Mardi 26 octobre 2021, l’Association négaWatt présentait son 5e scénario de transition énergétique pour la France. Plus de 2000 personnes ont suivi cette présentation publique sur place ou à distance. Le replay vous est proposé ci-dessous (durée : 3h22).
► Téléchargez le diaporama de la présentation https://negawatt.org/IMG/pdf/211026_diaporama_scenario-negawatt_2022.pdf
Déroulé de la présentation
► Ouverture
Dominique Gauzin-Müller, membre de la Compagnie des négaWatts,
Stéphane Chatelin, directeur de l’Association négaWatt.
► L’ambition d’une société plus durable et plus équitable
Au-delà de leurs calculs et modélisations d’ingénieurs, aussi complexes et utiles soient-ils, les scénaristes de l’Association négaWatt ont mis au cœur de leur approche le souhait de rendre la société plus désirable et plus heureuse, à l’image de leur credo : « Léguer des bienfaits et des rentes aux générations futures plutôt que des fardeaux et des dettes ».
Yves Marignac, porte-parole de l’association
► Le scénario négaWatt 2022 en détail
Le scénario négaWatt étudie chaque secteur de consommation (bâtiment, transport, industrie, agriculture) et chaque filière de production d’énergie (renouvelables, fossiles, nucléaire) afin d’envisager une transition possible de notre système énergétique.
Cette présentation est assurée par plusieurs représentant(e)s de l’équipe bénévole et salariée de l’Association négaWatt :
- Bâtiment : Thierry Rieser
- Mobilité : Stéphane Chatelin
- Industrie et biens de consommation : Emmanuel Rauzier
- Agriculture, alimentation et bioénergies : Christian Couturier
- Électricité renouvelable : Thierry Salomon
- Fossiles et nucléaire : Yves Marignac
- Bilan du scénario : Emmanuel Rauzier, Marc Jedliczka, Stéphane Chatelin et Charline Dufournet
► Conclusion Christian Couturier, président de l’Association négaWatt
... Ce scénario négaWatt 2022 comporte deux grandes nouveautés par rapport au précédent :
- les émissions importées, c’est à dire les émissions de gaz à effet de serre engendrées par la fabrication à l’étranger de biens importés en France, sont désormais comptabilisées,
- le scénario négaWatt est couplé à un scénario négaMat qui évalue les évolutions possibles de consommation et de production de matériaux (acier, béton, cuivre, plastiques, lithium, etc.).
Ce scénario atteint la neutralité carbone en 2050 ainsi qu’un mix énergétique à 96 % renouvelable, tout en réduisant fortement l’extraction de matières premières dans la croûte terrestre. Il est également compatible avec l’objectif de -55 % de gaz à effet de serre fixé au niveau européen à l’horizon 2030.
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Pour évaluer l’empreinte carbone d’un pays, sont prises en compte non seulement les émissions générées localement, mais aussi celles incluses dans les produits importés. Sans quoi, la délocalisation hors du pays d’une partie de ses activités industrielles donnerait l’illusion qu’il a réduit son empreinte carbone. Celle de la France est par exemple de 11 tCO2/hab, alors que les émissions liées à la seule production nationale ne sont que de 5 tCO₂/hab.
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Clés : émissions ; transition énergétique ; délocalisation ; produit intérieur brut (PIB) ; consommation énergétique
Auteurs
- Jacques Treiner, Physicien théoricien, chercheur associé au laboratoire LIED-PIERI, Université de Paris
- Jacques Percebois, Professeur émérite à l'Université de Montpellier, chercheur à l'UMR CNRS Art-Dev, Université de Montpellier
« La France doit devenir l'usine du monde »
« Il faudra écouter les politiciens le jour où ils parleront d'effet rebond et d'émissions importées »
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 6/11/20 à 23:56 de Angela (livret énergie de LFI)
Faute de production d'électricité nucléaire et éolienne suffisante, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales à charbon ces dernières semaines. En cause : le manque de vent et de nouvelles avaries techniques chez EDF, qui pâtit par ailleurs d'un encombrement d'opérations de maintenance et d'un décalage de son planning de travaux lié au Covid-19.
Si la crise du coronavirus, et surtout les mesures de confinement, ont provoqué une chute drastique des émissions de CO2 au printemps, d'autres effets viennent aujourd'hui nettement contrebalancer ces bonnes nouvelles pour le climat . Selon les données publiées par le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE, la France a allumé ses centrales à charbon ces dernières semaines. Ce jeudi 17 septembre, elles fournissaient 2 % du mix électrique national, soit 824 mégawatts, à la mi-journée.
Certes, ce chiffre est modeste en proportion de la consommation française mais il n'en reste pas moins marquant, en plein mois de septembre, alors que les températures sont anormalement élevées et que les radiateurs ne sont pas encore allumés. En effet, ces centrales - dont le nombre se limite à quatre en France - sont le plus souvent mobilisées au coeur de l'hiver pour faire face aux pics de consommation d'électricité.
Des prix de l'électricité orientés à la hausse
Surtout, ce recours précoce au charbon ne semble pas suffisant pour répondre aux besoins en électricité du pays. Selon RTE, des mesures « d'effacements » - c'est-à-dire le report de consommations d'entreprises qui acceptent de les différer ou de les modérer moyennant rémunération - ont été utilisées ces derniers jours pour faire baisser la consommation.
La France a, par ailleurs, été globalement importatrice d'électricité ces derniers jours. Ces importations proviennent en grande partie d'Allemagne où la production d'électricité génère plus d'émissions de CO2 qu'en France. Un contexte qui tire les prix de l'électricité à la hausse : lundi 14 septembre, ils atteignaient un pic de 120,62 euros, en France, en fin de journée.
De nouvelles avaries techniques
En cause : la très faible disponibilité du parc de réacteurs nucléaires d'EDF. Sur ses 56 réacteurs, 24 sont actuellement à l'arrêt. Les causes sont multiples, et dépassent largement la fermeture de Fessenheim.
A Chooz (Ardennes), les deux réacteurs d'EDF sont maintenus à l'arrêt à cause de leur impact potentiel sur le débit de la Meuse, déjà limité du fait de la météo. A Cattenom, à Penly, à Blayais, à Flamanville, au Bugey et à Paluel, les programmes de maintenance ont été prolongés sur un ou plusieurs réacteurs à cause de nouvelles avaries techniques. Enfin, deux réacteurs sont visés par des mesures d'économies de combustibles destinées à faire face à un hiver tendu du fait du décalage des travaux de maintenance en pleine crise sanitaire.
Des vents très faibles en Europe
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Connu / https://twitter.com/LesEchos/status/1306853870639943683
"Corinne Lepage a retweeté
Les Echos @LesEchos · 18 sept. Faute de production d'électricité nucléaire et éolienne suffisante, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales à charbon
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Ndlr : nous payons notre manque d'anticipation et de planification au PRIX FORT, dans tous les sens du terme : financier et écologique. => DÉNONCER ACT
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Pourquoi le charbon est l'ennemi numéro 1 du climat et le plus grand danger pour l'humanité ?
Pour les sources de la vidéo : http://osonscauser.com/charbon-lennemi-n1-climat/
Il est peu cher, il est la 2ème source d'énergie dans le monde, mais il tue chaque année des centaines de milliers de personnes et est la première cause du réchauffement climatique, avec 34% du C02 à lui tout seul : un tiers !
Dans cette vidéo on voit qui utilise du charbon, pourquoi, et comment le remplacer. Et on découvre au passage le concept d'émissions importées.
Catégorie Actualités et politique 519 commentaires
Transcription :
... osonscomprendre.com ? ... ACT