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Clés : Forêts Luttes
Plusieurs centaines de feuillus ont été plantés sur une parcelle coupée à blanc dans la Nièvre à la suite de l’Appel pour des forêts vivantes. Les épicéas y ont été ravagés par les scolytes et le propriétaire veut y implanter un autre résineux, le douglas. Une monoculture uniquement justifiée par le profit, selon l’association Adret Morvan, à l’origine de l’action.
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les autres méfaits de l’enrésinement massif et des coupes à blanc qui y sont associées : l’alerte des pompiers sur le risque accru de feux de forêt avec des résineux plantés à une altitude plus basse que leur aire naturelle, ce qui les rend plus sensibles au changement climatique et au dessèchement que les feuillus, l’impact sur la biodiversité, que ce soit la flore ou la faune avec par exemple des chevreuils qui doivent migrer, les coupes précoces pour que les troncs soient adaptés aux machines forestières pas calibrées pour les gros diamètres, le fait qu’une plantation de douglas pourrait ne pas stocker de CO₂ car ils sont coupés trop jeunes [1], les sols à nu qui vont raviner aux premières grosses pluies et qui risquent de devenir des champs de cailloux, l’impact sur les sources, les aiguilles de résineux qui mettent beaucoup plus de temps que des feuilles à se dégrader et à former l’humus, etc.
« Une catastrophe écologique organisée »
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Notes
[1] Plusieurs études semblent montrer que des plantations jeunes ne présentent pas un bilan positif d’absorption du CO₂, comme le rapporte l’INRAE (voir p. 43) https://inventaire-forestier.ign.fr/IMG/pdf/419211-628db-resource-etude-forets-bois-et-changement-climatique-annexes-au-rapport.pdf ou ce rapport de Canopée (p. 9) https://www.canopee-asso.org/wp-content/uploads/2020/02/Rapport-WEBfor%C3%AAt-climat-Fern-Canop%C3%A9e-AT_Optimizer.pdf.