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The government claims that the Great Debate was a success. Oh, really?
Yanis Mhamdi investigate the methods they used and you'll see there are at the veryleast...
Suspicious
Confidentialité Publique
Publié originellement 20 mars 2019
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : en marche ; Grand Débat ; LREM ; Macron ; République en Marche
Durée 10 min 53 sec
Transcription : ... c'est bien l'argent des contribuables qui finance les contributions au grand débat. Selon le service de presse du premier ministre le coût est entre 10 et 15 M€. ils ont pris en charge les frais de déplacement et d'hôtel. Cela est d'autant plus contestable que le CSA (conseil supérieur de l'audiovisuel) décompte les interventions d'Emmanuel Macron pour la campagne électorale des européennes.
popularité : 24%
LFI voulait faire de ces élections un test pour ou contre la politique libérale de Macron et aussi se présenter comme l’alternative à cette politique. Avec 6,5 % des suffrages exprimés, cet objectif n’est pas atteint. Après 19 % aux élections présidentielles et 11% aux législatives de 2017, c’est un recul qui situe LFI au niveau des résultats du FDG (de 6,5 à 7, 5 % environ), mais cette fois sans le PCF. Les meilleurs résultats de LFI ont été réalisés dans trois départements de la France d’outre-mer : autour de 13 % à la Martinique et à la Guadeloupe et même près de 20 % à La Réunion dont est originaire le député insoumis Younous Omarjee, célèbre pour son action contre la pêche électrique. Le nombre de députés insoumis passe néanmoins de 2 à 6.
...
Les gagnants sont les écologistes d’EELV, avec 13,4 % des voix. Les européennes sont un scrutin qui réussit bien à ce courant, qui avait obtenu jusqu’à 16,6 % en 2009. Les Verts ont pourtant participé aux gouvernements si décriés de Hollande, et même pour certains de leurs dirigeants, ils sont allés à la soupe avec Macron... Et prêts à y retourner, quand Jadot déclare que l’écologie est compatible avec le marché. C’est un électorat volatile, inconstant, peu fidèle, très libertaire.
... Les raisons du recul et de l’échec ... Qu’est-ce que le vote de gauche ? Un vote populaire ... Les Gilets Jaunes ...
La mondialisation capitaliste a fait le tour du monde, mais ce n’est pas un mouvement sans fin. Il fait naître plein de contradictions, des déstabilisations. Pour l’instant ça bénéficie à des courants d’extrême droite, voire fascistes. La tendance peut-être inversée, pour un autre monde possible...
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"La fameuse union de la gauche qui revient dans tous les discours ces derniers jours ne va pas de soit. Ces européennes montrent en effet une ligne de séparation à gauche, entre milieux populaires et bourgeois."
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Catégorie Actualités et politique 74 commentaires
Politique @RaquelGarridoFr Avocate, chroniqueuse TV, ex-porte-parole de la France insoumise
Ancienne porte-parole de la France insoumise, l'avocate Raquel Garrido revient sur les débats qui agitent le mouvement de Jean-Luc Mélenchon après son échec aux élections européennes.
...
La France insoumise doit imposer sa propre summa divisio. En vérité il y a deux camps, celui de la Ve République, ancien régime décadent en pleine hystérie autoritaire, et celui de la VIe République. C’est cette latéralité qui permet d’envisager des victoires. Il n’y a rien de plus fédérateur et positif que la perspective d’une "hyper-démocratie" nouvelle. S’y retrouvent, possiblement, les abstentionnistes, les votes blancs et nuls, les dégoutés de la politique, les nostalgiques d’une droite classique chassée des seconds tours des scrutins, et les militants déjà engagés dans les luttes sociales ou environnementales.
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La souveraineté est la caractéristique de celui qui n’a pas de maître. Les français recherchent encore cette liberté d’être souverains. Souvent je pense à l’aspiration des chiliens pour le pouvoir populaire – poder popular – qui a valu les heures les plus belles et les plus terribles de la vie de mes parents. J’ai retrouvé cette aspiration lorsque je marchais le samedi avec les gilets jaunes. Je sais que la France insoumise peut être utile à percer ce chemin, qui, comme a dit René Char, "n’est précédé d’aucun testament".
Clés : France insoumise ; élections européennes ; gauche ; Jean-Luc Mélenchon
Connu / https://twitter.com/MarianneleMag/status/1135961121054240768
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Marianne Compte certifié @MarianneleMag
13 hil y a 13 heures
La France insoumise peut-elle encore se relever ? par @RaquelGarridoFr
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DE 18.35 À 19.50 - C POLITIQUE
Invité fil rouge : Laurent Gaudé, écrivain et metteur en scène. Auteur de "Nous l’Europe, le banquet des peuples" (Éditions Actes Sud)
En Coulisses - élections européennes : la percée écologiste
Une semaine après les élections européennes, coup de projecteur sur la grande surprise : l’écologie politique qui devient troisième force du pays avec une percée historique au niveau européen.
Reportage en coulisses au plus près du nouvel élu, Yannick Jadot, qui se projette déjà vers les élections présidentielles, et direction Bruxelles où les Verts des 28 pays se sont réunis pour penser à la suite…
L’enquête - Le maire de Palerme qui défie Matteo Salvini
Les reporters Béryl Chaumeil et Yohan Malka proposent le portrait de Leoluca Orlando, maire de Palerme qui est devenu l’ennemi numéro 1 du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini.
Après avoir éradiqué la Sicile de la mafia, il défie désormais la politique xénophobe du gouvernement. Contrairement à la tendance générale du pays, il a choisi d’accueillir les migrants qui affluent sur cette île, porte d’entrée de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui traversent la méditerranée pour trouver refuge en Europe. Une politique qui plaît aux habitants de Palerme puisqu'il a été réélu en 2016 pour la quatrième fois avec plus de 70% des voix.
En plateau, Hamad Gamal, réfugié soudanais, étudiant à Lyon et auteur d’une lettre ouverte à l’Union européenne la veille des élections, viendra nous expliquer sa démarche.
Catégorie Actualités et politique 21 commentaires
L’heure est à l’urgence économique, sociale, écologique et politique, et à la résistance dans un contexte dégradé comme rarement. Contrairement aux analyses de certains, la crise est sans doute beaucoup moins celle du politique que celle des organisations existantes, et elle affecte aussi les syndicats de salariés et d’étudiants... Aussi les résistances à venir devront être unitaires, indépendantes, pluralistes et démocratiques ou elles ne seront pas.
95 commentaires - 80 recommandés - Olivier Le Cour Grandmaison Université d'Evry-Val d'Essonne, sciences politiques et philosophie politique
« Je crois que nous devrons faire face, dans les années à venir, à des épreuves très difficiles : renforcement considérable du contrôle social (...), immigrés traités comme du bétail, espaces de liberté réduits comme une peau de chagrin. Voilà ce qu’on nous prépare. » Félix Guattari, 1980.
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La petite hirondelle Raphaël Glucksmann n’a pas fait le printemps socialiste ... Quant aux dirigeants de la France insoumise, enivrés par leurs succès aux dernières élections présidentielles et législatives, ils ont engagé leur parti dans une voie solitaire, sectaire et autoritaire. Ces deux dernières caractéristiques allant souvent de pair ce qu’ils ont confirmé avec constance sous la houlette de celui qui a cru que son charisme en faisait un homme providentiel, capable de sauver le « peuple », de s’imposer comme le seul adversaire légitime et efficace d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen, et de fonder une Sixième République ... déjà ce travers, fort courant dans la vie publique et qui a déjà fait de nombreuses victimes, semble gagner ceux qui croient être les grands vainqueurs du jour : Europe Écologie Les Verts dont le porte-parole, Julien Bayou, déclare doctement : il n’y a plus que « trois forces en France : l’extrême-droite, les conservateurs et nous. » Même ivresse, mêmes affirmations péremptoires et mêmes prétentions exorbitantes qui ravalent les autres formations politiques au rang de piétaille. ... Aux critiques des méthodes, des orientations et des folles ambitions hégémoniques de Jean-Luc Mélenchon, ses zélotes ont opposé et opposent encore morgue, railleries et accusations diverses au motif que leurs auteur-e-s feraient le jeu de leurs adversaires et nuiraient à l’unité du mouvement ... En avril, inquiet peut-être d’une déroute un moment entrevue, Jean-Luc Mélenchon en appelait à la mise en place d’une fédération populaire ...
Par Jean-Charles Hourcade Ingénieur, polytechnicien, ex Directeur Général Adjoint du groupe Thomson, responsable de la commission Industrie de République Souveraine
Version originellement publiée sur le site Huffingtonpost.fr le 24 Mai 2019.
Malgré plusieurs aspects positifs, qui correspondent grosso modo au traité de Rome – coopération économique avancée, libre circulation des citoyens européens, programme Erasmus, certains projets industriels –, le projet européen suit dès l’origine une logique consistant à priver les peuples des moyens de maîtriser leur destin.
Un État souverain doit pouvoir mener une politique budgétaire et monétaire autonome, planifier et piloter sa stratégie industrielle, protéger ses citoyens. Or aujourd’hui, au terme d’un long processus couronné par le traité de Lisbonne – que la France a ratifié au mépris du vote des Français en 2005 –, c’est Bruxelles qui dicte largement sa loi aux États membres, privés de toute capacité d’agir dans l’intérêt de leur population.
...
Pour recouvrer notre souveraineté, il s’agira de procéder par étapes, suivant un programme qui combine objectif clairement énoncé, agenda réaliste et légitimité populaire :
Dès l’arrivée au pouvoir, dénoncer le traité de Lisbonne et prendre immédiatement des mesures conservatoires pour éviter la pression des marchés et de Bruxelles, et poser le rapport de forces :
Affirmation, comme en Allemagne, de la supériorité de la Constitution aux traités européens ;
Contrôle temporaire des capitaux ;
...
Ndlr :
- a appelé à ne pas voter aux européennes 2009 ou ne fait que décourager de ? https://www.republique-souveraine.fr/pourquoi-ca-ne-sert-a-rien-daller-voter-pour-leurope-telle-quelle-est/ :-(
- est pour la sortie de l'euro
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Une vague verte qui ne finit plus de déferler. Il y a une semaine, liste Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) créait la surprise aux élections européennes en terminant en troisième position, derrière Le Rassemblement national (23,3%) et La République en marche (22,4%). Ainsi, avec 13,47% des voix, EELV fait mieux que son résultat des européennes 2014 où elle avait terminé à 8,95%. Le bon score des Verts cette année n’est pas notable qu’en France puisque les partis écologistes ont fait encore mieux en Finlande et en Allemagne. Mais dans l’Hexagone désormais, les regards se tournent vers Yannick Jadot. Sa campagne pro-européenne, située "ni à droite ni à gauche", a porté ses fruits. Au lendemain du scrutin, l’eurodéputé de 51 ans déclarait sur France Inter : "L’écologie est en train de devenir le centre de gravité du paysage politique européen. (…) Notre responsabilité est la construction d’une alternative afin de conquérir le pouvoir pour sortir la France du face-à-face entre le libéralisme et le populisme".
Et cette semaine, le leader écologiste a été auréolé d’un nouveau signal positif. Selon un sondage Odoxa, publié jeudi 30 mai, Yannick Jadot est devenu la personnalité politique préférée des Français. Au total, il cumule 32% d’opinions positives, ce qui constitue une progression inédite de + 20 points en un mois.
Quand on regarde les chiffres des européennes de plus près, on remarque que le score d’EELV a été largement porté par les jeunes électeurs. D’après un sondage Ipsos/Sopra Steria, la liste verte est arrivée en tête du scrutin chez les 18-24 ans avec 25% des voix. La tendance est encore plus vraie chez les 25-34 ans (28%). Des scores qui s’expliquent, sans doute, par "l’effet Greta" (du nom de Greta Thunberg, la jeune militante suédoise contre le réchauffement climatique), c’est-à-dire de la montée des préoccupations environnementales, ces derniers mois, notamment chez les nouvelles générations. Fin mai, une grève scolaire internationale pour le climat avait réuni au moins 1,6 million d'étudiants, de lycéens et de collégiens dans plus de 120 pays. Cette seconde manifestation faisait suite à celle du 15 mars dernier qui, elle, avait rassemblé près de 1,8 million de jeunes, un record. En France, lancée par quatre ONG, une pétition en ligne appelant à une action en justice contre l’Etat pour "inaction climatique" a récolté plus de 2 millions de signatures.
Ces préoccupations environnementales et la percée verte n’a évidemment pas échappé aux autres partis qui veulent séduire Yannick Jadot. La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a multiplié cette semaine les appels du pied envers les écologistes pour envisager des rapprochements entre La République en marche et EELV dans l’hémicycle de Strasbourg et en vue des élections municipales de mars 2020. De son côté, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a estimé au micro de Sud Radio que "la social-démocratie doit maintenant se marier avec l’écologie politique".
Outre EELV, les élections européennes ont révélé une autre surprise. Pour sa deuxième participation à un scrutin, le Parti animaliste a recueilli près d’un demi-million de voix (2,2%). Ainsi, le jeune parti créé en novembre 2016, qui n’a été invité à aucun des débats télévisés entre candidats, a presque fait jeu égal avec le Parti communiste (2,49%). Et sa tête de liste, l’avocate Hélène Thouy, qui a notamment défendu l’association L214, peut se targuer d’avoir réalisé un meilleur score que des candidats plus médiatisés comme François Asselineau (1,17%) ou Florian Philippot (0,65%).
Sans alliance, les écologistes peuvent-ils transformer l’essai lors des élections municipales, en mars 2020 ? EELV peut-elle devenir une force centrale à gauche ? Y-a-t-il une fracture générationnelle sur la question environnementale ?
Invités :
- Cécile Cornudet - Éditorialiste politique aux Echos
- Daniel Boy - Politologue spécialiste de l’écologie politique
- Jean Garrigues - Historien de la vie politique
- Chloé Morin - Politologue et directrice de Projets chez Ipsos
Catégorie Divertissement
Éric Coquerel, député La France Insoumise, est revenu sur le résultat décevant des Européennes pour sa famille politique, les propos de Clémentine Autain sur TF1 et la volonté de se reconstruire.
📻 Retrouvez l'invité politique du Grand Matin Sud Radio à 7h40, présenté par Patrick Roger et Cécile de Ménibus.
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L’écologie s’est imposée comme thème majeur de la campagne des élections européennes. Tous les candidats, ou presque, en parlent. Mais, derrière les mots se cachent des réalités très différentes. Pour s’y retrouver, Reporterre a étudié de près programmes et professions de foi qui rivalisent dans le vert.
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ndlr :
- dans une partie des questions, de nombreux éléments du programme l'avenir en commun, en europe aussi, ne sont pas repris :-( dénoncer ACT
La totalité des débats est à https://www.youtube.com/watch?v=W8mPOk5BOhY
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Mediapart s'est délocalisé à Lyon pour débattre du « jour d’après » des élections européennes. Avec :
- Laura Chazel, chercheuse en science politique, rattachée à l’université Complutense de Madrid et à Sciences-Po Grenoble. Bonne connaisseuse de Podemos en Espagne, elle étudie la circulation des thèses populistes, notamment à gauche. Elle est l’auteure d'articles académiques et de plusieurs recensions d’ouvrages portant sur ce thème.
- Stathis Kouvélakis, professeur de philosophie politique au King’s College de Londres. Ex-militant de l'aile gauche de Syriza, contestataire de la ligne suivie par Alexis Tsipras, il a rejoint les rangs de l’Unité populaire. Il est l’auteur de La Grèce, Syriza et l'Europe néolibérale (La Dispute, 2015).
- Sarah Schlitz, députée écologiste au niveau fédéral en Belgique. Féministe et militante associative, elle appartient au mouvement Vert ardent à Liège, qui se veut « écolo-citoyen ». Elle interviendra à propos de sa propre expérience, et des récentes percées des Verts en Europe du Nord et centrale.
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Les élections européennes ont vu une nouvelle fois l’extrême-droite tirer son épingle du jeu. Dans de nombreux pays en Europe – Belgique flamande, Italie, Royaume-Uni, Pologne, France, etc. – celle-ci engrange des réussites électorales avec une stabilité qui force le respect. Certes, on en oublierait que le principal vainqueur de ces élections est, comme à l’accoutumée, l’abstention – avec uniquement 50,7% de participation. Les cris d’orfraie provoqués par cette percée masqueraient presque l’impuissance colossale du Parlement européen, exclu du droit d’initiative législative et enserré dans le complexe réseau d’acteurs de la gouvernance européenne. C’est donc à une élection aux enjeux "dérisoires" https://www.marianne.net/debattons/entretiens/david-cayla-les-regles-europeennes-determinent-strictement-le-cadre-economique que le peuple français était convié.
...
Pour Jean-Claude Michéa, il ne s’agit ni plus ni moins d’une "trahison des classes populaires par la nouvelle gauche "progressiste"", et ce recentrement sur les questions dites sociétales "a permis de dégager peu à peu un boulevard pour le Rassemblement National en lui offrant la possibilité - au prix de quelques indispensables révolutions de palais - de diffuser dans l’électorat populaire ses propres "vérités alternatives".
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Au programme de l'Autre 20h ce soir présenté par Dolores Bakèla :
⏩ THÉORIE DU RUISSELLEMENT : UNE FABLE QUI NE PROFITE QU'AUX RICHES
La fameuse théorie du ruissellement n'est-elle qu'un immense enfumage pour rendre les riches plus riches ? Réponse d'Henri Sterdyniak dans sa chronique eco.
⏩ LVMH : 500 MILLIONS D'EUROS PAYÉS PAR VOS IMPÔTS
La fondation Louis Vuitton est un cadeau fait par Bernard Arnault aux parisiens. Payé à 60% par le contribuable, mais un cadeau quand même...
⏩ PEUT-ON ÊTRE PROCHE DU PEUPLE ET PRO-EUROPÉEN ?
Théophile Kouamouo interview Virginie Rozière. Députée européenne sortante, elle revient sur le rôle de l'Europe dans la préservation, ou la destruction, des acquis sociaux des européens.
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Comme attendu, le scrutin des élections européennes a été le théâtre d’un duel entre le Rassemblement national de Marine Le Pen et le parti du président de la République. Ce dimanche 26 mai, avec 23,31%, c’est la liste RN menée par Jordan Bardella qui est arrivée en tête du scrutin. Elle devance ainsi la liste LREM-Modem, soutenue par Emmanuel Macron, qui récolte 22,41% des voix, selon les résultats définitifs communiqués par le ministère de l’Intérieur. Les deux partis obtiendront le même nombre (23) de députés élus au Parlement européen après la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
Si l’écart entre les deux listes est faible, cette victoire à un goût de revanche pour Marine Le Pen qui, lors de son discours hier soir, ne s’est pas privée de déclarer que le RN était "le premier parti de France". Elle a également appelé "le président à tirer les conséquences" de ce qu’elle a nommé un "désaveu démocratique" et a réclamé "la dissolution de l’Assemblée nationale" ainsi que la mise en place de la proportionnelle. De son côté, le Premier ministre s’est dit déterminé à "poursuivre le projet du président et de la majorité". Mais Edouard Philippe a également indiqué avoir compris le message des Français qui ont majoritairement voté pour le RN et ont aussi plébiscité la liste écologique de Yannick Jadot.
Véritable surprise de ces élections européennes, la liste d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a obtenu 13,47% des voix, devenant ainsi la troisième force politique du scrutin et le premier parti de gauche parmi les six listes proposées. "L’écologie est en train de devenir le centre de gravité politique européen. (…) Notre responsabilité est la construction d’une alternative afin de conquérir le pouvoir pour sortir la France du face-à-face entre le libéralisme et le populisme", a réagi Yannick Jadot ce lundi sur France Inter. A gauche, La France insoumise (6,31%) et l’Alliance Parti Socialiste-Place Publique (6,19%) n’ont pas réussi à fédérer et terminent respectivement en cinquième et sixième position au terme d’un scrutin dont le taux de participation s’est élevé à 50,4%, en nette hausse par rapport aux précédentes échéances européennes.
Autre grand perdant de la soirée : le parti Les Républicains (LR), qui échoue à la quatrième place avec un score historiquement bas de 8,48%. Et les réactions à droite ne sont pas fait attendre. Ce lundi, sur RTL, Valérie Pécresse a envoyé un message clair à Laurent Wauquiez indiquant qu’elle démissionnerait "à la place" du patron du parti. Un sujet qui sera, sans doute, au centre des discussions du bureau du parti prévu ce 27 mai à 18h.
A l’échelle européenne, on constate une montée des listes eurosceptiques et nationalistes au détriment des deux principales formations – le Parti populaire européen et les sociaux-démocrates – qui ont longtemps dominé l’hémicycle de Strasbourg. Ainsi, en Hongrie, le parti du Premier ministre populiste Viktor Orban a été plébiscité, tout comme son homologue italien Matteo Salvini et sa formation d’extrême-droite. Au Royaume-Uni, c’est le Brexit Party de Nigel Farage qui remporte l’élection haut la main. Et comme en France, les Verts ont créé la surprise dans plusieurs pays.
Quels enseignements tirer de ce scrutin ? Ces élections européennes sont-elles un succès pour les mouvements populistes ? Qui va succéder à Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne ?
Invités :
- Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- Françoise Fressoz, éditorialiste au Monde
- Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique de Marianne
- Brice Teinturier, directeur général délégué de l’institut de sondages Ipsos
Catégorie Divertissement
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Raquel Garrido ne mâche pas ses mots au lendemain de l’élection européenne. Au menu : la ligne de la France insoumise. L’avocate, éditorialiste à la télévision, est l’invitée de #LaMidinale.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur l’élection européenne de dimanche 26 mai
« L’élection européenne laisse toute la classe politique un peu pantoise parce qu’elle s’est révélée plus surprenante que les élections européennes précédentes. »
« La progression de 10 points de l’abstention montre l’incapacité d’abord des sondeurs à comprendre ce qui se passe réellement en France. »
« Les campagnes [des différents candidats] n’étaient pas orientées vers les abstentionnistes pour les ramener dans le corps électoral. Or on voit bien que c’était possible. »
Sur la campagne de la France insoumise aux élections européennes
« La campagne de la France insoumise n’était pas orientée vers la grande masse abstentionniste. »
« Il y a eu un travail fait pour parler à des socialistes qui décrochaient, pour créer une diversité de provenance des candidats qui les Verts, qui le PC, qui la société civile non partisane… Cela restait dans des schémas très classiques d’une France déjà très insérée civiquement – et je pense que c’est une erreur d’aiguillage. »
« La campagne de la France insoumise n’était pas formatée pour épouser cette grande aspiration au pouvoir populaire qui est arrivée avec fracas avec les gilets jaunes. »
Sur la gauche
« Dans la pensée de Clémentine Autain, il y a une sorte de réflexe d’extrême gauche. »
« Ian Brossat a fait une campagne très identitaire avec le PCF, Benoît Hamon très identitaire à gauche : cette ligne identitaire a été éprouvée et elle s’est ramassée dans les grandes largeurs. »
« Moi, Raquel Garrido, ce qui m’intéresse, c’est de gouverner et de gagner les élections. »
« Je mesure le fait d’être retourné au score du Front de Gauche – et il faut le prendre très au sérieux. »
Sur les perspectives pour la France insoumise
« La bataille face à Macron est engagée victorieusement et on en sent les germes : 10% des inscrits pour Macron, une érosion au profit de Jadot… Le sort de Macron, électoralement, il commence à être scellé. Le gros morceau maintenant, c’est le Rassemblement national. »
« Il faut être assez basique : un score, ça vient sanctionner une campagne. »
« Il y a un problème quant à la ligne de sortie ou non de l’Union européenne pendant cette campagne. »
« On a été victime d’une gauche bobo parisienne qui n’arrête pas de vouloir corneriser la France insoumise. »
« Le rôle historique de la France insoumise, s’il ne devait y en avoir qu’un seul, c’est d’abolir la monarchie présidentielle et d’essaimer les germes dans la société française d’un désir d’assemblée constituante pour faire la 6ème République. »
« Rester dans le vase clos des gens qui se disent de gauche, c’est petit bras. »
« J’ai honte pour les chroniqueurs politiques qui ont écrit qu’il se passait quelque chose avec le PCF : il ne se passait rien du tout. C’est juste un hype parisien. »
« Discuter du périmètre de la gauche, c’est une discussion mortifère. »
Sur le projet de la gauche
« La France insoumise pêche parce qu’elle a trop de choses à dire (…) elle devrait se concentrer sur la question de la souveraineté populaire et de la démocratie. »
« Parler de la gauche, c’est minorisant et rebutant. »
« Le score de la France insoumise alerte sur notre capacité à devenir rebutant. S’accrocher à l’ancien monde est rebutant. »
Sur la stratégie de la France insoumise
« Clémentine Autain nous a fait perdre une semaine pour savoir s’il fallait soutenir ou non les gilets jaunes. »
« La ligne Autain a été mise en œuvre lors de cette élection européenne. Et elle a pris 6%. »
« La France insoumise a été salement frappée à cette élection mais elle n’est pas à terre. »
« Ce que fait Clémentine Autain est déloyal mais, comme elle ouvre la discussion, discutons. »
Sur Jean-Luc Mélenchon et 2022
« Sur 2022, il y a le temps de voir. Mélenchon ou pas Mélenchon, si c’est la même ligne que les européennes qui est appliquée, ce n’est pas la peine d’y aller. »
« Quel que soit le candidat, il faudra avoir un profil disruptif. »
Sur l’avenir de Raquel Garrido
« J’habite à Bagnolet, je pense que la Seine-Saint-Denis est un bastion de la France insoumise, et la France insoumise doit faire des démonstrations sur le terrain. »
« Dans le 93, les gens préfèrent s’abstenir plutôt que de voter à droite ou à l’extrême droite même si ça commence à bouger. »
« Pour les municipales, il faut se mouiller un peu et faire des démonstrations sur le terrain. Je ne sais pas si je vais conquérir ou aider à ça dans la mesure où je peux. Il faut que je prenne des décisions. »
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Au programme de l'Autre 20h présenté ce soir par Rémi-Kenzo Pagès :
⏩ ÉLECTIONS EUROPÉENNES :
LE CHAOS QUI VIENT
Dans sa chronique parlementaire, Serge Faubert revient sur le résultat des élections européennes, et analyse les différentes compositions et groupes qu'elles pourraient entraîner. C'est le p'tit coup de Bourbon. Aussi dispo seul à https://www.youtube.com/watch?v=lydE2gZKIZ8
⏩ LES RÉVÉLATIONS D'UN ANCIEN MINISTRE SUR LES MANIGANCES DE MACRON
Denis Robert reçoit Christian Eckert. Secrétaire d'Etat au Budget de 2014 à 2017, il témoigne des manigances de Macron pour prendre le pouvoir, et de sa très vieille obsession des privatisations.
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Maite David il y a 4 heures
Grève général bloqué le pays arrete de travailler
☰ Sylvain Brothier @sylvainbrothier
La France est fracturée : une bourgeoisie âgée, libérale et pro-européenne inquiète pour son argent; des classes moyennes inférieures inquiètent pour l’avenir souffrant de la mondialisation ; la France « intello précaire » et jeune des centres villes
02:22 - 27 mai 2019
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Julien Delalande Texte du Tweet
Nouvelle conversation
☰ Sylvain Brothier @sylvainbrothier 17 hil y a 17 heures
La recomposition politique continue, LREM confirme son glissement vers la droite (en adéquation avec son électorat), avec la quasi absorption de la droite libérale. Le errements stratégiques de LFI l’ont amené à une impasse.
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☰ Sylvain Brothier @sylvainbrothier 17 hil y a 17 heures
L’onde de choc du dégagisme continue et entraîne LR dans les abîmes aux côtés du PS
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☰ Sylvain Brothier @sylvainbrothier 17 hil y a 17 heures
Le paysage partisan se concentre et s’organise autour de 3 blocs : un bloc social-écologique en lieu et place de l’ancien bloc de gauche, un bloc centriste-libéral-mondialisateur et un bloc conservateur-identitaire en lieu et place de l’ancien bloc gaulliste
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☰ Sylvain Brothier @sylvainbrothier 17 hil y a 17 heures
.#ElectionsEuropeennes #politique #France
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Fin de la conversation
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https://twitter.com/JulienDelalande/status/1133062968038576128
"
Julien Delalande @JulienDelalande 15 minil y a 15 minutes
En réponse à @sylvainbrothier
Je partage votre analyse, mais n'enterrez pas trop vite #LFI, vous risquez d'avoir des surprises :-)
.#PrendreLePartiDeLanthropocène est une voie de #Synthèse #ÉcoSocialisme #SocialeÉcologie #Écologie #Politique #GiletsJaunes #GiletsVerts #GiletsRouges #PartiDeLanthropocène
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- Ascoval, c’est une capacité de production de 500 000 tonnes d’acier par an, et 270 emplois. La justice anglaise vient de prononcer la liquidation judiciaire du repreneur... pourtant adoubé par Bercy !
- Macron squatte la campagne
- Les regrets de François Hollande
Catégorie Actualités et politique 164 commentaires
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La participation aux élections européennes 2019 est en forte hausse. Un taux de participation inédit depuis 1994 et plus élevé que celui des législatives en 2017. On en parle avec Anne Jadot, maîtresse de conférences en science politique, Christophe Majastre, chercheur en sciences politiques, Amélie Poinssot et Mathilde Goanec, journalistes à Mediapart.
Catégorie Actualités et politique 71 commentaires
Les autres candidats : https://www.marianne.net/politique/exclusif-quels-programmes-pour-l-europe-les-candidats-repondent-notre-questionnaire
Elections européennes
Quel programme pour l'Europe ? Les réponses de Manon Aubry, tête de liste LFI
Tête de liste de La France insoumise pour les élections européennes, Manon Aubry a répondu au questionnaire de Marianne sur l’Europe. Un tour d'horizon concis de sa vision et de son programme.
Marianne a adressé un questionnaire aux principales têtes de liste des élections européennes du 26 mai. Tous ces candidats ont répondu par écrit à ces questions, par oui ou par non. Retrouvez ici les réponses de toutes les têtes de liste et répondez à votre tour à notre quiz pour savoir quel candidat correspond le mieux à vos opinions !
• Etes-vous favorable à l’ouverture de négociations commerciales avec les Etats-Unis, avalisée le 15 avril par les Etats membres ?
Non. Les négociations avec les Etats-Unis s’apparentent à un retour du TAFTA, rejeté par les peuples européens. Cet accord commercial soutiendrait un libre-échange destructeur de nos emplois, de nos conditions sociales et de notre environnement.
• Faut-il réformer le droit européen de la concurrence pour permettre des fusions du type Alstom-Siemens, interdite par la Commission en février ?
Oui. Abandonnons l’absurdité de la « concurrence libre et non faussée » pour avoir des champions industriels français et européens. Surtout, il faut changer ce droit pour protéger nos services publics et pouvoir investir dans nos secteurs stratégiques. Les aides d’Etats, interdites aujourd’hui, ont permis Ariane et tant d’autres succès.
Abandonnons l’absurdité de la « concurrence libre et non faussée » pour avoir des champions industriels français et européens.
• Faut-il respecter les critères de Maastricht, qui interdisent un déficit public supérieur à 3% du PIB ?
Non. Cette règle n’a pas de fondement économique et nous sommes les seuls au monde à l’appliquer. Elle sabote nos services publics, hôpitaux, écoles, maternités et gares, et nous empêche de financer la transition écologique. L'urgence sociale et climatique nous impose de transgresser cette règle infondée.
• Faut-il mettre en place un budget de la zone euro ?
Non. En l’état, l’euro est une devise contrôlée par la BCE et, de fait, l’Allemagne, qui en ont fait un outil d’austérité et de chantage. La mise en place d’un budget pour la seule zone euro exclurait sans raison d’autres pays d’Europe. Sans contrôle démocratique sur son usage en soutien à l’emploi et à l’écologique, ce budget n’est pas acceptable.
• Faut-il supprimer le règlement de Dublin, qui prévoit l’examen d’une demande d’asile dans le pays d’entrée du migrant ?
Oui. Ce règlement place les exilé.e.s dans des situations absurdes où ils ne peuvent ni rejoindre le pays qu’ils souhaitent, ni être régularisés dans celui où ils se trouvent. Le politique d’accueil doit être coordonnée sur une base de solidarité et de bon sens.
• Faut-il créer un mécanisme européen de droit d’asile ?
Non. Un mécanisme européen de traitement des demandes d’asile serait une grave atteinte à la souveraineté des Etats membres. Au niveau européen, les accords de Dublin doivent faire place à une logique de coopération des Etats et de convergence des règles de chacun.
Mettre en place une taxe carbone aux frontières favoriserait les productions écologiques et de proximité et s’opposerait ainsi au déménagement du monde.
• Voterez-vous la réforme de la politique agricole commune (PAC), qui prévoit une baisse de son budget et une plus grande latitude des Etats ?
Non. La réforme de la PAC est une priorité pour orienter les aides vers l’agriculture locale, biologique et écologique. Son budget ne doit pas baisser : nos agriculteurs précarisés ont besoin d’aide, et il faut accompagner la transition agroécologique.
• Faut-il instaurer une taxe carbone aux frontières de l’Union européenne ?
Oui. C’est un élément-clé du protectionnisme solidaire. Mettre en place une taxe carbone aux frontières, sans dérogations, favoriserait les productions écologiques et de proximité et s’opposerait ainsi au déménagement du monde.
• Faut-il instaurer un salaire minimum européen ?
Oui. L’harmonisation sociale doit redevenir un objectif européen. Nous souhaitons instaurer un salaire minimum dans chaque pays européen, à 75% du salaire médian, avec un mécanisme de convergence rapide entre les pays vers un SMIC européen digne.
Il n’existe pas de souveraineté populaire européenne. il ne peut donc exister d’armée européenne.
• Faut-il sortir de l’Otan ?
Oui. L’Otan est une organisation passéiste dont les interventions contestables se sont multipliées. Il faut en sortir pour retrouver une voix française indépendante et respectée, pour favoriser la paix et le droit international et pour une défense indépendante de Trump.
• Faut-il créer une armée européenne ?
Non. La défense et l’usage de la force militaire doivent se faire dans le cadre de la souveraineté populaire. Il n’existe pas de souveraineté populaire européenne. il ne peut donc exister d’armée européenne. La France doit conserver son indépendance militaire de l’Europe, et au-delà d’elle, des Etats-Unis.
• Concernant le Brexit, faut-il exiger des Britanniques qu’ils sortent de l’Union européenne le plus vite possible, quitte à ne pas trouver d’accord ?
Non. Le choix du peuple britannique de sortir de l’Union européenne est l’expression de la souveraineté populaire, il doit être respecté et mis en œuvre sans esprit de revanche. Mais les conditions de sortie doivent garantir l’intérêt général des britanniques et européens.
• Faut-il accepter l’adhésion d’autres Etats à l’Union européenne ?
Non. Toute acceptation de demandes d’autres Etats doit être conditionnée à l’harmonisation sociale, fiscale et environnementale. À défaut, ce serait seulement un élargissement de la guerre économique et du dumping.
La France doit exiger avec la plus grande fermeté la renégociation générale des traités de l’Union européenne.
• Au fait, la France doit-elle rester dans l’Union européenne ?
Oui. Dans un premier temps, la France doit exiger avec la plus grande fermeté la renégociation générale des traités de l’Union européenne, et refuser d’appliquer les règles empêchant tout programme social et environnemental ambitieux. Il n’y a pas d’Europe sans la France.
• Faut-il changer les traités européens ?
Oui. Les traités européens organisent le dumping social et fiscal, nous forcent à mener des politiques d’austérité, à anéantir nos États et leurs investissements publics. En changer est essentiel pour une politique de progrès social et écologique libérée du poids libéral de la Commission.
• Savez-vous dans quel groupe politique vous siégerez au Parlement européen ?
Oui. Nous rejoignons un groupe de gauche qui assume la rupture totale avec la construction actuelle de l’Union européenne.
• Pensez-vous qu’il existe un peuple européen ?
Non. L’Europe est formée de peuples distincts. La culture, l’autonomie et la souveraineté de chacun doivent être préservées. Une coopération de ces peuples dans le cadre d’un protectionnisme solidaire est nécessaire pour répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux.