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A l'occasion du convoi de l'eau vers Melle, le groupe s'est arrété à Longré le 16 Juillet 2024.
Ndlr : >13:00 terminer ACT
Après 450 kilomètres, après avoir sillonné cinq départements (Deux-Sèvres, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret), le cortège des 700 cyclistes et des tracteurs a réussi à atteindre le siège de l’Agence de l’Eau, à Orléans.
Organisé par la Confédération paysanne, Bassines non Merci et les soulèvements de la terre, et parti de Sainte Soline, le convoi de l’eau exigeait un moratoire sur les bassines. Les militant.es dénonçaient ainsi « l’accaparement de l’eau » et son financement public.
Thierry Burlot, président du Comité de Bassin, s’est montré à l’écoute des revendications. Il a parlé de "camouflet" si des travaux démarraient... Or, le jour même des barrières étaient posées sur le site de la bassine de Priaires. Par ailleurs, M. Burlot n’est finalement pas venu s’exprimer devant les manifestants, comme il l’avait promis à la délégation.
Pendant ces discussions, à l’extérieur s’organisait un camp improvisé. Le convoi devait initialement s’installer à Bou, à quelques kilomètres d’Orléans. Mais faute d’avoir obtenu en amont l’assurance d’un rendez-vous avec Sophie Brocas, préfète du Loiret et présidente du conseil d’administration de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, le convoi a décidé de s’installer devant le siège de l’Agence de l’Eau... et d’exiger d’engager un dialogue avec les responsables politiques en charge du dossier. Finalement, la préfète acceptera d’ouvrir les grilles à la délégation, sous la pression de la rue. « On veut qu’il y ait un vrai dialogue et ce dialogue, pour nous, il passe par une condition, l’arrêt immédiat des chantiers en cours et surtout l’ouverture d’aucun chantier de nouvelles bassines », a rappelé Laurence Marandolo, porte-parole de la Confédération paysanne.
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Alors que la sécheresse et les restrictions d’eau font rage, les images des golfs verdoyants font scandale. Soumis à des limitations
Connu / TG le 20/09/23 à 18:34
Dans le désert
Agronome spécialiste des agricultures dites innovantes, auteur de plusieurs ouvrages, dont « Éloge du ver de terre, tome 2 » (Le jardin vivant, 2023), Christophe Gatineau regrette que le gouvernement réponde à la demande de moratoire sur le développement des mégabassines par le bruit des bulldozers et des pelleteuses.
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Le Convoi de l’eau est une manifestation itinérante qui s’est déroulée du 18 au 26 août 2023. Organisée par deux ONG, Bassines non merci et Les Soulèvements de la Terre ainsi qu’un syndicat agricole, La Confédération paysanne, cette manifestation a rassemblé un millier de participants, principalement des cyclistes. Ils sont partis d’un champ des environs de Sainte-Soline pour rejoindre le Champ-de-Mars à Paris
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Un peu d’histoire
A la suite de la sécheresse de l’été 2019, le gouvernement a autorisé la création d'une soixantaine de mégabassines. Le ministre de l'Agriculture justifie ainsi sa décision sur le plateau de Cnews : « On ne va pas regarder la pluie tomber du ciel pendant six mois et la chercher les six autres mois de l’année. » Un argument dérisoire, mais fondateur des mégabassines. Il s’agit de la théorie des hivers pluvieux, une théorie qui tombe à l’eau s’il pleut au printemps et tombée en désuétude depuis l’intensification du cycle de l’eau.
En effet, le 12 juin de la même année, une étude internationale concluait que le cycle de l'eau, tel que nous l'avions toujours connu, n'existe plus. L'activité humaine a altéré son cycle de la même manière qu'elle a altéré le climat. À titre d’exemple, on consomme entre 3 et 5 litres d’eau potable pour évacuer 0,3 litre d’urine composé à 95 % d’eau en Occident ! Et en France, on consomme l’équivalent de 3 mégabassines d’eau potable par jour pour uriner et déféquer dedans.
Pour enfoncer le clou, le 15 mars 2023, Michèle Rousseau, PDG du BRGM, l’établissement public en charge d’expertiser l’impact des mégabassines sur la ressource eau, a déclaré lors d’une audition devant les parlementaires que leurs études étaient surinterprétées. En d'autres termes, qu’on en exagère le contenu, car elle a expliqué que les chercheurs du BRGM avaient oublié de prendre en compte l’impact du réchauffement climatique et des activités humaines dans leurs expertises.
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Le ministre a juste omis de dire que l’eau n’est pas retenue, mais pompée dans des nappes dont le niveau est toujours plus bas que prêt à déborder.
Un état de confusion
Mais là où l’État devient « schizophrène », c’est qu’il continue à faire supprimer des retenues datant parfois de plusieurs siècles au nom de la continuité écologique des cours d’eau (décret n°2007-1760 du 14/12/2007). D'un côté, l'État paie pour supprimer, et de l'autre, il paie pour créer des "étangs" artificiels remplis avec de l'eau potable... Comprenne qui pourra.
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Ajoutons à cet état de confusion qu’en 2019, le gouvernement a assoupli la législation en diminuant le niveau minimum des rivières pour augmenter celui des retenues (décret n° 2019-827). Et en 2018, c'était la carte des cours d'eau qui avait subi une sévère cure d’amaigrissement avec la suppression de quelques milliers de ruisseaux. Mais les supprimer des cartes ne veut pas dire qu’ils n’existent plus, c’est juste les exclure de la législation afin de pouvoir les assécher ou les polluer sans crainte.
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L'agriculture a besoin d’eau, mais elle a aussi besoin, comme l’ensemble des citoyens, de solutions durables et de consensus scientifiques robustes.
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Un CONVOI DE L'EAU qui restera dans nos mémoires !!
Nous n'avons pu le suivre malheureusement que 2 journées : la seconde étape, celle de Migné... et la journée du vendredi 25 Août à Orléans devant l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne.
Un Convoi de l'eau porteur d'une gigantesque émotion et d'un inébranlable espoir. Avec des interventions remarquables à Migné et à Orléans : Nicolas Fortin, Léonore Moncond'huy, Laurence Marandola, Julien Le Guet, Jean-Jacques Guillet, etc...
Quelques images sur ces 2 journées inoubliables.
Du 18 au 26 août 2023, une autre forme de militantisme est proposée par différents collectifs, dont Bassines non merci, les Soulèvements de la terre et la Confédération paysanne, soutenue par plus de 120 organisations…. Une autre forme ? Plutôt un mode d’action complémentaire destiné à démontrer auprès de l’opinion publique et des institutions l’urgence de stopper des projets totalement déconnectés des réalités et d’amorcer enfin un véritable dialogue associant le public le plus large autour des questions liées à l’eau, mais également à l’agriculture industrielle, l’accaparement des terres, l’artificialisation des sols et la prise en compte du vivant.
par Pierre Grillet. Photos Pierre Grillet & Marie-Do Couturier
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Voir et entendre l’ensemble des participants avec la détermination qui les anime incite au partage de cette réflexion de Germaine Tillion, brillante ethnologue, ancienne résistante et déportée : « Pour moi, la résistance consiste à dire non. Mais dire non, c’est une affirmation ! C’est très positif, c’est dire non à l’assassinat, au crime. Il n’y a rien de plus créateur que de dire non à l’assassinat, à la cruauté, à la peine de mort ». Il n’y a rien de plus créateur que de dire non aux bassines, à l’agriculture industrielle destructrice des sols, des paysans et source d’empoisonnements, dire non à l’accaparement des ressources, à la destruction du vivant. Germaine Tillion concluait ainsi : « Quand je vois quelque chose que je ne peux pas supporter : j’agis ».
Ecrit le 21 août 2023 au lendemain de la troisième étape du Convoi de l’eau.
Un cortège de cyclistes et de tracteurs qui se veut festif doit relier Lezay (Deux-Sèvres) à Orléans (Loiret), avant un "final surprise" à Paris.
Temps de lecture : 5 min.
Une semaine de manifestation itinérante, alliant vélos et tracteurs, pour un parcours de près de 300 kilomètres à travers cinq départements. Le "Convoi de l'eau" s'élance, vendredi 18 août, de Lezay (Deux-Sèvres), pour rejoindre Orléans (Loiret) une semaine plus tard. Un point de départ qui ne doit rien au hasard, le village étant situé à cinq kilomètres de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), où de violents affrontements ont eu lieu en mars.
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connu : https://twitter.com/Asso_Aspect/status/1692892145198276921
*connu / mel de bnm16
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on ne parle pas de notre convoi Longré Lezay : dommage
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Le Convoi de l'eau s'est élancé ce vendredi matin de Lezay, dans les Deux-Sèvres. Plusieurs centaines ...
Connu / TG le 18/08/23 à 20:11
Les collectifs "Bassines, non merci!", "Les "Soulèvements de la Terre" et d'autres organisations syndicales ou écologistes lancent le convoi de l'eau à partir de vendredi au départ de Lezay, dans les Deux-Sèvres. Une marche... ...
Connu / TG le 18/08/23 à 13:47
Connu / TG le 18/08/23 à 13:46
Greenpeace Poitiers @86Greenpeace · 1h
#CONVOIdeLeau 2è étape #Poitiers
Le 19 août à #MignéAuxances #Vienne
@BassinesNon #Greenpeace etc organisons
Expositions, conférence, échanges, concert au programme
Rendez-vous à partir de 17 h au Pré-Sec
#BassinesNonMerci #NoBassaran #EauPourTous
1 - 6 - 4
venir soutenir et encourager les cortèges au départ à Lezay, à l’arrivée dans chaque ville (voir carte ci-dessous), et nous rejoindre à Paris le 26 & 27 Août ou lors de la prochaine mobilisation à Niort pour les procès du 8 septembre !
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Appel à méga-tracto-vélo contre les méga-bassines. Pour le partage de l’eau et des terres
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La sécheresse est bien là
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Nous irons demander des comptes à l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, instance qui décide du financement de ces bassines à 80 % avec de l’argent public. Nous irons jusqu’à son siège à Orléans signifier à ses administrateurs qu’il n’est pas question qu’un centime de plus serve au démarrage d’un nouveau chantier.
🎯 Nous irons poser des actes face aux coopératives et industries des engrais et pesticides qui forcent à la construction de ces infrastructures pour maintenir leurs profits. Nous irons jusqu’au ministère de l’agriculture qui les appuie à n’importe quel prix. Parce que tout cela doit cesser ! Parce que nous devons enfin aboutir à’un moratoire sur les méga-bassines dans l’ensemble du pays et passer à la mise en oeuvre de projets de territoires qui assurent le partage de l’eau et une agriculture qui protège les sols,les nappes et les cours d’eau.
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Connu / TG le 03/06/23 à 12:50
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grand voyage pour l’eau ...
Appel à méga-tracto-vélo contre les méga-bassines. Pour le partage de l’eau et des terres La sécheresse est bien là et ...
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