones dans leur combat international contre la déforestation. Il l’auteur d’un documentaire intitulé Terra Libre et consacré à la mobilisation internationale des peuples indigènes du Brésil.
Gert-Peter BRUCH © Radio France / Valérie Priolet - Egalement avec nous par téléphone, Sabah RAHMANI. Journaliste indépendante et collaboratrice au quotidien Le Monde. Rédactrice en chef adjointe du magazine Kaizen. Elle est l’auteur – avec Nicolas Bourcier et Claire Gatinois – d’une passionnante enquête en deux volets disponible sur le site internet du Monde, enquête qui revient sur les coulisses de la dernière venue de Raoni à Paris et sur le rôle trouble joué par Jean-Pierre Dutilleux dans cette affaire.
Ressources documentaires Film documentaire Raoni de Jean-Pierre Dutilleux, 1977
Livres :
Raoni, mon dernier voyage de Jean-Pierre Dutilleux,qui vient de paraître chez Arthaud
Raoni, mémoire d'un chef indien de Jean-Pierre Dutilleux, éditions du Rocher, 2010
Raoni, le tour du monde en 60 jours d'un indien, de Jean-Pierre Dutilleux et Patrick Mahé, édition N°1 Filipacchi, 1989
Programmation musicale : Rodrigo AMARANTE : Tardei STING : One fine day STING : Fragile
Les invités Jean Pierre Dutilleux Cinéaste
L'équipe Fabrice Drouelle Producteur Christophe Barreyre Rédacteur en chef Khoi Nguyen Réalisateur Adrien Carat Rédacteur Valérie Priolet Attachée de production Murielle Perez Programmatrice musicale
Thèmes associés Histoire Amazonie biodiversité
par Giv Anquetil , Antoine Chao , Charlotte Perry - 53 minutes
Comme un bruit qui court retourne en Guyane, avec celles et ceux qui font de la forêt un champ de bataille.
Les Amérindiens se battent pour défendre la forêt dont ils vivent
Les Amérindiens se battent pour défendre la forêt dont ils vivent © Radio France / Giv Anquetil
Nous vous avions fait entendre le mois dernier les voix de guyanais mobilisés contre des grands projets extractivistes qui menacent l’environnement.
Et si la mine industrielle Montagne d’or (en plein cœur de la forêt tropicale) est toujours dans le collimateur de 70% des habitants, on célèbre ces jours-ci en Guyane la victoire par abandon sur Total et son forage off-shore, qui vient de jeter l’éponge après 100 millions d’euros dépensés en prospection.
On retourne cette semaine dans ce paradis vert, cette fois avec les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent.
Les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent © Radio France / Giv Anquetil
Dans son abattis, sa parcelle cultivée sur brûlis avant d’être rendue à la forêt pour 30 ans, Franck Nénesse pratique l’agroforesterie en utilisant les cycles naturels et les savoir-faire traditionnels pour que les sols ne s’épuisent pas. Cécile Kouyouri, première femme devenue chef coutumier voilà 21 ans, nous reçoit dans son petit village de Bellevue, où elle a réussi à imposer une « Zone de droits d'usage collectifs » (ZDUC) pour un autre usage communautaire de la forêt et du monde.
C’est aussi le message que porte une nouvelle génération d’Amérindiens réunis dans les Jeunesses Autochtones de Guyanes (JAG), dont fait partie Christophe Yanuwana Pierre que l’on retrouve près de Saint Laurent du Maroni.
Pour la reconnaissance officielle des peuples autochtones
Pour la reconnaissance officielle des peuples autochtones © Radio France / Giv Anquetil
Alors qu’environnement et climat peinent à devenir des priorités pour le monde développé, toutes et tous partagent –comme Jean Paul Fereira, le maire Kali’na d’Awala-Yalimapo, l’idée que le « retard » en développement de la Guyane est peut-être une chance pour prendre d’autres voies. Plutôt que de répéter les mêmes erreurs - climaticides - qui ont échoué ailleurs.
Un reportage de Giv Anquetil
Programmation musicale
16h40
Le focus de la semaine
Martelage et syndicalisme forestier
Mots-clés : Société
Qui suis-je ?
21 Novembre 2018, 09:46 stage de survie techniques de survie canoe survie en canoe reporter
Contemplata aliis tradere « Communiquer aux autres ce que l'on a contemplé. »
Théo / ARTS
j'ai réalisé des reportages dans des conditions difficiles (Sous les balles et les pierres à Gaza, dans le froid extrême de la Baie James, dans la chaleur non moins extrême au Sahara Mauritanien, en hélicoptère au dessus des incendies géants des parcs nationaux aux USA, avec l'armée française au Kosovo...). J'ai travaillé auprès d'équipes de secours d'urgence, dont deux années avec les SAMU de France et plusieurs missions avec des ONG sur des tremblements de terre (Algérie et Pakistan notamment).
J'ai travaillé auprès d'équipes de secours d'urgence, dont deux années avec les SAMU de France et plusieurs missions avec des ONG sur des tremblements de terre (Algérie et Pakistan notamment).
Tout au long de ces années j'ai rencontré des gens qui survivent au quotidien et qui m'ont montré comment, avec peu de choses, on peut se tirer des pires situations (parfois même avec le sourire !).
J'ai grandi au bord d'une rivière, pratiquant le canoé dès le plus jeune âge, mais aussi la pêche, l'observation des animaux et des plantes, les campements au bord de l'eau, les nuits à la belle étoile, les feux de camp... une enfance de rêve !
Plus tard, j'ai chassé à l'arc au Canada et en France, j'ai appris des techniques de piégeage et de pêche avec des indiens Cree de la Baie James. Auprès des amérindiens du Canada (Cree et Inuits), sur leurs immenses territoires gelés, j'ai appris à respecter la puissance de la Nature et je suis toujours fasciné par cette Force dénuée de toute morale ou de tout jugement, implacable et superbe.
Aujourd'hui je cours moins autour de la planète et je suis revenu m'installer au bord de la rivière qui m'a vu grandir.
Qui suis-je ?
C'est sur le "plus beau ruisseau de mon royaume" que j'organise désormais des stages pour apprendre à tous (hommes, femmes, enfants, familles, habitants des villes ou des campagnes....) des techniques pour rester en vie lorsque l'adversité survient.
Je veux restituer aux autres ce que j'ai pu apprendre durant ma vie de reporter.
Ce ne sont pas des stages "commandos" ou "para-militaires", ils sont accessibles à tous sans critère physique de sélection (juste un certificat médical demandé pour éviter les contre-indications).
Un stage ARTS c'est plutôt un moment de réflexion sur notre place dans le monde, sur nos comportements, un moment de partage d'expérience et de prise de distance avec la fureur de notre monde moderne, rapide et, en fait, bien plus impitoyable et hostile que la nature.
Pour les informations concernant les stages c'est ici.
Qui suis-je ?Qui suis-je ?
Sur 1, 2 ou 3 jours (selon le niveau du stage) nous partons en canoé pour découvrir et expérimenter des techniques de survie (feu, nourriture, eau, santé...), éprouver nos volontés et nos motivations et réfléchir à d'autres manières de vivre, le tout dans un esprit d'échange et de tolérance (nos instructeurs ne sont pas des gourous et vous avez tous des expériences à faire partager).
Pour les personnes ne sachant pas nager, aquaphobes chroniques ou pour les familles avec des enfants, des stages sont organisés sur la terre ferme, simplement au bord de l'eau.
Qui suis-je ?Qui suis-je ?
Qui suis-je ?
Devise personnelle : "C'est la pression qui transforme le charbon en diamant"
Sources d'inspiration : Robert Capa, Cyrano de Bergerac, les Nations Amérindiennes.
Note : Toutes les photos de ce blog (sauf mention contraire) copyright : Théo / Synchro-X
Et oui je sais... Quidquid latine dictum sit, altum sonatur « Quoi qu'on dise en latin, ça sonne profond. »
Myrtille Delamarche DOM - TOM , L'Usine de l'Energie , Energies renouvelables , Photovoltaïque
Bonne nouvelle Hydrogène de France (HDF Energy) a annoncé le 28 mai un projet de centrale solaire couplée à une unité de stockage à l’hydrogène d’une capacité plus importante que la batterie géante de Tesla en Australie. Elle sera installée en Guyane, à Mana près de Saint Laurent du Maroni.
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Avec sa future Centrale électrique de l’Ouest guyanais (CEOG), prévue pour 2020, HDF Energy sort le stockage hydrogène de la R&D pour l'industrialiser. Accompagné par des investisseurs privés, le groupe français veut investir 90 millions d’euros dans une centrale solaire d'une capacité de 55 MW en pointe, dont l’intermittence sera presque effacée par une unité de stockage de 140 MWh, plus que la batterie géante construite par Tesla en Australie (129 MWh) suite à un pari d’Elon Musk pris sur Twitter.
Cette unité de stockage fonctionnera à base d’hydrogène mais sera "couplée à un étage de batteries lithium-ion pour augmenter la disponibilité de l’énergie", précise Sylvain Charrier, directeur du développement Outre-mer d’HDF. Ce projet est développé sur un procédé Renewstable de HDF Energy. Consommant de l’eau et du soleil, la centrale ne rejettera que de l’oxygène et de la vapeur d’eau.
...
Aujourd’hui, la capacité du parc électrique guyanais est de 286 MW pour une production moyenne de 910 GWh. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) actuelle prévoit pour 2023 une production de 1375 GWh, répartie entre 1075 GWh d’énergies renouvelables et 300 GWh de thermique (fuel), qui représente aujourd'hui près de 45% du mix énergétique guyanais. Avec 10 MW en en heures de pointe (50 GWh par an) d’énergie verte, la CEOG réalise seule la moitié de l’objectif assigné à l’ouest guyanais de développer 20MW. Objectif qui devrait être revu à la hausse (à 40 ou 45 MW) pour intégrer les nouveaux besoins, notamment ceux de Montagne d'Or (20 MW en continu). Et HDF ne compte pas s’arrêter là : "nous avons d’autres projets en Guyane", confirme Sylvain Charrier. D'autres projets sont portés par des concurrents de HDF pour des unités additionnelles de production dans la région.
"Ce projet ne répond pas à nos besoins, mais il y en a d'autres en cours. Cela démontre comment des projets industriels comme le nôtre créent des emplois induits. L'ouverture d'un corridor avec une ligne à haute tension et une route élargie financée par Montagne d'Or entre Saint Laurent du Maroni et le site va créer des opportunités de développement économique qui créeront des besoins énergétiques", relève Pierre Paris, président de la Compagnie Montagne d'Or.
Créé en décembre 2012 par Immosun Solutions, bureau d’études spécialisé dans les énergies renouvelables, HDF Energy construit son usine de piles à combustible près de Bordeaux. Elle devrait êre opérationnelle en 2019.
2 commentaires
30/05/2018 - 22h25 - JO
tesla a fai sa ferme de panneaux et stockage en moins de 100 jours sinon il l offrait... donc dire "le Français HDF Energy plus fort que Tesla en Australie" il faudrait qu il est finit avant le 15 aout 2018 et a priori pas avant 2019 donc nul.. zero... out HDF Energy ..., tesla winner
04/06/2018 - 05h41 - Dimitri
Incroyable niveau de grammaire, JO. Donc si le titre de cet article est un peu trompeur, cela signifie que la société HDF est nulle ? Cerveau... Au fait, vous faites quoi dans la vie ? Vous créez des emplois ? Vous construisez des centrales énergétiques ? Que faites vous pour vous octroyer le droit d'insulter une entreprise qui jusqu'à présent, n'offre pas vraiment le flanc aux critiques ?
26/06/2018 - 06h34 - Bolo
Ah...cette implantation prévoit seulement de déboiser 200ha de foret amazonienne qui jouxtent un village amérindien, rien de grave n'est ce pas...
Ndlr : le pj montagne d'or ayant été arrêté, quid de ce pj qui a tout d'un GPII ? ACT