Connu / https://x.com/sdnfr/status/1819365113540891132
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Arnaud Schwartz 🌏 a reposté
Sortir du nucléaire @sdnfr
C’est le 5ème #incident du genre depuis que les opérations de démarrage de l’#EPR de #Flamanville ont été lancées...
L'opération était simple, surtout quand on est électricien : faire des dérivations pour basculer l'alimentation électrique de secours de plusieurs équipements d'un groupe électrogène à un autre. Mais...
3:30 PM · 2 août 2024 · 2 716 vues
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Quels sont les atouts de l’hydrogène pour devenir un acteur phare du futur mix énergétique ? Quels sont les obstacles à lever ? Grand spécialiste de l’hydrogène et récent lauréat de la prestigieuse médaille Blondel, Daniel Hissel fait le point à l'occasion d'un Congrès international sur les véhicules électriques qui se tient à Belfort du 11 au 14 décembre.
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Nous sommes nombreux à penser que la production d’hydrogène à partir d’énergies renouvelables est LA solution.
Sur ce point, les détracteurs évoquent souvent le rendement de cette filière de production d’hydrogène qui serait mauvais… Bien entendu, le rendement de l’électrolyse se situe aux voisinages de 70%, ce qui peut sembler faible, par rapport à des sources énergétiques fossiles qui sont immédiatement disponibles. Mais ceci est à nuancer par l’excellent rendement électrique des systèmes piles à hydrogène : ce dernier peut dépasser les 50% ce qui est beaucoup en comparaison du rendement des machines thermiques. Et surtout, si nous nous plaçons d’un point de vue financier, la source primaire (vent, soleil, etc.) est gratuite… Bref, la question du rendement ne saurait constituer un argument sérieux contre le candidat hydrogène. Passons au critère suivant, l’accessibilité en tout point de la planète.
Inaugurée en 2009 à Prenzlau (Allemagne), cette centrale hybride produit de l'électricité, de la chaleur et de l'hydrogène à partir de sources d'énergie renouvelables.
JOHANNES EISELE / AFP
Du groupe électrogène aux applications spatiales
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Mes principales activités de recherche se concentrent sur l’augmentation de l’efficience énergétique et de la durabilité des systèmes hydrogène-énergie. En travaillant à la fois sur l’identification de l’état de santé de la pile à hydrogène, sur le temps restant de bon fonctionnement (eu égard à un cycle d’usage donné ou estimé), sur l’optimisation du pilotage du système grâce à ces informations, il nous a été possible de faire progresser significativement la maturité technologique de l’hydrogène-énergie, d’accompagner les industriels du secteur au niveau international, et de lancer également nos propres start-ups. Ces recherches se mènent avec les équipes évoluant au sein de la fédération de recherche CNRS FCLAB (link is external) et constitue un travail collectif interdisciplinaire. Une dimension indispensable, peut-être plus ici qu’ailleurs compte-tenu de la nature de notre objet d’étude qui requiert des compétences en génie électrique, mécanique, thermique, électrochimie ou matériaux mais aussi en économie et dans les autres sciences humaines et sociales. C’est ce travail collectif qui permettra assurément à l’hydrogène de jouer le rôle qu’il mérite dans le paysage énergétique de demain.
Les points de vue, les opinions et les analyses publiés dans cette rubrique n’engagent que leur auteur. Ils ne sauraient constituer une quelconque position du CNRS.
Notes
1.
Voir notamment la société H2SYS (http://www.h2sys.fr (link is external)), start-up issue de la recherche du CNRS
Mots-clés :
Hydrogène énergie climat Énergies renouvelables Pile à combustible voiture électrique
Interview
Vous avez présenté à Hyvolution un groupe électrogène « zéro émission », baptisé MobHyl Power M30. Comment peut-on présenter ce produit ?
L’idée c’est de remplacer le moteur Diesel au sein d’un groupe électrogène par une pile à combustible, qui va utiliser de l’hydrogène et donc ne plus produire aucune émission toxique dans l’air, tout en se montrant silencieuse.
Ce qui est impressionnant, c’est la taille de ce générateur…
En effet, il y a déjà eu des générateurs de petite taille. Là, on est passé à la taille supérieure, avec une pile de 30 kW qui vient de chez Ballard et qui est utilisée en temps normal sur des bus, en Chine notamment. Cette pile a une haute fiabilité et une très longue durée de vie. On espère d’ailleurs qu’elle sera commercialisée à grande échelle, ce qui permettra de réduire les coûts et d’amener vers le grand public ce genre de technologie.
Quel sera a priori l’usage de ce groupe électrogène ?
Il sera utilisé dans les grandes agglomérations, comme Paris ou Londres qui ont pour projet de légiférer pour supprimer les groupes électrogènes classiques. Si l’on prend l’exemple de la France, la mairie de Paris veut interdire le moteur Diesel. Un tel équipement se destine à des usages dans le cadre de l’événementiel. Il y a aussi les chantiers et les milieux confinés où les exploitants n’ont pas le droit d’utiliser des appareils à gaz toxiques. L’hydrogène peut donc être une solution alternative.
Vous parliez de Paris. Est-ce que dans la perspective des JO, ce groupe électrogène pourrait jouer un rôle ?
Oui, car les Jeux Olympiques font partie de ce que j’appelle l’événementiel. Lors des derniers JO, il a été utilisé 350 groupes électrogènes pour divers usages, comme le chronométrage par exemple. Et je ne parle même pas des groupes de secours. Donc, oui il y a du potentiel.
Si le modèle M30 impressionne par sa taille, il y a aussi un petit modèle que vous avez dévoilé à Hyvolution….
Cet appareil, qui a pour nom le S4, pour 4 kW, se destine plutôt au marchand de frites sur le marché. Il peut aussi servir dans le cadre d’un petit événementiel pour éviter la pollution toxique et sonore, mais aussi dans des bâtiments confinés. Ce groupe électrogène peut également répondre à des besoins très particuliers. Si l’on prend l’exemple de Decaux, qui fait parfois venir des voiliers à Rouen pour de l’événementiel, il vaut mieux un produit de ce type pour apporter de l’électrification, plutôt qu’un générateur à moteur.
Quels sont les projets de Powidian ?
On travaille sur un projet d’usine autonome, totalement déconnectée du grid, dans un pays limitrophe de la France. Dans ce cas précis, on valorise totalement l’hydrogène, puisque l’on fait de la cogénération avec la pile pour chauffer l’eau, alimenter en énergie électrique et produire aussi de l’hydrogène pour alimenter des véhicules. Et comme c’est une usine de type Methane Factory, on va aussi réutiliser l’oxygène.
Le MobHyl Power M30 en bref
Ce groupe électrogène utilise une pile Ballard MD-30 donnée pour 20 000 heures de fonctionnement. Elle est alimentée en hydrogène par 8 bouteilles à une pression de 200 bars. L’autonomie est de 3 h 30 à 100 % de la puissance nominale (25,5 kW), 8 h à 50 % et 17 h à 25 %. La pile fonctionne de concert avec des batteries lithium fer phosphate (20,8 Kwh). Le groupe électrogène est équipé d’une liaison Wi-Fi et peut être piloté à distance.
Poids : 2 400 kg
Dimensions : 2,70 m de long, 1,65 m de largeur et 1,50 m de hauteur
Favorit
L'hydrogène tend à s'imposer comme un vecteur d'énergie d'intérêt majeur pour l'avenir, tant pour la production et la gestion de l'énergie que dans le domaine des transports. Il est depuis plus de quinze ans le fer de lance de la fédération de recherche FCLAB, installée à Belfort, qui travaille sur les systèmes hydrogène-énergie. C'est là que la mise au point de générateurs électriques à hydrogène a été menée sous la houlette de Sébastien Faivre. Un pari réussi : l'ingénieur, après avoir validé le concept et démontré la fiabilité et l'efficacité de la technologie grâce à la construction de prototypes, a créé une start-up pour le développement et la commercialisation de ses produits. Née en septembre 2017 après trois ans de maturation, H2SYS est la première entreprise issue des activités de la fédération FCLAB, et compte une dizaine de salariés.
Les groupes électrogènes H2SYS sont développés sur une architecture hybride et sont équipés de cartes électroniques pilotant la production de l'énergie en temps réel, en fonction des besoins de l'utilisateur et des ressources du système. La pile à hydrogène, cœur du dispositif, transforme en électricité l'hydrogène stocké dans des bouteilles ou des réservoirs hydrures. Les batteries électriques permettent d'absorber les variations de puissance et assurent le relais pour répondre aux besoins instantanés. C'est le logiciel développé par H2SYS qui choisit à chaque instant le mode de production et l'apport de la pile et / ou de la batterie dans la réponse électrique. Festivals et rencontres sportives en plein air, travaux publics sur routes de campagne ou secours électrique pour de petites installations, tous les lieux et activités de la vie quotidienne peuvent recourir à l'assistance des générateurs électriques à hydrogène H2SYS, qui outre leurs performances, ne produisent aucune pollution et sont entièrement silencieux.
Une cérémonie a été organisée à Belfort le 20 juin pour valoriser le capital hydrogène de la région et les résultats obtenus par le FCLAB, première structure de recherche française sur les systèmes hydrogène-énergie. L'occasion de braquer les projecteurs sur H2SYS, ainsi que de mettre à l'honneur Daniel Hissel, directeur de la fédération, qui a reçu fin 2017 la prestigieuse médaille Blondel.
Le Pomer permet de fabriquer de l'électricité sans polluer. Après trois ans de recherches, il est désormais distribué.
Trois questions à...
Frédéric Meslin, mission hydrogène Pays de la Loire, explique ce qu'est le Pomer, ce boîtier très léger et transportable partout, qui fonctionne grâce à des bouteilles d'hydrogène.
À quoi sert le Pomer ?
C'est un groupe électrogène qui fonctionne avec de l'hydrogène et une pile à combustible. Mobile, non polluant et sans vibration, le Pomer permet de produire de l'électricité partout où on en a besoin. Il a nécessité plus de trois ans de recherche et développement.
Combien ça coûte et où peut-on le trouver ?
Le prix du Pomer avoisine les 15 000 €. Ce produit est destiné à un marché de niches (salons professionnels par exemple) et répond à l'attente de personnes attachées au développement durable. Il est fabriqué et distribué par une société basée à Nantes, Pure. E.T.
À qui est-il destiné ?
À toutes les personnes désirant produire de l'électricité sans polluer. Les pompiers l'utilisent aussi pour des interventions dans des caves ou endroits enclavés (post-éboulis par exemple). L'absence de vibration, de bruit et de polluant est un atout pour une utilisation dans des endroits confinés [...]
La classe de 4e C du collège Marcel-Baron, à Héric.
Pays de la Loire
Loire-Atlantique