Le Mildiou. Un scientifique nous explique - 2 avr. 2022 / Nuestro Potager
22,5 k abonnés - 3,2k+ - 109 126 vues - 295 commentaires GEMBLOUX AGRO-BIO TECH UNIVERSITÉ DE LIÈGE
L'été dernier, le mildiou a dévasté bon nombre de nos culture que ce soit en Belgique ou dans le nord de la France. Il nous a semblé intéressant de chercher à comprendre cet ennemi de manière cartésienne et d'ainsi couper court aux croyances et désinformation sur le sujet.
Nous sommes partis à la rencontre du Professeur Sébastien Massart qui est phytopathologiste à l'Université de Liège - Gembloux Agro Bio-Tech. Il nous explique d'un point de vue scientifique l'histoire du Mildiou, son fonctionnement, les recherches à son sujet et les moyens de lutte et de préventions contre ce fléau.
00:00 Introduction
00:17 Présentation de la faculté de Gembloux Agro-Bio Tech et du Professeur Sébastien Massart
01:06 Le Mildiou qu'est-ce que c'est ?
01:40 Symptômes du mildiou
02:14 Le mildiou, d'où vient-il ?
02:57 Comment est-il arrivé dans nos régions ? Les famines qu'il a engendré.
04:01 Apprendre à vivre avec le mildiou.
04:29 Arrivée du variant "A2", reproduction sexuée, diversité génétique plus importante.
05:53 La biologie du mildiou son cycle de vie et de propagation.
09:11 Saison 2020 vs 2021.
09:53 Les moyens de lutte et de prévention en vis à vis du cycle de vie du mildiou.
10:32 Emplacement idéal des plants de tomates pour se prémunir du mildiou.
11:45 Choix des variétés au moment des semis.
12:02 Résistances "verticales" /"Qualitatives" grâce aux gênes de résistance, plants hybrides.
13:15 Sélections par pollinisation forcée
14:01 Mention des travaux de sélections d'espèces au Centre Horticole de la faculté.
14:25 Précautions pendant la saison.
15:00 Actions recommandées si l'épidémie se confirme.
16:29 Traitements préventifs et curatifs.
18:50 Décoctions: Le purin d'orties.
20:42 Décoctions: Ail, Bicarbonates, etc.
21:58 Conclusion
Vous désirez poursuivre des études à l'Université de Liège - Gembloux bio-Tech et ainsi vous former aux sciences du vivant et à l'ingénierie biologique ? Tous les renseignements sont ici: https://www.gembloux.uliege.be
Un grand merci à la faculté et à Sébastien Massart pour son
2m37 - Dispo 5j
Élastique, résistant, imperméable, rien d'étonnant pour du caoutchouc, mais celui-ci n'a pas été fabriqué à partir de pétrole, loin de là. Au départ, c'est une tomate. Plus exactement, il vient de la peau de la tomate, comme l'explique Johnny Beaugrand, directeur de recherche à l'INRAE Nantes (Loire-Atlantique). Chaque année, l'industrie agroalimentaire jette des tonnes de peaux de tomate. Ce qui constitue une mine verte pour la recherche. Le travail des chercheurs consiste à décortiquer la matière, séparer les molécules pour en faire de nouveaux produits. Des bouts de plastique ou une mixture, qui une fois versée sur les plantes, les protège de certaines maladies. L'objectif est de limiter au maximum l'utilisation des pesticides. Leur dernière découverte concerne le lin et pourrait bien bouleverser le travail d'une PME normand, qui fabrique des garnitures de voiture. Les matières premières que cette société utilise actuellement pourraient être remplacées par le lin, un produit local. Il est moins polluant à produire, moins dangereux à manipuler et plus facilement recyclable. Autre innovation, une chercheuse de l'INRAE et son équipe travaillent actuellement sur une sorte de vinaigrette. Pour que l'huile et l'eau se mélangent, il faut de la moutarde, pour faire du bitume, du cosmétique ou de la peinture, l'ingrédient qui stabilise le mélange est à base de pétrole. Mais elles ont réussi à remplacer ce pétrole par de la cellulose. Une PME française s'est emparée de cette découverte et commercialise déjà des crèmes pour la peau, plus respectueuse de l'environnement. TF1 | Reportage T. Jarrion, M. Simon
Tr.: ... biostimulation ... Isabelle Capron, directrice de recherche INRAE NANTES
durée : 00:52:19 - Grand bien vous fasse ! - par : Ali Rebeihi - C’est l’histoire assez méconnue et parfois peu ragoutante d’une marchandise universelle. D’un fruit ou d’un légume le plus populaire du monde, que l’on déguste sous forme de sauces en tous genres et de plats variés, de la pizza au hamburger, en passant par la chorba nord africaine… - invités : Jean-Baptiste Malet, Laurent CHEVALLIER, Ségolène LEFEVRE
45 697 ont signé
Fédération Nationale d'Agriculture Biologique, Réseau Action Climat, Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace a lancé cette pétition adressée à Didier Guillaume, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation
Non à l’industrialisation de la Bio !
Monsieur le Ministre de l’Agriculture, il faut interdire la production de fruits et légumes bio hors saison !
Le marché bio se développe et les appétits aussi. Avec l’arrivée de nouveaux acteurs économiques poussant des pratiques incompatibles avec le cahier des charges bio, c’est tout le système qui est menacé !
Halte aux rendements à tout prix, oui aux saisons !
Depuis quelques mois, on voit se développer des projets de conversion biologique de serres chauffées pour la production de fruits et légumes hors saison (Pays de la Loire, Bretagne…). Ces projets en gestation vont permettre de retrouver sur les étals de la tomate bio française en plein mois de mars. Une aberration gustative, agronomique et environnementale !
Le chauffage des serres est incompatible avec le label bio
Le cahier des charges bio impose le « respect des cycles naturels » et une « utilisation responsable de l’énergie ». Chauffer sa serre pour produire des tomates ou des concombres en plein hiver ne peut donc pas être compatible avec l’agriculture biologique. Selon les régions et les années, la saison de la tomate peut aller de mai/juin à octobre/novembre, mais certainement pas en hiver.
Pour rentabiliser leurs serres chauffées, les industriels se spécialisent sur un ou deux légumes à forte valeur ajoutée. En diminuant la diversité des cultures, ils appauvrissent leurs sols et ainsi contreviennent encore aux principes de l’agriculture biologique.
Mobilisons-nous pour lutter contre l’industrialisation de la bio !
Nous avons jusqu’au 11 juillet 2019, prochaine date du Comité national de l’agriculture biologique, pour convaincre le Ministre de l’Agriculture de lutter contre l’industrialisation de la bio en limitant le recours au chauffage des serres à la production de plants et au maintien hors gel, garantissant ainsi que la production reste de saison.
Ne discréditons pas le label bio : soutenons les paysannes et paysans bio qui respectent les saisons, pas de serres chauffées pour produire à contre-saison !
Signez la pétition pour demander au Ministre de l’Agriculture de soutenir un encadrement strict du chauffage des serres en bio afin d’interdire la production de fruits et légumes bio hors saison.
Premiers signataires :
Iñaki AIZPITARTE, Chef cuisinier Le Chateaubriand (1 étoile, Paris) ; Gaétan BERTHELOT, Chef cuisinier du traiteur bio Ressources (Paris) ; Tugdual de BETHUNE, chef cuisinier, Holen (Rennes), Nicolas BRIAND, Chef cuisinier, Le Château d'Apigné (Le Rheu) ; Cyril BORDRIER , Chef cuisinier Le verre volé (Paris) ; Clément CHARLOT, Chef cuisinier Fragments (Caen) ; Emmanuel CHARTRON, Chef de la Cuisine centrale de la Ville de Saint Tropez ; Ollie CLARKE, Chef cuisinier La Régalade (Paris) ; CLÉA, autrice culinaire et bloggeuse (Cléa Cuisine) ; Richard CORNET, Chef cuisinier L'Aménité (Nantes) ; Pascal DAUPHIN, Chef de cuisine Lycée Camille Pissarro (Pontoise) ; Sabine DELMAS, Chef de cuisine du Lycée Marie Curie (Versailles) ; Christophe DEMANGEL, Chef de Cuisine au Collège Jules Grévy (Poligny), membre des Cuisiniers de la République Française ; Xavier DENAMUR, restaurateur, propriétaire de cinq établissements dans le quartier du Marais à Paris ; Nicolas FERRÉ, Chef cuisinier Le Quai des Saveurs (Les Sables d'Olonne) ; Marie-Claire FREDERIC, journaliste et auteur culinaire ; Olivia GAUTIER directrice du restaurant Les Orangeries (Lussac-Les-Châteaux) ; Rémi GIRAUD, Chef cuisinier du restaurant Les hauts de Loire (2 étoiles, Onzain) ; Bernard GISQUET, Chef cuisinier de Lou Cantoum (Cestayrols) ; Arnaud GUILLOUX, chef cuisinier à Coquille (Rennes), Adeline GRATTARD, Cheffe cuisinière Yam'tcha (1 étoile, Paris) ; Sylvain GUILLEMOT, Chef cuisinier L'Auberge du Pont d'Acigné (1 étoile, Noyal-sur-Vilaine) ; Lionel HÉNAFF, Chef cuisinier L’Allium (1 étoile, Quimper) ; Thomas HUBERT, Chef cuisinier Olive & Artichaut (Nice), Fumio KUDAKA, Chef cuisinier La Table de Breizh Café (1 étoile) à Cancale ; Kevin LEPINE, Chef cuisinier de Texture (Saint Malo) ; Céline LE GALL, Cheffe cuisinière, et Yann ANDRÉ, gérant, La Renverse (Saint-Froult) ; Julien LEMARIE, chef cuisinier à l'IMA de Rennes, Ewen LE MOIGNE, Chef cuisinier de Saturne (1 étoile, Paris) ; Thierry LEBIGRE, Chef cuisinier du Centre hospitalier d'Embrun ; Flore MADELPUECH, artisane cuisinière, Cheffe de La table de Flore (Rouen) ; Jacques MARCON, chef étoilé (Saint Bonnet le Froid), Bruno NOURRY, responsable de la cuisine municipale de St Hilaire de Riez ; François PASTEAU, Chef cuisinier de L'Epi Dupin (Paris), Morgan PERRIGAUD, Chef cuisinier Les Prémices (Bourron-Marlotte) ; Laurent PORÉE, cuisinier, créateur de La cantine de Babel (Le Mesnil-Rouxelin) ; Olivier ROELLINGER, Chef étoilé, Maisons de Bricourt (Cancale), Hugo ROELLINGER, chef (2 étoiles) Le Château Richeux (Saint Méloir des Ondes), David ROYER, Chef cuisinier étoilé du Château de sable (Porspoder) et du Roc’h Ar Mor (Plouescat) ; Sibylle SELLAM et Grégoire FOUCHERS, chefs cuisiniers du Bercail (Rennes), Ndeye SOUMARÉ, Cheffe de cuisine de la Cité scolaire Chaptal (Paris) ; Didier Thévenet, directeur et cuisinier de la cuisine centrale de Lons-le-Saunier ; Jonathan THULLIEZ, Chef de cuisine du restaurant Le Bichat (Paris) ; David VACQUÉ, Chef cuisinier du Bistro gourmand (Nice) ; Caroline VRIGNAUX, Cheffe de cuisine R&D chez FoodChéri ; 4 diététiciennes et 13 chef.fes membres du Collectif les Pieds dans le Plat (restauration collective bio et locale)